In this podcast, the speaker discusses the concept of "letting go" and how it can impact our lives. She shares her personal experience of feeling unmotivated and disinterested in various aspects of her life. The speaker emphasizes the importance of recognizing this state and taking control to find joy and purpose again. She also highlights that it is okay to not always be productive and to take time to relax and enjoy life. The speaker concludes by stating that finding a balance between being motivated and allowing oneself to relax is key.
Hello, et bienvenue dans ce premier podcast d'heures creuses, wouhou ! EnchantĂ©e, et bienvenue sur ce podcast. J'ai mis du temps Ă me lancer, parce que dĂ©jĂ je ne savais pas par quoi commencer, je ne savais pas quel sujet aborder, ni comment l'aborder. Et en fait, j'avais Ă la fois peur de me lancer, j'attendais le bon moment, mais sans jamais vraiment me demander quand ce serait. Et en mĂªme temps, je ne savais pas bien comment prendre les choses en main et me saisir de ce que je voulais faire.
Au final, je me suis juste laissĂ©e aller. Mais pas laissĂ©e aller dans un sens prendre soin ou faire n'importe quoi, mais juste laisser les choses m'arriver, en pleine conscience. Je savais que ce n'Ă©tait pas comme ça que je voulais gĂ©rer, je savais que ce n'Ă©tait pas comme ça que je voulais gĂ©rer mes projets dans ma vie, mais en mĂªme temps, je me disais que rester dans ce parcours oĂ¹ j'avançais sans me prĂ©occuper de rien, au point oĂ¹ en fait, je ne me prĂ©occupais pas de ce que je faisais, c'Ă©tait presque confortable.
En fait, c'est un peu liĂ© Ă la flemme, mais ça c'est tout un sujet aussi, la flemme. Mais bref, je vais un peu analyser tout ça, et j'ai dĂ©fini plusieurs temps de laisser aller. C'est de ça dont on va parler aujourd'hui, du laisser aller, de comment ça peut impacter notre vie, et comment on peut Ăªtre impactĂ© par toute cette phase qui peut Ăªtre pas très agrĂ©able, mais très utile, on le verra. Donc, plusieurs temps de se laisser aller.
DĂ©jĂ , il y a le moment oĂ¹ tu tombes dans cette spirale. Alors, j'avoue, c'est plus simple de tomber dedans quand il fait pas beau, quand on fait quelque chose qui ne nous plaĂ®t pas, les Ă©tudes ou un job, ou une pĂ©riode comme les rĂ©visions, ou un lien avec une relation, bref, il y a plein de raisons qui peuvent faciliter tout ça. Mais après, tu te trouves piĂ©gĂ© dans ce mood, oĂ¹ tout parait gris, tout gris, donc plus rien fait vraiment de sens.
Mais ça c'est la première Ă©tape. Il y a quelques mois, j'ai commencĂ© une nouvelle activitĂ©, et ça ne me plaĂ®t pas. Au dĂ©but, j'Ă©tais stimulĂ©e par le fait de dĂ©couvrir quelque chose de nouveau, puis de dĂ©couvrir quelque chose que je n'aimais pas, aussi Ă©trange que ça puisse l'Ăªtre, puis d'aller vers quelque chose qui me plaĂ®t le plus. Après, j'ai trouvĂ© ça long et pas motivant. Et ce que j'ai fait, c'est que je l'ai multipliĂ© Ă tous les aspects de ma vie.
Non pas que je n'aimais plus les personnes qui m'entourent, ou les activitĂ©s que j'ai l'habitude de faire, ou... peu importe. Mais plus rien me donnait envie. C'est tout bĂªte, mais juste manger quelque chose de bon, plus rien me paraissait bon. Rien ne me donnait envie, tout Ă©tait nul en fait. La deuxième Ă©tape, c'est de s'en rendre compte. Je me suis demandĂ© ce qui m'arrivait, mais longtemps, je pensais que j'Ă©tais juste de mauvaise humeur. Et je cherchais des raisons concrètes à ça, surtout.
Une dispute ou une frustration, de la fatigue... En fait, je m'Ă©tais juste laissĂ©e partir. Et je pense qu'il faut bien mettre la distinction entre laisser aller et lĂ¢cher prise. Ce n'est pas du tout pareil pour moi. Tu peux très bien te saisir de ta vie tout en lĂ¢chant prise, ou justement, se laisser aller sans lĂ¢cher prise. En fait, je crois qu'un lĂ¢cher prise aurait peut-Ăªtre mĂªme un rĂ´le de libĂ©rateur dans cette situation. Mais ce n'est pas tout Ăªtre dans cette Ă©tape.
