Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien, je m'appelle Arthur Savio et aujourd'hui nous allons parler de littérature parce qu'on va analyser un chapitre du roman d'Hervé qui est sorti en 2020. J'ai découvert l'analyse de ce roman en plusieurs points. En numéro 1, je vais parler de l'auteur, de sa vue et de ses occupations. En numéro 2, je vais parler du livre, de ce qu'il raconte, de son genre littéraire et des conditions dans lesquelles il a été écrit.
En numéro 3, je vais analyser le chapitre que j'ai sélectionné. Donc je commencerai par vous lire un passage du chapitre. Après nous verrons ses aspects théoriques comme la focalisation de l'écrit, des personnages des livres impliqués, son schéma potentiel et les figures de style pour essayer de comprendre le plus possible les aspects plus implicites que l'auteur aurait pu cacher. Et pour finir, en point numéro 4, je terminerai par une conclusion qui parlera des sources qui m'ont permis de faire cette analyse et mon ressenti face à ce travail.
Bonne Ă©coute. L'auteur du roman s'appelle HervĂ© Nettenu. Il est nĂ© en 1947 Ă Paris oĂ¹ il vit toujours. Il Ă©crit principalement des romans mais il Ă©crit aussi de la poĂ©sie, des nouvelles et du thĂ©Ă¢tre. Il fait partie du groupe de l'UJIPO qui signifie Ouvoir de littĂ©raire potentiel. En gros, ce groupe de personnes veut montrer les possibilitĂ©s de la langue française en jouant avec les mots. Ils sont Ă l'origine des contraintes d'Ă©criture comme le palindrome qui consiste Ă Ă©crire des mots ou des phrases qui peuvent se lire dans les deux sens comme par exemple « la mariĂ©e ira mal » ou encore l'abĂ©cĂ©daire qui consiste Ă commencer un texte par un mot qui commence par la lettre A, le deuxième par la lettre B, etc.
Maintenant, parlons de son livre L'anomalie. Ce livre a Ă©tĂ© Ă©crit en 2020 et a d'ailleurs gagnĂ© le prix Goncourt Ă sa sortie. Ce prix rĂ©compense le meilleur ouvrage d'imagination en prose paru dans l'annĂ©e. Ce prix est exclusivement attribuĂ© Ă des textes en français et Ă la quasi-totalitĂ© du temps Ă des romans. Les Ă©vĂ©nements marquants de l'annĂ©e d'Ă©criture de ce livre ont Ă©tĂ© la crise Covid et le confinement forcĂ©, la succession de donatrium par Joe Biden et de manière gĂ©nĂ©rale, il y avait un sentiment d'Ăªtre isolĂ© du monde par l'incomprĂ©hension totale de ce qu'il se passait.
C'est d'ailleurs des aspects qu'on pourra observer dans ce livre. Maintenant, je vais vous parler de l'histoire de ce livre. Spoiler alert, l'histoire se situe dans l'annĂ©e 2021, vers le mois de mars-juin, oĂ¹ une anomalie survient. Dans un vol Paris-New York, les passagers subissent des turbulences mais arrivent quand mĂªme Ă bon port dans le mois de mars. Le problème, c'est que ce vol, avec les mĂªmes passagers dans les mĂªmes conditions, atterrit une deuxième fois dans le mois de juin.
Vous ne savez peut-Ăªtre pas encore le problème, mais c'est que ce vol de juin n'a jamais dĂ©collĂ©. Donc, les personnages se trouvent dans la situation oĂ¹ l'ensemble des passagers du personnel de bord se retrouvent clonĂ©s Ă l'identique. Ce deuxième avion a Ă©tĂ© mis en quarantaine sous la surveillance de militaires, après avoir Ă©tĂ© dĂ©portĂ© dans la base de McGuire dans le New Jersey. Depuis, les personnes impliquĂ©es sont surveillĂ©es en attendant que les personnes compĂ©tentes ou du moins les plus qualifiĂ©es arrivent Ă trouver une solution.
Pour les aspects plus thĂ©oriques qui concernent ce roman, il sera construit de manière chorale oĂ¹ nous verrons au fil des multiples sous-chapitres l'avancĂ©e de l'histoire au travers d'un personnage ou de plusieurs d'entre eux avec leur vision des Ă©vĂ©nements. D'après moi, ce livre pourrait Ăªtre seulement qualifiĂ© de roman de science-fiction, mais pour les puristes, ils prĂ©fèrent le qualifier de roman de science-fiction post-moderne attentant Cyperpunk. C'est vrai que ce nom claque plus, en vrai. Maintenant, je vais vous lire le passage que j'ai dĂ©cidĂ© d'analyser.
Ce passage est à la page 244, vers la fin du deuxième chapitre. Le titre de ce sous-chapitre s'appelle « Quelques présidents ». On pourra assister à la discussion entre le président américain, entouré d'Adrien Miller, de sa secrétaire, du conseiller des états et de son conseiller spécial, et du président Xi Jinping. Je n'ai pas envie d'appeler le français. Donc le président en retourne en ce soir. Nous retenons 67 ressources d'histoires françaises, dit le conseiller spécial. Et c'est un vol d'air France.
