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" La Seine est le seul fleuve qui coule entre deux rangées de murs"
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The transcription is a conversation on Radio Courtoisie between Jean Serret, Marie Vonne, and Jean Dutour. They discuss the idea of asking political candidates about their commitment to defending the French language. Jean Dutour, the president of Defend the French Language, thinks it's a good idea and suggests asking candidates if they are attached to the soul of France and if they will defend the language. They also talk about the upcoming Prix des Bouquinistes and Jean Dutour's book. The conversation ends with details about the event and the location of the ceremony. Radio Courtoisie, la radio libre du pays réel et de la francophonie. Vous écoutez les archives de Radio Courtoisie, un libre-journal de Jean Serret à citer de Marie Vonne, datant du 15 octobre 2001. Nous revoilà, avec les mêmes dans le studio, et au bout du fil, si Allah veut bien, Jean Dutour de l'Académie Française. Vous savez que Allah est assez accommodant en général, je trouve, parce que je suis toujours au bout du fil. Ça fait des années que je suis au bout du fil. Et donc qu'il est accommodant. Et voilà mon cher, c'est le professeur que j'entends là ? Oui, mon cher maître. Comment ça va, cher professeur ? Je n'ai pas vu de plus grand temps. Toujours content. Difficilement, oui mon cher. Je suis toujours content d'entendre mademoiselle Marie Vonne. Ah, ah. C'est gentil avec vous, absolument une maman. Bonsoir Jean Dutour. Bonsoir mademoiselle Marie Vonne. Le professeur Lucien Israël vient de lancer une idée qui vous concerne. Ah bon ? A savoir que dans les questions que l'on pose aux candidats, non seulement à l'élection présidentielle, mais à toutes sortes d'élections politiques en France. C'est aux grosses têtes, nous n'y avons pas. Oui, nous nous candidat aux élections. Il en est une qu'on ne pose jamais, qu'on ne leur pose jamais. Que vont-ils faire pour défendre la langue française ? Ah ben non, parce qu'ils ne savent pas. Alors, Lucien Israël disait, il faudrait que des associations qui ont beaucoup de prestige dans ce domaine, par exemple défendre la langue française. Oui, oui, oui. Fournissent un questionnaire pour que chaque citoyen puisse le soumettre aux candidats aux différentes élections. C'est vrai, et puis les faire signer. Vous vous engagez sur l'honneur à maintenir l'imparfait du subjonctif. Voilà. Sinon on vote pas pour vous. On ferait signer ceux qui savent, évidemment. Alors comme nous avons le bonheur d'avoir au bout du fil dans les minutes qui ont suivi la déclaration du professeur Lucien Israël, le président défendre la langue française, c'est-à-dire Jean Dutour. Oui. Qu'en pense-t-il de cette idée ? Je trouve que c'est une pas bonne idée. Mais enfin, cela dit, c'est pas à moi qu'il faut s'avager, parce que moi, je suis une potiche. Et les potiches ne parlent pas. Je mange le fornage, là. Oui, mais vous êtes le président. Président. Le président est une potiche. Bien, mais lorsque les membres de votre conseil d'administration vous soumettront l'idée... Ah, mais eux, ils sont très patent, hein. Mais lorsqu'ils vous soumettront l'idée, est-ce que vous serez d'accord ? Oh, ben évidemment que je serai d'accord. D'ailleurs, je suis toujours d'accord avec eux, parce qu'ils anticipent mes intentions et mes sentiments. Alors, quel genre de questions faudrait-il poser aux hommes politiques ? Alors, je vais vous dire comment il faut leur