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Interview Engage Armenia 2024 avec Nelly Poliakov (Fondation de la famille H. Hovnanian)

Interview Engage Armenia 2024 avec Nelly Poliakov (Fondation de la famille H. Hovnanian)

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Engage Armenia is an event organized by the Rovnanian Foundation and Ripat Armenia to connect with the Armenian diaspora in Europe. The event aims to open dialogue and explore ways for the diaspora to engage with Armenia. The tour will visit multiple cities and feature various organizations and initiatives. The goal is to foster long-term engagement and encourage participants to take part in volunteering, mentoring, education, tourism, and business opportunities. The event will include networking sessions and follow-up to ensure participants understand the possibilities for engagement. Language barriers will be addressed with a mix of French and English, and local moderators will be present at each event. The ultimate expectation is for the diaspora to establish lasting connections and actively contribute to the development of Armenia. Bonjour à toutes, bonjour à tous et bonjour Nelly Poliakoff qui a bien voulu apparaître sur Belgareil. Nelly, tu es directrice communication de la Fondation Rovnanian et tu fais partie de cette formidable aventure qui s'appelle Engage Armenia. Est-ce que tu peux nous introduire à ce qu'est Engage Armenia ? Merci de m'avoir invitée pour cette interview. Donc moi je suis en effet directrice communication de la Fondation Rovnanian et c'est la Fondation Rovnanian qui co-organise cet événement avec Ripat Armenia. Donc cet événement est co-organisé par Ripat Armenia et la Fondation Rovnanian. Moi en tant que directrice communication de la Fondation Rovnanian, je chapeaute aussi la communication de Ripat Armenia et d'autres organisations soeurs qui sont sous le parapluie de la Fondation Rovnanian. Donc là on a décidé d'organiser cet événement Engage Armenia dans plusieurs villes européennes pour la première fois pour rencontrer la diaspora sur le terrain parce que nous on est basé en Arménie et discuter avec elle, ouvrir le dialogue et lui permettre de repenser et de remettre en pratique son lien avec l'Arménie plus concrètement. Et donc vous faites une tournée du 6 au 13 mars 2024 en passant par Londres, Amsterdam, Bruxelles, Paris, Alfortville, Genève, Lyon et Marseille. Et alors vous avez des intervenants quand même assez exceptionnels puisque vous êtes vraiment un groupe Ripat Armenia, Birthright Armenia, Impact Hub, Comité du tourisme d'Arménie, ReArmenia. Comment est-ce que vous avez réussi à tous vous engager et comment est-ce que ça va se coordonner entre toutes ces organisations ? Alors déjà comment on a choisi ce groupe-là ? En fait on s'est dit il faut qu'on couvre un périmètre large. C'est-à-dire que nous on vient pour discuter avec la diaspora pour lui montrer concrètement par quels moyens elle peut s'engager avec l'Arménie de près, donc d'ici l'Arménie ou de plus loin, de là où ils sont. Donc pour ça on a plusieurs opportunités qui existent, plusieurs initiatives. Donc du coup nous on s'est posé et on s'est dit qui est-ce qu'on invite pour cet événement parce qu'il y a plein d'opportunités qui existent en Arménie mais il fallait en sélectionner quelques-unes. Du coup ça c'était le critère principal et c'est comme ça qu'on a choisi les représentants de toutes ces ONG, de toutes ces initiatives parce qu'il y a à la fois du bénévolat avec Dolshar et TDC, il y a du mentorat qui est proposé avec RIA Armenia et Hebertar spécifiquement pour les personnes déplacées d'Aftar, il y a de l'enseignement avec Teach for Armenia, il y a du tourisme avec le comité du tourisme. Donc c'est comme ça qu'on a sélectionné et il y a du business aussi avec des cas spécifiques de Ripat qui ont ménagé en Arménie et qui ont ouvert leurs propres entreprises ici. Donc