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The podcast Afric Series Show is dedicated to analyzing African TV series. The host, Nana, introduces the show and discusses the popularity of the Senegalese series "Maîtresse d'un homme marié." The series explores infidelity and its impact on families and society in Dakar. Nana's husband, Adama, joins as a guest to discuss the success of the series and its themes. They talk about the innovation of African TV series and the taboo topics it addresses. They also praise the costumes and actors in the series. Nana and Adama share their personal thoughts and reactions to the show, highlighting its relevance and thought-provoking nature. They invite listeners to share their opinions and support the podcast. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Afric Series Show, un podcast dédié au décryptage des séries africaines. Je suis Nana, une jeune francomalienne passionnée par la culture et les médias africains. Je suis ravie de commencer ce voyage avec vous. Ensemble, nous allons explorer les thèmes, les histoires et les personnages qui font vibrer les écrans du continent. Que vous soyez un fervent amateur de séries ou simplement curieux de découvrir cette facette de la culture africaine, vous êtes au bon endroit. Installez-vous, ça commence maintenant. L'épisode d'aujourd'hui portera sur la saison 1 de la série sénégalaise Maîtresse d'un homme marié. C'est une série qui est composée de 3 saisons et diffusée sur Youtube entre 2021, 2019 et 2021. La série se déroule à Dakar et nous permet une immersion dans la vie de plusieurs couples confrontés à des situations d'infidélité. La série expose la complexité de ces situations au sein des familles, des couples et de la société sénégalaise. Les intrigues ont non seulement capté l'attention de millions de téléspectateurs sénégalais, mais également celles d'autres pays tels que le Mali, la Côte d'Ivoire, la diaspora en France et j'en passe. A titre personnel, c'est la première série sénégalaise que j'ai regardée et elle m'a donné envie d'en découvrir d'autres. Et elle m'a donné envie d'en découvrir d'autres. Elle m'a surtout donné envie d'aller visiter le Sénégal et découvrir ce pays. Pour nous guider dans ce décryptage, j'ai l'honneur d'accueillir mon acolyte, mon mari, Adama. Bonjour Adama. Bonjour, ça va ? Écoute, avant tout, je vais te dire que je suis fier de toi. Je suis fier de toi parce que je t'ai vu être acharné. Donc être en mode vraiment acharné. Et aussi en mode passionné. Dans la planification, dans la conception du concept du podcast. Et vraiment, moi, ce que je peux dire, je suis admiratif. Vraiment, je suis admiratif. Et je sais qu'en fait, ça payera. Et en même temps, ça sera le fruit de ta passion, de ton dévouement, de ton acharnement. Et du coup, ça c'était la petite parenthèse. Et vraiment ravi d'être là. Et parce qu'en fait, on va mettre en scène ce qu'on fait d'habitude quand on regarde des séries. On en discute, on met pause, on discute de ceci, de cela. Des fois, on n'est pas d'accord, mais au moins, on arrive quand même à regarder une série entière. Voilà, ça c'est déjà quelque chose. En tout cas, merci beaucoup. Et merci beaucoup d'être là. J'ai hâte de discuter de tout ça avec toi. Merci. Oulala, autant de compliments. Merci beaucoup Adana, vraiment. Moi, de mon côté, je te remercie d'avoir accepté d'être à mes côtés pour un nouveau descriptage de série. Parce qu'on avait déjà fait le descriptage de la série Polygamie. C'était une série de Malienne. Et là, tu me retrouves de nouveau pour ce descriptage de la série Maîtresse d'un homme marié. Donc encore merci, un grand, grand, grand merci. Comme tu le disais, oui, on a regardé cette série ensemble. On a re-regardé ensemble, plutôt. Et on a beaucoup débattu, on a beaucoup discuté. C'est une série qui est de l'esprit indifférent. Et là, je sais que toi, tu as beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé cette série. Est-ce que tu peux dire à nos auditeurs, qu'est-ce que tu en as pensé ? Et pourquoi penses-tu qu'elle a eu autant de succès ? Alors, personnellement, moi, je dis innovation. Parce que je vais m'expliquer. Innovation, parce que j'ai vu que, voilà, les séries aujourd'hui ont pris, ont damé le pion un peu à tout ce qui est théâtre aujourd'hui. Il y a encore du théâtre. Mais je pense qu'en fait, du coup, c'est innovation. Donc du coup, on a vu la télévision sénégalaise se métamorphoser, dans le bon sens. Donc du coup, pour donner place maintenant à des séries télévisées qui s'exportent mieux que les théâtres. Tout simplement parce que maintenant, ce n'est plus que les Sénégalais qui regardent ces séries-là. Maintenant, c'est toute l'Afrique et même en Europe. Donc du coup, on voit dans certaines chaînes qui proposent, par exemple, des prestations comme ça. Et c'est une fierté, vraiment. C'est une fierté. Donc ça, c'est la forme, en fait, du coup, de la série que j'aime bien. Au niveau du fond. Donc là, on va parler, par exemple, pour répondre à la deuxième question qui est, pourquoi ça a attiré pas mal d'auditeurs, enfin de téléspectateurs. Moi, je pense que ça a attiré plusieurs téléspectateurs. Tout simplement parce qu'il y a des sujets qui ont longtemps été tabous. Surtout pour la jeunesse d'aujourd'hui. Qui suivent aujourd'hui les séries. Parce que les jeunes sont plus enclins à regarder les séries télévisées que des théâtres. Parce que les théâtres, maintenant, on va dire que ça abîme. Et aujourd'hui, on se rattrape avec ces séries en sensibilisant