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Interview Thib' montage 1

Interview Thib' montage 1

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The speaker prefers not to speak because speaking gets them in trouble. They identify themselves as a champion and someone special. They talk about their football career, starting at a young age and playing for various clubs. They mention their time at Concarneau, a club that has grown and become more structured. They discuss their coaching experience and the importance of a good coach. They reflect on the differences between football in Brittany and Loire-Atlantique. They talk about their regrets at their previous club and their hopes for their return to FC Quimper League. They emphasize the importance of passion, friendship, and winning in football. They mention Xavi as their favorite player and share a good and bad memory from their time playing in the Gambardella Cup. They express their dislike for Marco Verratti's behavior on the field and mention Kim Kjellstrom as a player who made them laugh. I prefer not to speak. If I speak, I am in big trouble. In big trouble. I am not going to be in big trouble. Je suis un champion Européen. Je ne suis pas une bouteille. Je suis quelqu'un de spécial. Je suis un champion Européen. Je ne suis pas une bouteille. Je suis quelqu'un de spécial. Je suis un champion Européen. Je ne suis pas une bouteille. Je suis quelqu'un de spécial. Je suis un champion Européen. Je ne suis pas une bouteille. Je suis quelqu'un de spécial. Je suis un champion Européen. Je ne suis pas une bouteille. Je suis quelqu'un de spécial. Pour rentrer rapidement dans le vif du sujet, est-ce que tu peux parler un peu de ton parcours footballistique et qu'est-ce que tu aimes dans le football ? Mon parcours footballistique, j'ai commencé à l'âge de 5 ans au Stade Mélacroix, club qui est aujourd'hui en D1. Je suis ensuite parti à Quimper League. Il y a deux clubs à Quimper League. C'est l'US Quimper League où je suis resté 2 ans et demi. Puis ensuite le FC Quimper League où je suis resté 1 an et demi avant de rejoindre Quimper-Quersantin pour jouer un peu plus haut en Ligue. J'ai ensuite rejoint l'US Concarneau pendant 5 ans à partir des U19. J'ai fait ensuite 3 ans de senior avant de revenir au FC Quimper League en 2016. Le club que j'ai quitté la saison passée du fait de m'être arrivé dans la région nord-est. J'ai signé au Bougnais Football. On va revenir sur ton passage à Concarneau, club fraîchement monté en Ligue 2. Est-ce que tu peux nous parler un peu de comment ça s'est passé ? Concarneau c'est un club qui s'est beaucoup structuré ces dernières années. Quand on voit qu'il monte en Ligue 2 cette saison, ça passe aussi par la structuration du club. Moi je suis arrivé en 2013 quand il y a eu les U19. Les anciennes structures n'étaient pas celles qu'elles sont aujourd'hui. On s'entraînait sur stabilisé de temps en temps alors qu'en U19 DH, même l'équipe de CFA s'entraînait de temps en temps sur du stabilisé. Ce qui aujourd'hui est inconcevable, inimaginable quand on joue en nationale ou en Ligue 2. C'est un club qui s'est beaucoup structuré ces dernières années. C'est que du bonheur de les voir monter en Ligue 2 la saison prochaine. J'ai été assister aux deux derniers matchs à domicile. Quand on voit l'effervescence et l'engouement qu'il y a autour du club, qui reste un club familial, c'est exceptionnel. Est-ce qu'il y a des joueurs qui étaient avec toi en U19 qui sont toujours au club ou pas du tout ? Non. En U19, il n'y a plus personne qui est au club encore. Par contre, j'ai pu jouer avec Thibaut Finkin qui est aujourd'hui encore dans l'équipe 1er. J'ai pu jouer avec lui en senior DH quand je suis arrivé en senior. Je l'ai longtemps joué en équipe réserve avant de faire sa place et son trou en