Details
Nothing to say, yet
Nothing to say, yet
Listen to Armenolobby & Kaspar & Heghine by Belga Hay MP3 song. Armenolobby & Kaspar & Heghine song from Belga Hay is available on Audio.com. The duration of song is 43:53. This high-quality MP3 track has 160 kbps bitrate and was uploaded on 23 Apr 2023. Stream and download Armenolobby & Kaspar & Heghine by Belga Hay for free on Audio.com â your ultimate destination for MP3 music.
Comment
Loading comments...
The transcription is about a radio show called "ArmĂŠnolobby" that discusses politics in Belgium. This week's episode focuses on the press and media, specifically an article that accuses the Euro-Armenian Federation for Justice and Democracy and its president, Kaspar Karampetian. The article is filled with false information and defamation. The show aims to shed light on the issue and interviews Karampetian to address the accusations. The organization's main activities include lobbying for stronger relations between the European Union and Armenia, as well as advocating for recognition of the Armenian Genocide and supporting Nagorno-Karabakh. ArmĂŠnolobby, votre nouvelle ĂŠmission avec Nicolas Tavitian et ses invitĂŠs, tous les lundis Ă 15h et les mercredis Ă 11h. Bonjour, vous ĂŞtes bien sur ArmĂŠnolobby, l'ĂŠmission qui s'intĂŠresse au rouage de la politique en Belgique. Cette semaine, nous n'allons pas parler de ce qui se passe au Parlement ou au gouvernement belge, comme nous l'avons fait les semaines prĂŠcĂŠdentes. Nous allons parler de la presse et des mĂŠdias, et tout particulièrement d'un article qui est sorti tout rĂŠcemment, qui met en cause une personne et son organisation. L'article, c'est celui qu'a rĂŠdigĂŠ un certain SĂŠbastien Boussois dans le magazine Leviv. Il est intitulĂŠ ArmĂŠnia Gate en vue. L'Europe doit mettre de l'ordre dans ses groupes d'amitiĂŠ. Fin du titre. L'article lance de graves accusations contre la FĂŠdĂŠration euro-armĂŠnienne pour la justice et la dĂŠmocratie et contre son prĂŠsident Kaspar Karampetian. Cette organisation est actuellement la seule organisation de la diaspora armĂŠnienne qui travaille avec les institutions europĂŠennes. Pour en avoir le cĹur net, j'ai interviewĂŠ M. Boussois, l'auteur de l'article, et M. Karampetian, qui y est mis en cause. Malheureusement, peu après avoir parlĂŠ Ă M. Boussois, son avocat m'a ĂŠcrit pour m'interdire de publier cette interview. Nous avons dĂŠcidĂŠ de ne pas diffuser l'interview aujourd'hui, mais nous allons entendre Kaspar Karampetian. On peut se demander pourquoi accorder de l'attention Ă un article aberrant et Ă une fausse information. Les politiques de la Belgique sont ĂŠvidemment dĂŠcidĂŠes au sein de ses institutions, le gouvernement et le parlement. Mais elles sont puissamment influencĂŠes aussi par les mĂŠdias, les journaux, la tĂŠlĂŠvision, les mĂŠdias sociaux et tous les autres canaux de communication. A l'inverse, ceux qui dĂŠtiennent le pouvoir politique ont ĂŠnormĂŠment d'influence, Ă leur tour, sur les mĂŠdias. La plupart de nos auditeurs qui s'intĂŠressent Ă l'actualitĂŠ de l'art minier de sa rĂŠgion auront remarquĂŠ ces dernières annĂŠes, surtout ces deux dernières annĂŠes, combien l'information Ă ce sujet est peu fiable. Dans le meilleur des cas, le sujet est nĂŠgligĂŠ par rapport Ă d'autres crises dans le voisinage de l'Europe. Quand on couvre le Caucase, on le couvre souvent de manière vade ou ambiguĂŤ. Les mĂŠdias donnent l'impression que l'information est incertaine, qu'il est impossible de dĂŠterminer ce qui s'est passĂŠ. Lorsque la guerre de 2020 a ĂŠclatĂŠ, par exemple, nous avons eu droit Ă ce genre d'annonce. Après un dimanche de combats meurtriers, les affrontements se poursuivent entre les forces d'ArmĂŠnie et d'AzerbaĂŻdjan dans la rĂŠgion sĂŠparatiste due au Karabakh. Les deux pays s'accusent mutuellement de recourir Ă l'artillerie lourde et se renvoient dos Ă dos la responsabilitĂŠ de l'initiative guerrière. Celle-lĂ ĂŠtait de France Info. A la BBC, Stephen Stacker, qui est très cĂŠlèbre, disait impĂŠrial qu'il se souciait peu qui avait initiĂŠ le conflit comme si ce n'ĂŠtait pas le travail des mĂŠdias de s'informer et de nous informer. Le plus souvent, il est difficile de comprendre exactement pourquoi le sujet est si maltraitĂŠ. Est-ce dĂť au manque d'informations des journalistes, Ă leur ignorance, au manque d'intĂŠrĂŞt du public, Ă l'influence du gouvernement, Ă la puissance des informations provenant par exemple de l'AzerbaĂŻdjan ? Une chose est sĂťre, la couverture mĂŠdiatique s'accorde avec l'indiffĂŠrence des autoritĂŠs belges et europĂŠennes sur ce dossier. Alors comme tout ça est bien