ça c'était le critère principal, c'est couvrir un large périmètre pour donner, pour que chacun, chaque personne qui participe à cet événement s'identifie dans une des initiatives, se dise ok ça c'est pour moi, ça c'est pour moi, le bénévolat c'est pour moi, etc. Et donc c'est en fait une sorte de brainstorming à l'échelle européenne pour le moment qui va permettre justement aux membres de la diaspora de se retrouver, de se reconnaître dans l'Arménie en quelque sorte. Exactement. Et nous on est un peu les idées qui se déplacent dans chaque ville où la diaspora est active. C'est exactement ça en fait, c'est pour que chacun puisse s'y retrouver et concrètement comprendre ce qui se passe. Et ça on tenait vraiment à le faire maintenant parce que l'année 2020 a été difficile pour l'Arménie, mais jusqu'en 2023 en fait ça a été hyper difficile pour l'Arménie et on est toujours en plein dedans. Du coup on s'est dit bon allez là, ça va nous prendre du temps, ça va nous prendre beaucoup d'énergie, mais là c'est le moment, c'est-à-dire qu'on ne peut plus attendre, là c'est urgent. Et ce n'est pas qu'on arrive en Arménie avec nos valises et qu'on se pose pour donner une leçon à qui que ce soit, c'est juste qu'on sait qu'il y a beaucoup de gens de la diaspora à l'extérieur qui ont envie de faire plus, qui ont envie d'être plus engagés avec l'Arménie, mais qui ne savent pas forcément comment concrètement et qui ont besoin de poser toutes leurs questions. Donc nous c'est pour ça qu'on vient, c'est pour prendre le temps de répondre à toutes ces questions et pour partager. Nous vraiment c'est un partage qu'on fait, ce n'est pas du tout nous qui arrivons avec nos grands sabots et qui disons à chacun quoi faire. Et ce qui est intéressant aussi, c'est que les personnes qui en fait ont un intérêt ou des questions par ville que vous allez visiter et par séance que vous allez avoir, peut-être ne se connaissent pas entre elles non plus. D'où l'importance de diffuser cette information au plus grand nombre possible et d'inviter toutes ces personnes potentielles. Et en fait, quelles sont vos attentes à la fin de ce European Tour ? Quelles seraient vos attentes en termes d'engagement de la diaspora arménienne et de développement pour l'Arménie ? C'est-à-dire de l'engagement de la diaspora arménienne au sein de sa propre diaspora et vis-à-vis de l'Arménie également. Est-ce qu'il y a une ligne conductrice ou est-ce qu'il y a une différenciation entre l'engagement au sein de la diaspora même et l'engagement vis-à-vis de l'Arménie en tant que pays ? Ça, c'est une bonne question. En fait, nous, ce qu'on attend principalement à la suite de cet événement, c'est le long terme. C'est-à-dire que le mot clé, c'est du long terme. Nous, on ne va forcer personne à rien, mais si on a réussi à créer une petite étincelle à répondre à des questions que les gens se posaient pour concrétiser leur lien avec l'Arménie, encore une fois, soit il y a du bénévolat, soit il y a du mentorat à distance, soit il vient de l'enseignement, soit il y a du tourisme, soit il y a de l'investissement, peu importe. Nous, ce qu'on veut surtout, ce qu'on attend, c'est du long terme. C'est que ces personnes-là, elles se disent « Ok, c'est bon, là, je restart, je relance mon lien avec l'Arménie, mais sur le long terme. » Et ça, ce serait plus avec l'Arménie, l'engagement avec l'Arménie. Ensuite, au sein de la diaspora entre elles, on espère que ça se fera naturellement. C'est-à-dire que les gens qui ne se connaissent pas et qui se rendent compte qu'ils ont des buts communs, qu'ils peuvent faire encore plus de choses pour l'Arménie à distance, ça, c'est un bonus, c'est encore mieux. Mais ça, nous, on ne va pas l'impacter directement. Mais ça, ce serait l'effet secondaire qui serait le meilleur, en fait. Mais du coup, avec l'Arménie, ce serait plus le long terme. On espère démarrer, « restart » comme ça se dit, relancer un