les gens. En leur montrant, en fait, le mauvais côté. Pour aussi qu'ils tirent les bonnes leçons. Et ça, c'est quelque chose que j'aime bien. Et j'ajoute à cela les costumes qui sont magnifiques. Vraiment, on ne peut pas se le cacher. Ça m'a donné envie d'en avoir aussi dans ma garde-robe. Et les acteurs qui sont aussi géniaux. Parce que j'ai eu vent qu'il y a des acteurs qui n'ont jamais fait de cinéma. Et qui se sont bien débrouillés. Moi, je pense à un de mes acteurs préférés qui était Biram. Qui jouait vraiment le salaud mais en excellence. Vraiment le salaud d'excellence et en puissance en même temps. Il le jouait très bien et il a su aussi faire rire à des gens. Mais j'ai dit attention, ce n'est pas drôle. Du coup, tout le rôle qu'il jouait. Mais ça va nous permettre, nous les jeunes africains. Et surtout dans les autres peuples aussi. Attirer les bonnes leçons. Des mots qu'on a essayé de montrer dans la série. Voilà tout ce que je pourrais dire sur ces questions-là. Merci beaucoup Azama pour ce retour très détaillé. Je pense que ça a donné envie à beaucoup d'auditeurs d'aller voir la série. Je sais que tu te fais ambassadeur du cinéma sénégalais. Ça ne change pas. Moi, de mon côté, j'ai beaucoup aimé cette série. Parce que la série parle de thèmes d'actualité. Au sein des familles sénégalaises ou des familles africaines en général. Il y a des thèmes tels que l'infidélité. Il y a des thèmes tels que les relations familiales. Tout ce qui découle de l'infidélité, c'est qu'il y a l'infidélité. Mais il y a aussi comment l'infidélité rentre dans la famille. Les conséquences d'infidélité sur la vie des enfants. Sur l'amitié. Sur beaucoup de choses. C'est ce qui est vraiment intéressant dans la série. Les personnages sont assez intéressants. Il y a des bons acteurs. Personnelle, celle que j'aime beaucoup. C'est l'actrice qui joue le rôle de Lala. Comme disait Adama, il y avait des acteurs qui étaient triés sur le tard. Et elle, initialement, n'était pas actrice. Elle a un jeu très émouvant, très agréable. Je la félicite encore pour son rôle majeur dans cette série. Les histoires de la série sont aussi intéressantes. Elles sont complexes. Elles nous permettent de nous interroger. Je pense qu'Adama et moi, on s'est interrogés à plusieurs reprises sur comment on aurait réagi face à des situations telles que décrites dans la série. C'était hyper intéressant. La série apporte pas mal de débats. C'est pas une série qui nous laisse indifférents. C'est une série qui nous fait réfléchir et nous permet de nous mettre à la place des personnages. Ce qui m'a permis de re-regarder la série de nouveau avec Adama parce que j'étais plus attentive sur certains sujets. Je me suis beaucoup plus interrogée. C'est une série qui fait réfléchir. Pour finir, la chose que j'ai aimée dans cette série et qui a plu à pas mal d'auditeurs aussi, c'est le générique. C'est un générique. Dès qu'on l'écoute une première fois, ça accroche. En regardant le générique, on comprend à peu près l'histoire qui va se passer. Les bruitages aussi. Voilà, les bruitages. On comprend à peu près l'histoire qui va se passer. Il y a les personnages clés qui sont présentés. Ça, c'est hyper bien dans la série. On n'est pas perdus. Il y a leur nom qui apparaît. C'est les femmes qui sont mises à l'honneur parce que c'est les noms des femmes qui apparaissent. Mais la chanson de la série, c'est une chanson qui m'a beaucoup plu, qui m'a beaucoup marquée, même si je ne comprenais pas forcément ce qui était dit dans la chanson. Mais c'était une bonne chanson. Voilà, de mon côté, ce qui m'a plu dans la série et ce que je pense qui a plu aux téléspectateurs. Et vous, chers auditeurs, qu'est-ce qui vous a plu dans cette série-là ? Pourquoi pensez-vous qu'elle a autant plu au public au niveau du Sénégal, de la France, du pays, de la diaspora ? Très bien. Donc moi, je dirais aussi, voilà, du coup, vous mettez tout dans les commentaires. Ça peut être sujet à débat aussi. Donc du coup, on peut interagir et aussi, voilà, savoir, essayer de savoir, en fait, donc du coup, qu'est-ce que vous en pensez ? On partagera nos avis. Et en fonction de cela, voilà, quoi. Donc du coup, ça énumérera tout ça et ça va nous donner de la force, surtout. Et surtout, surtout, surtout, partagez parce qu'en fait, donc le bouche-à-bouche, c'est quelque chose qui marche très bien. Donc le bouche-à-oreille, pardon, c'est quelque chose qui marche très bien. Donc du coup, il ne faut pas le négliger. Donc voilà, en tout cas, merci d'avance pour ceux qui vont partager, aimer, liker, voilà, et nous suivre aussi sur toutes les plateformes comme TikTok, YouTube, voilà, Apple Podcast, Spotify, voilà. Merci Adama, merci pour cette belle publicité. La série, comme on disait plus tôt, présente pas mal de personnages. La série est axée plutôt sur la famille Diagne, qui est la famille centrale de la série et il y a plusieurs personnages un peu satellites autour de cette famille-là. Adama, je te laisse l'honneur de nous présenter la famille Diagne. Diane. Alors, la famille Diagne, la famille Diagne est composée donc de mère Diagne, chère Diagne, Birame, voilà. Donc ils sont, donc mère Diagne, mère Diagne est une femme très rude, donc avec sa belle-fille Dialika qui est mariée à son dernier qui s'appelle Birame. Ils ont deux enfants ensemble. Il y a aussi chère Diagne qui est l'aînée de la famille et qui gère aussi le patrimoine financier. Le patrimoine familial à travers leur entreprise Sienegindia. Chère Diagne lui-même qui est mariée avec