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Les fameuses excuses

Les fameuses excuses

marilou lavoie perron

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The speaker discusses the concept of self-care and how it can sometimes be used as an excuse rather than a genuine practice. They share personal experiences and emphasize the importance of taking responsibility for one's actions and goals. The speaker encourages listeners to stop making excuses and to prioritize themselves and their aspirations. They also discuss the difference between motivation and discipline, and the need to find balance and set clear objectives. The speaker concludes by stating that self-care should not be used as a constant excuse and that individuals should show up for themselves and make positive changes in their lives. Allo, j'espère que tu vas bien, full heureuse de te retrouver, c'est genre mon classique intro, je suis tant full contente des sujets que je te jase. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que je ne sais pas à quel point, genre ça va être populaire, mais je le sais qu'on a comme toute une tendance à faire ça et tomber dans ce piège-là. Je trouve ça important d'en parler et je trouve ça important de démystifier tout ça aussi et de le dire. Deux secondes, ok, j'ai un peu parti de ma caméra. Aujourd'hui, je te parle du self-care, à quel point dans le sens que le self-care ne devrait pas être une excuse. Je trouve que c'est facile de tomber, genre la ligne est mince entre les deux, entre je prends vraiment soin de moi et je me donne ça comme excuse. Souvent, c'est full inconscient et je te partage un peu comme moi mon rapport avec tout ça. Je me rappelle des fois que je me faisais croire à moi-même que oui, je prends soin de moi. Je ne vais pas aller au gym aujourd'hui, il faut que je m'écoute. À tel âge, j'écoutais Netflix, des prises de même où je vois tellement de situations. Je pourrais peut-être que je vais trigger beaucoup de monde en disant tout ça, sorry la gang. Je pense que c'est nécessaire qu'on le dise et d'arrêter de se donner des excuses tout le temps. C'est facile de tomber dans le panneau de, je dis plein d'affaires mais je ne le fais pas et j'ai plein d'excuses. On s'entend que nos excuses vont toujours être bonnes à nos yeux, mais c'est quand tu t'enlèves et que tu mets tes lunettes de, ok, clairement, ce n'est pas des bonnes excuses. Comme si elle à côté de toi, elle le fait, elle a aussi une vie, elle a aussi des choses qui arrivent dans sa vie, des circonstances. Mais elle, elle show up, comment ça toi non? À un moment donné, ça m'a rentré dans, je me suis dit, ok là, ça n'a pas de bon sens, j'ai des objectifs. Je dis que je vais faire certaines choses, mais je ne fais absolument rien pour les atteindre. Puis comme je suis tout le temps en mode excuse, ça c'est un peu aussi en parallèle avec, tu sais, est-ce que tu es une victime de ta vie? Comme, je pense que c'est facile de tomber dans ça aussi. Ah, pourquoi moi? Ah, oui, mais moi c'est plus difficile que d'autres. Ah, merci, merci, mais comme, est-ce que tu peux genre regarder ton ombre pour faire comme, prendre responsabilité deux secondes. De genre, ok, ici maintenant, je suis responsable de ma vie, puis il faut vraiment que j'arrête de me donner des excuses en n'importe quoi. Si ça fait un an que ton goal c'est d'aller au gym de manière constante et bien mangée, puis qu'à chaque semaine tu redéfinis tes goals et tu remets le même foutu goal à chaque semaine, mais que tu changes fuck all, il faut que tu te poses des questions à un moment donné. Clairement, il y a de quoi qui se passe que ça ne le fait pas. Puis, je