Ça ne suffit pas pour en sortir. S'en rendre compte, c'est un grand pas, certes, mais ça ne permet pas encore de se saisir pleinement de ce qu'on pourrait faire. Je voudrais aussi préciser quelque chose. Disclaimer. C'est que c'est ok de ne rien faire et de ne pas vouloir faire 20 000 choses ou de ne pas vouloir poursuivre un projet. Ça ne veut pas dire que vous vous laissez aller ou que vous ne prenez pas votre vie en main.
Chacun ses objectifs, ses besoins, et surtout, chacun son rythme. Ici, on parle vraiment de laisser aller qui nous emmène dans une spirale nĂ©gative et grise. Du coup, on arrive Ă cette troisième Ă©tape. La troisième phase. Sortir de cette spirale et retrouver l'envie. Je dirais mĂªme l'envie d'avoir envie. Bref, vous m'avez compris. Retrouver le sourire et savoir pourquoi. C'est vrai que ça peut paraĂ®tre très simple dit comme ça, mais c'est plus difficile. En rĂ©alitĂ©, je trouve que c'est difficile parce que ça arrive après une phase difficile.
C'est la prise de conscience que ça ne va pas. Prendre des choses en main pour se forcer Ă aller mieux, je crois que mĂªme autant compliquĂ© que ce soit, c'est agrĂ©able. En tout cas, dans mon cas, c'est comme ça que je l'ai vĂ©cu. Attention, je parle vraiment dans cette situation. Ce n'est pas toujours agrĂ©able et motivant de sortir d'une pĂ©riode difficile. Mais lĂ , je trouve que reprendre le contrĂ´le de sa vie, quand on sent qu'on se laisse promener par des pĂ©ripĂ©ties, ça fait du bien.
Retrouver un objectif, se lancer dans un hobby, découvrir de nouvelles choses. En fait, ça redonne l'opportunité d'apprécier les choses de la vie dont on pouvait perdre le goût pendant nos mois de je-m'en-foutisme de tout, on va dire. Donc, vous commencez à comprendre en quoi ça correspond se laisser aller, qui, je pense, nous a un peu tous frappés à un moment dans notre vie. Pour mieux le cerner, j'ai récupéré une définition du Robert Dictionnaire, mais j'avoue que je trouve ça difficile à définir, vu le contexte et les vies différentes de chacun et de chacune.
Alors, ça peut se dĂ©finir de deux manières, selon M. Robert. Absence de contraintes, abandon, dĂ©sinvolture. Absence de soins, ou absence de soins, le laisser aller de sa tenue, dĂ©brayer, le laisser aller dans le travail, nĂ©gligence. Bon, lĂ , on pense directement Ă quelque chose de pas super joli, mais ça peut aussi Ăªtre bĂ©nĂ©fique selon les pĂ©riodes, puisque, je rappelle, ce n'est pas possible, ou alors extrĂªmement rare d'Ăªtre Ă son maximum tous les jours de sa vie. Et je ne crois pas que ce soit super super bĂ©nĂ©fique non plus, ça, en fait.
Et je rappelle aussi, dans la mesure oĂ¹ je suis une femme qui parle de ce sujet, et que toi, Ă ton tour, tu l'es peut-Ăªtre, je voudrais Ă©voquer le fait que je ne diffĂ©rencie pas les genres. Peu importe qui tu es, on part d'un Ă©tat d'esprit, d'un ressenti, mais pas d'une attente ou d'une obligation encore moins liĂ©e Ă un genre. On est bien d'accord. Mais, en parlant d'attente, ou justement de ne pas avoir d'attente, je trouve que ça rejoint pas mal le sujet.
En laissant de cĂ´tĂ© les attentes de la sociĂ©tĂ©, de Pierre, Paul, Jacques, on va parler des attentes qu'on se fixe nous-mĂªmes. Parce que se laisser aller peut Ăªtre provoquĂ© par plusieurs raisons. Un dĂ©sintĂ©rĂªt dans son travail, un ennui perpĂ©tuel, ou des raisons perso dans sa famille, avec ses proches, peu importe. Ça peut venir de partout, mais ça peut aussi venir de ses propres limites, ou Ă l'inverse de ses objectifs. L'autre fait dans cette attente qu'on peut avoir, c'est que lorsqu'elle rencontre l'ennui, la perte de contrĂ´le de ses activitĂ©s, de ses envies, ça devient plus difficile Ă gĂ©rer.