Lala. Lala c'est vraiment une des personnes principales aussi qui ont animé la série par sa gentillesse, par sa prévenance, par son calme légendaire et aussi ses intrigues, donc de ses manigances. Mais vraiment toujours dans la finesse. Et Lala avec toutes ses bonnes qualités a quand même réussi à se faire tromper par son mari parce qu'il y a une autre famille que je vais nommer qui s'appelle Mariem. Donc on va vous en dire plus au fur et à mesure dans l'émission. Bon Nana c'est à toi, je te laisse continuer. Comme je te disais plus tôt, il y a la famille Diagne mais il y a également des familles qui sont un peu satellites autour de cette famille-là. Je vais commencer par Rakiso. Rakiso c'est vraiment une femme qui est très ambitieuse, qui est jeune, qui dans un premier temps a un style un peu garçon manqué. Avec sa mère, sa mère qui est mère célibataire et qui est assez rude envers Raki. Elle est assez dure, elle est très à cheval sur le fait que Raki doit subvenir aux besoins de la famille ce qui fait peser quand même une certaine charge mentale sur Raki. Et surtout la mère de Raki n'est jamais satisfaite des choix qui sont faits par Raki. Donc ça, la position de la mère de Raki et son attitude cachent peut-être un secret. Donc ça, en regardant la série, vous allez découvrir petit à petit pourquoi la mère de Raki agit d'une telle manière. Puis nous avons Marème. Marème que Adama avait présentée brièvement. Donc Marème c'est effectivement la maîtresse de de chère Diagne mais ce n'est pas, on ne peut pas la résumer à ça uniquement. Marème avant tout, c'est une femme qui est moderne, c'est une femme qui travaille et c'est une femme qui est ambitieuse en tout cas dans un premier temps. Et c'est une femme aussi qui ne correspond pas au cas de la société sénégalaise. Donc c'est une femme qui est pas mal jugée par les autres femmes autour. Et dans le générique de la série, c'est quand même la femme qui est mise en avant. On comprend très vite qu'elle va jouer un rôle central dans cette série-là. Donc voilà pour les deux personnages un peu satellites de la série. La série La série comporte plein de personnages mais elle développe plusieurs thèmes. Il y a plusieurs thèmes sociaux qui sont développés. Adama, on va discuter des thèmes socio-culturels qui sont abordés par cette série-là. L'un des premiers thèmes quand tu l'avais abordé plus tôt c'est l'infidélité. Effectivement dans la série Polygamy, le premier thème c'est l'infidélité. Maîtresse d'un homme marié, dans la série elle est mise, elle met en exergue l'infidélité mais elle met en avant aussi les femmes qui sont les maîtresses. Donc c'est les femmes qui sont on apprend à connaître la vie des maîtresses pas uniquement des femmes qui sont trompées, des maîtresses, des hommes mariés. La série permet d'avoir un point de vue un peu global pour se faire une idée, pour se dire quel rôle j'aurais aimé jouer dans la série ? Quel personnage j'aurais aimé incarner dans la vraie vie ? Et on voit que l'infidélité elle affecte pas seulement par exemple le couple qui subit l'infidélité, la femme qui subit l'infidélité, mais elle affecte aussi la famille, elle affecte les relations familiales, elle affecte aussi les relations d'affaires. On va le voir dans la série, peut-être si. Et par exemple, Cher, il va avoir une relation qui est extra-conjugale avec Marème alors que Marème de base initialement c'est une femme qui est hyper ambitieuse, qui est assez concentrée, mais au fur et à mesure on va voir qu'elle va se détacher de son rôle, de son travail, de ses ambitions pour se consacrer uniquement à cet homme-là. Donc on voit aussi les conséquences néfastes de cette polygamie, on voit aussi les conséquences néfastes de cette infidélité du côté de la femme, de la maîtresse. C'est ce que j'ai aimé moi beaucoup dans cette série-là. Et Adama, je sais que tu as ton propre avis, donc je te laisse parler par rapport à l'infidélité de cette série. Oui, en fait, comme on l'a déjà dit dans le premier dans le podcast consacré à polygamie, donc c'est toujours ça, parce qu'en fait, moi je vais parler de Lala, donc du coup pour contrecarrer un peu Marème par rapport à ses explications, parce qu'en fait, là on voit Lala, elle est là, elle s'occupe de son mari, elle s'occupe de sa famille, une famille modèle, qui est là pour pour jouir la situation parfaite entre le mari, la femme, l'enfant, donc du coup, c'était une quiétude qui était tellement enviée par tout le monde. Et après Lala, elle s'est rendue compte que son mari l'a trompée, et ça va peu à peu transformer la femme, donc du coup, je parle de la femme qui s'agit, je parle de Lala, elle va commencer à rentrer dans des malignances, chose qu'elle ne faisait jamais, et peu à peu, pensant que ça va sauver sa famille, et ça, peu à peu, détruit sa famille. Et je vous le dis, donc ça n'a pas que détruit la famille, il y a eu des rebondissements qui sont tellement terribles, donc du coup, c'est pour ça, je vous laisse, chers éditeurs, d'aller voir de vous-même, par vous-même, donc la série. Moi, j'aimerais aussi parler d'un autre personnage clé, qui, dans un premier temps, dès les premières scènes, on voit qu'elle souffre beaucoup dans la série, c'est Dialika. C'est un personnage, quand même, qui est une femme jeune, qui travaille, qui a l'air ambitieuse, qui travaille dans la même société que Marème, elle est mariée à Birame, et c'est une femme qui, paradoxalement, se retrouve à travailler, à gérer son foyer, à gérer son mari, à gérer sa belle-mère, à gérer toutes les