lien qui peut-être existe, mais que ça dure sur le long terme. Ça, c'est très important pour nous. Et comment pensez-vous que les participants pourraient s'impliquer activement dans les discussions et les activités de réseautage qui sont prévues lors de vos différents événements ? Déjà, nous, à nos différents forums dans les huit villes, les gens peuvent venir via une inscription en ligne. Cette inscription en ligne, elle est importante parce que parmi les questions, il y a des questions pour comprendre les intérêts de chacun. Donc nous, déjà, on tape le terrain là où on va pour comprendre ce que les gens attendent le plus. Par exemple, peut-être que dans une des villes, on va se rendre compte que les gens veulent surtout en savoir plus sur faire un stage en Arménie. Par exemple, si c'est des plus jeunes ou peut-être du bénévolat pour les plus âgés, et les gens ne disent rien. Et du coup, en fonction de ça, déjà, on a une idée de ce que les gens veulent entendre. Ensuite, pendant l'événement, donc la partie networking, on va vraiment prendre le temps et on tenait vraiment dans l'agenda de placer cette partie réseautage après avoir présenté toutes les opportunités pour que les gens puissent poser toutes leurs questions et qu'on prenne bien le temps de répondre à toutes les questions. Et ensuite, après cet événement-là, nous, on va faire du suivi pour être sûr que chacun a compris. On va représenter toutes les initiatives à l'écrit par e-mail, par exemple, pour que les gens se rappellent ce qu'ils ont entendu. Et ensuite, on va essayer de voir sur le long terme si est-ce que vraiment ça va se transformer. Est-ce qu'il y a des gens qui, finalement, on va dire, se sont retrouvés à s'inscrire à Boshite Armenia pour faire du bénévolat en Arménie, par exemple, ou à s'inscrire à Teach for Armenia pour venir enseigner dans un village pendant deux ans, ou à ReArmenia pour donner cinq heures de leur temps par semaine pour, je ne sais pas, apporter une expertise dans un projet en Arménie. Ça va être ça un peu le fil. La question méchante, est-ce que la langue peut être une barrière ? L'arménien, si vous le voulez dire. La question n'est pas prévue. Pas de problème. La langue de l'événement ou la langue sur le long terme ? Les deux. Par rapport à l'engagement. La langue de l'événement, c'est là, ici, c'est le français qui est toute une histoire. Moi, je serais maîtresse de cérémonie de l'événement. Donc, moi, je suis 100 % francophone. Donc, en fait, ça va être un peu du mélange de toutes les langues. On va le faire quand même principalement en français et anglais pour les villes francophones. Parce qu'on a plein d'intervenants qui ne sont pas francophones. On en a quelques-uns quand même du Liban qui vont vraiment faire l'effort de faire leur présentation en français. Mais ça va être un mix d'anglais et français, ce qui est à la fois intéressant, parce que c'est très représentatif de l'Arménie, en fait. Ici, on vient ici, tout est mélangé. Même moi, je travaille en anglais, français et arménien. Donc, ça va être un peu un mélange. On va essayer de traduire au maximum quand on pourra. Et aussi, un élément important, c'est que les modérateurs des panels sur place seront des personnes locales. C'est-à-dire que nous, on s'associe vraiment avec des organisations arméniennes pour que chacun puisse aussi être présent, pour que ce soit quelqu'un de local qui s'occupe d'animer le panel de discussion dans la langue, donc ce sera en français aussi. Donc, ce sera un mix d'anglais et français. J'espère que ce ne sera pas une barrière. Ça en sera forcément une pour certaines personnes, mais je suis convaincue que c'est facile à dépasser. De toute façon, il suffit d'avoir un interprète à côté. Alors, j'ai une autre question. Est-ce que tu peux nous donner un aperçu détaillé du programme des panels de discussion et des opportunités de réseautage prévues pour Engage Arménien 2024 ? Oui. Alors, le format, en gros, c'est que, une fois que tout le monde s'est installé, on commence avec un panel de discussion sur l'expérience de vie en Arménie. Donc là, il y aura certains intervenants, pas tous les intervenants, parce qu'on ne veut pas s'asseoir à 12. Certains intervenants qui seront là plutôt sélectionnés par langue aussi, parce que si c'est en france, il y aura plus d'intervenants francophones, qui partageront un peu, grâce à un modérateur local, qui partageront leur expérience de vie en Arménie. Donc là, ce sera un peu plus personnel, ce panel de discussion, où là, il y aura des questions sur plein de choses, sur comment eux, ils se sont retrouvés en Arménie, pourquoi est-ce que c'était l'Arménie le pas final pour s'engager avec l'Arménie ou pas. Donc, des questions plutôt personnelles. Et à la suite de ça, là, on va rentrer dans le pitch, donc dans les présentations des opportunités concrètes, donc courte présentation de 5-6 minutes maximum sur chacune des opportunités. Donc là, chacun, chaque représentant d'initiative va monter sur scène et va présenter rapidement et concrètement le problème que cette initiative résout en Arménie et comment les gens qui sont devant, assis, peuvent s'engager via cette initiative. Pour que chacun, encore une fois, s'y retrouve dans l'initiative. Et à la suite de toutes ces présentations-là, là, on commence la partie réseautage, networking, où là, toutes les questions sont posées. Enfin, chacun va pouvoir se rapprocher de qui il veut. Il y aura certains stands, des tables avec des flyers, des choses comme ça, pour pouvoir discuter. Ça, ça durera une heure. Enfin, on espère que ça durera une heure. À mon avis. Ça devrait durer beaucoup plus longtemps. Est-ce que vous avez déjà prévu comment vous allez pouvoir mesurer l'impact sur les participants et comment maintenir leur engagement au-delà du 13 mars lui-même au fur et à mesure de l'année et peut-être aussi comment les aider à impliquer d'autres personnes ? Parce que j'imagine que vous aurez quand même des gens très, très motivés aussi qui vont venir et qui, peut-être, vont, dans leur cercle, attirer encore d'autres personnes. Est-ce que vous avez déjà prévu une manière de suivre ? Est-ce que ce serait, par exemple, de revenir ici en Europe ou de les inviter en Arménie ? Est-ce que vous avez déjà une idée ? Alors déjà, comment mesurer l'impact ? Là, c'est ce que j'ai dit. C'est qu'on va suivre. Donc, avec les emails qu'on a collectés, on va faire du suivi. Ça, c'est sûr. Et on est sûr qu'on va recevoir plein de questions. Donc, ça, c'est sûr qu'on va y répondre, qu'on va prendre le temps pour vraiment essayer de transformer, aider la personne à convertir son intérêt au début qui était juste de venir à l'événement, de vraiment concrètement rejoindre un programme, rejoindre une initiative. Donc, ça, c'est la partie un peu basique de comment on va traquer tout ça, comment on va suivre. Ensuite, sur le long terme, ce serait bien qu'en fait, en réorganisant des forums comme ça, les Arméniens en Europe, on espère aussi avec les organisations locales, on espère créer un lien un peu solide avec les institutions arméniennes sur place pour pouvoir, je ne sais pas, peut-être aboutir à un partenariat pour ensuite, nous, avoir comme si on avait un pied à terre dans cette ville-là et pouvoir revenir, par exemple à Bruxelles, pouvoir revenir souvent que cet endroit-là, en fait, soit un peu notre endroit d'accueil pour pouvoir venir et rencontrer la diaspora de manière plus régulière. Parce que des événements comme ça, RIPAP Arménien, on n'a pas organisé depuis assez longtemps, bien avant le Covid, après aussi qu'il y a eu le Covid, donc forcément, on n'a plus pu organiser ce genre de choses, mais c'est des événements qui avaient déjà été organisés par RIPAP Arménien, mais aux États-Unis, en Ukraine, au Canada, donc jamais en Europe comme ça, de cette manière, jamais. Donc, on