En fait, il faut voir si ça vient de l'extĂ©rieur, quelque chose de temporaire duquel on peut s'Ă©chapper, ou si ça vient de nous, auquel cas, c'est plus compliquĂ©. En fait, c'est cette deuxième Ă©tape dont je parle. Quand la première est tellement ancrĂ©e dans la seconde, c'est celle-ci qui la surpasse et prend le contrĂ´le de ta vie. Alors lĂ , je parle de l'ennui qui se gĂ©nĂ©ralise, mais ça ne veut pas forcĂ©ment dire l'ennui oĂ¹ tu fais rien de tes journĂ©es.
Ça peut Ăªtre l'ennui de ce que tu fais, Ăªtre ennuyĂ© par ce qui t'entoure. Pour reparler des attentes, des objectifs et des limites, prenons le modèle d'une to-do list pour essayer de visualiser comment ça fonctionne dans l'objectif. Je sais que beaucoup, et j'en fais partie, aiment faire des listes, des choses Ă faire, parce que ça permet de mettre au clair ses objectifs de la journĂ©e, d'avoir une visibilitĂ© sur la semaine, les choses importantes, urgentes, ou les choses Ă ne pas oublier.
Seulement, c'est un peu traître, parfois, parce qu'on a tendance à vouloir faire beaucoup. Et comme on l'énumère sur un papier, ou sur un ornis, un téléphone, peu importe, on ne se rend pas forcément compte du temps que ça nous prendra, des aléas de la vie, de ce qui peut se passer, ou juste, en fait, simplement qu'on s'en demande trop. Mais, qu'est-ce que ça fait ça ? Ça nous épuise, bien souvent, et ça nous décourage. A l'inverse, quand on coche une case de notre to-do, et encore mieux, quand on l'a fini, ou à le sentiment de satisfaction qui nous prend dans notre corps, on est d'accord que ça motive à en faire plus le lendemain, parce qu'on se sent capable, et on se sent fier.
VoilĂ , je crois que la base du laisser-aller, ou peut-Ăªtre d'en sortir, ça dĂ©pend Ă quel stade vous en Ăªtes. Peut-Ăªtre, mĂªme, pour ne pas y tomber, ça vient du principe, du mĂªme principe. Plus tu te sens stimulĂ©, plus tu as envie de l'Ăªtre. Sans que ce soit des envies constantes, ni similaires, ou qu'il n'y ait pas de difficultĂ©s, des jours moins faciles, ou tu as juste envie de rien faire, c'est gĂ©nial aussi, ça. C'est ce qu'on appelle le laisser-aller.
C'est ce qu'on appelle le laisser-aller. C'est ce qu'on appelle le laisser-aller. Et en fait, ça fait partie de la productivitĂ© aussi. Parce qu'on parle un peu de ça en vrai, mais ça ne s'arrĂªte pas Ă Ăªtre efficace dans nos tĂ¢ches. Il faut comprendre que ne rien faire du week-end, ce n'est pas se laisser aller. C'est lĂ¢cher prise et profiter. Et c'est exactement lĂ que la diffĂ©rence dont je vous parlais au dĂ©but ressurgit. Je suis sĂ»re que je ne vous apprends rien, je ne vous apprends pas grand-chose, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, je ne vous apprends rien, Et il dit, je cite encore une fois, L'ennui n'atteint sa densitĂ© que lorsqu'on ne peut le quitter, lorsque le dĂ©sÅ“uvrement devient un Ă©tat gĂ©nĂ©ral, au-delĂ de toute action, de tout projet.
On pourra bien proposer des activités à celui qui s'ennuie, cet activisme restera sans prise sur un manque de motivation plus profond. Comment celui ou celle qui n'ont déjà rien envie de faire pourrait-il se lancer dans une suite de péripéties ? On ne parviendrait qu'à rajouter la fatigue, la culpabilité et la soumission à la liste de leurs mots. L'ennui n'est pas un vide qu'il faudrait remplir, ce n'est pas un manque d'activité, mais un trop-plein, une densité qu'il faudrait remplir.