tâches ménagères, et son mari, Birame, la laisse un peu se débrouiller, tout simplement, tout en étant, en plus, en ayant le culot d'être infidèle, c'est-à-dire qu'il n'a rien pour lui, il n'a rien pour sa femme, ni pour subvenir aux besoins de sa famille, mais en plus, il se permet d'être infidèle, donc Dialika, c'est vraiment la femme qui subit beaucoup de choses dans le foyer, et qui est en plus tenue de subvenir à tous les besoins de sa famille, et en plus, elle est confrontée aussi à une belle-mère qui s'écrable, tout simplement, et cette belle-mère-là, Birame part du principe que c'est à Dialika de s'occuper de la belle-mère, et Birame lui renvoie vers ce rôle-là. Toi, Adama, qu'est-ce que t'as pensé du rôle de Dialika ? Est-ce que ça reflète parfois des réalités de la société africaine en général, ou sénégalaise ? Alors, on va extrapoler, on va aller jusqu'en Afrique, on ne va pas se limiter jusqu'au Sénégal, parce que, justement, ça me fait plaisir de parler du personnage de Dialika, parce qu'en fait, c'est un personnage qui a obéi à sa famille, parce qu'on lui a choisi son mari, d'une, en fait, elle a fait beaucoup d'efforts, déjà, pour se marier avec son mari, qui ne l'aimait pas, et qu'au fur et à mesure, c'était beaucoup de façades aussi, donc il y avait beaucoup de façades entre elle et son mari, et elle faisait tout pour essayer de plaire sa belle-mère, essayer de trouver des solutions, par exemple, lorsqu'elle essaie de trouver un moyen de lui avoir quelque chose à manger dans le frigo, pendant qu'elle aille travailler, et que son mari ne les a pas du tout, donc il lui rend vraiment la tâche très très difficile, et pourtant, elle a quand même réussi, à mon goût, donc du coup, comme joué dans la série, à essayer de conjuguer les deux, donc essayer d'être une femme moderne en même temps, qui va au boulot, pour subvenir à ses besoins, pour être indépendante, et à côté, être une femme aussi au foyer, donc du coup, je pense qu'elle a quand même fait beaucoup d'efforts, parce qu'on ne peut pas se multiplier, pour faire, mais bon, comme personne n'est parfait, mais, elle n'est pas aidée par sa belle-mère, qui est la matriarche, donc du coup, qui est très écoutée dans la famille, mieux même écoutée que son mari, et ce qui a donné, ce qui va donner lieu à des disputes, donc inter-familiales, inter-familiales parce que les deux familles, donc la famille de Djalika et la famille de Birame, se connaissaient bien à l'avance, et ça crée des familles qui dépassent même les frontières familiales, je veux dire, en fait, dans la famille de Mère Diagne, et voilà, donc ça, c'est quelque chose qui se voit en Afrique, c'est-à-dire, tu maries quelqu'un, et derrière, en fait, depuis le coup, tu ne l'aides pas, sur certaines tâches, ce n'est pas obligé, je dis, en fait, tout le temps, mais c'est quelque chose qui relève de l'intelligence, donc, du coup, à vouloir, voilà, donner la main, un peu, à sa femme, donc, du coup, sur les tâches physiques, parce que, voilà, s'occuper des enfants, ça peut relever, être une tâche difficile et physique, voilà, par exemple, je ne sais pas moi, aider émotionnellement sa femme qui se trouve pas chez le mari, mais se trouve chez la belle-mère, voilà, donc, ou chez la famille, ce qui ne veut pas dire que, voilà, on est chez le mari, mais on est quand même dans la famille du mari, c'est différent, voilà, pour moi, c'est ça, et que, voilà, du coup, on arrive quand même à voir qu'il y ait des problèmes qui peuvent être résolus, tout simplement, en ayant son propre appartement, et éviter d'être en friction avec la belle-mère, parce que il faut savoir quelque chose, vivre avec sa belle-mère, c'est quelque chose de très bien, j'en dis souvent, j'aime pas du tout, mais pour ça, il faut que les deux parties, je parle bien, ou même les trois parties, donc le mari, la mère, je veux dire la mère du mari, et la femme, voilà, il faut une certaine intelligence, en fait, qui se conjugue à trois, parce que sinon, ça ne se passera jamais, tout simplement parce que ta mère, elle n'a pas éduqué ta femme, donc du coup, ta femme a été éduquée d'une autre façon, que ça te plaise ou non, mais en tout cas, ça a plu ton fils, donc ça regarde ton fils et ta femme, donc si jamais, en fait, on arrive à avoir des problèmes, parce qu'en fait, du coup, les émotions ne sont pas les mêmes, tout simplement parce que t'arrives pas à avoir des problèmes avec ton fils, mais tu en as avec ta femme, ce qui veut dire qu'il y a un problème d'éducation qui est remis en cause, voilà, moi, pour moi, c'est ça, moi, c'est ce que je vois, et voilà, moi, pour moi, c'est ça qui pose problème dans la société africaine, pas que sénégalaise. – Et aussi, ce qui est un peu dommage, en tout cas pour Zéléka, c'est que Birame n'arrête pas de lui rappeler son rôle, le rôle qui est défini par la société sénégalaise ou africaine en général pour la femme, c'est-à-dire s'occuper de ses enfants, s'occuper de sa belle-mère, s'occuper du foyer, mais lui, de son côté, il ne s'intéresse pas au rôle qu'il est censé avoir, d'après la société, c'est-à-dire subvenir aux besoins de la famille, ça, il ne s'en occupe pas, donc ça, c'est vraiment, Birame, son rôle, c'est vraiment de charger Zéléka, de lui dire écoute, t'es censé être une mère, une femme, t'es censé faire ça, ça, ça, ça, mais lui, de son côté, il ne regarde pas ce qu'il est censé faire, et en plus, c'est un alcoolique notoire, et il est aussi, encore une fois, on reste encore dans le thème, il est aussi très infidèle et il ne