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Manon, a mother, talks about her second trimester of pregnancy on her podcast Ma Maternité. She discusses the changes in her body, announcing her pregnancy on social media, and finding out the gender of her baby. She also mentions experiencing low blood pressure and struggling with the summer heat. Overall, she is excited and grateful for her pregnancy journey. Bonjour et bienvenue sur le podcast Ma Maternité, je suis Manon, maman de Tom, née le 10 décembre 2023, un petit garçon venu illuminer et bouleverser ma vie. Ici, je parle de ma vie de maman, de la maternité, la parentalité ainsi que divers sujets qui s'y rapportent, le tout toujours sans filtre, ici on arrête d'idéaliser la vie de maman et on s'exprime sans tabou, ma maternité c'est une safe play sous la peur, la honte et la culpabilité n'ont pas leur place, merci d'avance pour votre écoute et maintenant place à l'épisode. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Ma Maternité, aujourd'hui on va parler de mon deuxième trimestre et de ce qui a rythmé ce trimestre-là, c'était surtout donc mon corps qui changeait beaucoup et comment je l'ai vécu. Pour vous remettre en contexte, je sortais du coup d'un premier trimestre pas génial génial, si jamais vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à écouter l'épisode précédent qui concernait donc mon premier trimestre. Au début du deuxième trimestre, je prends la décision de changer de boulot pour être plus épanouie et vivre ma grossesse beaucoup plus sereinement. Je suis du coup retournée chez mon ancien employeur que j'avais quitté quelques mois plus tôt, la société avait mis en place pas mal de changements, ce qui fait que je revenais en étant beaucoup plus sereine également parce que certaines des raisons qui faisaient que j'avais quitté n'étaient plus d'application, ce qui fait que voilà, j'étais très très contente de revenir. Alors, le deuxième trimestre, il y a eu plusieurs choses qui l'ont rythmé. Tout d'abord, on avait passé le fameux cap des 13 semaines. Les risques de fausse couche étaient donc beaucoup plus petits, beaucoup plus minces. On a donc pu annoncer, ben voilà, ma grossesse, on a donc annoncé ça tous les deux sur nos réseaux sociaux. On a eu énormément de très chouettes retours, je ne pense pas qu'on peut avoir de mauvais retours évidemment par rapport à l'annonce d'une grossesse, ça serait très bizarre en fait. Si quelqu'un a déjà eu ce genre de mauvais commentaire suite à l'annonce d'une grossesse, je suis curieuse de le savoir parce que je ne vois pas trop d'où ça viendrait. Donc là, voilà, beaucoup de messages de personnes que je vois un petit peu moins, que j'avais un peu perdu de vue, qui sont venus me féliciter, des amis de mon mari, des amis de mes parents, des parents de mon mari qui nous ont également félicité. Donc là, voilà, la nouvelle est annoncée à tous, tout le monde est au courant que nous allons avoir un bébé en décembre. Donc là, on est mi-juin et donc on est super heureux parce que de nouveau, c'est une vague d'amour qui nous passe dessus quand on voit que tout le monde nous témoigne, nous témoigne de leur bonne humeur, leur joie de nous voir devenir parent dans quelques mois. On a aussi très vite pu annoncer le sexe de notre bébé, après l'avoir appris nous-mêmes évidemment. Il faut savoir qu'on n'avait aucune préférence. On me dit souvent que ce n'est pas possible de ne pas avoir de préférence, mais je peux vous dire que oui. Alors là, je suis maman d'un petit garçon, donc Tom, qui est le plus choupi, le plus adorable. Quand je suis en train de tourner cet épisode, il est à son premier jour d'adaptation en crèche tout seul. Donc, j'en profite pour enregistrer ce podcast, mais j'avoue que c'est un petit peu fébrile parce qu'il me manque déjà, alors que ça fait à peine une demi-heure que je ne suis plus avec lui. Passons. Pour en revenir donc à la préférence du sexe, on n'en avait vraiment aucune, ni moi ni mon mari. On avait même hésité à ne pas connaître le sexe jusqu'à la naissance, mais j'avoue qu'au final, on a préféré le savoir pour pouvoir se projeter, alors pas qu'on veut absolument genrer notre enfant par rapport à sa chambre. Par exemple, sa chambre n'est pas bleue et remplie de petites voitures ou de posters de football. Mais voilà, c'est quand même plus facile de se projeter quand on connaît