Mais un trop-plein, une densitĂ© qui ne laisse plus rien entrer et qui efface toute chose. L'ennui se donne comme une totalitĂ© vide, une existence Ă la fois pleine et centrĂ©e sur le rien. VoilĂ . Et je trouve que ça rĂ©sume exactement ce que j'essayais de laisser transparaĂ®tre. Tout devient ennui, et tu ne peux pas vraiment lutter en fait. Il en vient Ă se poser cette question, comment un Ăªtre pourtant portĂ© par son dĂ©sir en vient-il Ă n'avoir d'intĂ©rĂªt pour rien ? Et c'est vrai en fait, on est tous portĂ©s par nos volontĂ©s, dans la mesure oĂ¹...
Et c'est vrai en fait, on est tous portĂ©s par nos volontĂ©s, dans la mesure de nos possibilitĂ©s et du contexte dans lequel on Ă©volue Ă©videmment, mais potentiellement, vous vous orientez selon vos envies. Si ça ne marche pas, ce n'est pas très grave, mais il faut se poser la question, d'oĂ¹ ça vient ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je veux vraiment faire ? En fait, pour oeuvrer, je crois qu'il faut se poser des questions quand on est dans cette phase de laisser-aller, ou plutĂ´t de perdre de contrĂ´le en fait.
Je ne sais pas bien comment l'appeler. Il ne faut pas le minimiser. Je sais que depuis tout à l'heure, je vous dis que c'est ok de se sentir mal, un temps, de ne pas vouloir faire plein de choses ou de perdre une envie. Mais il ne faut pas pour autant le minimiser. Chaque chose arrive plus ou moins pour une raison, mais il faut savoir la provoquer, ou plutôt provoquer l'opportunité, je dirais. Je m'explique. L'état dont je vous parle depuis tout à l'heure, c'est possible d'en sortir.
Mais parfois, ce n'est pas possible. Parce que c'est plus grave qu'un laisser-aller un peu trop agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able, et ça se transforme en une aventure bien plus dure et bien plus dĂ©sagrĂ©able. C'est en ça que je vous dis que se poser et se demander ce qui ne va pas, mettre des mots dessus, en parler autour de nous, c'est nĂ©cessaire. Ça me fait penser, par un petit lien culturel, Ă une pièce de perte que j'ai vue, que je recommande, oĂ¹ justement Antoine, en couple avec Julie, se rend compte qu'il perd des repères et il perd le contrĂ´le de ses pensĂ©es.
Alors qu'il est encore jeune et vif, il y pense peu, jusqu'Ă la nouvelle. Il est malade. Cette pièce, c'est « Oublie-moi » de Marie-Julie Baup et Thierry Lopez, adaptĂ©e de la pièce de Matthew Seeger. Je vous la conseille. Bon, on va dans les extrĂªmes, lĂ , mais on s'Ă©loigne un peu du sujet. Mais c'Ă©tait aussi pour vous partager cette merveille et pour vous montrer qu'il faut prendre en considĂ©ration les risques qui existent face Ă une dĂ©prime ou une perte de contrĂ´le, parce que ça peut aussi Ăªtre plus grave.
Enfin, pour revenir sur notre sujet, je voulais vous partager mes conseils qui ont fonctionnĂ© pour moi, en tout cas, pour me sentir un peu mieux. Mais chacun, chacune est diffĂ©rent. C'est peut-Ăªtre quelque chose d'autre que vous trouverez seul et qui vous conviendra bien mieux. Ou peut-Ăªtre que juste ce que je vais te dire te donnera des idĂ©es pour te sentir mieux. DĂ©jĂ , la base du basique, le sommeil. C'est trop bĂªte, mais juste crĂ©er une routine autour du sommeil, c'est important pour se sentir bien, parce que tu te sens reposĂ© et tu es reposĂ©.
Après, je sais que dans la perte de contrĂ´le, on se sent souvent fatiguĂ©, mĂªme si on a beaucoup dormi. Donc c'est lĂ que ça va demander un peu plus d'effort, mais se lever pas trop tard, se forcer Ă prendre la journĂ©e au complet pour profiter pleinement de ce qu'on peut faire, peu importe ce que t'as envie de faire. En fait, ça va dans le mĂªme sens. Si t'as envie de rien, et si t'as envie de rien faire, tu vas te dire, pourquoi me lever ? De toute façon, j'ai rien envie de faire, donc je vais continuer Ă glander sur mon tĂ©lĂ©phone.