ne m'en arrête pas là-dedans, mais je pense que c'est pertinent de l'amener aussi dans ce sujet-là. Tes objectifs, il faut que ce soit clair. Puis, je vais en reparler dans un autre podcast, mais que tes objectifs, s'ils ne sont pas clairs, puis que tu t'es set, juste parce que tu as vu que telle personne dans ton entourage s'est mis cet objectif-là dans sa vie. C'est-à-dire que toi aussi, tu veux faire ça. Souvent, c'est super inconscient avec comment on veut paraître « hot » ou genre on veut impressionner, ou on veut montrer « hey, moi aussi je suis capable, moi aussi je veux m'entraîner, moi aussi je veux faire ci, je veux faire ça. » Mais pourquoi tu veux faire ça? Puis, pose-toi la question. Si tu te donnes toujours des excuses, soit que ton goal n'est pas défini, soit que c'est parce que ce n'est pas un goal qui t'a aligné, soit que tu es en train de t'auto-saboter. Là, c'est à toi de regarder tes petits démons intérieurs et de te regarder dans les yeux et de faire « là, c'est quoi le problème? » « Comment ça se fait que je ne suis pas capable de tenir parole envers moi-même, puis de me respecter, puis que je me donne toujours des excuses? » C'est pour ça que je voulais parler du self-care. Je pense pas que ça va être un épisode hyper long, honnêtement. C'est assez « quick » comme sujet. C'est juste un petit « reminder » d'arrêter de te donner des excuses tout le temps, puis de « show up » pour la personne que tu es. Parce que tu mérites de te choisir, de te mettre en priorité, puis de faire les actions pour atteindre ce que tu veux dans le fond. Puis, tu sais, c'est facile. La motivation, elle ne va jamais genre... Quand tu commences quelque chose, tu es tout le temps full motivé. « Oh my god, c'est excitant, j'ai hâte, je vais faire ci, je vais faire ça. » Tu commences quelque chose de nouveau. Mais à un moment donné, la motivation, c'est comme un sentiment, une émotion qui part. Ce n'est pas quelque chose qui va rester de manière constante. Ce qui va faire la différence entre quelqu'un qui atteint ses « goals » et quelqu'un qui ne les atteint pas, c'est parce que tu vas te fier sur la motivation. Puis, l'autre personne va se fier sur la discipline, puis elle va « show up ». Tu ne peux pas te fier sur la motivation. Ça revient, ça repart. Ce n'est pas quelque chose qui est fiable. Donc, si tu commences à te fier à ça. « Oh, on me dit tellement souvent ça. » « Oui, mais je n'ai pas de motivation. » « Oh, ça ne me tourne pas bien. » Mais, est-ce que tu penses que tous les gens qui atteignent des grandes choses, puis qui ont de grands objectifs, pour eux, ils se disent ça. « Oh non, je suis fatigué. » Clairement, ils « show up ». Même si ça ne leur tente pas, ils savent et ils vont faire leurs actions pour atteindre leurs « goals ». À la fin de la journée, ce n'est pas parce que... C'est une question aussi de voir sa valeur. Des fois, on regarde les autres et on est comme... « Ah oui, mais elle, on le sait. Elle est tellement disciplinée. » Ce n'est pas plus facile pour elle que toi. Elle, elle a choisi d'arrêter de se donner des excuses. Si tu veux continuer à te compter des menteries, puis de te dire... « Les autres, c'est plus facile. » « Moi, c'est tellement difficile. » « Pauvre de moi. » Reste là-dedans, mais tu ne veux jamais atteindre rien. Il est temps que tu te regardes en face et que tu fasses comme... « Ok, je mérite vraiment plus que ça. » C'est une question, c'est sûr. Je disais de voir sa valeur. À quel point tu t'accordes du respect. C'est facile de juste dévier et de faire comme... « Oh, pas aujourd'hui. Je ne vais pas le faire. » Comme ça ne me tombe pas. Mais rappelle-toi pourquoi