Details
Nothing to say, yet
Big christmas sale
Premium Access 35% OFF
Details
Nothing to say, yet
Comment
Nothing to say, yet
The sacrament of marriage is discussed in this transcription, exploring its canonical dimension and the connection between the social institution of marriage and the Church's sacrament. Marriage is seen as the oldest and greatest social reality, representing the complementarity between man and woman. Through the sacrament of marriage, the couple becomes the entirety of humanity. The Church has incorporated marriage by blessing it and marking it with elements of religious rituals. The importance of faith and communion is emphasized, as well as the conditions and impediments for a valid marriage in the Orthodox Church. The role of sponsors and the necessity of a public ceremony are also mentioned. En ce qui suit, nous allons parler du sacrament du mariage. On va essayer de comprendre la dimension canonique de ce sacrament et comprendre quel est le lien entre l'institution sociale du mariage et ce sacrament de l'Église. Nous pouvons dire que le mariage est la plus grande, la plus ancienne réalité sociale. Elle est le couronnement de la nature humaine par la complémentarité entre l'homme et la femme. Elle a ses origines au début de la création de l'homme. Et on peut dire que par le sacrement du mariage, l'homme et la femme constituent l'humanité tout entière. Père Dumitru Stenilae souligne ces aspects en disant que l'accomplissement de l'homme se réalise dans l'accomplissement par l'autre, l'homme et la femme, parce que seulement ensemble, l'homme et la femme constituent l'humanité complète. Le sacrement du mariage marque cette union entre l'homme et la femme et selon l'image du lien entre l'Église, l'apôtre Paul la nomme comme étant le grand sacrement. L'Église chrétienne a assumé ce sacrement du mariage en le marquant par la communion au corps et au sein de Christ. Dès le début du christianisme, ceux qui recevaient le mariage, selon les coutumes sociales de chaque région, de chaque époque, étaient accueillis dans la communion. Dans l'Épitre aux Diognettes, nous est montré que dans l'Empire romain, les chrétiens étaient mariés comme les autres, en respectant les prescriptions du droit romain, en respectant cette capacité juridique d'assumer un mariage, les mariages selon les autorités civiles et respecter les conditions d'âge, les consentements. Mais, au fur et à mesure que le christianisme se développait, dans le rituel civil du mariage ont été insérés des éléments qui marquaient le lien avec l'Église. Ainsi, dans le rituel civil du mariage ont été introduites la bénédiction de l'Église, qui était faite par un prêtre de l'Église dans la maison de la mariée. Après, il y avait la pratique de la bénédiction de la maison de la famille. On voit aussi le développement d'un rituel du couronnement. Un autre rituel qui est présent, c'est celui de l'union des mains des mariés. Et un autre rituel de la mise d'une écharpe sur la tête de la mariée. Dans tous ces actes de bénédiction, était en effet une manifestation de la bénédiction de l'Église et le fait que l'Église accueille en son sein la décision des mariés de s'unir les uns aux autres. Une fois que dans l'Église apparaissent des hérésies, des schismes, l'Église a été préoccupée que les fidèles s'unissent dans des familles, dans des mariages qui respectent la vraie foi. L'Église a essayé d'éviter la constitution des mariages entre des orthodoxes et des hétérodoxes, entre ceux qui sont dans la communion de l'Église et ceux qui ne le sont pas. C'est dans ce contexte qu'on peut interpréter la recommandation de saint Ignace d'Antioche qui dit qu'il est important que les membres de l'Église s'unissent dans les mariages avec la bénédiction de l'évêque. Cette bénédiction de l'évêque marque l'adhésion de chacun d'entre eux à la communion ecclésiale. Donc, à partir du IVe siècle, nous avons plusieurs formes de communion ecclésiale pour le mariage, comme je vous l'ai montré, dans plusieurs signes qui sont donnés au moment du mariage civil ou coutumien. Mais il faut comprendre que le mariage, peuplement dit, était considéré l'union au corps et au sang du Christ. Au moment où ceux qui se mariaient civilement ou selon le droit coutumier venaient ensemble à la divine liturgie et recevaient le corps et le sang du Christ, donc leur mariage était