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LSDA #14 Géraldine

LSDA #14 Géraldine

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Géraldine est concernée de longue date par la prise en charge de la santé des femmes et plus encore par les violences faites aux femmes. Elue d’Harmonie Mutuelle, elle anime également un podcast qui donne la parole à des experts pour favoriser l’autonomie de toutes face à leur corps et à la santé. Découvrez son podcast : https://podcast.ausha.co/les-femmes-sages

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Transcription

Geraldine, an elected member of Harmonie Mutuelle, is passionate about women's health and fighting violence against women. She hosts a podcast where she interviews experts to promote women's autonomy in relation to their bodies and health. Geraldine's personal experiences with health issues and medical mistreatment led her to become involved in a health insurance company and work on addressing violence against women. She discusses various forms of violence in the healthcare system, as well as the impact of external violence on women's health. Geraldine also engages in consulting work, hosts a monthly podcast, and is working on a documentary comic about gender-based violence. She emphasizes the importance of individual empowerment and collective action in advocating for women's health rights. Vive Solidaire is a platform that encourages concrete engagement and offers volunteer opportunities. Visit vivesolidaire.fr to get involved. Ce podcast vous est présenté par Vie Solidaire. Géraldine est concernée de longue date par la prise en charge de la santé des femmes et plus encore par les violences faites aux femmes. Élue d'Harmonie Mutuelle, elle anime également un podcast qui donne la parole à des experts pour favoriser l'autonomie de toutes face à leur corps et à la santé. Je m'appelle Géraldine, je vis en Alsace, je travaille depuis plusieurs années maintenant sur les questions de violences faites aux femmes et également de santé, de prise en charge globale de la santé des femmes. Et dans ce cadre-là, je suis élue Harmonie Mutuelle en Alsace et j'anime également un podcast sur les questions prises en charge globale de la santé des femmes où j'accueille des professionnels de santé, des chercheuses, des militantes pour les interroger sur ces questions. L'engagement en matière de santé des femmes, je dirais qu'il rentre à loin. Il est beaucoup lié à une posture de patient, c'est-à-dire que moi-même j'ai été confrontée tout simplement à des problèmes de santé jeune, confrontée à une errance médicale et donc j'ai eu de nombreuses questions sur la prise en charge, j'ai eu envie de m'intéresser au sujet, de comprendre mon corps, la physiologie et de chercher des réponses par moi-même. Ça m'a amenée en fil en aiguille à m'engager dans une mutuelle de santé. J'étais très intéressée par les questions d'accès aux soins et professionnellement de travailler sur les violences faites aux femmes où il y a un lien aussi évident entre violences et santé. La question même des violences en santé, elle n'est pas univoque en fait, ça a plusieurs traites. C'est un sujet qui est passionnant, il y a à la fois les violences d'une part au sein même du monde de la santé, les violences notamment de médecine, que ce soit du harcèlement, des méthodes pédagogiques qui sont basées sur la peur, l'intimidation, une organisation verticale. Donc on peut imaginer qu'il apprendra à prendre soin dans un climat de violence. Il y a aussi aujourd'hui la violence parfois de l'institution, la pression d'une toute économie, de la logistique gestionnaire, de toute la tarification à l'acte qui amène un système de santé dégradé, à une désaffection aussi des professionnels de santé. D'autre part, il y a ce qu'on a appelé les violences obstétriques et gynécologiques qui, certes, ne sont pas des violences intentionnelles, mais qui peuvent avoir des conséquences graves pour les patientes. Et bien sûr, quand on parle de violences de santé, il y a aussi les violences à l'extérieur, donc des violences dont on entend beaucoup parler aujourd'hui dans les médias, les violences conjugales, les violences sexuelles et les conséquences sur la santé. Alors, par rapport aux différentes activités sur lesquelles je m'engage, alors professionnellement, je suis consultante indépendante, donc j'interviens notamment après, ça peut être des associations féministes, ça peut être des institutions internationales sur des questions liées aux violences faites aux femmes, aux violences de genre. Par ailleurs, j'anime le podcast, c'est un épisode par mois, qui s'appelle Les Femmes Sages, sur les questions de prise en charge de la santé des femmes, donc ça aussi, ça m'occupe beaucoup. Le podcast a été adapté en livre, donc ça m'a demandé aussi un gros travail de réécriture, avec un ouvrage qui est sorti en février dernier. Et à côté de ça, justement, toujours sur les questions des violences sexistes et sexuelles, sur les questions aussi liées à la violence et santé, je travaille actuellement sur une bande dessinée documentaire sur les violences sexistes et sexuelles, qui revient en fait sur l'historique, sur la prise en charge des violences par les mouvements féministes et qui met en valeur justement l'action des acteurs et actrices de terrain, notamment ici, là où j'habite, à Strasbourg. Et enfin, je suis aussi engagée au planning familial pour défendre les droits sexuels et reproductifs. On a un monde médical qui peut, de prime abord, apparaître puissant. Il est parfois délicat, en fait, de questionner les protocoles, même face à des décisions qui sont a priori prises pour notre bien et peut-être à notre place. Alors, il y a une démarche individuelle qui est la démarche aussi que j'ai suivie, c'est-à-dire ce que je disais, l'importance de se réapproprier son corps, de prendre des décisions sur sa santé et pour cela, de mieux connaître son corps, de se renseigner, de lire, de poster des questions quand on ne comprend pas, ce qui est une démarche pas forcément facile et qui prend du temps. Et à côté de ça, l'autonomie, et ça j'insiste, ça passe aussi par le collectif, c'est-à-dire que ça a été tout l'objet des mouvements féminins justement pour contrer un système de soins qui pouvait paraître un peu paternaliste dès les années 70, ce qu'on appelait les groupes d'auto-soins, les groupes de self-help, les groupes de parole, pour trouver justement entre femmes en discutant, de l'écoute, du soutien, des conseils et se sentir justement plus autonome face au discours et surtout revendiquer une relation égalitaire pour être actif de sa santé. Donc, en fonction de son histoire personnelle, de ses intérêts personnels, il ne faut pas hésiter à toquer à la porte d'une association, s'intéresser aux activités qui nous parlent à titre personnel et puis surtout oser. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, nul n'est une raison de nous pousser à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.

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