à la base, tu t'es fixé sur cet objectif-là. Puis moi, je tombe souvent... Attends, j'en ai parlé aussi dans mon épisode d'autosabotage. Je ne vais pas aller trop dans les détails, mais mettons que... J'étais en processus. Là, je te parle de remise en somme. C'est comme l'exemple le plus facile à donner. Admettons que j'ai un objectif, puis que je suis quand même disciplinée. On dirait qu'on a tendance, les humains, à être dans le tout-ou-rien. Puis comme si... Dès qu'on ne file pas, on ne fait rien. Puis dès qu'on file, on est comme... « Ok, tout va bien. Stay live. » Mais il faut être capable de balancer les choses. Puis de trouver, toi, c'est quoi ton harmonie dans tout ça. Puis c'est quoi qui... Là, je fais référence à plein d'épisodes que j'ai faits. Mais l'épisode sur l'équilibre n'existait pas là-dedans. Si j'en parle, de trouver ton équilibre à toi. Puis que l'équilibre parfait n'existe pas. Mais c'est important de te poser les bonnes questions. « C'est quoi que je veux vraiment ? » Puis c'est que je vois trop souvent de personnes... Là, je sors vraiment du cocalande. On dirait que je suis outrée de ça. Mais moi aussi, je fais ça pour de vrai. Puis c'est juste d'être capable de se ramener. Puis cet épisode-là, j'espère que ça va être un genre d'outil. À chaque fois que ça va te tenter, tu vas faire comme « Ok non, je ne veux pas me donner d'excuses. Je t'en ai de ma situation. Je ne veux plus tolérer ça. » Puis pourquoi on nous donne tout le temps des excuses ? Souvent, c'est parce qu'on tolère. Ça fait tellement longtemps que tu es dans cette situation-là. Ça fait tellement longtemps que tu n'es pas confortable. Ça fait tellement longtemps que tu es dans cette misère-là. Whatever. Tu n'es pas satisfaite de ton corps. Tu n'es pas satisfaite de ta relation. Tu n'es pas satisfaite de ton travail. Mais c'est tellement... Ça fait tellement longtemps que tu as toléré ça, que tu restes là-dedans. Parce que c'est quelque chose qui est familier. Ça fait que ton inconfort est familier. Ça fait que c'est plus confortable pour toi de rester dans quelque chose qui n'est pas optimal que de « show up » et de faire comme « Ok non, je crée des changements pour ma vie. » C'est important de... juste... être capable de t'avouer. D'être capable de te raisonner. Moi, ça m'en est déjà arrivé plein de fois, de me donner une excuse, de me dire « Ok non, c'est une excuse de mal. » Go. Arrête de niaiser. Mais il faut que tu sois capable d'être cette personne-là pour toi. Et d'arrêter de compter sur les autres. C'est facile de dire « Ah oui, mais là, je n'ai pas de support. » « Plus personne m'accroche. » « Pauvre de toi. » Encore une fois. Mais non. C'est tes « goals » à toi. C'est ta vie à toi. Il n'y a personne qui va faire ta place. Ça fait que c'est à toi de « show up ». Je trouve que le « self-care », on est tellement dans une société de... On écoute... Je pense que c'est ce que je vois. Je ne sais pas si tu te rappelles de ça. Autant qu'on est dans une société de... On est en « grind mode ». On n'arrête jamais. C'est ça. Mais autant que... Je trouve qu'il y a un mouvement sur les réseaux sociaux, un peu moins maintenant, mais beaucoup avant, de « body positivity ». On s'accepte tel qu'on est. On s'aime. On se permet. Oui, je comprends que c'est important d'aimer. Je suis la première à le dire. Mais à un moment donné, il faut que tu passes par-dessus ça et que tu arrêtes. Il faut que tu fasses la différence entre... Est-ce que c'est une excuse ou c'est vraiment... Quelque chose de... Comment je pourrais expliquer ça? On dirait que je vais inventer un mot qui n'existe pas. Ça vaut la peine. Je te donne un exemple. Moi, ça