s'en cache même pas, donc c'est vraiment le summum du, comment dire, de ce personnage, qui est assez bien joué par Birame, parce que franchement, c'est un rôle qui n'est pas facile à jouer, et on s'étend quand même au fur et à mesure de commencer à apprécier Birame, parce que l'acteur, il arrive quand même à nous donner une certaine empathie du personnage, qui... qui est dommage, mais on arrive quand même à avoir une certaine empathie de lui, c'est un peu bizarre, mais voilà, il a très bien joué son rôle, il a réussi à ramener un certain public avec lui, parce qu'il a aussi subi la situation d'une certaine manière, mais vous verrez au fur et à mesure, en regardant la série. Et vous... Et vous, les auditeurs, qu'est-ce que vous pensez du double standard qui est mis en place par Birame, quant au rôle de Dialika ? Est-ce que vous, vous pensez qu'il devrait être plus juste envers Dialika, et assumer ses responsabilités, ou vous pensez que comme Dialika l'a accepté tel qu'elle dès le début du mariage, elle devrait s'en tenir là dans son mariage ? Alors moi, je vais ajouter quelque chose. Je vais ajouter quelque chose, parce que en fait, il faut... Moi, je pense qu'en fait, quand on laisse quelqu'un... Moi, c'est ce que j'ai toujours cru. Quand on laisse quelqu'un à son propre jugement, donc du coup, à l'égard des autres, à l'égard de ce qu'il fait en interaction avec les autres, si on le laisse avec son propre jugement, il fait n'importe quoi. Il fait n'importe quoi, parce que là, en fait, ce qu'on constate, c'est que dans la société africaine, ou la société sénégalaise, en tout cas, ce qu'on observe, en fait, on n'a pas vraiment un modèle. Et ça n'a pas été mis dans la série. Un modèle qui permet de nous refugier, par exemple, lorsqu'on est perdu, par exemple, dans nos comportements avec nos femmes, ou dans nos comportements avec nos maris, dans nos comportements avec... Bref. On n'a jamais un modèle, par exemple, incarné par un acteur qui puisse être la lumière, tu vois, qui vient aider les autres à mieux se comporter, tu sais. Et ça, ça n'avait... C'est dommage, en fait, dans la série. Voilà. Donc ça n'a pas été quelque chose qui a été mis en place par le... par la production. Moi, si je devais donner une critique, voilà, ce serait ça. Mais peut-être que ça, en fait, on en parlera vers la fin. OK ? Donc voilà. Donc moi, je pense qu'en fait, voilà, quand on laisse quelqu'un faire n'importe quoi parce que Birame, il avait sa mère qui ne lui disait rien, automatiquement, ça accélère les conneries à faire des choses pas désirables, donc du coup, à l'égard des femmes, alors qu'on doit vraiment prendre soin d'une femme parce que dès lors que tu l'amènes, tu la prends de chez ses parents, tu l'amènes chez toi, le minimum des choses, c'est de pouvoir en prendre soin. Pas que financièrement, mais plus émotionnellement. Et ça, c'est très important. Merci beaucoup Adama pour ton intervention. Je comprends que tu n'es pas forcément d'accord avec l'attitude de Birame face à Dialika et dans tous les cas, les téléspectateurs, les auditeurs vont se faire leur propre avis et vont nous faire part de leurs commentaires dans le podcast, sur Spotify ou sur Apple Podcast. La série, moi, de mon côté, elle parle d'infidélité, elle parle aussi des attentes sociales des femmes, telles que les attentes qui sont attendues vis-à-vis de Dialika, mais également, elle parle aussi des pressions familiales et sociales. Par exemple, on a le cas de Raki et de sa mère. Ça illustre vraiment le fait que dans certaines sociétés, on attend des enfants de s'occuper des charges du foyer. Ce qui est noble, c'est que lorsque ça vient de l'enfant ou lorsqu'il en a les moyens, c'est vraiment quelque chose de noble et on aimerait tous aussi subvenir aux besoins de nos parents, de les aider dans la mesure du possible. Mais la série, elle dénonce certaines situations où l'enfant n'a pas forcément toutes les capacités pour subvenir aux besoins de sa mère, pour le cas de Raki, et malgré tous les efforts qu'elle fait, le fait qu'elle prenne des avances au travail, qu'elle prenne les accomptes, la mère n'est jamais satisfaite. Donc, il y a toujours un reproche, toujours une pression de ces enfants-là à subvenir aux besoins de sa famille. Et surtout que la mère, elle encourage Raki à se marier avec un homme riche, plus tard, vous verrez dans la série, pour subvenir à ses besoins. Donc, c'est vraiment, ça met une double pression. C'est soit tu arrives par tes propres moyens à me donner ce que je veux, soit tu arrives à avoir un mari riche, qui sera notre portefeuille, et qui me permettra à moi, la maman, de subvenir aux besoins du foyer. Donc, cette situation va créer beaucoup de tensions au sein de la famille. Et ce que je trouve bien, c'est que c'est un sujet qui peut être tabou, mais c'est bien de l'aborder. Donc, voilà. Oui, non, mais moi, j'ajouterais, moi, je te rejoins parfaitement, en fait, dans ce que tu viens de dire, parce que en fait, ça, on le voit, du coup, que ce soit en Afrique, en France, que tu résides en France, ou au Sénégal, ou en Afrique, tu as toujours, en fait, donc du coup, cette épée d'amongst qui est morale. Donc, tu te dis, écoute, moi, j'ai ma famille qui se trouve au Bled, ou au Sénégal, pardon, et tu te dis, écoute, moi, je me dois, en fait, de venir en aide. Sans pour autant qu'on te le demande. Normalement, en fait, ça ne devrait pas être un sujet pour tout le monde. Et voilà, qu'on se dise, écoute, moi, j'ai mes parents, mon frère, quelque chose comme ça, qui a