élevé au rang d'un sacrement par l'union au corps et au sang du Christ. Il devenait un grand sacrement dans le Christ et dans l'Église. Seulement au IXe siècle, on peut observer des éléments liturgiques qui intègrent le mariage d'une manière précise. Nous avons, dans un écologe du VIIIe siècle, une prière pour le couronnement. Mais seulement dans le IXe siècle, nous pouvons parler d'un rituel du sacrement du mariage en dehors de la divine liturgie. La nouvelle 89 de l'empereur Léon VI le Sage, donc de 912, donne une forme légitime au mariage, séparément de la divine liturgie. Après cette nouvelle de 912, tous ceux qui voulaient se marier devraient participer à ces rituels, à l'exception des esclaves. En 1084, la nouvelle de l'empereur Alexis Ier le Comnene généralise l'obligativité du mariage religieux pour toutes les personnes de l'Empire, indépendamment de leur état social. Mais il faut observer que, par ce rituel distinct de la divine liturgie, en effet, l'empereur donne une forme civile du mariage qui s'inspire du mariage religieux, dans la communion au sang du corps et au sang du Christ. Donc, on peut observer que jusqu'au XIe siècle, le mariage était donc la participation au saint don, corps et sang du Christ, ensemble, donc les deux mariés étaient unis dans l'Église, au corps et au sang du Christ. Et à partir du XIe siècle, nous pouvons constater cette séparation de la communion, toujours par un rituel religieux. Pour le mariage, les fidèles devraient observer quelques conditions. Donc, on pouvait être unis en Christ si on pouvait communion ensemble au corps et au sang du Christ. Donc, la foi orthodoxe était condition pour le mariage. L'Église arrivait à accepter la personne orthodoxe qui se mariait avec un non-orthodoxe, en l'acceptant à la communion, et justement pour ne pas l'enloigner de l'Église. Mais cette acceptation était faite seulement si l'Église, par son évêque, donnait son accord. Donc, l'Église a compris que pour pouvoir participer au mariage, donc bénéficier du sacrament du mariage, les deux mariés doivent être baptisés. Et l'évêque du lieu peut décider sur la manifestation de l'economia, dans le cas où un des mariés n'était pas orthodoxe. Donc, jusqu'au 11ème siècle, on observait que seulement ceux qui pouvaient communier pouvaient être mariés, parce qu'il y avait une unité entre le mariage et la communion. Sont développées aussi des conditions concernant les empêchements. Donc, ils pouvaient être mariés seulement ceux qui n'étaient pas promis à une autre personne. Donc, ceux qui étaient libres et qui n'ont pas fait des promesses de mariage pour une autre personne. Et aussi, ils pouvaient recevoir le sacrament du mariage seulement ceux qui n'étaient pas mariés à une autre personne. Si quelqu'un a été répudié ou divorcé, ou veuve, l'Église a développé des pratiques de l'acceptation du deuxième ou troisième mariage en partant de la situation des personnes divorcées. Mais après, comme Saint-Basile de Césaré le montre, même ceux qui étaient séparés pour d'autres motifs étaient acceptés à la communion après un certain temps. Donc, on peut considérer cela comme étant une pratique d'acceptation du deuxième ou troisième mariage, même pour des situations qui concernent le divorce. On voit aussi qu'il y a des empêchements à cause de l'état ecclésial. Ceux qui sont déjà ordonnés ne peuvent pas recevoir le mariage. C'est le canon 26 des apôtres et le canon 6 du concilium trullum. Ils ne peuvent pas non plus recevoir les sacrements du mariage, ceux qui sont moines. Donc, parce que le monarchisme est un état de vie ecclésiale qui suppose la continence, la pauvreté et l'obéissance, donc des aspects qui sont compatibles seulement avec la vie de célibat. Mais les canons montrent qu'au moment où quelqu'un a quitté l'état monarchal, l'Église peut décider concernant son mariage, donc toujours par l'économie. Dans l'Église orthodoxe, s'est développée la tradition de donner au marié des parrains, ceux qui vont le soutenir pendant le mariage. Ces parrains qui soutiennent la nouvelle famille doivent être eux aussi mariés, donc vivre eux aussi selon les règles de l'Église. Il y a aussi des conditions sociales et canoniques. Donc, préalablement au mariage religieux, les mariés doivent recevoir des mariages civils, parce qu'on ne peut pas être marié devant Dieu s'ils ne sont pas dans la société. On ne