équipe 1ère. Comme quoi, la patience et le travail dans le foot, ça a fini par payer. Qu'est-ce qui t'a fait quitter Concarneau ? Ce qui m'a fait quitter Concarneau, c'est que j'ai fait 3 ans de senior. J'avais envie de retrouver mes copains à Quimperly. Je suis retourné à Quimperly. L'équipe était en DSE à l'époque. Il y avait l'équipe B en DRH. J'ai joué en DRH avec une belle bande de copains. Ensuite, il y a eu la réforme des groupes et la restructuration des groupes. On jouait en R2. Il y a deux saisons, on a loupé la montée en R1 de peu. On avait une belle équipe de copains. C'est pour ça que je suis revenu à Quimperly. C'est surtout pour retrouver un peu la famille. C'est quoi ton plus beau souvenir pour l'instant à Quimperly ? Le plus beau souvenir, c'est la Coupe de France où on fait un 7ème tour. C'est aussi un mauvais souvenir parce qu'on s'est éliminés au 7ème tour par une équipe de R3 qui joue ensuite au 8ème tour contre le FC Lorient. C'est un super souvenir, une super aventure, mais aussi une déception quelque part. Souvent, les meilleurs souvenirs sont passés par des moments un peu plus difficiles. Toujours sur ton parcours, ton domicile, est-ce que tu as un poste auquel tu as évolué ou tu as changé à un moment donné ? Est-ce que tu es toujours resté sur le même poste ? Comme tu le disais dans ton intro, j'ai une formation en tant que latéral ou joueur de couloir. A Quimperly, j'ai aussi joué un peu plus haut, excentré gauche. Ensuite, j'ai été repositionné dans le cœur du jeu. Je pense que c'est le poste qui me correspond et qui convient le mieux aujourd'hui. C'est à ce poste-là que je prends le plus d'opinion. Donc on peut dire qu'en meneur de jeu ou en relayeur, tu te sens beaucoup plus à l'aise ? Oui, je dirais que même en relayeur plutôt qu'en meneur, le fait d'avoir le jeu face à soi, c'est quand même plus simple à mon avis. Mais oui, être au cœur du jeu et participer activement au jeu proposé, c'est sûr que c'est plus sympa. Je vais enchaîner par une autre question. Je sais que tu es un peu coaché aussi à Quimperly. C'est quoi pour toi un bon coach ? Un bon coach, c'est quelqu'un qui va avoir de la rigueur, que ce soit à Quimperly, à Concarneau ou au Gros Chen quand j'y suis passé au lycée en sport et études. J'ai eu des entraîneurs tels que Gilles Roland qui était professionnel à Guingamp. A Concarneau, j'ai été coaché par Pascal Lagny qui était professionnel à Quimper et également à Ajaccio. A Quimperly par Romuald Lemaguer qui était ancien joueur de l'US Montagnard. C'est des coachs qui ont de la rigueur et qui vont te faire venir aux entraînements parce qu'ils te font aimer l'entraînement par ce qu'ils proposent. Un bon coach, c'est quelqu'un qui, forcément par la rigueur, saura te dire les choses mais dans le but de te faire évoluer et de te faire progresser. Oui, dans le but d'obtenir quelque chose, de mettre quelque chose en place et d'aller le plus haut possible. Exactement, d'essayer de tirer le meilleur de chacun des joueurs qui y aligne pour pouvoir proposer le meilleur jeu possible. Quels souvenirs tu gardes du fait d'avoir coaché des jeunes ? C'est une très bonne expérience et je pense que ça fait aussi grandir. J'ai coaché des jeunes quand j'étais à Concarneau, quand j'étais à Quimperly. Le fait de voir des jeunes qui t'écoutent, qui essayent de mettre en place ce que tu leur demandes, c'est toujours intéressant. Et je pense que ça fait aussi avoir une autre vision des choses quand tu es sur le terrain. Le fait d'avoir une formation d'entraîneur te fait avoir une vision différente du joueur quand tu rentres sur le terrain. Et quand tu entends les consignes de ton propre coach, tu les vois différemment et tu comprends aussi beaucoup mieux ce qu'il demande de mettre en place. Donc ça t'a permis, toi, en tant que joueur et