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Notre Voix Notre Vote EP02 Marie Thibaut De Maisières

Notre Voix Notre Vote EP02 Marie Thibaut De Maisières

Belga HayBelga Hay

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🌟 Ne manquez pas notre prochain épisode de "Notre Voix, Notre Vote" ! 🌟 Jeudi à 18h00, nous recevons Ibrahim Erkan, candidate aux élections régionales pour le Les Engagés, numéro 27e pour Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Venez découvrir ses perspectives et ses projets pour notre région. 📻 Écoutez sur : Radio BelgaHay sur DAB+ 📺 Regardez sur : YouTube 🎙️ Disponible sur : Toutes les plateformes de podcast Rejoignez-nous pour cette conversation captivante et informez-vous sur

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Marie Thibault de Mézières, the 7th candidate on the Écolo Groune federal list, discusses her professional and personal background in an interview. She talks about her experience in politics, her work in film production and children's book publishing, and her involvement in supporting Christians in the Middle East. She also highlights her concerns about the climate crisis and the need for political action to address it. Marie emphasizes the importance of offering a better future for all children, not just her own, and the need for solidarity in tackling climate change. She believes in representing the interests of the Armenian community and advocating for long-term solutions for future generations. Notre voix, notre vote, l'émission qui, à l'occasion des élections de 2024, va à la rencontre des candidats. Nous vous invitons à suivre les interviews de Belgaï pour être encore mieux informé avant votre vote. Bonjour à tous, donc bienvenue dans notre nouvelle émission, Notre voix, notre vote. Linda Hellmann en compagnie de Marie Thibault de Mézières, qui est donc 7e candidate sur la liste fédérale Écolo Groune. Bonjour Marie. Bonjour Linda, bonjour tout le monde. Bienvenue sur Belgaï. Je suis hyper contente d'être là. Et félicitations de ta candidate donc cette année au fédéral. Alors est-ce que tu as une introduction ? Je n'ai pas besoin d'introduction mais tu peux me poser une question. D'accord. Alors première chose, peux-tu nous parler un peu de ton parcours professionnel et personnel ? Oui bien sûr. Donc en fait moi j'ai commencé à militer à 18 ans chez les libéraux. Et puis donc à l'époque j'ai été très militante pendant mes années étudiantes. Et puis à l'époque je travaillais pour Daniel Ducarme, j'étais toute jeune. Et il a sauté parce qu'il n'avait pas payé ses années. Ou quand même c'est un peu, c'est un monde cruel la politique, il avait été dénoncé par les signes. Et je me suis dit je vais aller prendre de l'expérience pour avoir un plan B. Parce que dans la vie on est toujours plus indépendant, plus autonome quand on a un plan B et qu'on n'est pas dépendant de la vie politique. Parce que sinon on doit voter ce qu'on n'a pas forcément envie de voter. Et ça c'est ce que je voulais éviter absolument. Donc j'ai d'abord travaillé chez Accenture, en bonne libérale que j'étais à l'époque. Je me disais Accenture c'est vraiment le Graal du capitalisme. Je vais apprendre le plus d'expérience possible en le moins de temps. J'ai fait ça deux ans et puis j'ai créé ma boîte de production de films. Et pendant des années j'ai fait des films un peu partout dans le monde, notamment au Carabach. Et puis j'ai repris une boîte d'édition de livres pour enfants. Et pendant tout ce processus, j'ai réalisé que le MR, qui se disait le Parti Libéral, n'évoluait pas bien, en tout cas pas bien selon mes convicts. Pour deux raisons. D'abord parce que j'ai eu moi-même des enfants. Et j'ai réalisé que vu ce que j'investissais dans mes enfants en termes d'énergie, en termes de ressources financières, en termes d'intelligence, de soins, l'idée qu'on part tous avec les mélanges c'était vraiment du bullshit. Et donc ça m'a un peu fâchée avec le libéralisme. Parce qu'en réalité c'est essentiel d'avoir un État qui donne vraiment les mêmes opportunités au temps, ou au moins qui essaye de compenser les chances des uns et des autres. Et donc ça je m'en suis rendue compte comme maman. Et par ailleurs la crise climatique est devenue de plus en plus importante. Et je pense que c'est vraiment le grand défi de notre génération et de la génération. Et j'ai l'impression que les libéraux sont complètement en train de passer à côté. D'ailleurs pas seulement les libéraux, tous les autres partis à part le parti écolo. Et donc j'étais un peu perdue entre les libéraux qui quand même... Moi j'aime le libéralisme en fait, j'aime la liberté, j'aime l'idée d'avoir... d'utiliser les... de pouvoir utiliser l'énergie de chaque individu pour créer une société ensemble. Donc j'aime cette idée. Et en même temps je pense que