fait... Je donne un exemple. Je ne parle pas de moi, je parle en général. Je veux me remettre en forme. Mais comme là, ça fait... Je vais donner un vrai exemple avec moi-même. Des « handstands ». Ça, c'est un de mes plus gros « goals ». J'aime tellement faire ça. Je trouve ça tellement impressionnant. Pour vrai, mon fil Instagram, c'est juste des « reels » de femmes qui font des « handstands ». Je trouve ça malade. Elles sont tellement fortes, misclées, flexibles. C'est vraiment mon « goal ». Ça m'inspire. Trouve-toi ce qui t'allume. Moi, je ne suis pas capable de faire ces affaires-là. Honnêtement, je me débrouille, mais je ne suis trop pas rendue à faire des affaires. Contrôler autant la force de mon corps. Mais il n'y a rien qui va arriver si tu ne fais pas d'efforts. Souvent, c'est ça. On s'attend à ce que ce soit facile. Mais ça ne sera pas facile. Il va falloir que tu sois constante. Ça fait des années. J'ai commencé à pratiquer les « handstands » en 2021. Depuis 2021, je me suis dit que je voulais faire ça. Mais je ne prends jamais le temps. J'ai complètement délaissé ma fatigue. Life happens. C'est correct. Là, je te dirais que ça fait 3 ans. Imagine en 3 ans, si j'avais été constante, comment le « life »... J'aurais atteint beaucoup de « goals » que je me suis fixé. Là, dans le fond, j'ai tellement donné l'excuse de ne pas avoir le temps. Je ne suis pas rendue où je veux. Depuis novembre, je pratique beaucoup plus. Je fais vraiment plus de yoga. Ça m'aide vraiment avec toute ma mobilité, ma force. Je m'aligne avec ça. Je trouve que tenir ma rôle, c'est une forme de « self-care ». Souvent, on associe le « self-care » à... Je ne sais pas pourquoi, mais il y a une image de « self-care » qui est d'être paresseux, de prendre ça mollo, d'écouter Netflix, d'être dans son lit et de faire « fuck all ». Mais moi, je ne vois pas ça de même. À quel point ça, dans le fond... Si tu ne fais que ça et que tu laisses tomber tes « goals », c'est zéro à une forme de « self-care ». C'est une forme d'auto-sabotage. Sorry, mais c'est vrai. Il faut que tu arrêtes de te dire que tu m'écoutes. Je suis douce envers moi-même. J'ai vécu quelque chose. Je vais mentionner une de mes amies. Sorry, je te mets un « despot ». Je vais perdre son nom. Moi et elle, on était en... Comme je le mentionne tout le temps, fin 2023, ça a été « rough ». On dirait que j'avais complètement perdu mes « goals ». Moi et elle, on était un peu dans le même « mood ». Niveau gym, objectifs, blablabla. Je l'ai dit, on a vraiment mis un terme à ça. Mais on aurait pu tellement rester dans ça longtemps. On se donne des excuses. On s'écoute. On écoute notre intuition. On est dans notre énergie féminine. Aujourd'hui, je ne « feel » pas à l'autre gym parce que ce n'est pas ça que j'ai besoin. J'ai besoin de m'écouter. Mais si tu fais ça pendant des mois et des mois, clairement, ce n'est pas une forme de « self-care ». Tu es en train de... Tu as une petite niaise toi-même. Arrête de niaiser pour de vrai. Fais juste t'avouer que là, ce que tu fais, c'est rester dans ta paresse. Tu as donné une excuse. Tu dis que tu prends ça avec toi, mais clairement... Souvent, on laisse notre « mood » affecté. Impacter nos actions. En fonction de notre « mood », on se dit qu'on va faire telle ou telle affaire. Mais ça ne devrait pas être ça. Choisir de prendre action, ça va changer ton « mood ». Si tu ne te sens pas bien, que tu es fatigué, que tu te sens un peu... « pouet-pouet ». Fais les actions. Arrête de dire que tu vas rester dans ton lit. Oui, des fois, on a besoin. C'est correct. Si tu as besoin d'une journée à toi, d'un moment à toi, pour ne rien faire, tu as le