homme, de grandir. Quels souvenirs tu gardes par rapport à cette relation que tu avais avec tes jeunes ? Est-ce que tu étais un jeune, par exemple, un coach qui te mettait un peu de distance ? Ou justement, tu t'aimais être proche de tes joueurs et leur parler ? Est-ce que tu avais fait des consignes individuelles ? Je dirais les deux. Je pense que c'est important de se fondre dans le collectif de son équipe, même si on est le coach. Mais c'est aussi important de prendre des distances à certains moments pour que la hiérarchie soit respectée et que je ne sois pas leur copain. Mais d'un autre côté, il faut aussi être leur copain parce que les jeunes ont besoin de ça. Et je pense encore plus aujourd'hui avec les nouvelles générations qui arrivent qui n'ont pas la même vision des choses qu'avant. Je trouve important de ne pas être trop dur avec les joueurs parce qu'aujourd'hui, on a le risque de les perdre complètement et qu'ils se désintéressent complètement du foot. Je pense qu'il faut faire la part des choses, mais un mélange des deux, pour moi, c'est un bon convivier. Justement, je rebondis sur ce que tu dis. Tu dis qu'il y a une différence entre notre génération et la génération qui nous suit et peut-être qu'on coach. Par rapport à l'amour du foot, est-ce que tu ressens qu'il y a un léger désintérêt en plus du côté consommateur que nous on avait peut-être un peu moins passionné ? Je pense qu'il y a beaucoup moins d'amour pour le foot tout simplement. Ils vont lâcher beaucoup plus vite si on ne leur donne pas ce qu'ils veulent. Il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui jouent dans des très bons clubs bien structurés avec une première en R1, une B en R3. Souvent, les jeunes qui arrivent en fin d'année sont très impatients et veulent tout de suite avoir leur place en équipe première pour par exemple jouer la Coupe de France. Or, la Coupe de France commence tous les ans. Je pense que pour un jeune, c'est plus intéressant de rester dans un club structuré quitte à jouer en B en R3 que d'aller jouer en équipe première dans un autre club en D1 ou en D2. Mais ça, c'est ma vision des choses. Aujourd'hui, les jeunes le voient différemment et préfèrent à 18 ans partir dans un club qui va jouer plus bas. Ils vont jouer en équipe première et du coup, ils stoppent leur progression. Alors qu'à 18 ans, la progression n'est pas terminée. Jusqu'à 23, 24, 25 ans, je pense qu'on peut encore progresser et apprendre. Ça, c'est quelque chose qui est dommage. Après, il faut vivre aussi avec son temps et faire en fonction de ce que veulent les différents joueurs. Est-ce que toi, tu penses que maintenant, du haut de tes 28 ans, tu ne progresseras plus ou ne progresseras pas d'une autre manière qu'un jeune de 20 ans ? Je pense qu'aujourd'hui, j'ai plus à transmettre qu'à recevoir. Je pense qu'arrivé à 28 ans, on peut encore progresser sur différentes choses. Le gros du gros, c'est tout ce qu'on apprend de l'école de foot jusqu'à la fin de la période de formation en 19. Normalement, c'est des acquis et c'est des bases qui sont solides. Après, tout dépend de la formation qu'on a, mais on peut toujours progresser. Je pense que jusqu'à 25 ans, il y a possibilité de progresser au-delà, à moins d'être dans un club, d'avoir des ambitions encore au-dessus, de vouloir aller chercher plus haut. Aujourd'hui, ce n'est plus mon cas. Je veux que le foot reste du plaisir. On va basculer sur un autre sujet. Tu as connu deux districts différents, la Bretagne et l'Alberta-France. Quelles sont les différences que tu as notées ? Les différences entre les deux régions, ça va être techniquement et tactiquement. Pour faire un comparatif de la D1 Loire-Atlantique et de la D1 Sud-Finistère, techniquement, en Loire-Atlantique, je pense que c'est au-dessus. Ça se joue aussi du fait qu'il y a beaucoup de