l'écologie c'est essentiel. Et donc un jour j'étais en train de... il y a cinq ans j'étais en train de regarder les programmes des partis et je regardais le débat de BX1 où j'ai vu Elke van den Brand, qui était la tête de Lise Kroon. Et ce qu'elle racontait sur sa vision de la ville, sur une ville résiliente, sur une ville solidaire, m'a vraiment parlé. Et donc quand elle a été élue, j'ai quitté ma société pour candidater comme porte-parole chez elle. Et donc ça fait cinq ans que j'ai été sa porte-parole de Elke van den Brand qui était ministre de la mobilité. On a fait beaucoup de changements à Bruxelles qui étaient extrêmement nécessaires pour rendre d'abord les transports publics beaucoup plus attrayants et qui fassent une solution pour le plus grand nombre. On a créé 70 kilomètres de pistes cyclables pour pouvoir sécuriser les transports en vélo parce que pas tout le monde a envie de faire du vélo, et je comprends très bien, mais ceux qui veulent le faire, c'est quand même un transport qui n'est pas cher, qui est très écologique, qui rend bonne santé, qui rend heureux. C'est bon pour une ville d'avoir beaucoup de cyclistes. On le voit dans les pays scandinaves et aux Pays-Bas. Les gens sont en meilleure santé, les enfants sont plus. Donc c'est essentiel aussi de sécuriser les chemins cyclistes. Et une ville aussi pour les piétons. Et donc on a travaillé là-dessus. Je pense qu'on a eu des bons résultats. Ce n'était pas toujours simple. Il y a eu parfois des grandes, grandes discussions. Mais donc voilà, on l'a fait. Donc ça, c'est pour mon parcours professionnel. D'un point de vue privé, je suis la maman de quatre petits enfants, maintenant plus petits, arméniens, dont il y a mon Herminé qui est ici dans le studio. Et donc j'ai milité à l'Association de soutien des chrétiens d'Orient pendant des années. En fait, quand il y a eu le siège d'Alep, mon ex-mari, sa famille vient. Et mon cœur a vraiment saigné. Je me suis demandé qu'est-ce qu'on peut faire pour ses cousins du bout du monde, ses chrétiens du bout du monde. Ma mère dit toujours, ma chérie, ce n'est pas les chrétiens du bout du monde, les chrétiens du bout du monde, c'est nous, eux, c'est les vrais. Mais donc effectivement, je me suis engagée dans l'Association de soutien des chrétiens d'Orient avec Simon Majm qui est libanais, qui est un médecin libanais qui avait créé ça. Et ensemble, on a fait un tour du monde, presque, des chrétiens d'Orient. Et on a fait un très beau livre qui a été vendu en faveur de l'association. Donc, on a essayé de sensibiliser les médias pendant des années. On travaillait souvent avec Georges d'Allemagne qui lui rendait des comptes au Parlement. Donc, il expliquait la situation des chrétiens en Palestine, en Irak, en Égypte. Donc, on a été un peu partout avec lui. On a amené aussi un journaliste de la Libre Belgique qui faisait des articles très importants. Et on a travaillé aussi avec des journalistes de télévision, de RTL. C'était très chouette. Je pense qu'on a fait intéressant. Malheureusement, la situation des chrétiens, ce n'est pas vrai. Ça, ça a été mon grand combat personnel lié à l'identité arménienne de mes enfants. Et un peu la tienne aussi. Et maintenant, un peu la mienne. Je pense que quand on a une belle-mère arménienne, on est lié pour toujours avec la communauté. Ce n'est plus le mari, c'est vraiment la belle-mère. C'est la belle-mère. Et qu'est-ce qui t'a motivée alors à te faire ouvrir ? C'était un peu la question. Comme porte-parole, j'avais un boulot très politique, évidemment. J'ai essuyé les plates sur les réseaux sociaux. Parce qu'il faut savoir que maintenant, quand on fait de la politique, et particulièrement quand on est une femme, et particulièrement quand on est une femme verte. Alors heureusement, je suis une femme blanche. Donc quand même, j'évite tous les commentaires racistes qui sont déjà très chouettes pour moi, très affreux pour mes collègues. Mais on est déjà assez confrontés. On fait en fait déjà pas mal de la. Donc je me suis dit, tant qu'à faire, autant soutenir le parti. Être sur le terrain, écouter les gens, travailler au programme. Tout ça, c'est une grande aventure qui est très amusante. Et en fait, beaucoup moins horrible que je pensais. Tout le monde m'avait dit, n'y va pas, c'est l'horreur et tout. Et en fait, sur les marchés, on est bien reçus dans les débats aussi. Je pense que les gens, ils sont déçus du politique. Mais ils ont quand même envie encore de renouer. Donc il y a encore de l'espoir pour réintéresser les gens à la politique. Et selon toi, les principales priorités sont ? Alors, je pense que les Arméniens de Belgique, enfin la communauté arménienne de Belgique, comme beaucoup de communautés d'ailleurs, a vraiment le sens de la fête. Et je pense que tous les parents, pour les grands-parents