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The speaker discusses the media landscape in Romania, mentioning a reputable newspaper called Adevarul and cautioning against blindly believing and being influenced by media. They express skepticism towards online sources and smaller partisan media. They mention a lighter newspaper called "4 à 20 coups" and emphasize the importance of verifying sources. The speaker also compares the media in Romania to Canada, highlighting the greater freedom of expression and access to information in Canada. They acknowledge the presence of false news in Romanian newspapers and reflect on their own awareness of it. They conclude by emphasizing the need to seek knowledge and not blindly trust what is seen, heard, or read in the media. Eh bien, écoutez, il existe plusieurs médias en Roumanie tels qu'Adevarul, pour en nommer qu'un seul, qui en est un des plus importants aussi, quotidien roumain. Je me souviens que je lisais beaucoup et que j'avais confiance en ce média. Bon, ça dépend toujours des médias. Il ne faut pas toujours croire et se laisser influencer. Il faut toujours aller chercher un petit peu plus loin pour appuyer nos informations. Certains journaux sont quand même très bien, mais je me méfie toujours des informations que l'on trouve en ligne ou les informations provenant de plus petits médias à saveur plus partisane, si l'on veut. Je suis certaine que tous les sites internet et magazines en ligne, tout ce qui est influenceur, je me tiens un peu loin de ça, mais je me souviens qu'il y avait un journal aussi qui était un petit peu plus à saveur. Il fallait le prendre sur une touche un petit peu plus légère. Il s'appelait, de mémoire, le « 4 à 20 coups ». Les gens, ils disaient que ce journal était plus léger. Puis même en date d'aujourd'hui, les gens que je connais qui sont restés en Roumanie, ils trouvent ce journal un petit peu plus léger. Alors qu'encore une fois, ils vérifient leurs sources parce que certains journaux sont vraiment très partisans, comme je disais tantôt. Donc, tout dépendamment, plusieurs sources se contradisent. Il y a quand même une petite guéguerre qui se passe entre les médias et les informations. C'est sûr que chacun y va selon son allégeance, mais d'après moi, nous avons tous la même opinion quand vient le temps de parler des journaux et des fausses nouvelles, et comme la plupart des citoyens, nous aimerions que ça change, bien évidemment, pour le bien de tous. Parfait. Ayant été longtemps citoyenne à Bucarest, mais maintenant au Canada, voyez-vous une grande différence entre les médias d'ici et ceux de là-bas? J'aurais préféré m'abstenir de répondre à cette question, mais écoutez, je vais y aller de façon très délicate. C'est sûr que même ici, on voit une certaine allégeance. Par contre, il y a beaucoup plus de liberté d'expression et on voit que l'accès à l'information est quand même beaucoup mieux que là-bas, mais là encore, je parle avec mon chapeau d'ancienne citoyenne. Ça fait déjà un petit bout que je ne vis plus en Roumanie et que je suis au Canada. Donc, c'est sûr que, comme je vous dis, ici, on voit une certaine liberté d'expression. Donc, on peut aller chercher notre information. Et la presse québécoise est quand même une presse qui se veut très noble. Donc, je crois que l'information qu'on y retrouve, elle est très juste. Donc, ça me rassure un peu plus les médias d'ici. Mais aviez-vous conscience de toutes les fausses nouvelles qui se propagent dans les journaux roumains? Si j'avais conscience, au fait, dans le temps où est-ce que j'habitais là-bas, vu mon jeune âge, c'est sûr que j'étais quand même très innocente, si vous voulez, sur ce sujet. Plus on avance dans l'âge, plus on s'en rend compte aussi avec tous les exemples qu'on voit et toutes les choses qu'on entend. Donc, est-ce que j'en ai conscience maintenant? Oui, c'est quelque chose qui est assez connu. Mais comme on apprend très jeune à ne pas se fier à tout ce qu'on voit et tout ce qu'on entend et tout ce qu'on lit dans les journaux, mais je crois qu'au fait, c'est partout comme ça et on devrait tous, dans le fond, chercher à approfondir nos connaissances sur les sujets qu'on trouve. Parfait. C'est ce qui conclut l'épisode d'aujourd'hui. Merci beaucoup. Merci, merci.