compliquĂŠ, on va commencer aujourd'hui par un cas très simple. Parfois, les mĂŠdias ne se contentent pas d'adopter une attitude distante ou indiffĂŠrente Ă l'ĂŠgard de la crise, de crĂŠer le flou ou de dĂŠplacer le sujet. Parfois, ils vĂŠhiculent tout simplement des informations mensongères et mĂŞme calomnieuses. Nous en avons eu un bel exemple dans un article paru le 1er mars dernier dans le magazine Le Vif. L'article ĂŠtait intitulĂŠ ÂŤ Armeniagate en vue Âť. ArmĂŠniagate, c'est ĂŠvidemment une manière de dire qu'il y a un scandale liĂŠ Ă l'armĂŠe. De quel scandale s'agit-il ? Je vous explique. Dans cet article, SĂŠbastien Bouchsois, qui se dit politologue, prĂŠtend qu'il y a en Europe un lobby armĂŠnien qui corrompt les parlementaires europĂŠens pour qu'ils soutiennent la cause de l'ArmĂŠnie. Et il va plus loin. Il formule des accusations contre le prĂŠsident d'une organisation armĂŠnienne, la FĂŠdĂŠration Euro-ArmĂŠnienne pour la Justice et la DĂŠmocratie. Kaspar Karampetian prĂŠtend l'article serait diamantaire et pratiquerait le trafic de diamants. Je cite l'article. ÂŤ Karampetian a crĂŠĂŠ un rĂŠseau ĂŠtendu et semblant de commerce de diamants. Il a mĂŞme introduit en contrebande en Belgique des diamants au blond de couleur. Âť C'est prĂŠcis. Et que fait de cet argent mal acquis, ce sinistre personnage ? Eh bien, il corrompt les parlementaires europĂŠens par-dessus. Il va de soi que cet article est un tissu de calomnie. M. Karampetian est diamantaire comme je suis danseur de flamenco. Pour ce qui est de corrompre les parlementaires europĂŠens, son organisation qui n'a que deux employĂŠs n'en a guère les moyens. Pour en savoir un peu plus sur M. Karampetian, sur son organisation et sur ce qu'il pense de ces accusations, nous sommes allĂŠs l'interviewer. Cependant M. Karampetian ne parle pas le français et l'interview est donc en anglais. J'en exclut avance auprès de nos auditeurs qui ne sont pas familiers de cette langue. Avant de l'entendre, un mot de commentaire encore sur cet article. L'article a recours Ă une sĂŠrie de techniques classiques de la dĂŠsinformation. Il essaye de donner l'impression qu'il ne fait que rĂŠpercuter des informations venant d'ailleurs. Par exemple, il ĂŠcrit que certains parlent dĂŠjĂ de Kaspar Gates. Il ĂŠcrit comme si l'expression ĂŠtait bien connue dans certains milieux, ce qui, ĂŠvidemment, n'est pas le cas. C'est un moyen classique, mais de mauvaise foi, de donner l'impression que l'expression vient d'ailleurs alors que c'est Bouchoy lui-mĂŞme qui l'invente. Autre technique, le titre lance une accusation, Armenia Gates en vue, avec un point d'interrogation. Il ajoute le point d'interrogation comme s'il s'agissait d'un questionnement, plutĂ´t que d'une accusation, comme si l'article ĂŠtait une analyse des accusations formulĂŠes ailleurs. Et le reste est Ă l'avenant. L'article est fondĂŠ sur des affabulations mensongères. D'oĂš vient ce type de calomnie ? Si ce type d'attaque est heureusement rare dans la presse belge, en tout cas concernant les ArmĂŠniens, ce n'est pas le cas de la presse de l'AzerbaĂŻdjan et de la Turquie oĂš elles sont courantes. Les ArmĂŠniens y sont systĂŠmatiquement prĂŠsentĂŠs comme des extrĂŠmistes, une force internationale puissante et malĂŠfique, exactement Ă l'image du cĂŠlèbre complot judĂŠo-maçonnique des antisĂŠmites europĂŠens. Pas plus tard que vendredi, le parlement de l'AzerbaĂŻdjan a qualifiĂŠ la diaspora armĂŠnienne de cancer de l'Europe, par exemple. Mais dans le cas des ArmĂŠniens, ce discours de haine extrĂŞme ne trouble pas les consciences des diplomates et gouvernements europĂŠens. Plus spĂŠcifiquement, le gouvernement de l'AzerbaĂŻdjan s'efforce d'exploiter l'actualitĂŠ Ă son profit et au dĂŠtriment de l'ArmĂŠnie. Lors de la guerre en Ukraine, par exemple, il a tentĂŠ de prĂŠsenter l'ArmĂŠnie comme alliĂŠ de la Russie dans son invasion de l'Ukraine. La BBC et plusieurs mĂŠdias internationaux ont d'ailleurs mordu Ă l'hameçon et repris cette fausse information. Or en dĂŠcembre a ĂŠclatĂŠ une crise au Parlement europĂŠen, comme chacun sait, un scandale de corruption. Plusieurs parlementaires recevaient des montants importants de la part du Qatar et je crois du Maroc pour adopter des positions favorables Ă ces pays. Alors n'y une ni deux. Avec leur imagination habituelle, les diplomates et les mĂŠdias d'AzerbaĂŻdjan ont imaginĂŠ de mettre l'ArmĂŠnie dans le mĂŞme panier. Après le Qatar-guerre, ils ont imaginĂŠ l'ArmĂŠnia-guerre. Ce type d'argumentation a une triple utilitĂŠ. D'une part, elle permet aux dĂŠcideurs azerbaĂŻdjanais d'expliquer les ĂŠchecs diplomatiques au Parlement