arméniens, pour les oncles et les tantes arméniennes, le but de leur vie, c'est d'offrir le meilleur. Et donc, je pense que c'est vraiment très très fort chez les Arméniens. Moi, je l'ai vu avec tous ceux que j'ai fréquentés, dans ma propre belle famille. Et aujourd'hui, on ne peut plus se contenter d'offrir le meilleur à ses enfants. Je pense que l'avenir de tous les enfants est lié. Avec la crise climatique, en réalité, on peut essayer d'offrir le meilleur à notre enfant. Mais dans les 20 ou 30 ans, si la planète devient délétère, s'il n'y a plus d'agriculture possible dans certains endroits parce qu'il fait trop chaud, si le dérèglement climatique fait qu'on a des inondations, on a des catastrophes naturelles, eh bien, on peut offrir le meilleur à nos enfants. Mais il sera lié à l'avenir de tous les enfants. Et donc, il faut vraiment faire un effort extrêmement important là-dessus sur l'essai de limiter nos émissions de CO2, sur l'essai de trouver des solutions, un, pour limiter le réchauffement climatique, mais aussi pour se préparer aux changements qui arrivent. Parce qu'on va avoir des vagues de chaleur qui sont de plus en plus importantes. Et si nos villes restent les villes qu'on connaît aujourd'hui, avec du macadam et du besson, les gens vont, pendant les vagues de chaleur, ils vont et tout. Et donc, particulièrement les plus précaires qui n'auront pas d'air conditionné. Et donc, il faut vraiment travailler là-dessus, sur cette solidarité climatique. Et je pense que ça a un sens aussi pour nous, comme parents, de se dire, nous, on doit voir comment on peut organiser un avenir à plus long terme pour nos enfants. Travailler sur le court terme, ça ne suffit pas. Il faut vraiment voir à long terme. Très belle pensée en tout cas. Et comment envisages-tu de représenter les intérêts de la communauté armenienne ? Alors, je pense que les Arméniens qui sont en Belgique, soient eux-mêmes, soient issus de personnes qui ont quitté leur pays d'origine, pour deux raisons. Pour les Arméniens de Turquie ou de Syrie, les Arméniens de l'Empire Ottoman, c'est l'intolérance, forcément. Et pour les Arméniens d'Arménie, c'est la pauvreté. Et donc, comme pays d'accueil de personnes qui ont dû quitter leur pays à cause de l'intolérance ou de la pauvreté, on doit offrir un havre de paix, qu'il soit à la fois un havre de tolérance et de développement économique. Et donc, c'est très important de travailler sur ces deux axes-là. On doit assurer la sécurité de toutes les personnes qui vivent sur notre bord. Et donc, c'est essentiel, notamment, on peut en parler un peu plus tard, de refinancer la justice. Parce qu'aujourd'hui, quand on entend des propos racistes, des jeunes filles qui vivent dans la tolérance, peu importe d'où ça vient, il faut que ce soit puni depuis le tout début. Pas forcément avec des peines importantes, mais il faut vraiment que rien ne reste impuni. Les insultes racistes, ça doit être accompagné. Et si on ne le fait pas, forcément, c'est l'école d'icônes. Petit à petit, ça devient... Et donc, aujourd'hui, la police est complètement démunie. Parce qu'on a beau porter plainte, parfois, ils peuvent retrouver les responsables des petits larcins. Mais si la justice, qui est aujourd'hui complètement exsangue, ne donne pas de peine, les gens, ils ressortent, ils ne sont pas punis. Et ça crée un sentiment d'impunité contre lequel il faut absolument lutter. L'autre chose, c'est le développement économique. Alors, bien sûr, la Belgique est plutôt économique. Mais il faut faire attention, parce que nos finances publiques ne sont pas en grande forme. Et donc, je pense que c'est vraiment important de travailler sur ces questions. Parce que l'insertion dans la société se fait aussi. Et donc, on a toutes sortes de propositions chez Colo pour travailler sur la revalorisation des petits et des moyens salaires. Parce qu'en fait, en Belgique, on a un système qui est quand même très favorisé pour les gens qui sont très riches. Et avec des filets sociétaux qui sont très importants pour les gens qui ont vraiment très peu de moyens. Mais au milieu, la classe moyenne, elle a une vie qui est très difficile. Parce que la fiscalité n'est pas faite pour les travailleurs. Donc, on voit qu'on taxe énormément. Donc, chez Colo, on aimerait vraiment faire un taxif avec la globalisation des revenus. Donc, aujourd'hui, ton revenu du travail est taxé à 60%. Alors que ton revenu du capital, il est taxé à 30%. Ce n'est quand même pas juste pour les gens qui travaillent, contre les gens qui ont hérité. Donc, forcément, je ne trouve pas qu'il faut spolier tous ces slogans ridicules. Taxe de riches. L'idée, ce n'est pas ça. Ce n'est pas d'être pujadiste, de vouloir absolument punir les gens qui ont des gros moyens. Pas du tout. Mais je trouve que chacun doit contribuer à la société de manière