poser. Monsieur le candidat, qui que vous soyez, est-ce que vous êtes attaché à l'âme de la France ? Oh oui, naturellement, parce que ce sont des crétins et qu'ils ne pourront pas vous répondre non. Alors, si vous êtes attaché à l'âme de la France, il faut que vous défendiez et que vous vous mettiez en avance ce qu'il y a de plus précieux et de plus profond dans l'âme française, le langage, et que nous ne parlions plus de cette espèce de sabir atlantique absolument affreux, qu'il n'y ait plus cette espèce de bilinguisme larvé qu'on essaye de nous imposer de toutes les façons. Voilà ce qu'il faut leur dire. Mais il y en a un qui pourrait se langager avec une oreille complaisante, je vous l'ai dit. Qui est-ce ? Ah, devinez ! Ah, ben c'est votre candidat ! Ben oui, c'est mon candidat ! C'est Jean-Pierre ! C'est Jean-Pierre, parfait. Jean-Pierre est très bien pour ça. Et Jean-Pierre est un des rares patriotes nationalistes. Enfin, nationaliste, non, il ne faut pas dire ça, parce que c'est libre du tort. C'est déjà fait ! Quoi ? C'est déjà fait. C'est déjà fait. Bon, c'est un des rares patriotes que nous ayons. C'est pour ça que moi, il me plaît beaucoup. Et pourquoi vous ne seriez pas vous-même notre intercesseur auprès de Jean-Pierre Chevènement ? Oh, mais je n'arrête pas de lui téléphoner, de lui dire des choses comme ceci. Je suis votre intercesseur, sans vous le dire. Ah, ben c'est magnifique ! Voilà. À part ça, M. Dutour, quoi d'ancien ? Est-ce que vous avez entendu parler du prix des bouquinistes ? Ah, ben oui, parce que je vais le recevoir jeudi prochain. Eh ben, dites-donc, si ce n'est pas formidable, ça ! Qu'est-ce qu'on est à l'honneur, nous autres, à Radio Courtoisie, hein ? C'est parce qu'on est de Radio Courtoisie que vous avez le prix des bouquinistes et que moi, j'ai eu le prix de Saint-Simon. Je vous dirais que ce n'est pas le bon cours, mais enfin, c'est pas mal quand même. Je ne sais plus si le bon cours, c'est un peu galvaudé. Oui, mais en plus, c'est une association de gens vraiment sympathiques. Ah ben, c'est les bouquinistes des quais. Les quais, hein. Moi, je les connais très bien. Vous savez que j'ai été leur président pendant un an ou deux. Probablement président d'honneur, parce que quand on me donne une présidence, je précise toujours que je suis prétiche. Et je ne dois absolument rien faire. Eh ben, c'est des gens épatants. Ils sont tous très bien. Et vous savez, c'est les derniers lettrés, les bouquinistes des quais. Ils savent parfaitement ce qu'ils vendent et ils savent parfaitement ce qu'ils refusent de vendre. Ce sont des artisans, aussi. Oui, des artisans et des gens qui aiment vraiment la littérature. Il n'y a pas trois jours, je suis passé sur l'électé. J'ai trouvé un petit bouquin qui n'était pas en bon état, mais enfin, c'est ce que j'aime beaucoup. Et qui est le chemin de velours de Rémy de Bourmont. J'ai acheté pour la somme modique de 50 balles. Eh ben, le bouquiniste qui me l'a vendu m'a dit Oh, monsieur, un amateur de Rémy de Bourmont, comme ça fait plaisir. Alors, je lui ai dit, je suis votre président. Mais oui, c'est vrai, vous êtes mon président. Enfin, président d'honneur, entendons-nous. Oui, d'ailleurs, les gens qui m'ont donné le prix, qui vont me donner le prix, qui sont des gens charmants, vous, vous n'avez pas participé au vote, je tiens à le dire. Ah ben non, moi, je suis votre président. Vous savez, moi, je suis un peu en dehors de tout ça. Ils ont un vrai président qui préside et qui gouverne. Vous m'avez rappelé hier, ou peut-être aujourd'hui, une