europĂŠen. Elle leur permet de prĂŠtendre que si le Parlement europĂŠen a adoptĂŠ quelques rĂŠsolutions favorables Ă l'ArmĂŠnie et au Karabakh, ce n'est pas en raison de la situation et des agressions de l'AzerbaĂŻdjan, non. C'est parce que les parlementaires europĂŠens ĂŠtaient corrompus. D'autre part, elle permet d'intimider les parlementaires tentĂŠs de soutenir l'ArmĂŠnie et qui peuvent craindre d'ĂŞtre souillĂŠs par l'association. Et puis enfin et surtout, ces campagnes de dĂŠsinformation relèvent de la pratique du contre-feu. Car enfin, parmi les pays les plus cĂŠlèbres pour la corruption de parlementaires en Europe, il y a nos amis l'AzerbaĂŻdjan. Ce pays a fait l'objet ces dernières annĂŠes de quelques scandales croustillants et de grande envergure. Il y en a d'ailleurs tellement que ces scandales mĂŠritent une ĂŠmission Ă eux tout seuls. Les accusations formulĂŠes rĂŠgulièrement par l'AzerbaĂŻdjan sont des accusations miroir. On accuse l'ArmĂŠnie ou les ArmĂŠniens des mĂŞmes crimes que ceux pour lesquels on est dĂŠjĂ connu. Par exemple, pour se dĂŠfendre de l'accusation de gĂŠnocide, la Turquie avait compris que la meilleure dĂŠfense c'est l'attaque. Elle ne s'est pas contentĂŠe de nier le gĂŠnocide. Elle accusait les ArmĂŠniens d'avoir commis un gĂŠnocide contre les Turcs. Que l'accusation soit ridicule pour tous ceux qui connaissent un peu, la question n'est pas un problème. La plupart des gens ne la connaissent pas ou sont tout disposĂŠs Ă faire ĂŠcho aux deux accusations dans la foulĂŠe. On a d'ailleurs entendu cela avec Stephen Sacco et la BBC un peu plus tĂ´t dans l'ĂŠmission. Le rĂŠsultat est de crĂŠer la confusion et de neutraliser les accusations de l'adversaire. Et ça marche très bien. Nous l'avons constatĂŠ dans la couverture mĂŠdiatique rĂŠcente sur le conflit du Carabin. Pour un citoyen belge, ce qui est particulièrement prĂŠoccupant, c'est que les journalistes et les rĂŠdactions de ce pays ne soient pas conscients de cette technique et se prĂŞtent si facilement Ă ce jeu. Si vous doutez de l'information que vous transmet votre journal ou votre tĂŠlĂŠvision, vous avez bien raison. VoilĂ donc pour la mise en contexte de cette affaire. A prĂŠsent, nous allons entendre ce que M. CarapĂŠtian lui-mĂŞme a Ă en dire. M. CarapĂŠtian, je le rappelle, est le prĂŠsident de la FĂŠdĂŠration Euro-ArmĂŠnienne pour la Justice et la DĂŠmocratie. Nous serons ĂŠgalement en compagnie de sa collègue HĂŠrinĂŠ Ăvignan, qui est la directrice de l'organisation. Bonjour CarapĂŠtian. Bonjour HĂŠrinĂŠ. Nous sommes avec CarapĂŠtian et HĂŠrinĂŠ Ăvignan, qui sont respectivement le prĂŠsident et la directrice de la FĂŠdĂŠration Euro-ArmĂŠnienne pour la Justice et la DĂŠmocratie. Merci d'ĂŞtre avec nous. Merci de participer Ă cette interview. Nous sommes ici aujourd'hui pour discuter d'un article publiĂŠ la semaine dernière, le 1er mars, et d'un article qui prĂŠtend prĂŠsenter l'ArmĂŠnie-Gate. Mais avant de discuter de l'article et avant de parler de ce qu'ils appellent l'ArmĂŠnie-Gate, j'aimerais entendre un peu plus sur chacun d'entre vous, pour que les gens puissent vous connaĂŽtre si ils ne vous connaissent pas dĂŠjĂ , et sur les activitĂŠs de la FĂŠdĂŠration. Kaspar, vous ĂŞtes le prĂŠsident de la FĂŠdĂŠration. C'est votre occupation en plein temps ces jours-ci. Est-ce que vous pourriez dire quelques mots sur vous-mĂŞme ? Oui. Je suis nĂŠ en Grèce, il y a 75 ans. Et maintenant, pendant les 12 dernières annĂŠes, je suis Ă Bruxelles comme prĂŠsident de la FĂŠdĂŠration EuropĂŠenne d'ArmĂŠnie pour la justice et la dĂŠmocratie. Avant cela, j'ĂŠtais le prĂŠsident de notre comitĂŠ grec local, avant de venir Ă Bruxelles. Depuis ma très jeune vie, j'ai ĂŠtĂŠ impliquĂŠ dans la communautĂŠ armĂŠnienne. Avant Bruxelles, j'ĂŠtais dans l'organisation des jeunes, prĂŠsident de notre organisation internationale des jeunes. Puis, pendant plusieurs annĂŠes, je suis le prĂŠsident du comitĂŠ national armĂŠnien grec. Dans ma vie privĂŠe, j'ai travaillĂŠ dans une compagnie d'importation d'ĂŠquipements photographiques. Et pendant les 12 dernières annĂŠes de ma vie privĂŠe, j'ai ĂŠtĂŠ le chancelier de la prĂŠface armĂŠnienne de la Grèce. Depuis 2007, je suis en pension. Et depuis que j'ai ma pension, la FĂŠdĂŠration EuropĂŠenne d'ArmĂŠnie a dĂŠcidĂŠ, depuis que mon prĂŠdĂŠcesseur, Hilda Tchobouyan, a dĂť retourner en France, puisqu'elle a ĂŠtĂŠ ĂŠlue dans le Conseil RĂŠgional de l'Area de Lyon, et qu'on a dĂť avoir un nouveau prĂŠsident ici, on a dĂŠcidĂŠ que, depuis que j'ĂŠtais en pension, je pourrais venir, car je suis venu volontairement, et essayer de m'aider avec l'expĂŠrience que j'ai eu