égale pour qu'on puisse préserver la classe moyenne. Parce qu'on le sait, la démocratie, elle dépend de la classe moyenne. On le voit dans les pays où la classe moyenne diminue. C'est tout de suite la démocratie. Et donc, il faut absolument soutenir les gens qui travaillent. Et pour ça, il faut que tous les revenus arrivent dans l'impôt et qu'on taxe à taux unique. Et donc, comme ça, ça va nous permettre de revaloriser les bas et les moyens salaires. Ça va nous permettre de remotiver les gens à travailler et d'avoir un fruit plus juste de l'ordre. Alors, quels sont les principaux défis auxquels vous vous confrontez actuellement ? J'en ai un peu parlé. La crise climatique, c'est clair. Pour moi, il y a deux grands défis de la société belge. Mais qui, à mon avis, sont les deux grands défis qu'on va voir à peu près partout en Europe. C'est un, la crise climatique. Et deux, la crise du sang. Donc, si vous regardez les statistiques des jeunes, et les jeunes, c'est notre avenir. 25 à 40% des jeunes sont en risque de dépression. Donc, en fait, notre jeunesse ne va vraiment pas bien. On en a un peu parlé hors antenne, mais c'est vrai que les réseaux sociaux, les TikToks, d'avoir des écrans tout le temps, la solitude des jeunes qui est liée au fait qu'ils fassent beaucoup d'heures par jour devant leur écran. C'est qu'en fait, notre jeunesse, elle ne va pas super. Et donc, pour moi, les deux vont ensemble. Donc, crise climatique, crise du sang et de la santé. Pour ça, je pense qu'on doit vraiment créer un nouveau projet collectif qui est lié à la transition écologique. Moi, j'aimerais, mon rêve, et c'est ce qu'on porte comme projet politique chez les écologistes, c'est de créer, de faire de la Belgique et de Bruxelles particulièrement, parce que Bruxelles a vraiment tous les atouts, un laboratoire de la transition, où on puisse développer des solutions de la transition, qu'on puisse après exporter dans d'autres pays. Si on fait de la Belgique un modèle d'isolation thermique, par exemple pour les bâtiments, où tous les bâtiments sont isolés, on a de la main-d'oeuvre qualifiée pour isoler les toits, on trouve des solutions technologiques pour faire ça moins cher, de manière plus efficace. Et que ça donne envie aux autres pays de nous copier, on va pouvoir créer une dynamique très forte. Donc, il y a les trois principaux sources d'émissions de CO2. C'est, un, forcément, les bâtiments. Donc, il faut isoler nos bâtiments. Ça va créer énormément d'emplois. Il faut accompagner cette main-d'oeuvre. Il faut créer ce savoir-faire pour pouvoir aussi, après, exporter ça. L'alimentation. Donc, aujourd'hui, notre système n'alimente aucun. Donc, on voit qu'on mange de la viande dont le soja a grandi, qui a pris un bateau, qui nourrit des boeufs, forcément en mal au ventre, parce qu'au lieu de manger de l'herbe, il mange du grain. Donc, il crée encore plus d'émissions de CO2. Ensuite, il débitait. Donc, on voit qu'on mange des mangos au mois de février. Le Nouvelle-Zélande, ça n'a plus d'emploi. Donc, ça, c'est aussi... Il faut soutenir nos entrepreneurs dans l'alimentation. Il faut soutenir nos agriculteurs pour avoir, localement, dans toute l'Europe, une agriculture qui est saine et qui est locale. Ça n'a pas de sens de manger de la nourriture qui vient du bout du monde. Donc, ça, c'est aussi quelque chose de très important. Et ça va, vraiment, je pense, créer de l'emploi, créer de la dynamique et créer du sens. Donc, nous, on dit toujours, entre nous, chez Ecologie, le MR veut travailler plus pour gagner plus, les socialistes veulent travailler moins. Chez Écolo, on veut travailler. Et on veut du travail qui a du sens et du travail qui puisse nous permettre de créer un monde qui est plus durable et qui est plus juste. Et il faut le faire à toutes les mesures. Alors, je pense que, un, il faut résoudre tout notre système fiscal qui n'a plus aucun sens. Notre système fiscal est une usine à gaz. Il y a des niches fiscales pour. En fait, quand on sait que les gens ont besoin d'aide d'un comptable pour remplir leur déclaration fiscale, c'est la preuve que notre système, il est mal. Il faut simplifier. Il faut supprimer les niches fiscales. Et il faut aussi supprimer toutes les subventions aux énergies fossiles. On est en train de subventionner ce qui détruit notre planète. Ça n'a vraiment aucun sens. Les voitures de société, par exemple, on subventionne les embouteillages et la pollution. C'est vraiment absurde. Donc, il faut vraiment revoir notre système fiscal pour qu'il soit plus simple. Je pense que c'est ce que les entrepreneurs ont le plus besoin pour développer leur créativité. C'est de la simplification. Alors, l'autre chose qu'il faut faire, c'est simplifier de manière générale nos administrations. Je pense que de la même manière, on a créé des usines à gaz. Et