besoin de moi, je dois venir en aide. Mais derrière, lorsque le sujet est vraiment, en fait, un sujet de pression, là, je ne suis pas d'accord. Parce qu'en fait, voilà, nous, on a toujours besoin, enfin, je veux dire l'homme, l'homme a toujours besoin, donc, d'être éclairé dans ses décisions. Et lorsque la pression vient troubler cette lumière, ça vient gâcher tout, en fait. Tout ça vient remettre en cause même, voilà, le sujet de vouloir aider. Parce qu'en fait, moi, je me dis, c'est vrai, on doit s'occuper de nos parents. C'est notre devoir de le faire. C'est vraiment un devoir de le faire. Mais derrière, en fait, lorsque ça devient quelque chose qui est un sujet de pression, là, je ne suis pas d'accord. Je ne suis pas d'accord parce que ce n'est pas facile à vivre, en fait. Ce n'est pas facile à vivre pour la personne. Et on le voit dans la série, Raki, elle essaye quand même de communiquer avec sa mère pour lui expliquer que ça va trop loin, en fait, maman. Donc, essayons de trouver une solution. Mais rien n'y fait, voilà. Donc, du coup, elle continue à être entêtée à l'idée de vouloir, en fait, donc, du coup, lui mettre de la pression à chaque fois. Et au bout d'un moment, voilà. Donc, du coup, il ne faut pas se leurrer. Au bout d'un moment, ça ne peut que péter, voilà. Et quand ça pète, c'est toujours difficile à revenir en arrière. Donc, voilà, je fais un appel à toutes nos mamans, nos papas ou les mamans et papa à devenir, à revoir, en fait. Donc, du coup, cet art, en fait, qui est quelque chose qui nous bloque aujourd'hui en Afrique. C'est-à-dire, tu as ton enfant, tu dois t'en occuper. Voilà. Donc, du coup, il ne faut rien attendre, en fait, donc, du coup, venant de ton enfant. Donc, mais l'éducation que tu vas lui donner va lui donner, en fait, cet esprit éclairé. Éclairé de vouloir, en fait, donc, se dire, écoute, je dois vraiment aider ma famille. Parce qu'ils m'ont fait ci. Parce que quand j'étais malade, ils m'ont soigné. Il y a eu même des moments où tu ne t'en rappelles même pas. Donc, du coup, ta mère, en fait, donc, du coup, tu as brisé ses sommeils, tu vois. Donc, du coup, elle s'est levée. Elle n'a pas pu dormir. Elle t'a lavé. Donc, du coup, elle a lavé, en fait, donc, du coup, ton caca, qui n'est pas du tout quelque chose de très, très, très, très agréable à vivre, mais elle l'a fait quand même. Donc, du coup, juste pour ça, il faut vraiment, en fait, donc, du coup, ne pas attendre, en fait, que ta mère, ta mère, ton père, tendent la main. C'est peut-être ça aussi qui est l'origine des problèmes. C'est parce qu'il y a aussi des gens qui se font trop délirer. Donc, du coup, à l'idée de vouloir aider leurs parents. Et à un moment donné, on tire la soirée d'alarme. Et là, en fait, c'est peut-être en fait le sujet de la discorde. Voilà. Effectivement, je trouve que c'est quand même un odeur d'aider ses parents dès lors qu'on a la possibilité. C'est vraiment quelque chose. Je pense que chaque enfant serait fier de soutenir ses parents, que ce soit de manière financière, mais il y a aussi le soutien moral. C'est ce qu'on nous dit. Voilà. Soutenir émotionnellement ses parents, les appeler, les contacter. C'est le contact. On peut... C'est ce qui est un peu... C'est ce qui est très important. Et par exemple, tu as la population de la diaspora qui aussi subit cette pression-là. C'est pas parce que tu es hors du Sénégal que tu es loin du Sénégal que tu ne peux pas subir cette pression-là. Loin de là. En France, par exemple, on a eu le cas de plusieurs personnes, par exemple, qui devaient subvenir aux besoins de leurs familles en Afrique, au Sénégal, au Mali, en Côte d'Ivoire, etc. Et pour cela, en fait, leurs propres enfants en France, à la diaspora, n'avaient pas les moyens de manger. Donc c'est vraiment... En fait, il faut quand même... Lorsqu'on a une famille en France, dans le pays dans lequel on vit, il faut quand même regarder aussi jusqu'à quel point on peut envoyer de l'argent à l'étranger. Ça, c'est vraiment un piège qui a accompagné pas mal de personnes de la diaspora. Et au fur et à mesure, ils essaient d'en sortir. Ce n'est pas facile parce que ces personnes-là sont juste quand même comme des personnes qui sont méchantes, des personnes qui ne pensent pas à leur famille en Afrique. Mais malheureusement, parfois, il faut... La source de l'argent, elle reste la même. Donc on ne peut pas multiplier l'argent. Il faut faire dans la mesure possible. Et vous, chers téléspectateurs, est-ce que vous, actifs personnels, vous avez déjà reçu une pression sociale, familiale sur ces sujets-là ? Est-ce que vous pensez que la manière de faire au sein des familles africaines doit changer ? Est-ce que vous pensez que les jeunes générations vont suivre ce processus qui était mis en place par nos aînés, par nos parents, par nos grands-parents ? Est-ce que vous pensez que au fur et à mesure, les jeunes générations vont suivre ce processus ou pas ? C'est-à-dire envoyer beaucoup d'argent en Afrique où, au fur et à mesure, ils vont se dire écoutez, moi, mes parents, ils sont bien gentils, mais je pense à moi tout d'abord. Donc je vous laisse mettre vos avis en commentaire et on les lira, on va en prendre à connaissance. Merci beaucoup à vous. On arrête ou on pose ? Non, on pose. L'un des autres thèmes qui est abordé par la série, c'est le sujet des troubles psychologiques. Ce qui est bien dans cette série, c'est qu'elle aborde les sujets aussitôt, mais elle aborde aussi l'importance dans certaines situations à se faire accompagner par un