pendant tous ces annĂŠes, pour promouvoir le travail de la FĂŠdĂŠration EuropĂŠenne. Maintenant, pendant ces 12 dernières annĂŠes, je suis ici, et j'essaie de servir autant que je peux, si possible. Peut-ĂŞtre que HĂŠrinĂŠe peut continuer, ou que vous avez une autre question. C'est merveilleux. HĂŠrinĂŠe, oui, est-ce que tu voudrais dire quelques mots sur toi-mĂŞme ? Donc, tu n'es pas vraiment Ă la scène, peut-ĂŞtre que ton CV est un peu plus court que son. Dis-nous quelque chose sur toi-mĂŞme. Je suis la directrice exĂŠcutive de la FĂŠdĂŠration EuropĂŠenne. Je suis nĂŠe et ĂŠtudiĂŠe en ArmĂŠnie, mais je suis allĂŠe en ArmĂŠnie relativement tĂ´t pour continuer mon ĂŠducation. Donc, je suis allĂŠe aux Ătats-Unis, car j'ĂŠtudiais Ă l'universitĂŠ, au dĂŠpartement des Ătats-Unis, pour ĂŠtudier le journalisme. Ensuite, je suis allĂŠe en Allemagne pour faire mon master. Après l'Allemagne, j'ai reçu une offre d'internship ici, au Parlement europĂŠen, pour travailler avec un ĂŠquipe d'un membre austrien du Parlement europĂŠen. L'internship s'est transformĂŠ en un travail Ă plein temps, le contrat. Donc, c'ĂŠtait ma première expĂŠrience de travail en Europe, en tant qu'advocate d'un membre austrien du Parlement europĂŠen. Et, après le terme lĂŠgislatif, le dĂŠputĂŠ n'a pas ĂŠtĂŠ rĂŠĂŠlu. Qui ĂŠtait le membre du Parlement ? Martin Ehrenhauser. Et, après ça, j'ĂŠtais dans une phase de contemplation sur comment je voulais continuer et ce que je voulais faire. Et, vu que j'avais dĂŠjĂ des relations avec mon collègue prĂŠcĂŠdent, qui s'appelle John, qui ĂŠtait en charge des affaires publiques, ici, dans l'AFJD, et on se connaissait comme collègues armĂŠniens. Et, vu qu'il ĂŠtait dans le Parlement europĂŠen relativement souvent, on se rencontrait pour discuter des dĂŠveloppements. Et, un jour, il m'a proposĂŠ d'aller Ă l'office et de discuter des possibilitĂŠs de coopĂŠration. Et, comment tout a commencĂŠ, dans l'AFJD, c'ĂŠtait en 2015. J'ai rejoint l'AFJD en tant qu'officier. Et, depuis, j'ai travaillĂŠ pour la FĂŠdĂŠration pour m'assurer de la coopĂŠration. Donc, tu as travaillĂŠ ici pendant quelque chose comme 8 ans ? Oui, un peu plus. Parce que j'ai commencĂŠ en part-temps. Et puis, ça s'est transformĂŠ en... Excellent. C'est une carrière très internationale. Dites-nous maintenant de l'organisation, la FĂŠdĂŠration, la FĂŠdĂŠration armĂŠnienne. Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce que votre travail implique ? Juste dans quelques minutes. Vous lobbiez, une organisation dĂŠdiĂŠe principalement Ă lobbier dans Bruxelles vers les institutions europĂŠennes ? Oui, nous lobbions. C'est une organisation d'entreprise ou d'organisation civile. Donc, notre tâche, c'est de coordonner le travail de nos membres, de tous nos volontaires, pour soutenir les causes importantes pour nous, notamment pour renforcer la relation entre l'Union europĂŠenne, la RĂŠpublique armĂŠnienne et la RĂŠpublique d'Arsach. Et comme tous nos membres sont citoyens, les membres de l'Union europĂŠenne, ils ont le droit de parler Ă leurs dĂŠcideurs et d'advocater pour les causes importantes pour eux. Donc, notre tâche, c'est de coordonner leurs activitĂŠs. C'est exactement l'esprit du programme. Il s'appelle ArmĂŠnien Lobby, vous vous rappelez, sur la citoyennetĂŠ active. Quelles questions lobbyisez-vous ? Vous avez parlĂŠ des relations entre l'Union europĂŠenne et l'ArmĂŠnie. Plus prĂŠcisĂŠment, qu'est-ce qui s'est passĂŠ au-dessus de votre agenda au cours des dernières annĂŠes ? Je dirais, Carabach ? Oui. Jusqu'en 2015, c'ĂŠtait aussi la reconnaissance du gĂŠnocide. La rĂŠ-reconnaissance, disons, parce qu'en 1987, c'ĂŠtait reconnu pour la première fois par le Parlement europĂŠen. Et jusqu'en 2015, l'une de nos principales tâches ĂŠtait, encore une fois, de renouer cette reconnaissance et, d'une certaine façon, en meilleure forme. Et nous avons rĂŠussi, avec l'aide aussi, Ă ce moment-lĂ , de notre communautĂŠ. Vous voyez, Ă l'ĂŠpoque, Ă l'AGBU, nous avons coopĂŠrĂŠ Ă ce moment-lĂ . Et bien sĂťr, avec la collaboration de l'ambassade de la RĂŠpublique d'ArmĂŠnie, nous avons rĂŠussi et nous avons eu presque un vote unanime. Avec une bonne rĂŠsolution, nous avons rĂŠussi Ă l'avoir Ă ce moment-lĂ . Après ça, chaque annĂŠe, encore une fois, quand nous avons le rapport de progrès sur la Turquie, il est mentionnĂŠ, cette rĂŠsolution du Parlement europĂŠen. En plus de ça, mĂŞme dans ces annĂŠes oĂš nous essayons d'avoir le rapport de progrès du Parlement europĂŠen, nous avions, bien sĂťr, le problème de Nagorno-Karabakh, ou d'Artsakh. Notre tâche basique ĂŠtait, parce qu'Artsakh ĂŠtait isolĂŠ, ces gens ĂŠtaient isolĂŠs, c'ĂŠtait très difficile pour eux de voyager, personne ne les acceptait, personne n'y allait, très peu de gens allaient Ă Artsakh. Notre tâche basique ĂŠtait de dĂŠtruire cette isolation. Et nous avons rĂŠussi. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'AzerbaĂŻdjan et l'AryĂŠ sont si en colère avec nous. Parce que nous avons rĂŠussi Ă avoir des groupes d'amitiĂŠ avec Artsakh, Nagorno-Karabakh et le Parlement europĂŠen. Nous avons ici, en Belgique, deux groupes d'amitiĂŠ. L'un parlant français, l'autre parlant flamandais. Et nous avons, en 2013, le prĂŠsident de Nagorno-Karabakh, Pako Saakyan, venu Ă Bruxelles, et dans le Parlement europĂŠen, avec Ă sa cĂ´te, le prĂŠsident du PVP, pour s'adresser au Parlement europĂŠen en tant que prĂŠsident de la RĂŠpublique de Nagorno-Karabakh. Puis nous avons eu, le prĂŠsident de l'AssemblĂŠe nationale, le ministre des Affaires ĂŠtrangères, qui est venu ici. Je reviendrai en dĂŠtail sur le Karabakh. J'aimerais passer Ă l'article le plus rĂŠcent. Mais allez-y, si vous voulez. Je vais conclure. Et c'ĂŠtait l'opposĂŠ aussi, pour les gens, pour faciliter les dĂŠlĂŠgations Ă Artsakh, pour aller voir par les yeux la situation, le progrès de la dĂŠmocratie Ă Artsakh. Deux fois, nous avons pris des observateurs internationaux dans les ĂŠlections, en gardant le mĂŞme format que l'ODIHR, comme l'Union europĂŠenne ou l'OAS le fait. Donc, c'ĂŠtait l'un de nos tâches, l'autre, bien sĂťr, nous voulions avoir des rĂŠsolutions, des dĂŠcisions, des rĂŠunions, pour soutenir les groupes, les trois groupes de l'Union EuropĂŠenne, les trois principes basiques, qui reconnaissent la self-dĂŠtermination comme un droit ĂŠgal avec les autres deux, qui sont l'utilisation de force et l'intĂŠgritĂŠ territoriale. Donc, c'ĂŠtait, en gĂŠnĂŠral, notre travail en 2020, notre travail basique. Je veux dire que, juste 15 jours après la guerre, nous avons eu la dĂŠlĂŠgation de cinq membres du groupe français de Nagorno-Karabakh, d'Artsakh, en Belgique, et c'ĂŠtait, pour eux, une dĂŠcision très courageuse de visiter juste 15 jours après la guerre. Et pendant la pandĂŠmie de la COVID, ils ont pris des risques, ils sont allĂŠs comme ils devaient, et, bien sĂťr, après ça, tout notre problème et notre tâche est d'aider Nagorno-Karabakh Ă survivre maintenant. Parce que la chose principale, maintenant, c'est qu'ils survivent et qu'ils ĂŠvitent l'ĂŠvacuation ethnique que l'AzerbaĂŻdjan essaie de faire avec le blocage, l'interruption du gaz, de l'ĂŠlectricitĂŠ et tous les pressions. Et maintenant, il y a deux jours, l'infiltration des commandos azerbaĂŻdjans dans Nagorno-Karabakh et ils ont tuĂŠ trois policiers. Nous avons mentionnĂŠ dans le dernier programme, je pense, la rĂŠsolution dans le Parlement europĂŠen, et je suis sĂťr que vous avez jouĂŠ un rĂ´le clĂŠ dans l'adoption de cette rĂŠsolution. La rĂŠsolution qui a condamnĂŠ le blocage. Ce n'est pas seulement le blocage, c'est les dernières annĂŠes après la guerre, pendant la guerre aussi, oĂš nous avons rĂŠussi Ă que le Parlement europĂŠen condamne l'AzerbaĂŻdjan en tant qu'agresseur. Et après cela, et c'ĂŠtait quelque chose de très important, en travaillant ensemble avec l'ambassade armĂŠnienne ici, nous avons rĂŠussi Ă avoir trois, je pense, rĂŠsolutions, qui sont très importantes, rĂŠsolutions urgentes, ce qui est une situation très rare, d'avoir des rĂŠsolutions urgentes, l'une après l'autre. Et tous les trois ont complètement condamnĂŠ l'AzerbaĂŻdjan. C'est ce dont vous parliez. Quels sont les sanctions aussi ? Je reviendrai en dĂŠtail sur cela, car il y a beaucoup Ă parler lĂ -dessus. Mais aujourd'hui, j'aimerais discuter de l'article qui a ĂŠtĂŠ publiĂŠ le 1er mars dans le magazine belge Le Vif. Ce n'est pas la première fois que des articles libĂŠraux sont publiĂŠs sur l'ArmĂŠnie et les ArmĂŠniens. Mais dans ce cas, ils font des accusations spĂŠcifiques envers vous. Je pense que personne qui connaĂŽt l'article ou les mĂŠthodes d'AzerbaĂŻdjan ne prendrait pas ces accusations sĂŠrieusement. Mais les ĂŠcrivains innocents, ceux qui sont moins proches de l'issue, le feront. C'est un moment important. J'aimerais rĂŠsumer ce que sont les accusations. Quelqu'un d'entre vous peut rĂŠsumer ce que sont les accusations ? Je peux vous rĂŠsumer. Je peux vous ĂŠlaborer plus. La principale accusation est qu'en fait, notre organisation, notamment le PrĂŠsident de notre organisation, Kaspar Karam PĂŠchan, est impliquĂŠe dans des activitĂŠs illĂŠgales, notamment la corruption et la fraude des dĂŠcideurs. Ils sont en Europe pour s'assurer que les dĂŠcisions qui sont prises sont en faveur de ce qu'ils