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The speaker discusses the concept of the "crise de la vingtaine" or the crisis of one's twenties. It is a period of general dissatisfaction and uncertainty experienced by many young adults around the age of 20. This crisis is caused by the transition into adulthood and the associated responsibilities in finances, career, and relationships. It can lead to existential crises and feelings of anxiety, sadness, and isolation. The speaker also highlights the challenges faced by students, such as academic pressures and financial struggles. Despite the difficulties, it is important to live in the present, recognize one's difficulties, build self-confidence, engage in activities that bring comfort, set priorities, accept change, and seek support from others. Toi, t'adores ? Hey ! Et alors ? C'est trop triste. Ça nous fera du bien de pleurer. C'était pas mauvais, c'était très mauvais. Voilà, c'est exactement ce que je veux, reprenons. Non mais attends, tu me lâches, ok ? C'est pas mes pères ! Attends, il est sérieux lui ? C'est l'heure. Du billet d'humeur. Merci Nicolas, et bonjour aux auditeurs de Radio Campus. Ce matin, je vais vous parler d'un mal-être généralisé et théorisé en 2001 par les écrivaines américaines Alexandra Robbins et Abby Wiener. Je vais parler de la crise de la vingtaine. Selon le site psychothérapie.passejaune.fr, la crise de la vingtaine se déroulerait vers l'âge de 20 ans donc, et toucherait quasiment tous les jeunes à une intensité qui varierait selon les individus. Et quelle en est la cause ? La cause ? Le passage à la vie adulte avec toutes les responsabilités qui vont avec. Les responsabilités financières, professionnelles et amoureuses. On se rend alors compte que la vie n'est pas un jeu, et que nos choix et actions auront d'importantes conséquences sur notre existence. Cela crée alors une crise existentielle qui peut être à double tranchant. Certains peuvent en tirer des bénéfices et avoir un boost de la confiance en soi. Mais malheureusement pour certains, cela se manifeste par de l'anxiété, de l'angoisse, de la tristesse, par une remise en question de ses relations sociales, par un manque de confiance, de l'isolement, et enfin de la nostalgie. Certaines personnes peuvent aller jusqu'à la dépression notamment à cause de l'isolement. Si je vous en parle ce matin, c'est que j'ai l'impression d'être en plein dedans. Mais peut-on uniquement accuser notre cerveau pour cette étape ? Pour moi, la réponse est non. Car à notre âge, en nous emmenant de trop, surtout à nous, étudiants, nous faisons face à divers problèmes, notamment dans le cadre de nos études, en particulier à la fac, entre la charge de travail, les problèmes d'emploi du temps, et les exigences de certains professeurs, sans oublier l'administration dont l'incompétence mérite à elle seule son billet d'humeur. En tant qu'étudiant adulte, on nous demande également de subvenir à nos besoins essentiels, avec une bourse qui, parfois, ne couvre même pas le coût nécessaire pour se nourrir décemment, s'alimenter et se chauffer, sans finir avec un appel du banquier. Vous allez me dire, tu es jeune, va bosser et arrête de glandouiller. C'est ce que j'ai fait, et à part finir en burn-out, en étant toujours dans le négatif, cela ne m'a pas aidé, et après 9 mois de détermination, j'ai fini par partir. Car oui, mes chers boomers, les étudiants, c'est censé étudier. Et pardonnez-moi, mais la fac nous pompe déjà assez d'énergie comme ça. Je ne vais pas m'étaler sur le sujet des jobs étudiants, je vous invite pour cela à écouter le billet d'humeur de mon camarade Nathan, dans l'émission du 25 septembre 2023, accessible sur la-matinale.esj.fr. Bref, passons. Car ce rythme infernal nous empêche aussi d'accomplir des besoins élémentaires, comme le sport qui se retrouve refourgué à la dernière liste de notre to-do list. Juste après la ligne, aller voir ses amis, car oui, lire et étudier un livre de 700 pages, rédiger son exposé, relire et réécrire son cours, apprendre une nouvelle langue, remplir l'interminable fiche Erasmus+, et enfin, écrire cette chronique la veille pour le lendemain, pas malheureusement avant la raclette partie chez mon pote Bébert. Bref, pour finir, l'âge adulte, c'est aussi une désillusion. Bah ouais, pour beaucoup, ce n'est pas ce qu'on s'imaginait quand on était petit, quoi. J'aurais bien voulu que mon mois du présent aille voir le mois du passé dans la cour de récré en train de s'imaginer remplir le zénith de Paris, alors qu'en réalité, je serais dix ans plus tard en train de me battre pour valider mon année et tout ça en essayant de garder une bonne santé. Mais alors, à qui doit-on en vouloir ? À la fac ? Aux Crous ? À la société ? Ou à nous-mêmes ? Eh ben en réalité, je ne sais pas. Toujours, selon le site de Pages Jaunes, pour surmonter la crise de la vingtaine, il faut vivre l'instant présent, reconnaître ses difficultés, travailler sa confiance en soi, faire des activités dans lesquelles on se sent à l'aise, prendre le temps de définir ses propres priorités et accepter le changement et partager son expérience avec son entourage. Tout est question alors d'équilibre avec soi et le temps présent. Alors certes, ce n'est pas facile, mais nous devons faire de nos tracas de rotenaires une force pour l'adulte qui tente de se réveiller en nous.