synthétiques. Dans le Sud-Finistère, il n'y en a quasiment pas. C'est que des terrains en herbe. Aujourd'hui, en Loire-Atlantique, il y a beaucoup de synthétiques. Maintenant, chaque club a quasiment le même. Dans les basses campagnes, tout le monde a un synthétique. Ça facilite la progression technique, j'ai envie de dire. Par contre, tactiquement, je trouve que les bases sont beaucoup plus solides dans le Sud-Finistère. Aujourd'hui, dans le Sud-Finistère, en D1, tu peux ressortir d'un match avec un 0-0 parce qu'il y aura deux équipes en place qui auront travaillé sur un système de jeu et qui sera bien visé. Aujourd'hui, ce que j'ai vu, c'est beaucoup plus déstructuré dans les systèmes qui sont mis en place, que ce soit dans l'équipe dans laquelle je jouais ou chez les adversaires. J'ai pu voir que c'était beaucoup plus déstructuré. Est-ce que, justement, dans le Sud-Finistère, il y a beaucoup plus ce travail de mise en place dans un projet de jeu bien structuré, bien fixé, que tu n'as pas retrouvé en Loire-Atlantique parce qu'il y a peut-être une obligation de résultats, d'aller chercher quelque chose rapidement, parce qu'il n'y a pas assez de monde à côté de trop vite ? Je pense que les deux sont compatibles, parce que sur un match de foot, chaque joueur va toucher en moyenne le ballon sur 80 minutes, il va l'avoir au pied 2-3 minutes dans le match. Aujourd'hui, on a plus de jeux sans ballon qu'avec. Pour moi, c'est indéniable de ne pas travailler le côté sans ballon, travailler la mise en place, les déplacements de chacun, que ce soit quand l'équipe a le ballon ou quand l'équipe n'a pas le ballon. Mais le jeu sans ballon, c'est la base du foot. Le ballon, un joueur va l'avoir sur les 22 minutes qui sont sur le terrain, mais sur 80 minutes, on va toucher le ballon, on va l'avoir au pied pendant 2-3 minutes, ce qui ne fait rien du tout. Le déplacement, le déplacement de fonction, la prise d'intro sont des choses importantes. Est-ce que tu sens qu'il y a des coachs qui ont peut-être moins envie de travailler cette aspect-là ? Ou est-ce que c'est parce qu'il y a un peu trop de joueurs qui veulent beaucoup de ballon et du coup, il n'y a pas beaucoup de foot qui est fait ? Moi, je pense qu'il y a un peu des deux de ce que tu dis. C'est ça aussi un bon coach, pour moi en tout cas, qui va savoir dire, oui, vous voulez toucher le ballon, mais avant de toucher le ballon, on va d'abord mettre quelque chose en place. On va travailler sans ballon. Et ensuite, comme ça, quand on va mettre le ballon dans le jeu, il y aura quelque chose qui sera en place, les déplacements seront connus, et puis tout va rouler. Mais aujourd'hui, mettre un ballon au milieu de 22 joueurs sans avoir mis quelque chose en place auparavant, c'est plus compliqué. C'est possible, mais tout dépend des objectifs qu'on va avoir. Comme j'ai dit dans ton intro, tu fais ton retour à l'FCQ cette année. J'aimerais savoir, c'est quoi tes regrets vis-à-vis de l'FCQ que tu viens de passer ? Les regrets que j'ai, c'est le manque d'ambition qu'a eu le club, parce qu'il y avait des moyens de mettre des choses en place dès le début de saison qui n'ont pas forcément été mis en place. C'est beaucoup reposer sur certains joueurs sans forcément mettre quelque chose en place autour de ces joueurs. Et ce n'est pas 1, 2, 3, 4, 5 joueurs dans l'équipe qui vont faire gagner un match. Je pense qu'il y a beaucoup de qualités au Boulogne-et-Foot. Il y a beaucoup de joueurs avec de la qualité, mais qui se reposent sur leurs acquis et qui n'ont pas forcément cette envie quand ils rentrent sur le terrain d'aller chercher un peu plus, d'avoir cette mentalité de vainqueur peu importe qui se trouve en face, que ce soit le premier, l'avant-dernier, une équipe d'un niveau au-dessus en groupe ou autre. D'avoir un objectif, c'est de