droit entièrement d'accord. Mais si ça dure 2, 3, 4, 5, 6, 7 jours, 2 semaines, 1 mois, 6 mois, 1 an. Là, c'est comme... Il y a de quoi qui ne marche pas. Clairement, il faut que tu arrêtes de donner des excuses et que tu fasses comme... « Ok, là, je veux changer. » « Je vais me mettre en priorité. » « Je vais faire un action à la fois. » Des fois, c'est qu'on voit ce gros. Des fois, on se fixe des « goals » qui ne sont même pas les nôtres. Moi, c'était un peu ça. Je me donnais des excuses. Pour finir l'histoire avec mon amie, moi et elle, c'est comme si on s'encouragait. On était comme... « Ah, on a besoin de douceur. » Blablabla. Mais on ne faisait rien de plus. On s'est laissé aller. On s'est full éloigné de nos « goals ». Maintenant, on a « catché ». Moi, j'ai vraiment repris ma pratique de yoga. Elle a vraiment recommencé le « gym ». On a vraiment « catché » qu'on était dans un exercice de roue sans feu et d'auto-sabotage. Je pense que c'est juste de se l'avouer et de faire un « non ». Là, aujourd'hui, je change. Pas juste aujourd'hui, parce que tu es motivé, parce que tu es tanné et que tu veux changer. Mais tous les autres jours après aussi, il va falloir que tu prennes la décision de « show up » parce que ça ne t'entrera pas. Mais il y a juste toi qui peux le faire pour toi. Je trouve que la ligne est tellement mince entre « je prends soin de moi » et « je vais me donner une excuse. » Ce n'est pas vraiment « prendre soin de moi ». Dans le fond, c'est juste la paresse. Arrête de tolérer tout le temps ce que tu lis. Prends responsabilité. Prends action. Notre « mood ». La motivation, souvent, elle n'est pas là. C'est facile de se dire « je peux me motiver ». Mais si tu ne te sens pas bien, c'est tous les fers extérieurs. Tu vas vraiment voir une différence. Plus tu vas le faire, plus tu vas le remarquer. Même dans les bouts difficiles, tu dois « show up ». Tu dois te donner des trucs pour te rappeler que tu es là-dedans. Quitte à te poser des questions d'introspection. Des fois, si tu es là-dedans, comme je disais tantôt, c'est peut-être parce que tu n'es pas aligné avec toi. Ce que je veux dire par « pas aligné », c'est que des fois, on se donne des « goals » parce que les autres autour de nous font ça. C'est quoi tes « goals » pour vrai ? Il n'y a personne dans mon entourage qui veut faire des « handstands ». Ça n'a pas de rapport. C'est vraiment quelque chose pour moi. Mon propre plaisir personnel. Je me « challenge ». Pendant longtemps, je me suis dit que je voulais être une « gym rat ». C'est mon « goal ». Je pourrais plus pousser. Ce n'était pas mon « goal » à moi. C'est pour ça que je n'étais pas capable de « show up ». Si ton but est clair, qu'il y a un « why » derrière ça, que tu sais c'est où que tu t'en vas, pourquoi tu le fais, ça va être beaucoup plus facile de « show up » quand tu vas le faire. Des fois, c'est juste parce qu'on ne sait pas comment se prendre. C'est parce qu'on ne prend pas action. Je parlais de ça avec une amie hier. Elle m'a écrit. Elle était comme « Dans mes cours de psycho, aujourd'hui, j'ai vu ça. J'ai pensé à toi. » C'est vraiment « hot ». Je vais en reparler dans un autre épisode. Je vais sûrement faire un épisode sur la « vision board » et la visualisation. Tu me diras si c'est quelque chose qui t'intéresse. Qu'est-ce que je disais ? Oui ! Elle m'a écrit. Ma prof a dit qu'on atteint souvent comme les gens, ils atteignent beaucoup plus leurs objectifs quand ils font un plan d'action. C'est tellement vrai. Je veux dire, c'est full logique. Souvent, on fait juste comme si on me donnait des « goals » sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment se dire « Je le fais pour ça. » C'est vraiment quelque chose qui vient me chercher parce que je veux l'atteindre. Je vais me créer un genre de plan d'action. Souvent, c'est qu'on regarde le résultat. Mais l'important, c'est vraiment le progrès derrière ça. Moi, le yoga, ça m'a vraiment montré ça. Si justement, je veux réussir mes « handstands », c'est beaucoup de travail derrière ça. Travailler mes postures, travailler ma flex, travailler ma mobilité, travailler ma patience, travailler mon endurance. C'est beaucoup de faire qu'il faut que je sois patiente et qu'il faut que je travaille fort. Focus sur les petits progrès, sur les postures que je suis capable de faire que je n'étais pas capable avant. C'est ça. J'ai vraiment dévié dans mon épisode aujourd'hui. Je m'en ai même parlé du « self-care ». Je n'ai pas tant parlé de ça. Je pense que, pour vrai, il y a quelque chose qui venait me chercher de voir le monde dire « C'est du self-care de m'écouter. C'est du self-care de ne rien faire pour être une meilleure personne ». Je pense vraiment qu'on doit tout le temps être en apprentissage, qu'on doit tout le temps être en évolution. C'est ça la vie, après tout. C'est ça qui est beau, je trouve, de la vie. C'est qu'on est en continuelle comme évolution et changement, en apprentissage. On évolue et ça ne sera jamais toujours linéaire. Mais à la fin de la journée, si tu ne fais rien pour être une meilleure personne, si tu ne fais rien pour te challenger, pour être meilleure dans quelque chose, pour t'aimer encore plus, pour travailler sur toi, on dirait que je suis comme… Oui, l'acceptation de soi. Oui, s'aimer. Oui, prendre soin de soi. Mais si au final, prendre soin de soi, selon toi, ça veut dire de juste rester dans sa situation et ne pas se challenger, et juste rester dans sa paresse, on dirait que je suis comme Ok… Genre pourquoi? Puis ça, ça a fait me chercher parce que je voyais plein de personnes se donner l'excuse de comme… Là, comme… Je peux-tu m'aimer comme je suis? Blablabla… Mais genre… Au fond, la personne, elle ne s'aime pas vraiment, elle fait juste se donner une excuse de comme… Genre, laissez-moi m'aimer comme je suis, mais… Elle ne s'aime pas plus, c'est juste que genre… C'est tellement difficile de changer, puis comme… C'est fucking challenging, genre changer, évoluer, faire des actions, essayer des nouvelles choses, se mettre en priorité, c'est fucking difficile, mais genre… Tu sais, je le disais dans un autre podcast, c'est difficile aussi de rester là, à ne pas s'aimer, faire comme… Tu sais, il faut arrêter de se donner des excuses, puis à un moment donné, être en face, puis juste se dire comme… Ok, je vais faire des actions pour changer, puis… Si tu t'aimes comme ça, puis si tu… Comme… C'est fucking correct, mais genre… Il ne faut juste pas que ça devienne une excuse, parce que je trouve que c'est vraiment mince, puis c'est à toi de prendre responsabilité pour ça, t'es au final. Fait que… D'être capable de te ramener, puis de te poser des questions, j'ai comme fait des petites questions d'introspection pour toi, puis je t'invite à aller… Tu sais, à juste comme te questionner après le podcast, ou comme… Quand tu as le temps, aujourd'hui, vu que comme ce que j'ai dit, c'est frais dans ta tête, tu sais, de te poser la question, est-ce que j'agis en alignement avec ce que je dis? Des fois, on verbalise, on verbalise plein de choses, on se donne plein de goals, on dit plein d'affaires à tout le monde, mais on ne fait pas l'action pour. Puis comme moi, c'était ça, avec les handstands, j'étais genre, « Ah, je veux tellement faire ça, je veux tellement les pratiquer, je veux tellement réussir ça », mais