il faut vraiment les revoir avec bienveillance, bien sûr, parce que l'idée n'est pas de licencier. C'est juste de rendre vraiment beaucoup plus efficace. Notre système de justice, il est inefficace aujourd'hui. On voit que c'est un peu comme quand on a une fuite dans notre toit. Si on ne répare pas la fuite, l'eau rentre et elle détruit toute la maison. Et après, ça coûte très cher de refaire toute la maison. Alors que réparer la fuite aurait coûté 100 euros. C'est complètement absurde. La justice, c'est la même chose. Il faut refinancer la justice pour qu'elle soit efficace. Et puis qu'après, on puisse économiser. Parce que l'insécurité, ça coûte vraiment très cher. Et donc, c'est pareil pour toutes les administrations. Il faut regarder ça avec dignité et avec efficacité pour vraiment recréer cette dignité dans tous les départements de la fonction. Mais je ne me souviens plus, je suis partie de nouveau. C'était les mesures qu'il proposait. Simplification administrative, soutien des entrepreneurs durables. Parce que moi, je pense vraiment que les solutions vont venir aussi du secteur privé. C'est essentiel de soutenir nos entrepreneurs pour créer une société qui va d'abord nous permettre de changer notre pays pour le rendre plus durable et plus juste. Mais aussi qui puisse après exporter. C'est ça que notre ministre de la Transition écologique, Barbara Tracht, a fait pendant toute cette législation. Elle a vraiment soutenu les entrepreneurs durables. Alors parfois, c'est vrai qu'ils ont besoin de soutien public parce que ce n'est pas toujours rentable depuis le début. Forcément, quand on teste un business model qui est un peu différent, on prend des risques. Et le privé ne veut pas toujours financer. Donc, c'est essentiel de créer ce laboratoire économique qui est soutenu par le privé. Et alors, chez Ecolo, on a aussi un grand plan pour de l'isolation. Parce que ce qui est isolé, après, coûte moins cher à chauffer. Et c'est bon pour la planète. C'est bon pour le portefeuille des citoyens. On a un grand plan de transport. Parce que je pense que si on demande aux gens ce qui les embête le plus dans leur vie, souvent, c'est l'heure d'embouteillage qui est sur la route. Et donc, c'est essentiel d'offrir des alternates. Et aussi, c'est vraiment des emplois locaux. Donc, on sait que quand on a mis un euro dans le rail, on a un retour de 5 euros. Et aussi, ça permet de gagner du temps aux gens. Le jour où on aura une SNCB qui nous emmène là où on veut aller, les gens vont se passer réellement de voiture. Ça fait des coûts en moins pour les gens. Donc, ça, c'est essentiel. Travailler dans l'alimentation pour qu'on mange plus sainement et moins cher. Et donc, on aimerait que les produits durables et une TVA à zéro, pour qu'ils soient plus compétitifs par rapport aux produits qui sont mauvais pour la santé. Ça va aussi créer des économies en soins. Et donc, je pense qu'on doit créer plus saine globalement. On voit que, de nouveau, la différence entre les libéraux qui veulent couper dans les soins, les socialistes qui veulent absolument tout médicaliser. Nous, on est entre les deux. Nous, on veut vraiment travailler dans l'ascension pour que les gens soient en meilleure santé, pour qu'ils aient moins besoin des soins. Donc, on veut travailler sur un air plus sain. On veut que les gens soient dans un espace public qui soit sûr et sécurisé, et donc, qu'ils puissent bouger. On a vraiment un problème de sédentarité chez les jeunes. Les jeunes filles belges sont les plus sédentaires au monde après les filles du Qatar. C'est quand même un budget qui n'est pas excellent. Donc, je pense que c'est aussi au fait que tout notre espace public est rempli de voitures. Et donc, les enfants, ils n'ont plus d'endroits où jouer. Quand on était petit, on jouait au foot dehors. Aujourd'hui, après, on s'étonne que nos enfants soient devant des rangs. Ben oui, mais si l'espace public n'est pas accueillant, c'est clair que les enfants n'ont pas d'endroits. Donc, voilà, travailler avec la sensibilisation, réparer la fuite dans le toit pour qu'on n'ait pas plein de dépenses. Alors, on passe à un différent. Comment comptes-tu promouvoir la diversité ? Alors, ça, je pense que chez Ecoleux, c'est ce qu'on fait de mieux. On a vraiment un reste de chacun d'entre nous. Donc, c'est vraiment essentiel. Et il faut aussi se sécurer. Donc, ça, j'en ai parlé avec André-François Fréjussis, pour que toutes les petites incivilités qui sont liées à la différence en termes de genre, ou à la différence en termes d'unique, donc, vraiment, lutter contre le racisme, lutter contre l'homophobie, c'est vraiment essentiel. Donc, il faut civiliser la police. Dans les écoles, donner une éducation bienveillante pour le monde. Et je pense que c'est pour ça que nous, on s'est beaucoup battus pour l'EVRAS. Je