gagner. Et ça, ça passe par mettre en place des systèmes de jeu en fonction de l'adversaire contre qui on joue. Mais oui, ça peut être un regret. Après, il n'y a pas que des regrets. J'ai rencontré des belles personnes et c'est ça que j'ai envie de retenir aussi de ma précédente saison. Très bien. Tu attends quoi de ton retour au sein des tangos ? Ce que j'attends ? Je n'attends pas énormément de choses. J'ai repris ma licence à Quimperly parce que je n'avais pas envie d'arrêter comme ça et je ne vais pas rentrer à Quimperly tous les week-ends pour jouer. Si je rentre le week-end et qu'ils ont besoin d'un coup de main parce qu'il manque quelqu'un en B ou en A éventuellement, si j'arrive à rentrer de temps en temps, d'aller dépanner et de retrouver les copains autour du rectangle vert. C'est ça que j'attends. Je n'ai pas énormément d'attentes sur mon retour. C'est plus retrouver du plaisir à jouer de temps en temps sans avoir de contraintes. Très bien. Ce que je retiens, c'est que pour toi, le football, c'est d'abord de la passion et ensuite de l'amitié avec les personnes autour. Si tu devais décoller le football en 3 ou 4 mois, ce serait quoi ? Je pense que tu les as dit. La passion, les amis et puis la victoire. Peu importe le niveau qu'on a et peu importe le niveau auquel je jouerais ou même à quel jeu je jouerais, que ce soit au foot, au badminton, au tennis, au ping-pong, dès que je joue, je joue pour gagner. Ce n'est pas pour tourner une raquette et faire le nombre ou autre. Je pense que quand on joue un jeu, même quand on joue aux cartes, j'ai envie de gagner. Je pense que c'est important d'avoir cet état d'esprit et cette envie de toujours gagner quand on joue au foot ou même quand on fait un autre sport. C'est ce qui fait avancer l'équipe. Est-ce que tu as ressenti un peu ce manque d'ambition cette année au BF ? Oui. Et assez rapidement parce que la saison démarre bien. La saison démarre bien avec une victoire à la montagne. On fait un beau match. Et puis il s'en suit de longues week-ends sans victoire. Une demi-heure après le match, j'ai l'impression qu'on a perdu, qu'on a gagné. C'est pareil. Il n'y avait pas cet état d'esprit de « on a perdu le week-end dernier, c'est peut-être le week-end qu'on perd. Là, peu importe la manière, on va rentrer sur le terrain et on va gagner ». Non, tous les week-ends se sont un peu ressemblés. Entre le premier match et le dernier match, les week-ends se sont un peu ressemblés. La saison a été plus longue que les autres. J'ai senti que pour tout le monde, cette saison était un peu longue. On va passer à la deuxième partie de l'interview. Alors, même si je connais déjà la réponse. Une équipe préférée ? Chers fans du Stade Rennais, ça ne va pas plaire à tes auditeurs de l'antenne, mais je rêve fidèle à moi-même. C'est important de rêver fidèle à soi-même. Un joueur préféré ? En activité ou… Peu importe. Un joueur préféré, je dirais Xavi. Pourquoi Xavi ? Le Xavi de GFC Barcelone, c'est un régal à avoir joué avec sa doublette Iniesta. Il marchait sur tout ce qu'ils affrontaient. Pour moi, c'est la classe, le talent, la technique. Trois mots qui résument bien le joueur. Dans l'initiative précédente, Titi mettait Iniesta au-dessus de Xavi. Qu'est-ce que tu en penses ? C'est un point de vue. Je mets Xavi au-dessus d'Iniesta, mais les deux sont pas loin l'un de l'autre. Ils étaient tellement complémentaires qu'on pourrait presque les mettre sur la même marche. C'est une bonne réponse. Ton pire souvenir ? Mon pire souvenir ? Celui que tu nous as raconté. C'est pareil, ça va être lié à un bon souvenir aussi. En Gambardella, en U19, en deuxième année, on bat en 32e de finale le Top Brestois. En 16e de finale, on va jouer à Kevin. C'était au même niveau qu'en U19 DH. Il venait de défendre les U19 nationaux. On se dit un tirage abordable. 