peut pas vivre marié devant Dieu et célibataire dans la société. S'il y a des empêchements au mariage, des empêchements concernant la sanguinité ou les relations spirituelles, à ce moment-là, c'est l'évêque qui doit donner des dispenses. Concernant la sanguinité, l'Église a assumé des empêchements jusqu'au septième degré. Au-delà du septième degré de sanguinité, l'Église accepte le mariage. Jusqu'au septième degré, l'Église considère qu'il n'est pas bien d'accepter le mariage. Mais, dans des situations spécifiques et justifiées du point de vue pastoral, l'Église a accepté de donner des dispenses. Ces dispensations sont données aux prêtres qui doivent célébrer, justement, pour ne pas généraliser le désordre. On peut obtenir telle dispense dans les septièmes, sixièmes, cinquièmes degrés de parenté, de sanguinité. Et au quatrième degré, les conditions de réception de cette dispense sont très rigides, et seulement le synode d'une Église autocéphale peut donner telle dispense. Pour la parenté spirituelle, c'est le canon 53 du Concilium Trullo qui nous montre le fait que l'Église doit considérer la parenté spirituelle plus importante que la parenté sanguine, sanguinité. Donc, c'est pour cette raison que l'Église a élargi les empêchements aussi à la parenté spirituelle. Mais, dans le cas de la parenté spirituelle, selon les différentes Églises autocéphales, l'économie, la disponibilité de l'Église pour trouver des solutions est beaucoup plus importante et beaucoup plus malléable. Donc, les canons 53 et 54 du Concilium Trullo marquent ces aspects concernant les empêchements. Après, pour avoir un mariage valide dans l'Église, il faut qu'il y ait un mariage public. L'Église a essayé de limiter le mariage privé. C'est le Concilium Trullo qui attire l'attention sur le danger des offices privés et, en considérant que le mariage doit être assumé dans l'Église, dans la communauté ecclésiale, il est important que les cérémoniales se réalisent, là où c'est possible, dans l'Église de la communauté. En même temps, il s'est développé la tradition de ne pas organiser de mariage pendant les carènes, en partant de l'interdiction d'organiser des fêtes pendant les carènes. Et le mariage, normalement, il est donné pour l'éternité. L'Église orthodoxe ne conçoit pas le mariage comme un lien limité à la vie terrestre. Comme tous les sacrements de l'Église, le sacrement du mariage est voué à être pour l'éternité. C'est pour cela que les couronnes du marié sont mises sur l'Évangile et après portées dans les saintes hôtels pendant les cérémoniales du mariage. Mais en même temps, l'Église ne peut pas ne pas voir qu'il y a l'échec du mariage et que ce n'est pas évident de faire face à des difficultés de vie. Et au cas où le marié se sépare, se divorce d'une manière définitive, l'Église essaie de prendre en considération ce divorce, sans l'encourager, mais elle essaie de trouver des solutions pastorales pour ceux qui sont divorcés. Elle essaie toujours de les aider à se réconcilier, et seulement au cas où cette réconciliation n'est pas possible, à ce moment-là, l'Église accepte le deuxième et le troisième mariage. Donc, les canons 102 de Carthage soulignent qu'au cas où les gens se réconcilient, ils doivent être accueillis dans l'Église, et ils montrent que l'Église refuse de concevoir comme une normalité le divorce. Les canons 102 du Conseil en Carthage dit « Il fut décidé que suivant la présomption de l'Évangile et de l'apôtre, ni l'homme abandonné par sa femme ni la femme abandonnée par son mari ne se marieront à nouveau, mais ou bien resteront ainsi ou bien se réconcilieront. S'ils méprisent cette prescription, qu'ils soient restreints à faire pénitence. Sur cette question, il faut demander qu'une loi impériale soit publiée. Donc, s'ils assument un divorce et ne veulent pas se réconcilier, ils doivent faire pénitence. Et il est de l'évidence qu'après la pénitence, ils doivent être réconciliés. Comme les canons 52 dit « Des apôtres le montrent ». Donc, ceux qui font pénitence peuvent être réconciliés. Comme je vous l'ai dit, l'Église est arrivée à accepter le deuxième et le troisième mariage en partant des situations du veuvage, mais finalement l'Église est arrivée à assumer le deuxième et le troisième mariage même en cas de divorce. Saint Basile de Césarée souligne la rigueur de l'Église en ce qui concerne le deuxième et le