Et c'est comme ça que tu auras encore moins envie de faire quelque chose. Provoquer l'opportunité, comme je te le disais. Et là , il s'agit pas de faire une grosse opportunité. Et là , il s'agit pas d'une grosse opportunité. Ni professionnelle, ni personnelle, peu importe. Il s'agit de se faire un bon petit déj' ou une balade quand il fait beau, faire du sport si vous aimez ça, enfin, faire une activité artistique si vous voulez. Ça rejoint d'autres points, qui sont de réduire au max le temps d'écran.
Ça rejoint d'autres points, qui sont de réduire au max le temps d'écran. Alors quand on est seul et qu'on s'ennuie, c'est difficile, je sais. Mais en fait, s'ennuyer sans téléphone, c'est comme ça qu'on retrouve la réflexion de ce qu'on veut faire et pour de vrai. Pas simplement pour faire passer le temps. Je sais que les artistes en général, ils recommandent ça. Ils parlent du fait de s'ennuyer comme nécessité dans leur travail pour retrouver une créativité, quelque chose de nouveau et d'avoir vraiment cette phase de réflexion pour pouvoir se poser sur leur travail futur.
Je crois que mĂªme si c'est dur, il faut retrouver la mĂªme force de dĂ©sir qu'on avait dans une tĂ¢che qui nous plaisait. La mĂªme vivacitĂ© que ce qui nous pousse Ă nous lever ou Ă continuer dans une direction. Ça peut venir de ce qu'on a ressenti grĂ¢ce Ă quelqu'un ou ce qui nous a poussĂ© Ă trouver ce job, Ă apprendre Ă faire du piano, ce qui vous plaĂ®t. Ce qu'on a ressenti la première fois quand on a dĂ©couvert quelque chose qu'on aimait en fait.
Et surtout, pourquoi on a dĂ©cidĂ© de continuer. Et pourquoi, dans certains cas, on a arrĂªtĂ©. Est-ce que c'Ă©tait intentionnel ? Est-ce que ça s'est fait tout seul et j'ai envie de reprendre ? Est-ce que c'est rĂ©parable ? Toutes ces petites questions qui nous poussent Ă retrouver le goĂ»t de la vie dans toutes ces options. C'est l'impression que rien n'est possible actuellement. Je suis ton reminder. Donc si t'as l'impression que rien n'est possible actuellement. Je suis ton reminder.
Donc si t'as l'impression que rien n'est possible actuellement. Je suis ton reminder. Que si, c'est possible. Mais que malheureusement, des fois, il faut passer par des mauvaises passes pour pouvoir voir les plus belles. Et se tromper pour trouver ce qu'on veut. Imagine si tout Ă©tait facile du premier coup. Tout ce que tu n'aurais pas dĂ©couvert. Si ça se trouve, tu ne sais mĂªme pas ce que tu aimes. Et tu vas dĂ©couvrir quelque chose que tu aimes encore plus.
Pour finir ce podcast, je voulais lire un texte de Mario Aurore. Qui a été recueilli lors de l'atelier d'écriture de Françoise Brossier-Mével. Une psychopédagogue dans un institut médico-pédagy. Avec un groupe de 6 jeunes filles de 15 à 17 ans. Je trouve qu'il symbolise bien tout ce qu'on a évoqué ces dernières minutes. Du positif, du négatif. Une vision large de notre ennui. De ce que ça signifie pour chacun et chacune. L'ennui. L'ennui c'est fade, maussade, triste. C'est tout blanc.
Tout noir aussi. Malheureux et dĂ©sespoir facile Ă faire et Ă dire. Pas de sourire et Ăªtre neutre avec des yeux très bas. Et rien de plus. L'ennui, pourquoi existes-tu ? Qu'est-ce que tu donnes ? Tu es bizarre et transparent, non ? Des fois tu serres beaucoup et des fois tu ne serres Ă rien. C'est la vie. VoilĂ , l'ennui. Tu as quand mĂªme beaucoup de qualitĂ©s. Puis il faut de tout pour faire un monde. Et toi tu en fais partie.
L'ennui est très solidaire et profond. Et dĂ©sespĂ©rant des fois, pas toujours. L'ennui, je te dis merci pour tout. Quand mĂªme, tu as des bons cĂ´tĂ©s. Et tu soulages, c'est vrai. Mais merci. Moi je pense et je te dis. Sincèrement je ne t'aime pas. Car tu es pour moi un rien Ă la vie. Un grain de sel, du sable, un trou noir. Mais bon. L'ennui, c'est l'ennui. C'est tout.