13e de finale de Gambardella. On perd à Kevin, qui joue une équipe largement meilleure que nous. 2-0. C'était un dur moment sur le coup, mais quand tu regardes derrière, les émotions procurées sur tous les tours d'avant, c'est un bon souvenir. Un mauvais souvenir sur la fin. Un rêve qui s'est mal fini, mais ça reste un mauvais et un bon souvenir. L'effet agressif fait que c'est un bon souvenir, mais la défaite, qui est un peu dure, fait que c'est un bon souvenir. Sur le coup, c'est un mauvais souvenir. On s'en souvient. Après, quand tu regardes d'un peu plus haut, tu te dis que c'est un beau parcours et que c'est une super aventure. Le joueur que tu détestes le plus ? Marco Verratti. Pourquoi ? Il y en a beaucoup qui l'aiment. Il est un bon joueur, mais pareil, sur le terrain, il a tout le temps à râler, à contredire. Ce n'est pas un comportement que j'apprécie sur le terrain. A côté de ça, c'est un joueur qui a des qualités, mais qui n'a pas exploité la moitié de ses qualités. Il devrait être largement meilleur que ça. Il perd son énergie aussi de par son comportement sur le terrain. Il pourrait franchir un cadre qui l'a pas fait. Je pense, mais je pense aussi que c'est trop tard maintenant. Il n'est jamais trop tard. Il faudrait qu'il soigne son hygiène de vie, qu'il se remette en question sur sa façon de voir les choses et d'être tout le temps à râler sur l'armée, à râler sur les adversaires. Après, à lui de me contredire ou pas, mais on verra. Une nouvelle saison qui démarre, on verra bien. Un joueur qui t'a toujours fait rire par moitié à début. Kim Kjellstrom. Ancienne légende du 7ème année. Tu fais le comparatif, Kim Kjellstrom, Verratti. Kim Kjellstrom, c'était un milieu de terrain qui allait à la bagarre, mais qu'on n'entendait pas sur le terrain. C'est tout à son honneur. C'est remarquable d'avoir un comportement comme ça sur un terrain de foot. Surtout au poste du Juve. Exactement. Un stade que tu aimerais visiter ? San Siro. C'est un stade où on voit de super belles images. Vivre un match là-bas et visiter une entre du football, ça reste un rêve. C'est une case à cocher. C'est lui qui fait rêver. Exactement. La composition de tes rêves ? Avec des joueurs avec qui tu as joué ou des joueurs pro ? La composition de mes rêves, il n'y a aucun joueur avec qui j'ai joué. Tu veux que je te mette ton numéro ? Arrête, on va croire que je t'ai influencé. Dans les buts, Bouffon. Dans l'axe, une charnière avec Bonucci et Sergio Ramos. Une charnière qui entreligne. Roberto Carlos à gauche. À droite, un petit joueur arrière-droite. Oui, Sagnol. C'est marrant parce que généralement quand on parle du poste arrière-plan, on pense à Daniel Vesce ou à Cardi. Moi je mettrais Cardi. C'est des points de vue où le désaccord crée le débat. C'est normal que tout le monde soit d'accord. Mais oui, Sagnol. Un joueur discret qui a su se faire sa place au Bayern Munich. C'est quand même un sacré gros club. Toujours discret. Sa place en équipe de France aussi sans dire un mot. Je le vois déjà par le comportement et la qualité. Je le mettrais dans mon équipe latérale-droite. Au milieu de terrain, je mettrais la doublette dont on a parlé tout à l'heure. Xavi Iniesta avec au-dessus d'eux Ronaldinho. Ça fait un beau milieu de terrain. Devant, je mettrais Messi, Criciano et Mbappé. Devant aujourd'hui, peut-être pas. Parce que Messi et Ronaldo sont plus sur la fin. Mais ce qu'ils ont fait pendant des dizaines d'années auparavant, c'est fait en or. C'est exceptionnel. On a Kylian Mbappé qui est aussi en train de suivre leur trace. Pas en termes de ballon d'or encore. Il marche sur tout ce qu'il affronte. C'est un tueur. On a la chance qu'il soit français. Quand on voit sa finale de coupe du monde, c'est un sur-ordre. C'est pas possible. Forcément dans l'équipe. Pas mal. C'est une