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The painting "Coup d'État du 2 décembre 1851" by Jean-Léon Jérôme depicts the crucial moment when President Louis-Napoléon Bonaparte plans his coup. The painting shows Louis-Napoléon in a dark and lavish room, surrounded by his accomplices, giving instructions. The scene highlights the secret and conspiratorial nature of the moment. Louis-Napoléon's political project relied on a small team that shared his determination to end the Republic and establish a regime serving his ambitions. Republicans were hunted down, and a plebiscite was announced on December 2. The majority of voters supported the coup. This event revealed the political tensions between different parties during that time. Coup d'État du 2 décembre 1851 de Jean-Léon Jérôme en 1852 offre une représentation visuellement puissante du moment crucial où le Président Louis-Napoléon Bonaparte planifie son coup d'État. La peinture à l'huile capture l'instant dans une pièce sombre et spacieuse richement décorée de symboles royaux. Louis-Napoléon, vêtu de son uniforme militaire, se tient devant un buste de son oncle Napoléon Ier. Donnant également des instructions à ses complices qui l'entourent. A droite de la toile, le général de Saint-Arnaud brandit les ordres militaires destinés au maréchal Magnan, tandis que Morny, le demi-frère du Président, glisse le décret le nommant ministre de l'intérieur dans sa poche. Persigny, un autre complice, se tient en retrait. Ses personnages forment un cercle de complicité, soulignant la nature secrète et conspiratrice du moment. Cette scène évoque donc bien son jeu personnel à Louis-Napoléon Bonaparte, en parvenant même à constituer un cabinet fait d'hommes à lui. Le projet politique de Louis-Napoléon Bonaparte s'appuyait sur une petite équipe qui partageait avec lui la volonté déterminée d'en finir avec la République et de mettre en place un régime au service de ses ambitions. Les Républicains furent traqués et un plébiscite fut annoncé le 2 décembre. Le 20 décembre, les trois quarts des votants de 7 145 000 « oui » apportèrent leur caution au coup d'État. Ainsi, à partir de 1851-1852, parmi les dispositifs institutionnels de la nouvelle Constitution, tels qu'un chef de l'État responsable désigné pour 10 ans ou encore un « corps législatif discutant et votant les lois » élu au suffrage universel direct, ces six continuent à mettre en lumière les tensions politiques entre les différents partis, surtout durant cette époque.