espère vraiment pouvoir créer un lien via les organisations arméniennes locales un peu plus solide pour pouvoir revenir constamment, le plus possible, en fait. Parce qu'on s'est rendu compte que, basé en Arménie, on a beau partager nos messages, ça ne remplacera jamais le fait de venir rencontrer les gens sur place. Ça, ce serait un peu l'idéal à la suite de ça. Mais pour suivre les gens individuellement, ça, c'est grâce aux données qu'on va collecter, des gens qui s'inscrivent et ensuite sur place. Et que vous ferez de toute façon directement d'Arménie même, je veux dire. Oui, ça, c'est sûr. Et qu'est-ce qui a motivé RIPAP Arménien à finalement mettre le pied en Europe ? Question pas prévue, hein, désolé. Ouais, ouais, non, non, c'est… En fait, parce que… Alors oui, la diaspora arménienne, elle est hyper active aux États-Unis. Oui, elle l'est en Russie aussi, c'est sûr. Donc oui, bien évidemment, ils ont organisé des événements là-bas. Mais là, je pense que c'était utile d'aller en Europe parce qu'il y a beaucoup de villes où la diaspora est active. Je pense qu'ensuite, il y a eu un effet de… Allez, on a une francophone dans l'équipe, allons en France. Du coup, gros défi, quatre villes en France d'un coup. Du coup, pourquoi pas, c'est intéressant. Du coup, on l'a un peu orienté de cette manière-là. Et puis, tu t'assures, tu te dis, tiens, Londres aussi, c'est une ville intéressante. Et puis Bruxelles aussi, évidemment. Et puis Amsterdam. Après, on s'est dit, bon, stop, huit villes, c'est déjà hyper ambitieux. C'est énorme. Un jour, une ville, c'est énorme. Du coup, on s'est dit, bon, on retournera en Europe, c'est sûr, mais peut-être plus trois, quatre villes, pas plus. Mais c'était intéressant de faire comme ça, de faire un événement avec une telle ambition pour commencer en Europe. En tout cas, moi, je vous félicite du fond du cœur parce que je pense que c'est très, très, très utile et très nécessaire, surtout dans les diasporas arméniennes, qui sont peut-être beaucoup plus multiples que la diaspora américaine ou canadienne. D'où la nécessité d'avoir une communication physique où, justement, on peut déjà venir à votre événement pour pouvoir vous écouter, pour pouvoir savoir, etc. Ne serait-ce que pour mes enfants, c'est extraordinaire de ne pas devoir passer par dix mille courriels, chercher moi-même, tiens, qu'est-ce que c'est qui existe, etc. C'est une opportunité de dingue. Donc, moi, j'encourage en tout cas la majorité des Bruxellois et voire des Malinois et des Anversois qui sont francophones, donc il ne faut pas s'inquiéter, ou anglophones, à venir vous rejoindre. Alors, à Bruxelles, vous serez ici. À Haïdoun. Haïdoun, rue du Garde, à Naikon. Et la date de Bruxelles, par contre, je ne l'ai plus. C'est le vendredi 8 mars. Nous sommes devant la fête de la Journée de la Femme, donc allez-y, messieurs. Rendez-vous, rue du Garde, le 8 mars. À partir de quelle heure ? Ça commence à 19h. C'est à partir de 19h. Et oui, en plus, il y a quelque chose que je voudrais ajouter, c'est que tous les profils sont bienvenus, évidemment. Ce n'est pas un forum qui ne s'adresse que, comme on peut le croire, aux jeunes. Tous les profils sont bienvenus parce qu'il y a tellement d'opportunités différentes qui vont être présentées que chacun y trouvera ce qui l'intéresse. C'est sûr et certain. C'est pour ça que j'invite vraiment un maximum de personnes à venir. Parce que nous, on prendra le temps. Et en fait, nous aussi, on a envie d'échanger avec la diaspora pour mieux la comprendre aussi. Parce qu'on est tous une bande de, je ne dis pas de serfs, on est quasiment majoritairement tous des gens qui ont déménagé de leur pays pour venir vivre en Arménie. Du coup, c'est intéressant aussi. Et moi de France, exactement. C'est intéressant aussi. Une question. Et tu dois me répondre comme ça sur le vif. Quelle est l'expérience qui t'a le plus marquée dans ton processus