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La vieille dans la forêt, le conte 123, issu du livre Les contes de Jacob et Willem Grimm, collection merveilleuse, édition Corti, achetez ce livre, Les contes de Grimm, 123, La vieille dans la forêt. Un jour, une pauvre servante traversait une grande forêt en calèche avec ses maîtres et tandis qu'ils étaient au cœur de celle-ci, des brigands sortirent des forêts et massacrèrent tous ceux qu'ils trouvèrent. Tous furent tués sauf la jeune fille qui, dans sa frayeur, avait sauté de la calèche et s'était cachée derrière un arbre. Lorsque les brigands furent partis avec leur butin, elle sortit de sa cachette et vit ce triste spectacle. Elle se mit alors à pleurer amèrement et elle dit « Que dois-je faire à présent, pauvre fille que je suis ? Je ne sais pas comment sortir de la forêt, il n'y a pas âme qui vive ici, il me faudra donc certainement mourir de faim ». Elle se mit à marcher alentour et à chercher un chemin, mais elle n'en trouva point. Quand vint le soir, elle s'assit au pied d'un arbre, se recommanda à Dieu et décida de ne pas bouger de cet endroit quoi qu'il arrive, mais après qu'elle fût restée assise ainsi un moment, une petite colombe blanche vint vers elle qui tenait dans son bec une petite clé d'or. Elle posa la clé dans la main de la jeune fille et lui dit « Vois-tu le grand arbre là-bas ? Il s'y trouve une petite serrure, ouvre-la avec cette petite clé et tu y trouveras assez de nourriture pour ne plus souffrir de la faim ». La jeune fille s'approcha de l'arbre et l'ouvrit et elle y trouva du lait dans un petit bol et du pain à émietter dedans si bien qu'elle pût manger à sa faim. Quand elle fut rassasiée, elle se dit « Maintenant, c'est l'heure où les poules vont se coucher à la maison. Je suis si fatiguée moi aussi, si seulement je pouvais m'allonger dans mon lit ». La petite colombe revint alors, apportant dans son bec une autre clé d'or et elle lui dit « Ouvre l'arbre là-bas et tu y trouveras un lit ». La jeune fille ouvrit l'arbre et y trouva un beau petit lit moelleux. Elle pria alors le bon Dieu de bien la garder pendant la nuit puis elle se coucha et s'endormit. Le lendemain matin, la colombe revint pour la troisième fois apportant de nouveau une clé et elle lui dit « Ouvre cet arbre là-bas et tu trouveras des vêtements ». Et quand la jeune fille ouvrit l'arbre, elle y trouva des robes brodées d'or et des pierreries aussi magnifiques que celles d'une fille de roi. Elle vécut donc ainsi pendant un certain temps et la petite colombe venait tous les jours et s'occupait de tout ce dont la jeune fille avait besoin. C'était une vie calme et douce mais un jour la colombe vint et lui dit « Veux-tu faire quelque chose par amour pour moi ? » « De tout mon coeur ! » dit la jeune fille « Je vais te conduire à une petite maisonnette, entre-y et tu trouveras une vieille femme assise près d'un fourneau qui te dira bonjour mais garde-toi bien de lui répondre quoi qu'elle fasse et continue ton chemin en passant à sa droite et tu ouvriras une porte. Ouvre-la et tu arriveras dans une pièce où il y aura sur la table une multitude de bades de toutes sortes et il y aura des somptueuses avec des pierres qui brillent mais laisse celles-là et cherche un anneau tout simple qui doit se trouver là aussi et apporte-le-moi aussi vite que tu pourras. La jeune fille se rendit à la maisonnette et passa la porte. Une vieille était assise dans la pièce. En la voyant, elle ouvrit de grands yeux et dit « Bonjour mon enfant ! » Mais la jeune fille ne lui répondit pas et se dirigea vers la porte. « Où vas-tu ? » lui cria la vieille en l'attrapant par sa robe pour la ralentir. « C'est ma maison ! Personne n'a le droit d'y entrer si je ne suis pas d'accord ! » Mais la jeune fille ne dit mot, se dégagea et entra tout droit dans la pièce. Il y avait sur la table une immense quantité de bades qui brillaient et scintillaient devant ses yeux. Elle se mit à les jeter à droite et à gauche et à chercher l'anneau tout simple mais elle ne la trouvait pas. Pendant qu'elle cherchait ainsi, elle vit la vieille traverser la pièce à pas de loup tenant dans ses mains une cage à oiseaux avec laquelle elle voulait partir. La jeune fille s'approcha d'elle et lui prit la cage des mains et quand elle leva celle-ci pour regarder à l'intérieur, elle vit qu'il y avait un oiseau qui tenait l'anneau tout simple dans son bec. Elle prit alors l'anneau et sortit en courant de la maison en pensant que la petite colombe allait venir le chercher mais celle-ci ne le verra pas. La jeune fille s'adossa alors à un arbre pour l'attendre et tandis qu'elle se tenait ainsi, elle eut l'impression que l'arbre était moelleux et souple et qu'il a baissé ses branches et soudain les rameaux enlacèrent la jeune fille et se changeaient en deux bras et quand elle se retourna, l'arbre était devenu un bel homme et qu'il la tenait dans ses bras et qu'il l'embrassait tendrement en lui disant tu m'as délivré et tu m'as soustrait au pouvoir de la vieille qui est une méchante sorcière, elle m'avait changé en arbre et tous les jours pendant quelques heures j'étais une colombe blanche et tant que la vieille avait l'anneau, je ne pouvais pas retrouver ma forme humaine. Ses habiteurs et ses chevaux furent alors libérés du charme qui les avait changés en arbre eux aussi et ils se trouvaient près du jeune homme. Ils se mirent alors en route pour son royaume car il était le fils d'un roi et ils se marièrent et vécurent heureux. Je n'avais jamais jeté mon chapeau devant personne, maintenant je rentre et je fais le bout, quand elle me sonne, j'étais chien méchant, elle se fait manger dans sa menette, j'avais des dents de loup, je les ai changées pour des connettes, je suis fait tout petit devant une poupée qui ferme les yeux quand on la couche, je suis fait tout petit devant une poupée qui fait maman quand on la tourne aux couches, je t'ai dû refuire, elle m'a convertie, la fille me mouche et je suis tombé tout chaud, tout rôti contre sa bouche, il y a des dents de lait quand elle sourit, quand elle chante et des dents de loup quand elle furie, qu'elle est méchante, je suis fait tout petit devant une poupée qui ferme les yeux quand on la couche, je suis fait tout petit devant une poupée qui fait maman quand on la tourne aux couches, tous les somnambules, tous les mâchements, il s'en alise quand ses bras s'en croient, je suis l'hyrène, dernier stupide, il en est de pire, il en est de meilleur, mais ça peut prendre, qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs, il faut se pendre, je suis fait tout petit devant une poupée qui ferme les yeux quand on la touche, je suis fait tout petit devant une poupée qui fait maman quand on la tourne aux couches.