appellent le rĂŠgime sĂŠparatiste en ArmĂŠnie, notamment Nagorno-Karabakh. Et bien sĂťr, c'est une terminologie qui est utilisĂŠe pour crĂŠer une image très nĂŠgative. Notamment, nous savons tous que les ArmĂŠniens de Nagorno-Karabakh sont en train de survivre, de se battre pour leur droit de continuer dans leur pays. Ils sont victimes d'une agression vicieuse par l'AzerbaĂŻdjan et par la Turquie. Ce que cet article fait, c'est qu'il essaie de transformer la victime, qui est dans ce cas la population native d'ArmĂŠnie de Nagorno-Karabakh, en perpĂŠtrateur. Les ArmĂŠniens de Karabakh ne sont pas accusĂŠs de rien dans cet article ? Ils sont appelĂŠs sĂŠparatistes, mais en gĂŠnĂŠral, les ArmĂŠniens sont accusĂŠs dans ce cas, d'ĂŞtre impliquĂŠs dans des activitĂŠs corrompues. C'est pourquoi j'utilise la terminologie ArmĂŠnia Gates, car c'est un mot qui sonne la cloche dans le contexte actuel de la guerre corrompue de Qatar Gates, qui a tuĂŠ le Parlement europĂŠen, ce qui, malheureusement, les politiciens europĂŠens sont impliquĂŠs dans des activitĂŠs illĂŠgales. Ils essayent donc de crĂŠer une sorte de milieu de jeu, parce que l'ArmĂŠnie a une rĂŠputation de terroriste. Il y a eu de nombreux scandales dans les dernières annĂŠes, oĂš il est devenu clair qu'ils ont crĂŠĂŠ un système très ĂŠlaborĂŠ de corruption et de briberie, l'armement de l'ArmĂŠnie, qui est devenu une notion. Ce qu'ils essayent maintenant avec cet article, c'est d'essayer de crĂŠer l'impression que les ArmĂŠniens font exactement la mĂŞme chose. C'est pourquoi j'utilise cette terminologie. Et s'il y a des succès, si les institutions europĂŠennes prennent des positions en condamnant l'AzerbaĂŻdjan, ce n'est pas parce que la cause est juste, mais parce que ces gens sont bribĂŠs. Il y a aussi des accusations personnelles envers Kaspar. Dans l'article. Oui, ils disent que je suis un visionnaire impliquĂŠ dans la briberie des diamants sanglants. Est-ce que tu es impliquĂŠ dans... Beaucoup de gens qui le savent l'ont demandĂŠ. Non. Heureusement ou malheureusement, je ne suis pas. Comme je l'ai dit, je suis un pensionnaire. C'est une pension modeste que j'ai. Mais ils disent cela pour prĂŠsenter que j'ai de très grandes capacitĂŠs en tant qu'homme. En tant qu'homme très riche. Et mĂŞme s'ils disent sans dire l'adresse que j'ai aussi un visionnaire ici au BrĂŠsil. Et dans de nombreux autres pays. Et la chose d'habitude quand vous voulez discrĂŠditer quelqu'un pour certains circles, disons, sans mentionner certains circles de Vardos. Bien sĂťr, nous savons certains circles de Vardos. Cet article de M. SĂŠbastien Boussois est une copie-paste des articles publiĂŠs dans les journaux NazarĂŠ. C'est une copie-paste des articles de Bakour, oui. Et M. Boussois, comme nous l'avons vu dans des sources publiĂŠes sur Internet, a ĂŠcrit des dizaines d'articles. Et si quelqu'un prend ce qu'ils m'ont ĂŠcrit dans la presse azerbaĂŻdjanaise depuis 2018 jusqu'Ă maintenant, il verra que ce sont les mĂŞmes accusations que les azerbaĂŻdjanais faisaient contre moi. Maintenant, M. Boussois le fait. Bien sĂťr, je n'ai rien Ă faire, et je n'ai jamais rien Ă faire avec des diamants ou avec de l'arbre. Ils m'accusent d'ĂŞtre un terroriste sans aucun fond, sans me dire, de dire aux gens quel acte terroriste j'ai commis. Et bien sĂťr, d'autres choses, mĂŞme un petit peu drĂ´le, mais ok. Ils disent que je suis un citoyen de Luxembourg. J'ai ĂŠtĂŠ seulement deux fois Ă Luxembourg, je ne sais pas. Azeris a crĂŠĂŠ ça, et il l'a pris sans faire de recherche et l'a ĂŠcrit. La question, la question basique, M. Tavitian, c'est que M. Boussois, ici, prĂŠsente lui-mĂŞme comme docteur de sciences et chercheur, un scientifique politique. Et quelqu'un pourrait se poser la question comment, si quelqu'un est vraiment ce qu'il prĂŠtend, il publie des articles sans mĂŞme vĂŠrifier des choses qui sont très ĂŠvidentement liĂŠes. Mais je peux penser, et nous pouvons penser pour beaucoup de choses, je ne veux pas blâmer quelqu'un sans avoir une approche, pourquoi il le fait. Je peux penser. Nous pouvons tous imaginer pourquoi il le fait. Nous pouvons tous imaginer quelles pourraient ĂŞtre les motivations. Et je pense que cela va au cĹur de beaucoup d'issues concernant la qualitĂŠ de la presse, aujourd'hui, la dĂŠsinformation, le dĂŠsintĂŠrĂŞt du public dans ces questions. Ce genre de choses doit ĂŞtre pris absolument sĂŠrieusement. Vous n'allez pas vous assister, vous allez rĂŠpondre Ă l'article ? Oui, bien sĂťr, nous allons rĂŠpondre, parce que c'est plein de lies, c'est une dĂŠformation pour moi, et c'est ĂŠvident que, pour moi, la dĂŠformation va