Il va bien falloir l'appeler, M. le Président. Non, et non. Je vais d'abord appeler Xi Jinping. Nous avons combien de chinois ? Une vingtaine, M. le Président. Mais nous appellerons le président français juste après. Oui, nous verrons. Jennifer, passez-moi le chinois. Et moi, professeur Muller ? Au bout de quelques minutes, je vous passerai Xi Jinping, n'est-ce pas ? Le président se tourne vers Adrien Miller, qui lui fait vaguement penser à un acteur de Forrest Gump. Comment s'appelle-t-il déjà ? Avec quelque chose de plus juvénile.
Adrien ne répond pas. La fatigue des nuits blanches lui pèse, et il pense un peu étourdi. C'est dingue, dingue. Je suis dans le bureau ovale avec le président. Je vais parler au président chinois. Je porte une chemise blanche. Professeur Muller, je vous parle. Tom Hanks. Voilà , c'est ça, son nom de président. Il me rappelle Tom Hanks. Oui, M. le Président. A qui est Adrien ? C'est Miller, M. le Président. Je disais, je vous passerai Xi Jinping, vous devez expliquer.
Le professeur Miller doit y rĂ©pondre Ă toutes les questions, sans exception. Demande le conseiller spĂ©cial. Le prĂ©sident ose les sourcils. Cherche la rĂ©ponse vers le secrĂ©taire d'État. Lequel ose la tĂªte ? Racontez tout ce que vous voudrez, professeur. De toute façon, on ne sait pas grand-chose. M. le PrĂ©sident, je vous place. Le PrĂ©sident, dit une voix fĂ©minine. Commençons l'analyse par la focalisation. Dans cet extrait, la focalisation est omnisciente. On sait ce que les personnages pensent, comme par exemple le professeur Miller qui pense « C'est dingue, dingue.
Je suis dans le bureau ovale avec le président. Je vais parler au président chinois. Je porte une chemise blanche. » Ou encore le président américain qui réfléchit à qui lui fait penser le professeur Miller. Cette focalisation nous aide à comprendre à travers les discussions comment se sentent les personnages quand ils parlent, ce qu'ils pensent, derrière ce qu'ils disent. Pour le schéma actantiel, commençons par la présentation des personnages. Nous avons le professeur Adrien Miller, le président américain, le président chinois Xi Jinping, le conseiller spécial, le secrétaire d'État et Jennifer, la secrétaire du président.
Donc, dans cet extrait, l'objectif du hĂ©ros Adrien Miller est de transmettre les informations concernant l'anomalie au prĂ©sident chinois. Ça, c'est l'objet. Le destinateur, donc les forces qui poussent Ă transmettre cette information, c'est le fait que plusieurs citoyens chinois Ă©taient Ă bord de l'avion. Les adjuvants vont Ăªtre les personnes prĂ©sentes dans le bureau ovale et pour l'opposant, il n'y en a pas vraiment Ă part le fait que le prĂ©sident chinois a du mal Ă comprendre ce qu'il se passe.
Maintenant, parlons des personnages. Le plus intéressant pour moi, c'est le président américain. Il parle beaucoup et s'en dit beaucoup sur lui. Dans la première phrase, on peut voir qu'il est vu comme quelqu'un d'enfantin et de capricieux. Il fait des crises pour des choses sans importance et agit bien comme il veut. On peut voir dans cette phrase, je n'ai pas envie d'appeler le français, ou de le président en retournant s'asseoir. Il boute car il n'a pas envie.
Ce personnage montre aussi qu'il n'a pas le sens des prioritĂ©s parce que 20 chinois impliquĂ©s qu'on soit sans tĂªte français, le bon sens leur est fait appeler le prĂ©sident français d'abord, mais comme ils s'entendent mieux avec le prĂ©sident chinois, ils prĂ©fèrent de lui parler Ă lui directement. On peut aussi voir le dĂ©sintĂ©rĂªt qu'il a pour Adrien Muller car il ne retient mĂªme pas son nom. Il l'appelle Ă plusieurs reprises le professeur Muller comme Ă la deuxième ligne de la page 244 ou Ă la deuxième dernière ligne de la page 245.
La seule chose qu'il retient, c'est les Ă©tudes que le professeur a faites, Ă savoir l'un de ses meilleurs conseillers scientifiques qui a Ă©tĂ© Ă l'universitĂ© de Princeton comme bien dit Ă la fin de la page 245. Un autre signe qui montre que le prĂ©sident ne comprend pas l'intĂ©rĂªt du professeur Muller est la comparaison qu'il fait de lui avec l'acteur de Forrest Gump, Tom Hanks. Le prĂ©sident le compare Ă cet acteur car selon lui, il le lui fait penser.