sais que ça fait débat, particulièrement dans les familles conscientes. Mais à quoi sert l'EVRAS ? C'est un cours en quatrième primaire qui permet d'aborder toutes ces questions-là. Les questions qu'on n'aborde pas forcément en enfer. Et qui permettent aussi d'ouvrir des portes sur la tolérance. Donc, que des gens puissent poser des questions de sexualité, sur les différences culturelles, sur l'égalité entre les hommes et les femmes. C'est essentiel d'aborder ça, parce qu'il y a des familles à Bruxelles où ces sujets sont totalement tabous. Et ça se passe aussi à l'école. Et l'inclusion et la diversité, ça commence. Alors, pour conclure, sur les politiques migratoires améliorées. Ouf, ça c'est un dossier extrêmement... C'est pas un dossier belge, c'est un dossier Europe. Je pense que l'Europe, c'est complètement de ses politiques. On voit que c'est les néo-conservateurs qui ont le pouvoir à l'Europe. Les PPA qui décident. Et pour moi, c'est ni efficace, ni humanisme. Donc, pour encore dire, bon, c'est pas humanisme, c'est efficace. Non, c'est pas efficace. Et on voit les gens mourir en mer. Et moi, qui ai épousé un petit fils d'immigré, j'en suis malade en fait. Il n'y a pas d'unité humaine, on ne peut pas laisser les gens mourir. C'est vraiment horrible. Et donc, il y a une espèce de cynisme européen. On finance des dictatures, on donne 5 pour retenir les migrants. Ce qui est horrible, on n'utiliserait pas ces 5 milliards pour accueillir correctement les gens qui arrivent, pour créer des bureaux dans les pays, justement, pour pouvoir permettre à certains. Je pense que le problème pour l'instant, c'est qu'il n'y a aucun moyen de faire de l'immigration. Or, notre pays a besoin d'immigrés. On voit bien nos courbes de natalité, on va avoir besoin. On a besoin de gens qui viennent d'ailleurs, compétents, qui peuvent nous aider à notre développement économique. C'est essentiel. Je ne sais pas, vous avez peut-être essayé d'inviter un cousin d'Arménie, ou un cousin du Liban. En fait, même pour avoir des visas touristes, c'est impossible. Et avoir des visas de travail, c'est encore plus impossible. Ben donc forcément, les gens, qu'est-ce qu'il se passe ? Les gens sont dans les bateaux, avec leurs enfants, et ils meurent dans la mer. Et ça, ça ne peut pas être un... Il faut des bureaux dans les pays d'origine. Avec, en disant, ah oui, vous, vous avez des... Ah oui, mon dossier, ah vous avez cette compétence. Ah oui, vous vivez cette situation d'injustice, parce qu'on vous a marié de force quand vous aviez 16 ans. Oui, vous êtes bienvenue chez nous. Je pense que de dire, ah non, on ferme tous les robinets d'immigration, et on laisse les gens mourir, est la pire manière de gérer l'immigration. Et quel rôle joue la Belgique de vous ? Bon, alors la Belgique tout seule, c'est sûr, on n'est pas le pays le plus important d'Europe. On ne vous a pas caché cette information. Mais je pense qu'on doit avoir, d'abord, il faut... Pour moi, c'est un plein. On peut discuter à tous les niveaux. Mais à l'Europe, il faut voter vert. Parce que si on ne vote pas vert à l'Europe, on va avoir soit de nouveau les conservateurs, qui sont horribles, soit, pire, les fascistes, qu'on voit arriver un peu partout dans le monde. À ces élections, au moins, il n'y a pas de... Il faut voter vert. Je le dis facilement, je suis sur la liste fédérale, donc je ne vous demande même pas de voter pour moi. Votez juste vert à l'Europe. Parce que c'est là que les choses sont décidées. Et c'est là qu'ensemble, on va pouvoir travailler sur une autonomie européenne. En fait, la raison pour laquelle l'Europe n'a pas de voix politique et militaire pour l'instant, c'est parce qu'elle n'a pas d'armée, Oui, l'OTAN, c'est bien, ça fonctionne. Mais ce serait aussi bien qu'on construise vraiment un appareil militaire européen. On n'a pas... Tant qu'on n'a pas un appareil militaire européen, on n'aura pas de voix, non plus, diplomatique. Donc, ces deux sont importants. Et c'est, à mon avis, dommage pour le monde que l'Europe n'ait pas de voix diplomatique. Parce qu'on est meilleur en diplomatie que les Américains. On est bien, mais on connaît mieux le terrain du Moyen-Orient. Les Américains, ils ne comprennent rien au Moyen-Orient. C'est trop complexe pour eux. Ils ont une société binaire. Nous, on comprend les différences autour d'eux. C'est vraiment quelque chose... On a des diplomates qui sont excellents. Il faut qu'ils puissent être à la main dans les négociations quand il y a des soucis. Et on voit que quand ce n'est pas eux qui négocient, c'est soit les Russes, soit les Américains. Bon, ce n'est pas l'idéal. Donc ça, on a besoin d'une autonomie stratégique. Mais aussi, on a vu pendant le Covid, on avait besoin de masques. On était dépendants de la Chine. Vraiment, les Chinois voulaient garder leurs