phrase magnifique sur la Seine. Une phrase magnifique sur quoi ? Sur la Seine. Ah, sur la Seine, ah ben oui, c'est beau. Je ne sais plus qui a dit ça. Vous êtes à Polignac ou c'est à Natole France ? C'est l'un des deux. La Seine, je vous l'ai dit, mais je l'ai oublié, naturellement. Enfin, j'ai oublié la formulation exacte. Vous voulez que je vous la dise ? La Seine, la Seine est une... Non, et le seul fleuve... Le seul fleuve qui coule entre deux rangées de livres. C'est pas beau, ça ? Ah oui, c'est superbe. Ah, superbe. On va demander d'ailleurs à un auditeur, puisque vous ne vous en souvenez pas du nom de l'auteur, de nous l'envoyer. Je suis sûr qu'un auditeur va nous l'envoyer. Ah oui, mais c'est très connu, vous savez. C'est ou à Natole France ou à Polignac. C'est vrai que ce soit d'un autre. Alors, puisque vous avez la gentillesse de parler de moi, je voudrais quand même dire pour quel livre j'ai eu le septième prix des Bikinis. Eh ben, dites-le. Et puis, vous parlez aussi de la préface, c'est très bien. Oh, elle a été écrite par un... Elle est courte, mais elle est bonne. Courte, mais bonne, c'est pas le nom d'un Allemand, ça ? Alors, c'est le livre qui s'appelle Paris, ses rues, ses chansons, ses poèmes. Vous voyez, c'est tout un programme, ça. Aux éditions Molière, préfacé par Jean Dutour. Un texte, le plus beau texte qu'on ait écrit sur moi, finalement. Ça s'appelle Pocard de Paris. Ah ben oui, c'est comme ça qu'il se présente, Pocard. Eh ben, voilà. Quand on le sent sur le téléphone, il dit, allo, ici, Pocard de Paris. Eh ben, venez, écoutez, c'est quand même... Oh, et du quatorzième, et du quatorzième réuni. Je vous rappelle que vous répondez quelques fois, et ici, c'est Dutour de France. Vous savez, c'est toute mon enfance, j'ai eu droit à tout. Dutour de Poitrine, Dutour de France, etc. Oui, oui, oui. Surtout que l'actualité nous a tellement parlé de Tours, c'est pas la peine de faire des blagues avec votre nom. Alors, je peux dire quand même que les auditeurs de Radio Courtesie qui ont envie de boire un verre de Saint-Pourcent, ils pourraient peut-être les inviter. Ah, c'est le vin des rois, le vin des rois, le Saint-Pourcent. Tiens donc. Oui, mais ce n'est pas le roi des vins. Eh ben, voilà, déjà, l'abbé... Bah, écoutez, mon cher abbé, je vous trouve bien, bien franchi. Bien difficile. Oui, oui. Et puis, si on vous donnait comme vin de messe du Saint-Pourcent, vous seriez assez content. Ah, je suis toujours content quand on me donne du vin. Vous viendriez le service dans un état d'incantation béatifique. Mais vous savez pourquoi il dit du mal du Saint-Pourcent qui est le vin de la soif par excellence ? Oui, pourquoi il dit ça ? On ne peut pas venir le jeudi 18 octobre. Ah, bah, voilà. Eh oui, là. Moi, je vais faire mon posting pour venir. Très bien. Donnez l'adresse. Oui, le jeudi 18 octobre à 19h30. On remet le prix à 19h30. Alors, c'est dans un petit bistrot du quai de l'Hôtel de Ville qui s'appelle le Trou Milou. Voilà. Ça ne s'invente pas. C'est du patois au vergnard. Oui, il faudrait savoir ce que ça veut dire. Et c'est au 84, quai de l'Hôtel de Ville à Paris 4e. Vous savez ce que ça veut dire, le Trou Milou ? Et qu'est-ce que ça veut dire ? En patois au vergnard ? Vous ne le savez donc pas, visiblement. Je ne suis pas au vergnard, je suis au Limousin. Ah oui, c'est pas loin. Ça veut dire une sonde boisée. Ah, ok. Oui, alors donc, 18 octobre. Alors, normalement, il faut un carton d'invitation. Mais j'ai dit aux amis Bokini, je leur ai dit, écoutez, les auditeurs de Radio