de repas arménien ? Dans mon processus de venir habiter et déménager en Arménie ? Donc pendant mon séjour en Arménie ? Non, dans le processus. Que ce soit mental ou... C'était quoi le déclic ? C'est un déclic qui est assez drôle. C'est-à-dire que le jour où le président de la République française a annoncé que le sommet de la francophonie sera à Yerevan, le jour où j'ai entendu à la télé ou à grande échelle quelqu'un d'important parler de Yerevan, j'ai eu une telle émotion que je me suis dit, bon, c'est sûr qu'il faut que j'essaye de voir comment ça se passe dans ce pays, parce que je ne connais rien de l'Arménie à part en tant que touriste, d'aller chez des amis, des parents, etc. Et je me suis dit, mais je suis trop loin, je ne connais rien de l'Arménie. Et c'est pour ça que du coup, là, ça a été le déclic, et à partir de là, c'était dans un coin de ma tête, et ça s'est fait deux ans après, de manière naturelle, après un bénévolat que j'ai fait en été, où j'ai rencontré quelqu'un qui a changé ma vie, et cette personne m'a dit, on veut t'embaucher, et tout s'est fait. Les planètes étaient alignées pour que je vienne vivre ici, mais le déclic, c'était que je me suis dit, mais je ne connais pas du tout mon pays, en fait. C'est-à-dire que j'ai beau y aller en vacances, c'est pour ça que je dis souvent, il faut y venir un petit peu pour comprendre. Sinon, on ne comprend pas ce qui se passe en Arménie. Alors, du coup, est-ce que tu es heureuse ? Oui. C'est vraiment paradoxal, parce que je suis heureuse alors qu'il y a des difficultés, mais ça m'a changé. Là, vraiment, l'Arménie m'a changé. Il y a eu avant l'Arménie et après. C'est-à-dire que je ne suis plus du tout la même personne. C'est difficile. On ne va pas dire que c'est facile tous les jours. Ça peut être très difficile, parce que, bon, il s'en passe des choses, et c'est prenant émotionnellement. Surtout que moi, je suis arrivée avant la guerre en 2020. Mais il y a des choses qui sont inexplicables. Tu n'y arriveras pas. Non. Il y a une émotion inexplicable. Oui. Et d'origine, tu es d'où ? D'origine, je suis arménienne. Mes parents sont d'Arménie, mais mon grand-père paternel était russe. C'est pour ça que mon nom de famille, Poliakov, est russe. Je suis 25 % russe. Mais sinon, je suis arménienne. On te pardonne, tu sais. Ne t'inquiète pas. Merci. Écoute, en tout cas, merci beaucoup. Merci de passer à Bruxelles. Alors, le reste des dates, je ne les ai pas retenues, mais je vais essayer de les répéter encore une fois. Donc, du 6 au 13 mars 2024, Londres, Amsterdam, Bruxelles, Paris, Alfortville, Genève, Lyon et Marseille. Alors, les intervenants, on aura Repet Arménien, donc la Fondation Ognanion avec soi, Birthright Arménien, Impact Hub, Comité du tourisme d'Arménie, Re-Arménien, Optimize Consulting, Teach for Armenia, Move to Armenia, Hopage Artsakh et Saint-Sian. Alors, comme tu l'as dit, c'est ouvert à tout le monde, à toutes les possibilités, à toutes les demandes et à toutes les espérances, quelque part, de se voir, entre guillemets, rentrer chez soi, avec, peut-être, son propre passé, son propre passif. Et j'espère, en tout cas, à chacun d'être comme toi, peut-être. Après, il y en a qui trouveront peut-être, qui trouveront leur compte sans forcément venir vivre en Arménie. Mais même à distance, on peut faire plein de choses pour l'Arménie. Donc ça, c'est important. En tout cas, quand je vois le sourire sur ton visage, je me dis, ça va, ça a marché. Ça valait la peine, il n'y a aucun regret. Oui, c'est vrai. Et donc, super. On va, avec plaisir, te recevoir à Bruxelles, du coup. J'espère vous y voir, d'ailleurs. C'est soit moi, soit Taris. D'accord. Toujours. D'accord. D'accord ? En tout cas, merci beaucoup. Et très bonne continuation et bonne préparation pour le voyage, qui est, pour Malika, très enrichissant. Merci. Merci. Sous-titrage ST' 501

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