comme je faisais « fuck all » pour, tu sais, j'en faisais une fois au mois, comme il n'y aura pas de progression, fait que tu sais, c'est juste de comme faire suivre tes actions avec ce que tu dis, puis d'arrêter de dire plein d'affaires pour dire plein d'affaires, mais dis-les pour toi, dis-les pour le monde, puis arrête de, tu sais, des fois, on veut plaire, puis on est comme, « Ah oui, moi aussi, j'ai ce goal-là, ah oui, moi aussi, blablabla », mais comme, tu n'as rien à prouver à personne, genre l'important, c'est que toi, tu sois en alignement avec toi-même, que tu aimes ce que tu fais, puis que tu poses la question genre, « Ok, aujourd'hui, de rester chez nous, là, je me dis que c'est du self-care, je me dis que je ne vais pas bouger parce que c'est du self-care, non, lève tes fouines puis va bouger. » Comme, souvent, quand tu, tu sais, bouger, c'est une forme de self-care, comme, les actions que tu mets en place pour atteindre tes objectifs, c'est du self-care, selon moi. Le self-care, ce n'est pas juste la douceur, puis genre, c'est juste de prendre soin de toi, prendre soin de tes objectifs, puis aligner ce que tu dis à ce que tu fais, puis comme, c'est important de juste le faire pour de vrai, puis de te poser la question, est-ce que, genre, c'est quoi mes objectifs? Est-ce que mes objectifs sont clairs? Qu'est-ce que je fais concrètement pour atteindre mes objectifs? Puis, pour t'encourager, ça pourrait être, quel progrès j'ai, j'ai fait depuis tant de jours, tant de semaines, tant de mois, qu'il y a quelques mois, je rêvais d'être là, mais aujourd'hui, je le suis puis je suis vraiment fière de moi, parce que des fois, c'est comme, on ne se célèbre pas puis on ne voit pas ça, mais c'est important de se le rappeler, tu sais. Fait que, petite question d'introspection à te poser, juste pour te réaligner, c'est comme juste pour faire comme, quand il y a des mauvaises journées qui arrivent, c'est juste comme revenir puis faire comme, OK, non, genre là, je ne suis pas alignée, je suis en train de m'auto-saboter, je suis en train de tolérer ma situation, je reste dans mon confort, je m'élève, ça me fait chier, ça ne me tente pas, mais après, je vais être vraiment fière. Puis comme de fait, à chaque fois, c'est sûr que tu vas être fière de toi, après, tu vas avoir show up. Fait qu'il s'agit juste de t'avouer ça puis d'être en alignement avec toi puis de toujours comme te ramener quand ça ne va pas. Fait que, c'est ça, c'est vraiment ça l'épisode puis la petite crosse de coeur que j'avais. Arrêtons toujours de se donner des excuses, si il y a quelque chose que tu veux, tu es capable de mettre les actions pour le faire puis c'est à toi de le faire, tu sais. Fait que, c'est ça tout. On se revoit dans un prochain épisode puis là, n'hésite pas, si tu as quelqu'un que tu aimerais qu'avec qui j'aime qu'on se fasse sur le podcast, peut-être que je pense à commencer à avoir des invités, ça serait hot. Fait que, si tu as des gens à me proposer, viens m'écrire ou s'il y a des sujets ou quoi que ce soit, j'ai un canal sur Instagram du podcast. Fait que dans le fond, les teasers des épisodes, les épisodes, des fois, je pose des questions genre, quel sujet t'aimerais entendre cette semaine, blablabla. Si tu veux pas manquer ça puis participer là-dedans puis comme vraiment être impliqué dans le podcast, moi, c'est vraiment quelque chose que je désire. Je veux que tu sentes que t'es avec moi dans tout ça. Bien, viens me suivre sur Instagram, marie.barron.bien-être puis viens te joindre au canal. Fait que c'est ça, je te laisse à petit et passe une full belle journée.

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