masques. Ça nous a pris des semaines de pouvoir en fabriquer nos masques. C'est vraiment la catastrophe. Et donc, c'est essentiel de recréer... Et sanitaire en Europe. On doit retravailler sur l'agriculture, être beaucoup plus autonome. On doit retravailler sur notre industrie. On doit vraiment produire tous nos besoins nécessaires. Ce qui nous permettra d'être plus indépendants politiquement. Et de pouvoir vraiment avoir une voix sur les droits de l'homme. Sur la tolérance. Sur le vivre ensemble. Et sur le respect du droit international qui, chez les écoles, est toujours... Vous comptez collaborer avec d'autres ? On est obligés. C'est vrai, c'est vrai. On est en Belgique. On est en Belgique. Moi, je le dis très facilement. J'ai des copains dans tous les partis. Je trouve qu'on peut avoir toutes les opinions politiques. À part les opinions racistes, sexistes et xénophobes, évidemment. Mais toutes les opinions politiques sont les bienvenues dans le champ politique. On doit se combattre en faisant des débats. Mais une fois que les urnes ont parlé, on doit travailler ensemble. Je vais te faire une question de piège. En quoi est-ce que votre identité arménienne, par choix, influe-t-elle sur votre engagement ? C'est marrant. Moi, j'ai trouvé que ça fait allure. On a ce truc. Moi, j'ai grandi chez les nonnes. J'étais à la Vierge Fidèle. Non seulement vierge, mais en plus fidèle. J'ai vraiment grandi avec le sens du sacrifice pour les générations. J'ai retrouvé ça tout à fait dans ma belle-famille arménienne. De voir que c'était ça qui portait. Ce n'est pas nous. C'est les enfants. Mon père, il donne toujours à son fils sa meilleure bouteille de vin. Le meilleur poisson qu'il a acheté. C'est mieux. Prends le bon pour toi. Ça, ça m'a toujours... Et la transmission culturelle aussi, qui est essentielle. Moi, je suis une ariste. Forcément, ça fait des dizaines de générations qu'on trimballe nos portraits d'ancêtres dans les salons. Je vois que c'est la même chose chez les Arméniens. Le tapis de la grand-mère, le châle. J'ai encore sur mon canapé des tricots des enfants qui regardent la télé, que je n'ose jamais laver parce que j'ai peur qu'ils se défonnent, qu'ils sentent toujours une petite odeur de popcorn ou de lait. Ça, c'est aussi quelque chose de vraiment important. Et puis, la génération. Le sens de l'accueil. C'est essentiel. Et je pense que politiquement, tous ces éléments de valeur, ils se retrouvent dans mon engagement politique. La transition écologique, de pouvoir offrir à la génération suivante un monde qui, j'espère, sera aussi vivable que ce que nous avons vécu. La générosité, le sens de l'accueil. Je pense que quand on a des personnes issues de l'immigration qui arrivent chez nous, il faut les accueillir. On ne les laisse pas dans la rue à attendre que les dealers de drogue leur proposent leur première drogue. Ils ont si froid qu'ils ne peuvent pas la refuser. C'est indigne. On est là pour accueillir les gens. J'ai envie de dire, ma mère qui dit toujours, on ne vous a pas élevé comme ça. Non, on ne vous a pas élevé comme ça. Ces valeurs-là, elles se retrouvent clairement dans mon étudiant. Le formationnel. C'est l'essentiel. L'éducation, c'est ce qui permet à tous les enfants, si elle est bien faite, de s'en sortir. C'est clair que c'est vraiment essentiel. On voit qu'en Belgique, on a une éducation de bonne qualité. On voit dans nos résultats PISA, l'éducation de bonne qualité, de très bonne qualité. Les très bonnes écoles comme Saint-Michel, que ce soit dans le réseau public, Kato, restent des excellentes écoles. On continue à avoir un enseignement. Mais malheureusement, il est très indigne. Les écoles qui sont moins bonnes sont vraies. C'est désespérant, évidemment. C'est les enfants des quartiers où les écoles sont moins bonnes qui ont encore plus besoin d'avoir une très bonne éducation. Pour niveler ce qu'ils n'ont pas à l'avenir. C'est vraiment très important de travailler là-dessus. Je pense que le pacte d'excellence a travaillé là-dessus. Là, maintenant, on est en troisième an. Il y a pour moi deux éléments essentiels dans le pacte d'excellence qui n'est pas encore complètement délivré et qui va arriver dans les études secondaires dans deux ans. C'est la médiation. C'est vraiment important que les enfants qui décrochent, tout de suite, on les raccroche. Qu'ils aient un suivi vraiment personnel sur les devoirs. Faire doubler les enfants, comme on faisait à mon époque, ça ne marche pas. Dans tous les résultats PISA, on voit que les pays qui font doubler les enfants ont les pires notes. Ça ne marche pas. Il faut travailler en amont. Il faut vraiment tirer les enfants parce que ça stigmatise. Et l'autre chose, c'est qu'il faut que les filières professionnelles dont on a un besoin, je ne sais pas si vous avez essayé d'appeler un