Ă l'AFJD, parce qu'ils pensent que s'ils me neutralisent, alors l'AFJD aussi sera neutralisĂŠ, ce qui n'est pas le cas. Caspar Garabetianis aujourd'hui, demain, peut-ĂŞtre quelqu'un d'autre, c'est toujours le cas, mais c'est ce qu'ils pensent. Mais nous allons rĂŠpondre Ă cela, parce que ce n'est pas acceptable, pas pour moi, mais surtout pas pour l'AFJD, qui n'a jamais donnĂŠ quelque chose Ă personne. C'est contre notre principe de donner des dons ou de frapper quelqu'un, c'est contre notre principe. Donc quand les parlementaires vous accompagnez Ă Karabakh ou Ă l'ArmĂŠnie, vous ne couvrez pas de leurs coĂťts ? Je peux vous donner les deux derniers exemples. Un mois auparavant la porte du Qatar, nous avions trois membres du Parlement europĂŠen. Nous avons facilitĂŠ la visite des trois membres du Parlement europĂŠen Ă l'ArmĂŠnie, Ă Yerevan et Ă l'ArmĂŠnie du Sud, Ă Goriz, et au village qui ĂŠtait gardĂŠ par les AzerbaĂŻdjanis. Et dans mon invitation, j'ai clairement ĂŠcrit que toutes vos dĂŠpenses de voyage, d'avion, d'hĂ´tel, etc., seront payĂŠes soit par vous-mĂŞme, soit par le Parlement europĂŠen. Nous payons seulement les dĂŠpenses de notre personnel, c'est-Ă -dire de M. Rignan et de mon prĂŠsence lĂ -bas. Donc nous faisons toujours ça. Maintenant, nous avons encore un nouveau groupe de parlementaires qui a visitĂŠ Yerevan et Goriz. Nous faisons la mĂŞme chose. Et mĂŞme une d'entre elles, Sylvie Guillaume, a publiĂŠ dans son compte Twitter que j'ai reçu une invitation de l'ArmĂŠnie europĂŠenne, et en gardant et en vĂŠrifiant toutes les règles du Parlement europĂŠen, j'ai acceptĂŠ l'invitation et je vais Ă l'ArmĂŠnie. Nous avons toujours ĂŠtĂŠ clairs, et nous allons ĂŞtre clairs, car nous croyons que notre cause est la bonne, et nous nous battons pour cela. Oui, et c'est bien sĂťr pourquoi les membres du Parlement acceptent de payer leurs propres dĂŠpenses, car ils croient que la cause est la bonne, et les relations avec l'ArmĂŠnie sont importantes. Oui. Est-ce qu'il y a quelque chose d'autre ? Est-ce que vous aimeriez rĂŠpondre plus spĂŠcifiquement sur votre plan de rĂŠponse ? La première chose sera mon rĂŠponse correcte. J'imagine que jusqu'au dĂŠbut de la semaine prochaine, nous avons consultĂŠ avec notre avocat nos possibilitĂŠs. Nous prĂŠparerons une lettre. Elle devrait ĂŞtre de la mĂŞme taille et au mĂŞme endroit oĂš Laviv a publiĂŠ son opinion sur M. Bourboussois. Nous prĂŠparerons une lettre, ensemble avec le consentement de notre avocat, et nous l'envoyerons. J'espère que Laviv publiera. Nous croyons qu'il publiera. Je pense que c'est leur obligation lĂŠgale. Et au-delĂ de cela ? Au-delĂ de cela, nous examinons en ce moment nos autres options. Et puisque nous n'avons pas encore reçu une dĂŠcision finale, nous dĂŠciderons plus tĂ´t la semaine prochaine, car nous avons 2 ou 3 options Ă vĂŠrifier. Nous verrons lequel est plus efficace. Et nous allons y aller. C'est pourquoi je ne veux pas spĂŠculer en ce moment. Mais vous et votre public sont sĂťrs. S'il y a des accusations personnelles, je pense que vous, sans mettre les mots dans votre bouche, vous explorez probablement la prosecution criminelle, ou peut-ĂŞtre la prosecution civile, contre l'auteur. Oui, peut-ĂŞtre. Parce que si c'ĂŠtait Kaspar, je n'irais pas loin. Non. Parce que je dirais, ok, laissez-les ĂŠcrire ce qu'ils veulent. Mais c'est ma position. Avec ma position, cela peut affecter la FĂŠdĂŠration. Et cela peut ĂŞtre un gros problème pour nous. Nous allons y aller. Ce n'est pas la seule rĂŠponse. Si je puis dire, cela affecte, bien sĂťr, vous personnellement, la FĂŠdĂŠration, et les ArmĂŠniens plus gĂŠnĂŠralement. Cela va au-delĂ de l'organisation aussi, puisque c'est vraiment la rĂŠputation des ArmĂŠniens plus gĂŠnĂŠralement. Pouvez-vous aller au-delĂ de l'article maintenant? Je veux dire, après tout, c'est un article dans un magasin dans un petit pays europĂŠen. Est-ce tout Ă fait signifiant dans le grand schĂŠma des choses? Devons-nous nous inquiĂŠter sur ce type de pratique douce? Je ne sais pas. Ce n'est pas la première. Ce n'est pas la première tentative d'AzerbaĂŻdjan. Ils ont commencĂŠ en 2018. Avant cela, il y avait quelques menaces contre moi. Je ne sais pas si vous avez des informations, mais nous prenons des mesures pour ĂŞtre prudents et que rien ne se passe. Ils ont commencĂŠ en 2018 avec Interpol, en demandant de m'arrĂŞter et de commencer Ă publier contre moi, mĂŞme avec la participation de M. Hadjiyev, Ă l'ĂŠpoque, en tant que vice-prĂŠsident du Parlement d'AzerbaĂŻdjan. Ils ont commencĂŠ les attaques contre moi avec le mĂŞme contenu, un peu plus, avec plus de choses