Courtoisie savent se tenir. Et croyez-moi, s'ils viendront, s'ils viennent, ils sauront se tenir et boire un coup et lever le coude à la santé, à la fois de la poésie, de Paris, du prix, de vous et de Radio Courtoisie. Ils peuvent aussi se procurer l'ouvrage qui est très bon. Et bien voilà. Alors, puisqu'on parle des poèmes sur Paris, vous avez écrit des poèmes sur Paris ? Oh, ben, plein. Au moins, vous avez une sorte de réponse à Ponchon. Oui, vous savez que Ponchon a écrit un poème célèbre et à mon avis extrêmement injuste, Joël et Tours de Saint-Sulpice. Quand par hasard je les rencontre, je pisse contre. Oui. Bon, ben, écoute, depuis les Tours de Saint-Sulpice, qui sont d'ailleurs très belles, on en a construit un certain nombre d'autres qui sont hideuses et immondes. Alors, j'avais fait quelques poèmes sur ces tours-là, mais que j'ai oubliés, naturellement. Vous les savez, vous ? Ah, ben, je les ai sous les yeux. Ah, ben, si vous voulez. Dans un livre très drôle qui s'appelle Vers de circonstance, il y a Joël et Tours de la Défense, quand par hasard je les rencontre, je vis de ma panse contre. Ben, j'ai raison. Oui. Joël et Tours du Montparnasse, quand je la vois, je me dis foutre, et passe outre. Mais, j'avais raison. Mais, toujours vous avez toujours raison. Et alors, il y a la troisième, Joël et Tours du Front de Seine, devant leurs lugubres falaises, j'embraine ma chaise. Et alors, j'ai reçu une lettre d'un de vos lecteurs et admirateurs, M. Jean B., de Villejuif. B. Jean B., mais on ne dit pas son nom. Vous croyez que ça lui fera pas plaisir ? Non, allez, M. Jean Berthaud, de Villejuif. Ah, ben, M. Jean Berthaud. Merci, M. Jean Berthaud. Alors, il m'en a envoyé un après avoir lu les Vers de circonstance. Joël était colonne, burin. Tout contre, je me fais justice. Quand je les vois, est-elle un chien ? Je les compisse. Ah, très bien. Bravo, M. Berthaud. Vous avez compris que nous sommes tous des disciples de mal armés, parce que, vous savez, moi, ces Vers de circonstance, je les ai composés après avoir lu Mal armé et avoir admiré tous ses poèmes, tous ses cicatrins, ses adresses, etc. Moi, j'en ai fait un certain nombre d'adresses. En particulier, j'en avais fait une à Monterlant. Et vous l'avez lu ? Ah, je sais ceci. Ah, oui. Je suis Henri de Monterlant, habite 25 T. Voltaire, où sous un pâle réverbère coule la Seine-Fleuve-Land. Oui, c'est la vingtième. Ah, la vingtième, bon, enfin bref. C'est la vingtième. J'avais envoyé ça en me disant, il va m'admirer, il va me trouver épatant, et puis il votera pour moi à l'académie la prochaine fois que je vais en entrer. Oui. Eh bien, pas du tout. Ça n'a pas amusé du tout. Il m'a dit, tiens, c'est vrai, tout ce que j'ai entendu, il dit, c'est, tiens, c'est vrai que la Seine-Fleuve-Land, ça, j'avais pas remarqué. C'était un homme difficile à amuser. C'était un homme difficile. Non, pas tellement. Pas tellement. Ah. Pas tellement. Il faut être un savant compagnon, mais il y a des choses qu'il ne comprenait pas. Ça, ça n'empêche pas. Dites-moi, monsieur Dutour. Oui. Vous savez, à propos de poésie, on est en train de fêter le vingtième anniversaire de la mort d'un grand poète. Là, je pense que tout le monde dans le studio sera d'accord. Oui. Vous savez qui c'est ? Pardon ? C'est Georges Brassens. Ah, ben oui, ah, ben oui, naturellement, grand poète. Et vous savez que l'académie n'y a pas été insensible car elle lui a donné son grand poète poésie. Bravo. Comme quoi, elle ne se trompe pas, hein ? Enfin, si, ça lui arrive. Oui, mais pour Brassens... Elle se trompe plus souvent qu'une autre assemblée parce que, quand même, il faudra des gens qui sont plus souvent arrivés, elle se trompe moins. Ça, il faut dire à côté de l'Assemblée nationale. Oh, ben, bien sûr, ben oui. Mais dites-moi, vous savez que l'abbé Vartel est ici présent ? Quoi ? Il connaît Brassens par cœur. On exagère. J'en connais quelques chansons à peu près par cœur. C'est tout. Vous avez... En disant que c'est important. Voilà. Votre vin. Vous savez ce qu'il faudrait chanter à l'abbé Vartel ? Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente Avec le père du Val, la calotte chantante Il ne s'capte qu'humaine, et moi l'énergie humaine Il me laisse dire merde, je lui laisse dire amène En accord avec lui, dois-je écrire dans la presse Qu'un soir, je l'ai surpris au genou de ma maîtresse Surtant la mélopée d'une voix qui sussure Pendant qu'il lui cherchait, tout dans la tonsure Trompette de la renommée Vous êtes bien marre d'emboucher Et bien bravo Brassens ! J'ai tout par cœur ! J'espère qu'on va en reparler sur Radio Courtoisie De l'hommage à Georges Brassens. Ah bah oui ! Vous avez l'hommage à un poète. Il n'y en a pas 31 000 de façon de le faire. C'est de réciter ses poèmes. Ou de chanter ses chansons. Et de chanter quand il veut. Ce que vous voulez faire. L'hommage à Georges Brassens, vous l'avez commencé. Et bah voilà ! Vous savez que nos auditeurs sont très intéressés Par le projet lancé par le professeur Lucien Israël Et accepté par Jean Dutour Pour le rôle des candidats Ah oui oui ! Dans la défense de la langue française. Et une auditrice nous dit On devrait faire, on devrait faire faire Mon candidat à la présidence La fameuse dictée La dictée de Thibault, oui c'est une très bonne idée. De Mérimée, de Mérimée. Ah de Mérimée, en tant que... Ceux qui feraient trop de fautes ne pourraient plus se présenter. C'est très bien. Ça ce serait bien de leur faire faire une dictée. C'est une gentille idée. Vous voyez il y a une chose qui me fait mal Véritablement qui est comme une espèce d'épine Tentée dans mon sang C'est que le gouvernement français Qui est composé de petites gens Véritablement acceptait le nom I2 d'euro Pour qualifier la monnaie européenne. Monnaie européenne. Euro. C'est borborygme, c'est dégueulasse. Monsieur Dutour, pour les présidentielles Je pourrais remettre mon idée sur le tapis A savoir ? Que tous les candidats qui viennent parler à la télévision de leur programme On relie leur chaise à une pile électrique Et qu'il y ait un commissaire à la langue française Et qu'à chaque faute de France 1 Paf, on envoie une giclée. C'est une très bonne idée, excellent. On m'écoute jamais moi aussi. Ils ressentiraient la décharge électrique Mais ne sauraient même pas pour quel jour ils l'ont. Oui, voilà. C'est très juste. Eh bien, monsieur Dutour, le temps passe. Eh oui. Le quart d'heure est échu. Qui a dit ? Ah oui, je crois que c'est Alphonse Allais. Quelqu'un lui demande quelle heure est-il. Il répond, je n'en sais rien, ça change tout le temps. Ah ben oui. Mais avant de partir, je voudrais quand même vous dire un petit poème Moins connu de Raoul Brochon que celui Ayant trait autour de sa subtilité celui-ci. Une américaine était incertaine sur la façon de cuire le homard. Si l'on remettait la chose à plus tard, disait le homard, l'américaine. Parce que Brochon, c'était quand même un servant-cœur. Ah oui. Eh bien, je vous remercie. Eh bien, je vous embrasse tous. Nous vous embrassons tous. Parfaitement. Et à bientôt. Et à lundi prochain même heure. Ah ben oui, par le plaisir.