belle compo. Je voudrais juste revenir sur ta père, Iniesta. Pour toi, il y a souvent ce débat qui ressort un peu partout. Iniesta ou Modric ? Je dirais que c'est deux bosses différentes. Modric, je le mettrais un peu plus haut. Mais c'est tous des beaux joueurs. On parle des meilleurs joueurs du monde. Mais Iniesta. Pour sa capacité à se retourner. Je lui donnerais plus d'aide au jeu que de ça. Modric, c'est un peu plus l'inverse. Iniesta, c'est tous les deux des meilleurs joueurs. A mon sens, je mettrais Iniesta devant. Modric a fait de superbes choses avec le Real. Même avec la Croatie. Mais Iniesta en fauteuil de position. Le club où tu aurais aimé jouer ? J'aurais aimé jouer au Stadionnet. Tu aurais aimé jouer ailleurs ? Tu aurais pu me dire Barcelone. Tu aurais pu me dire le Real. Mais tu restes au terrain. Je reste au terrain. Je pense que de toi à moi, il manquait quelque chose. On ne dira pas quoi, mais il manquait quelque chose. Après, ça t'as aimé ton football ? Ça aurait pu aller. Maintenant, j'ai plus de chance de jouer en prime. Que de jouer sur le terrain. On va passer à la dernière partie. On va passer à la séance de tir au but. J'espère que tu es prêt. Tu sais ta culture foot un peu. Alors, première question. Une question facile. Cet attaquant argentin de la Fiorentina était surnommé Bastidole. Tu l'as pas ? Non. C'était Gabriel Batista. Je suis un amoureux de football. Mais connaissance de football est importante. Je suis capable de faire un numéro sur cinq. On verra. Mets-moi un but pour la séance de tir au but. Pour la séance de tir au but. Je vais peut-être t'en faire une simple, si tu veux. C'est quoi ? Celle-ci, elle est simple. Tu devais peut-être avoir 5-6 ans à ce moment-là. Peut-être que tu peux t'en souvenir. Tu as revu les images. Normalement, tu les as revues. Quel défenseur a inscrit un bouclier face à la Croatie en 90 ? J'avais... pour avoir une... une miniature à moi. Bien joué. Tu vois ? T'es pas si... La question équipe de France, coupe du monde. Normalement... Toujours question équipe de France. Quel champion du monde français se nomme-t-on le président ? Champion du monde français, le président... Pour te donner un indice, il y a un traîneur de Lyon. Oui ? Oui. Je ne sais pas. Tu ne l'as pas ? Non. C'était Laurent Blanc. Laurent Blanc. Il entraînait où ? Bah, Lyon. Parce que tu prends des infos que sur les stades rêvés. Ah oui, c'est ça. Lyon... Et de Nantes, mais plus pour se moquer. Autre chose. Quel entraîneur, surnommé The Special One, est considéré comme le meilleur tacticien de sa génération ? Je ne sais pas. Tu vois, tu... Tu peux te réussir à passer la moitié. Peut-être. Alors, une autre. On va faire un dur style, un petit peu. Sinon, c'est pas... C'est pas drôle. Quel club de première ligue se produit dans le Théâtre des Rêves ? Théâtre des Rêves, Ultraford. J'ai regardé les films. Ouais. Tu vois ? Tu vois, ça t'intéresse. Je ne suis pas non plus... Je ne suis pas de nul. Allez. La dernière. Je demande de la projection. La dernière, la dernière. Ce numéro 7 anglais, a fait le bonheur de Liverpool et d'Ambourg dans les années 70. Pour t'aider, il a le même prénom que moi. Numéro 7 anglais. Ouais. Elle est un peu virguleuse. Je t'avoue que je te prends un peu par surprise. Ambourg et Liverpool. Kevin, Kevin, Kevin... Je ne sais pas. C'était Kevin qui gagne. C'est toujours Kevin qui gagne à la fin. Ouais. Je vais regarder ça. Elle est pas mal. Je te remercie Thibaut pour ce bon moment. Je te remercie Kevin. Et puis à bientôt sur Footage. C'était donc notre seconde annuité sur Footage. Merci à Thibaut Rivier pour ce moment de partage. J'espère que vous avez passé une bonne écoute. Je vous dis à la prochaine. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut. Salut.

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