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Yoni, a juror for the literary prize 1000 pages, gives a brief review of "Cornish Kennedy" by Maïdis de Carangale. The author has written 23 books, with "Cornish Kennedy" being one of her most popular and acclaimed works. The book, published in 2008, is considered an artistic masterpiece due to the author's unique writing style and use of long sentences. Yoni enjoyed the book, but Marco didn't find it exceptional. The story follows Cornish Kennedy, the editor of a group of three friends living in Marseille, and their adventures and love interests as teenagers. The book aims to appeal to a young audience, using familiar language and vocabulary. The story also explores themes of facing the world, oneself, and death. Yoni recommends giving it a read. Bonjour à tous, aujourd'hui vous écoutez le podcast 1000 pages après pages et en ce jour, nous avons la chance de recevoir Yonita, juré du grand prix littéraire 1000 pages 2023. Il nous donnera un avis bref sur Cornish Kennedy écrit par Maïdis de Carangale. Bienvenue Yoni. Merci beaucoup Marco. Alors dans un premier temps pouvez-vous nous présenter l'autrice ? Bien sûr, alors Maïdis de Carangale âgé de 56 ans a écrit 23 ouvrages dont Cornish Kennedy et Libéré vivant qui sont ses oeuvres les plus vendues et primées. Maintenant parlez-nous spécifiquement du récit que nous allons aborder aujourd'hui. Pas de soucis, Cornish Kennedy est paru le 21 août 2008, c'est un chef d'oeuvre artistique car l'autrice utilise des procédés et une écriture assez spéciale telle que la taille de ses phrases que nous verrons prochainement. Sa manière d'écrire ne plaît pas seulement à tout le monde mais à son charme littéraire. Ils sont longés la corniche jusqu'aux plages du Prado avant de birefuquer vers le nord. Mario est assis à l'avant du fauteuil passager, la ceinture de sécurité du cisaille la gorge. Il fume une lequice entoussée à tourner tous les boutons du tableau de bord. Je peux mettre la radio. La ville est pleine et chaude encore. À 7 heures, le trafic est dense derrière le port. Les trottoirs ressortent une population épuisée qui ne veut pourtant pas se coucher. Touristes étrangers esquivant en gauguettes, faut profiter. Pickpockets, famille qui traîne au terrasse des pizzerias, grand-mère en jean clouté et nourrisson endormi dans la poussette. Première vague de noctambules adolescents en grand appareil. Mais bientôt ce ne sont plus que de grandes avenues frangées d'arbres fluorescents qui ne ventilent plus rien. Parcourus de bagnoles nerveuses, pleines à ras bord, vitres baissées, musique à fond. On approche des cités. Les lumières sont blanches, les gens pendus aux fenêtres fument dans l'air nocturne et l'écho des télévisions. Des jeunes sont regroupés au bas des immeubles où traversent des immenses dalles de béton bleutées. Leur voix résonne sur l'esplanade lunaire. On leur crie de se taire. Ils brandissent un doigt. Ils flottent dans l'atmosphère une odeur de joint, de plastique tiède, de vieilles éplichures et de papier journal. Personnellement, j'ai adoré ce livre. Moi je l'ai bien aimé mais sans plus. Après chacun sait où. Exactement. Bon revenons-en aux choses sérieuses. Oui. Pouvez-vous nous faire un bref résumé de l'histoire et nous dire quel public vise ma liste de carangales. Alors, Cornish Kennedy est l'éditeur d'un groupe de trois amis vivant à Marseille. Nous allons donc assister à la création du trio. Aux aventures qui vont suivre et bien sûr aux auditeurs d'amour qui sont essentiels quand on parle des adolescents. Je pense que ma liste de carangales vise tout genre de public mais le jeune, les jeunes en général. Elle utilise par exemple un vocabulaire familier très utilisé par les jeunes de notre époque. Il existe encore un troisième conjoint. Celui-là est dangereux. Tout le monde le sait. Il a peine de face to face parce que rigole-t-il c'est le grand face à face. On y est face au monde, face à soi et face à la mort. A la mort. Ils hurlent, écarquillant les yeux et outrant leurs squelettes. Gargouille de chair, il se marre franchement, n'y croit pas une seconde. Pour eux, le face to face est le promontoire des duels. Celui où cône le soleil des westerns. Celui de l'épate et du grand jeu. Situé à douze mètres, il est si exigu que seuls deux pieds peuvent s'y tenir assez espacés pour que le corps donneur en équilibre. Le départ de soi est crucial. Aucun faux mouvement ne se tolère. L'envol se doit d'être précis et se trouve sur le versant oriental du cap. Ce qui n'est pas bon par vent d'est, vent de mer brutale et glacé. Les flots d'échiqueté s'y précipitent, pointes dures en âmes sombres, si bien qu'après le saut, il faut encore savoir s'extirper du ressac, puis contourner la pointe du cap afin de retrouver le passage dans les rochers et grimper facilement. Ils y montent tous pourtant, sauf. Bon, merci beaucoup à vous Yoni d'être venu nous présenter ce livre et n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil, il pourrait beaucoup vous plaire. Merci à toi Marco. C'était 1000 pages après pages et à la prochaine.