plomb, ou un chauffagiste, ou quelqu'un qui fait de l'isolation du toit en ce moment. Vous pouvez téléphoner, laisser huit messages avant qu'on vous rappelle. On a besoin d'un œuvre qualifiée qui sache faire ce dont on a besoin aujourd'hui. Isoler les logements, rénover les logements. C'est une crise du logement bon marché pour les gens qui ont moins de moyens pour se loger. On a besoin de main d'œuvre. Et pour ça, il faut qu'on ait des filières d'enfants de qualité. Et que ce soit un choix. Et donc on a allongé le tronc. Et on a dans le tronc mis un avant des filières techniques pour permettre de créer des vocations. Et après d'avoir les deux dernières, un enseignement qualifié professionnel. Et je pense vraiment que cet élément, avoir cet enseignement qualifié professionnel pour ces métiers de la transe, c'est vraiment la clé du sujet du futur. Alors j'avais encore trois, et tu as répondu. Alors la première, c'est la transition écologique essentielle. Donc mobilité, alimentation. Refaire une industrie locale aussi. Parce que d'acheter des vêtements qui sont fabriqués à l'eau, ça part de manière souvent vraiment indigne. Les personnes, les pailles, les femmes ou les enfants, beaucoup moins le cas, mais les femmes qui sont perspires, qui avec ce qu'elles gagnent, ne peuvent pas mettre leurs enfants à l'école. Il faut aussi retravailler sur les locales. Recommencer à réparer. Lutter contre l'obsolescence programmée. On voit que les libéraux sont toujours attachés au chiffre du PIB. Quand on voit ce qu'il y a dans le PIB, c'est complètement absurde de se dire « Ah génial, il y a une croissance du PIB. Si on doit acheter un lave-vaisselle tous les 8 ans, alors qu'à l'époque de nos parents c'était tous les 30 ans, parce que c'est des lave-vaisselles de mauvaise qualité, qui sont impossibles à réparer parce qu'il n'y a pas les pièces. » Donc ça c'est vraiment ce qui est travaillé au niveau européen, qui est poussé par les vertus. C'est de vraiment travailler sur la réparabilité. On ne veut pas qu'on puisse produire des machines à laver, qui durent 5 ans, et après 5 ans, « Ah, désolé, on ne peut pas réparer. » Il faut vraiment travailler là-dessus. Et même si ça fait diminuer un tout petit peu notre PIB, parce qu'on ne va pas racheter un lave-vaisselle tous les 8 ans, mais tous les 30 ans, je pense que c'est bon pour notre économie. C'est de l'économie locale, parce qu'on va réparer chez nous. On va produire chez nous. Et aussi, personne n'a envie d'acheter. En fait, personne n'a acheté un lave-vaisselle tous les 30 ans, c'est tous les 30 ans. Mais ça, c'est très important, c'est qu'on travaille beaucoup chez nous. La transparence, c'est vraiment la raison. Donc, on a des procédures internes qui sont très transparentes. Donc, les listes, par exemple, sont choisies collectivement. Il y a des votes pour les candidats. Donc, ce n'est pas un président de partie ou une présidente de partie dans son Q.U.U. très bien. Ça, c'est vraiment essentiel. Les programmes, il y a une grande rétrocession pour que les gens ne complètement déconnent. Donc, ça, c'est essentiel aussi. Il y a une grosse partie des salaires des élus, notamment pour payer des emplois. Je pense qu'on devrait aller beaucoup plus loin que la démocratie interne chez nous. Donc, nous, on se met des règles légales. Malheureusement, pas tous les partis. Je pense que quand on voit que je pense à un million sur Facebook, qui était américaine, qui ne paye pas ses impôts en Europe, que l'argent des concitoyens belges, des impôts des Belges, partent dans les dépenses de publicité. Alors que je trouve que l'argent des partis politiques doit financer des cours d'études pour qu'on se désidée, qu'on ait des programmes, qu'on ait des banquiers, qu'on ait vraiment le meilleur de la créativité qui soit au pouvoir. Mais si ça sert à faire même. Mais donc, la transparence, c'est essentiel. C'est quelque chose pour lequel on veut limiter l'écumule des mandats, les publicités, les choses sur lesquelles on a marre. Et alors, on plus accueille la marge. Moi, j'ai vraiment ravi que ça me touche beaucoup d'être considérée comme une armelle par la communauté. C'est marrant parce que chaque année, le 24 avril, j'emmène ma femme marcher. Et une année, ma fille née, quand elle avait 5 ou 6 ans, elle me disait, mais toi, qu'est-ce que tu fais là ? Voilà, je suis une armelienne de cœur. Merci de l'avoir vue et merci pour votre accueil. Merci beaucoup. Alors, c'était la deuxième émission. Notre voix, notre vote. Avec Marie Thibault de Mézières. Merci. Merci à vous. Notre voix, notre vote. L'émission qui, à l'occasion des élections de 2024, va à la rencontre des candidats. Nous vous invitons à suivre les interviews de Belgaï pour être encore mieux informé avant votre vote.

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