troisième mariage, et les canons 87 du Concile in Trullo synthétisent la position de Saint Basile. Les canons 87 du Concile in Trullo disent « La femme qui a abandonné son mari est une adultère, s'y est allée avec un autre ». C'est donc le divin Basile qui a parlé de cela en reprenant les paroles du prophète Jérémie qui dit « Si une femme mariée a été avec un autre homme, elle ne retournera pas à son mari, mais s'y est, elle restera dans sa souillure ». Et encore « Qui garde chez lui une femme adultère est un insensé et un impie ». Si donc il constate que la femme a quitté son mari, sa raison plausible, celui-ci sera estimé digne d'excuse, celle-là de peine canonique, et l'excuse lui vaudra des pouvoirs communiens. D'autre part, celui qui a abandonné la femme épousée légitimement, un après l'autre, tombe sous les condamnations de l'adultère selon la décision du Seigneur. Les peines canoniques imposées par nos pères pour de tels péchés consistent à faire un an parmi les pleurants, deux ans parmi les odiantes, trois parmi les substratives, et la première année assister avec les fidèles et alors être jugés dignes de l'offrande s'ils regrettent avec des larmes leur faute. Nous voyons bien que saint Basile le Grand présente le deuxième mariage en le fait de se remarier comme étant quelque chose qui n'est pas dans l'ordre de l'Église, mais étant donné qu'à son époque le mariage, proprement dit, était l'accueil à la sainte communion de ceux qui étaient mariés, le fait qu'il introduit cette procédure de pénitence montre que l'Église, par économie, par condescendance, après un temps de pénitence, acceptait donc ceux qui étaient pour la deuxième fois mariés, ou même la troisième fois, à la communion, donc, tolérer ce genre de mariage. Il est très important de comprendre que le deuxième mariage, le troisième mariage peut être assumé que par économie, par condescendance, par la philanthropie ecclésiale. C'est pour cela que pour un deuxième mariage, pour un troisième mariage, est nécessaire l'accord de l'évêque. L'évêque peut refuser d'accorder cette bénédiction, justement, au cas où il y a des signes d'irresponsabilité, ou si un d'entre eux est coupable de fautes graves concernant la famille de l'autre. Il n'est pas juste de bénir un mariage, un deuxième mariage, si le marié ou la mariée est intervenue dans la vie de l'autre famille pour faire casser le lien des mariages. C'est pour cela que dans chaque situation, dans chaque cas, la bénédiction pour le deuxième mariage ou pour le troisième mariage doit être accordée par l'évêque avec beaucoup de rigueur. Donc, en conclusion, nous pouvons dire que le sacrement du mariage est la naissance d'une famille, que cette famille prend vie en Christ et dans l'Église. L'unité dans l'Église a été marquée jusqu'au XIème siècle par la communion du marié. Mais après, étant donné que les rituels du mariage ont été organisés hors de la divine liturgie, la tradition de l'Église était de recevoir dans les mariages les fidèles qui désiraient se marier, un mariage qui était organisé à l'extérieur de la divine liturgie, mais après, le plus vite possible qu'il soit accueilli dans la communion églésiare par la communion eucharistique. Le mariage est voué pour l'éternité, donc c'est dans l'Église et dans le Christ, même au-delà de cette vie terrestre. Les mariés sont liés dans l'union de la grâce, mais au cas où il y a des situations d'accident de vie de famille, on peut dire, de rupture de l'union, de la relation de mariage, l'Église applique l'economia, l'économie, la condescendance, la philanthropie et accepte le deuxième et le troisième mariage pour que les fidèles dans cette situation ne soient pas abandonnés, qui choisissent une solution raisonnable pour leur vie, donc une deuxième chance. Au cas où les mariés se séparent, comme le canon 102 de Carthage le précise, l'Église attend qu'ils se réconcilient. S'ils ne peuvent pas se réconcilier, à ce moment-là, après un temps de pénitence, l'Église peut les accueillir chacun à la communion et s'ils veulent se marier la deuxième fois, la troisième fois ou la troisième fois, l'Église tolère cette situation, mais par une grande économie, en essayant de faire comprendre que le deuxième et le troisième mariage, c'est une situation exceptionnelle, que l'Église tolère, l'Église accepte pour éviter un plus grand danger ou en évitant les pires.