psychologue. C'est ce que je trouve qui est assez bien parce que le sujet de la psychologie peut être tabou dans certaines sociétés africaines et la série permet de démocratiser ce thème-là et elle ne se contente pas de montrer simplement les situations vécues par les personnages et nous laisser les regarder comme ça. Elle nous permet de voir les séances avec le psychologue et de faire en sorte que cette personne se rende compte de quelle manière la situation impacte sa psychologie. C'est très important. Adama, je ne sais pas comment t'introduire. Et toi, Adama, est-ce que cette facette de la série t'a plu ou pas ? Oui, en fait, cette facette, oui, oui, non, mais ça m'a plu parce que alors oui, en fait, moi, ce qui m'a le plus interpellé, parce qu'en fait, lorsque tu vois, par exemple, un Africain, tu lui dis va voir le psychologue, il n'est pas content. En fait, il te dit très vite, voilà, je ne suis pas fou, tu vois, je ne suis pas maboule. Du coup, pourquoi tu me demandes d'aller voir un psy ? Et cette situation, en fait, ça fait partie des tabous de notre société et c'est dommage parce qu'il y a des gens qui ont besoin d'aide, qui doivent aller voir les psy ou aller voir parce qu'en fait, ces gens-là, ils ont fait des études pour nous aider, donc du coup, dans certaines situations. Il y a des gens qui sont plus en fait, qui gèrent plus leurs émotions que d'autres, donc ce qui veut dire qu'en fait, cette partie-là, donc du coup, les autres, donc du coup, il faut quand même qu'ils arrivent à prendre le pas, donc du coup, sur leur qui dit reçu et aller voir les psy et aller voir les psy ou certains spécialistes, en fait, dans leur domaine, aller les voir pour essayer de régler leurs problèmes et il n'y a rien de mal, donc du coup, il faut avoir quelqu'un qui peut t'aider, donc dans tous les cas. Voilà, il ne faut pas avoir, en fait, le côté psychologique, donc du coup, du mot psy. Voilà, donc il faut le dire aussi. Il y a une connotation psychologique quand même, donc du coup, à se dire, moi, je vais aller voir les psy, voilà. Donc du coup, il faut vraiment sauter le pas. En tout cas, moi ou toi, tu vois, nous, quand on est en fusil, jamais, on ne saute pas, je touche du bois, je n'ai jamais eu le besoin, mais si le besoin se fait sentir, je passerai, je sauterai le pas parce que ma santé avant tout, donc la santé mentale surtout, voilà. Il faut, il faut, il faut, il faut vraiment, et là, dans la série, en fait, justement, à chaque fois que la série ou dans certains épisodes, en fait, il y a une sorte de proverbe proféré par le par le psychologue qui en parle et voilà, donc du coup, c'est, c'est, c'est, ça donne aussi le ton, en fait, par rapport à l'épisode où ces poèmes ou ces proverbes, en fait, sont proférés, voilà. Merci beaucoup, Adam. Cette série, en fait, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé regarder la série parce que elle aborde les thèmes de la psychologie, elle aborde les thèmes de la fidélité, elle aborde la pression sociale, notamment envers les femmes, elle aborde aussi les relations familiales, donc c'est un peu, c'est central, on n'a pas, c'est, c'est diversifié, on n'a pas parlé de tous les thèmes qui sont abordés, on vous laissera le soin d'aller voir la série. Nous, en tout cas, on a beaucoup aimé la série, regardez la série, pour ma part, j'ai des critiques à faire sur la série quand même, c'est des critiques positives, il y a des critiques positives mais il y a également certaines critiques négatives. Par rapport à, pour commencer avec les critiques positives, ce que j'ai aimé, comme le disait Adama, c'est que le narrateur va donner une citation, une citation qui se prête beaucoup à la société sénégalaise, c'est une citation sénégalaise, donc en fait, ça nous met vraiment, ça nous ancre dans le sujet du podcast. Par exemple, ils vont dire, on ne peut pas parler de Sénégal sans parler d'hospitalité, on ne peut pas parler de Sénégal sans parler de Terenga. Le Sénégal, par nature, on dit que c'est le pays de la Terenga, c'est-à-dire la Terenga, ce que c'est, c'est que c'est l'hospitalité, on accueille bien les étrangers, on accueille bien les membres qui viennent au Sénégal, donc c'est vraiment, c'est l'accent et c'est ce qui compte beaucoup pour de nombreux Sénégalais, mais la série, le narrateur dans son texte, il dit qu'il faut se méfier quand même des gens dans la famille, c'est-à-dire que la Terenga c'est une valeur qui est très importante chez les Sénégalais, mais quand même il faut se méfier, donc voilà, le narrateur contrebalance cette Terenga et c'est ce qui est bien quand même parce qu'il permet une immersion dans la vie des Sénégalais et dans la mentalité des Sénégalais. Ce que j'ai aimé aussi, c'est que certaines personnes n'ont peut-être pas aimé cette partie-là, c'est que la série quand même se fait en Wolof. Pour moi, en fait, lorsque la série se fait dans la langue, en tout cas l'une des langues les plus parlées du pays, c'est qu'elle est authentique. Elle ne s'adresse pas seulement aux étrangers ou aux autres personnes d'autres pays, mais elle s'adresse aux Sénégalais et les autres personnes qui sont intéressées vont pouvoir écouter la série et lire les sous-titres s'ils le peuvent ou même se faire accompagner de quelqu'un qui est Sénégalais pour leur traduire la série. Donc c'est quelque chose qui participe aussi au soft power du Sénégal, qui participe aussi à la promotion de la langue Wolof tout simplement, donc ce que j'ai aimé dans cette série-là. Par contre, j'ai quelques critiques à