Tom Hanks dans le film Forrest Gump incarne un rĂ´le de personnage sans grande connaissance qui a l'air bĂªte mais surtout comparable Ă un enfant Ă qui il lui reste toute la vie Ă apprendre, comme le roman d'apprentissage Candide duquel s'est probablement inspirĂ© l'auteur de Forrest Gump. Cette comparaison que le prĂ©sident fait montre non seulement qu'il n'est pas capable de comprendre la situation dans laquelle il se trouve et il n'est pas capable de comprendre l'importance de la prĂ©sence du professeur Muller et que par consĂ©quent, il ne pourrait pas assumer cette situation sans toutes ces personnes lĂ pour l'aider.
Maintenant parlons du professeur Adrian Muller. Ce personnage est depuis un petit moment très sollicité du fait de ses grandes connaissances scientifiques et il était parachuté dans le bureau ovale entouré de plein de personnes importantes au sieux des citoyens américains dans le but d'aider le dialogue entre les différents présidents afin de clarifier au mieux la situation. Nous pouvons voir dans le milieu de la page 244, Adrian en difficulté qu'au manque de sommeil face au président qui le compare à Tom Hanks.
A ce moment-lĂ , Adrian pense dans sa tĂªte, c'est dingue, dingue, je suis dans le bureau ovale avec le prĂ©sident, je vais parler au prĂ©sident chinois, je porte une chemise blanche. Le parallĂ©lisme qu'il fait est de mettre dans la mĂªme phrase le fait de parler au prĂ©sident chinois, Ăªtre dans le bureau ovale avec le prĂ©sident et porter une chemise blanche. Et pour qualifier tout ça au dĂ©but de sa phrase, il dit c'est dingue. Au final, d'après lui, le fait qu'il porte une chemise blanche et d'Ăªtre en prĂ©sence du prĂ©sident, c'est dingue.
Et pour lui, ça a la mĂªme valeur. Il est difficile de savoir s'il n'arrive pas Ă rĂ©aliser Ă cause du manque de sommeil ou parce que pour lui, le fait d'Ăªtre en prĂ©sence de ces personnes, ce n'est pas si incroyable. Puisque de par ses Ă©tudes, il a dĂ» cĂ´toyer des gens bien plus brillants, mais ce parallĂ©lisme nous montre bien qu'il n'est pas impressionnĂ© par les personnes qui l'entourent. Je voudrais finir l'analyse de ce passage par l'identification du prĂ©sident amĂ©ricain.
On peut voir dans les textes que l'auteur a omis de communiquer l'identitĂ© du prĂ©sident amĂ©ricain alors qu'il a dit explicitement le nom et le prĂ©nom des autres prĂ©sidents. D'après les recherches que j'ai faites sur la temporalitĂ©, la logique voudrait que ce soit le prĂ©sident Joe Biden, puisqu'il a accĂ©dĂ© Ă Donald Trump le 3 novembre 2020. La sortie du livre date du 20 aoĂ»t 2020. Donc, Ă moins que l'auteur soit persuadĂ© que Joe Biden allait prendre la place de Donald Trump, il ne pouvait pas Ăªtre sĂ»r de ça.
Le deuxième point est la relation entre les différents pays, ou plus précisément, les présidents des pays. En regardant les relations, on peut voir que Donald Trump était plus proche du président chinois que d'Emmanuel Macron. Le président français et le président américain avaient des difficultés à s'entendre dû au choix concernant le nucléaire iranien ou des différents tweets que Donald Trump aurait pu faire vis-à -vis du président français. Comme par exemple le tweet qu'il a fait « Make France Great Again ».
Derrière ce tweet, il voulait simplement dire que pour une meilleure France, il faudrait changer de président. De plus, après l'élection de Joe Biden, ce président voulait préinstaurer une meilleure entente France-Amérique comme à l'époque. Pour terminer ce podcast, je voudrais parler de mon ressenti face à ce travail. Je trouvais intéressant de monter un podcast. Je n'avais jamais fait ça avant et ça m'a appris plein de choses sur le montage, sur aller chercher des audios et les apporter dans un système de montage.
Après, ce n'Ă©tait pas facile parce que je n'avais jamais fait ça avant et il serait peut-Ăªtre bien de le faire un bout en classe. Mais ça allait, ce n'Ă©tait pas si dur. Et c'est cool parce que ça nous apprend des nouvelles compĂ©tences. Pour la rĂ©alisation du podcast et pour la documentation, je me suis beaucoup aidĂ© d'WikipĂ©dia pour en apprendre plus sur l'auteur, sur le plus haut cours, encore la relation France-AmĂ©rique. J'ai aussi re-regardĂ© le film Forrest Gump.
J'avais déjà vu, mais j'ai pris comme excuse que c'était pour l'école. Donc, j'ai pu regarder la télé plus. Donc, merci M. Constantin. Et pour le reste de l'analyse, j'ai fait avec mes connaissances personnelles et avec les résumés de cours sur Teams. Merci de votre écoute. Bisous. Sous-titrage Société Radio-Canada