que M. Boussois n'a pas mentionnĂŠes ici, mais presque avec le mĂŞme contenu que M. Boussois ĂŠcrit maintenant. Cela a continuĂŠ juste après la porte de Qatar. Le 2e jour, immĂŠdiatement, ils ont annoncĂŠ que ce n'ĂŠtait pas la porte de Qatar, et bien sĂťr, si nous comprenons et si nous nous souvenons de ce que Gember a dit, c'est que quelque chose restera, c'est important, parce que si quelqu'un sait 5 choses sur nous, il va commencer Ă rire. Mais comme vous l'avez dit auparavant, beaucoup de gens ne le savent pas. Pourquoi devraient-ils savoir si je suis un millionnaire ou pas? Ils peuvent croire, et ils peuvent croire que nous faisons les mĂŞmes tactiques qu'ils le font. C'est pourquoi c'est important et nous devons arrĂŞter. Jusqu'Ă prĂŠsent, je n'ai pas rĂŠpondu, et nous n'avons pas rĂŠpondu en tant que FĂŠdĂŠration, aux Azeris, parce que nous savons très bien quelle est la crĂŠdibilitĂŠ d'AzerbaĂŻdjan en Europe. Il n'y avait pas besoin pour moi ou pour la FĂŠdĂŠration de s'involer dans cela. Mais maintenant, c'est dans un bon magasin belge, et Belgique, Bruxelles, c'est le cĹur de l'Europe. Ce n'est pas que Belgique est juste un petit pays. Bruxelles est le cĹur de l'Europe, et beaucoup de choses sont gĂŠnĂŠrĂŠes d'ici, et peu importe les impressions. Ici, on peut aller dans d'autres pays aussi, ou on peut aller au Parlement et aller Ă la Commission. Nous avons des relations, j'ai des relations avec la Commission, j'ai des relations avec le Parlement europĂŠen, j'ai des relations avec les ambassades, j'ai des relations avec le gouvernement. Donc, si nous ne rĂŠpondons pas, quelqu'un peut penser que c'est pour cela qu'il ne rĂŠpond pas. C'est pour cela que je rĂŠponds, et bien sĂťr, c'est mon problème, c'est le problème de la FĂŠdĂŠration, et bien sĂťr, la FĂŠdĂŠration existe pour la cause des ArmĂŠniens, sinon, il n'y aurait pas besoin d'avoir cette FĂŠdĂŠration. Donc, si la FĂŠdĂŠration, ils attaquent la FĂŠdĂŠration, vous avez raison, ils attaquent les ArmĂŠniens, et la cause des ArmĂŠniens, les diffĂŠrentes causes des ArmĂŠniens. Et c'est très important pour nous. Nous devons dĂŠfendre, pas moi, nous devons dĂŠfendre la FĂŠdĂŠration, et nous devons dĂŠfendre aussi la cause des ArmĂŠniens. Très bien. Donc, sur ces derniers mots, je termine. J'aimerais ajouter mon propre... Je pense que c'est très important de rĂŠpondre Ă ce genre de choses, et nous devons, depuis maintenant, le faire beaucoup plus assertivement. Comme vous le disiez, pas tellement parce qu'en AzerbaĂŻdjan, ils nous ĂŠcouteront, mais parce que le public belge est influencĂŠ par ce genre de propagande. Nous avons, je pense, la façon dont les mĂŠdias ont traitĂŠ tout le conflit au cours des dernières annĂŠes, qui reflète le fait que nous n'avons pas ĂŠtĂŠ suffisamment agressifs en mettant nos arguments. Nous avons souvent tournĂŠ l'autre cheveu quand la propagande affectait les mĂŠdias. Toute la couverture sur les portes de caviar, sur la diplomatie de caviar, ou sur le laundromat azerbaĂŻdjani. Ce sont des portes qui ne sont pas mises au public par les ArmĂŠniens, et qui, souvent, ont complètement dĂŠconnectĂŠ la corruption azerbaĂŻdjani dans l'Europe du problème de Karabakh, mĂŞme si c'est central Ă l'issue. Donc, pour ne pas apparaĂŽtre, ces organisations qui dĂŠnonçaient la corruption, pour ne pas apparaĂŽtre, pour ĂŞtre en lien avec les ArmĂŠniens, n'ont pas parlĂŠ du conflit de Karabakh. Et donc, nous avons perdu l'opportunitĂŠ d'expliquer qu'il n'y a pas d'ĂŠquilibre entre les deux cĂ´tĂŠs. Il n'y a pas d'ĂŠquilibre entre les deux cĂ´tĂŠs. Il n'y a pas d'ĂŠquilibre entre les deux cĂ´tĂŠs. Et si c'ĂŠtait le cas, je serais certainement le premier Ă le dĂŠnoncer. Si les ArmĂŠniens disparaissaient l'argent et corrompaient le Parlement europĂŠen je serais le premier Ă le dĂŠnoncer. Mais ce n'est pas le cas. Merci beaucoup d'avoir pris le temps. J'aimerais ĂŞtre le premier Ă entendre votre travail, surtout votre travail en Belgique, puisque c'est ce dont nous sommes intĂŠressĂŠs. Mais la nouvelle est autrement, donc je reviendrai si vous m'accompagnez. Merci beaucoup. Merci M. Davitian, et j'espère que nous aurons encore l'opportunitĂŠ de parler. Merci d'avoir participĂŠ Ă cette initiative Ă l'ArmĂŠnien Radio, parce que c'est quelque chose qui manquait. Et c'est bien pour notre communautĂŠ d'entendre des choses sensibles, comme la politique ou le lobbying, et je vous fĂŠlicite pour votre initiative. Merci beaucoup. Vous pouvez ĂŠgalement rĂŠĂŠcouter Armène Lebi en podcast. Pour ce faire, rendez-vous sur notre site belgarhaĂŻ.be
There are no comments yet.
Be the first! Share your thoughts.