faire. Par exemple, je pense que la série, elle s'axe beaucoup sur des familles qui sont aisées. Est-ce que c'est le quotidien de toutes les familles Sénégalaises ou la plupart des familles Sénégalaises ? Je ne sais pas, mais en tout cas, ça axe une certaine catégorie de personnages. Les personnages qui sont censés être pauvres, mais on se rend compte quand même qu'ils ont une vie très, très, très confortable. Donc voilà, c'est ce que je peux apporter comme critique dans la série. Par exemple, la série aussi, elle montre des familles africaines qui ont un enfant, deux enfants. Moi, en tout cas, en tant que Malienne, il y a des familles qui ont un ou deux enfants uniquement, mais souvent, c'est beaucoup plus. Voilà, c'est trois, quatre enfants. Donc là, je pense que c'est sur ce point-là la série est quand même parfois un peu déconnectée de certaines réalités. Donc voilà, ça, c'est ma critique à faire sur la série. Adama, je te laisse faire ta critique sur cette série-là. Je sais que tu cherchais un modèle, comme dans la série Polygamie. Je te laisse développer. Ok. Alors, écoute, dans un premier temps, en fait, ton wall-off est très clair. Il est vraiment très clair. Au moment où, en fait, tu parles de Terenga. Je ne vois pas qu'on attrape ta veste, en fait, encore une fois. Mais la prochaine fois, tu dis Teranga. C'est pas Teranga, vous dites R. Teranga. C'est plutôt Teranga. J'en suis sûr, en fait, il y a pas mal de gens qui veulent attraper ta veste, mais je te sauve le coup sur ce point-là. Pour revenir à ce que tu disais tout à l'heure, sur la critique négative que tu disais, par exemple, lorsque tu disais qu'on parle plus des familles aisées, ce qui ne représente pas le Sénégal. Je vais me faire la vocale du diable. Voilà. Donc, tout simplement, parce que moi, je pense que la série, elle est exit pour une certaine catégorie. Non, je dirais, la série, elle veut relater une histoire. Et ça part de là. Et malheureusement, cette histoire-là, en fait, concerne des gens aisés. Mais malgré tout, on a vu quand même comment se passe la vie des gens, en fait, qui sont un peu en dessous du seuil de pauvreté. Très brièvement. Mais en fait, on le voit quand même un petit peu. Par exemple, la mère de Raki, bon, on va dire qu'elle est pauvre par rapport à cher. Et que... Oui, mais après, on a vu, en fait, dans la série que son frère, il était pauvre, et il s'était dévoué, donc du coup, à ce... Bon, bref. Du coup, chers auditeurs, je pense que, en fait, vous allez me donner raison lorsque vous allez regarder la série. Et moi, encore une fois, je vais réitérer ce que j'avais dit chez Polygamy. La critique négative se ferait dans cette ambiance où règnent infidélité, Polygamy, Parsi, voilà. Moi, et autres tards de la société, bon, je ne dirais pas que la Polygamy, c'est un tard. Donc, du coup, ce qui m'amène à dire, en fait, qu'au sujet de la Polygamy, on ne trouve pas un modèle, un modèle qui définit, en fait, comment s'appelle, les bonnes pratiques de la Polygamy. C'est-à-dire, la Polygamy n'est pas comme mauvais. Voilà. Car, il y a la Polygamy... Pardon. La Polygamy n'est pas comme mauvais. Donc, oui, en fait, ce que je voulais dire, c'est que, dans la série, ce qui manque dans la série, c'est qu'il y ait un personnage central. Central ou pas. Ou un personnage où, pour les téléspectateurs qui regardent la série pour savoir, en fait, comment se comporter dans telle ou telle situation, qu'ils puissent se reporter à ce personnage-là. Qu'ils puissent leur donner, en fait, la lumière. Donc, dans ce sens-là, ce que je veux dire par là, c'est, du coup, les bonnes pratiques. Donc, du coup, ancestral ou pas. Ou de la société moderne. Donc, du coup, de la bonne pratique de la Polygamy. Par exemple. Et ça, ça pourrait corriger le problème d'infidélité. Parce que, normalement, c'est mieux de passer directement à la Polygamy que de passer par la phase infidélité et après l'égalisation de l'infidélité par la Polygamy. Moi, je pense qu'en fait, du coup, c'est dommage qu'on n'ait pas ce personnage qui nous est proposé dans la série et qui puisse nous guider, nous, simple pêcheur, donc, à nous reporter, en fait, sur ces bonnes pratiques qu'il propose. Voilà. Moi, c'est tout ce que je voulais dire. Des politiques, des critiques positives, j'en ai déjà dit, parce que, en fait, j'ai parlé des costumes, des acteurs qui sont juste magnifiques. Voilà. J'ai parlé aussi de la société, comment ça s'appelle, les sujets de société. J'ai parlé aussi des images. Voilà. Les images, en fait, qui sont juste magnifiques aussi. Voilà. En tout cas, pour moi, à mon avis, c'est plus critique négative que positive. Voilà. Moi, juste pour finir sur les critiques un petit peu, c'est que j'aurais aimé quand même que la série s'intéresse à ce qui se passe dans la tête des enfants. Parce que là, on voit les relations entre les adultes, mais les enfants, enfin, on voit qu'ils subissent, mais ils ne sont pas interrogés particulièrement. Donc ça, j'aurais aimé que la série axe un peu sur ce thème-là, parce qu'on ne montre pas vraiment la pédagogie envers les enfants. On ne leur explique pas vraiment ce qui se passe. Et un beau jour, la fille, le fils, va apprendre que son père a une maîtresse, etc., où cette maîtresse va venir débarquer dans la maison. Et ce n'est pas ce qui se passe, mais on lui fait comprendre qu'elle est censée accepter la situation. Donc c'est ce qui est un peu dommage. En tout cas, pour conclure, la série Maîtresse d'un homme marié est une série riche en thèmes et en leçons.