le sexe tout simplement. Et donc, pour connaître le sexe à 12 ou 13 semaines, il faut passer ce qu'on appelle le NIP test, qui veut dire Non-Invasive Prenatal Test. C'est une prise de sang qu'on me fait très simplement parce qu'à 12 ou 13 semaines, l'ADN du bébé se retrouve dans mon sang et donc on peut voir si c'est XX ou XY tout simplement. J'ai fait ce test du coup à 12 semaines et quelques jours et on devait avoir les résultats une petite dizaine de jours après. Le médecin du coup, enfin mon gynéco m'appelle en me disant qu'il y avait un souci avec mon NIP test, qu'en fait il n'y avait pas assez d'ADN du bébé dans mon sang et qu'on n'a pas su voir le sexe, on n'a pas su voir les anomalies génétiques non plus. Parce que des choses très importantes, le NIP test c'est pour le sexe mais c'est surtout pour vérifier certaines anomalies génétiques qui pourraient donner lieu à la trisomie 21 ou la plus connue ou à d'autres paires de chromosomes qui ne seraient pas complètes ou qui auraient un petit truc en plus comme la trisomie. Donc, on avait deux options avec le premier test en labo qui n'avait pas fonctionné. Ils allaient d'abord essayer de faire un second test en laboratoire, plus poussé, donc ils allaient aller plus profondément dans mon sang, je ne m'y connais pas du tout là-dedans, mais ils allaient faire un deuxième test plus poussé en labo et si ça ne fonctionnait toujours pas, il faudrait que je retourne faire une prise de sang, un second NIP test pour qu'on ait plus d'infos et là vu que je serais plus avancée dans ma grossesse, on aurait plus d'ADN du bébé dans mon sang. Heureusement, le deuxième test en laboratoire a fonctionné parce que quelques jours après, mon génécomme a rappelé en disant qu'il avait les résultats du NIP test qui étaient donc concluants, qu'il n'y avait aucune anomalie génétique, que le bébé, anomalies génétiques qui sont testées dans le NIP test, ils ne regardent pas toutes les paires de chromosomes, mais ils en regardent certaines et ces paires-là étaient clean et qu'on avait également le sexe du bébé si on voulait le connaître. C'était donc un coup de fil, j'ai vite mis mon téléphone en haut-parleur pour que mon mari puisse entendre et j'ai dit à mon gynéco oui, oui, on veut connaître le sexe et c'est là qu'il nous a annoncé que c'était un petit garçon. On a sauté de joie en silence pour ne pas le faire au téléphone évidemment, j'ai remercié mon gynéco, j'ai raccroché et puis avec mon mari, on s'est sauté dans les bras parce qu'on était super heureux de connaître le sexe, de pouvoir se projeter, de pouvoir annoncer au monde qu'on allait avoir un petit garçon, mais c'est important de savoir qu'on aurait sauté de joie et on aurait été tout aussi heureux d'annoncer qu'on attendait une petite fille. Vraiment, c'était quelque chose qui nous importait peu, mais on était content d'avoir passé cette étape de connaître le sexe et de pouvoir maintenant vraiment commencer à se projeter. Voilà, on a annoncé à nos proches tout d'abord que c'était un petit garçon, autant ma sœur était super contente parce qu'elle disait « c'est génial, on aura les deux dans la famille qui seront super rapprochés », mes parents qui étaient super contents, ma maman qui disait « c'est génial, maintenant quand je vais faire les magasins pour bébés, je pourrai aller dans les rayons petites filles et les rayons petits garçons ». Voilà, donc très très chouette et on a fait un post sur les réseaux pour l'annoncer également, on a fait quelque chose d'assez drôle, on a pris une photo de nous qui datait de l'année d'avant et avec un grand panneau d'affichage en arrière-plan et on a modifié ce panneau d'affichage en mettant « c'est un garçon » sur le panneau d'affichage. Voilà, une petite touche d'humour, une petite gender reveal à notre façon, je vais dire. Je vais maintenant revenir à ma grossesse le deuxième trimestre, du coup, quels ont été les symptômes que j'ai eus ? J'ai eu mon deuxième trimestre qui a été de juin à septembre, donc j'ai passé l'été avec mon deuxième, enfin mon deuxième trimestre se passait en été, j'ai eu des chutes de tension comme jamais je n'en avais eu, je ne pouvais pas rester debout plus de deux minutes d'affilée, sinon je me sentais partir, c'était dingue en fait, je ne comprenais juste pas. Avoir une conversation avec quelqu'un, je devais m'asseoir après trois, quatre minutes parce que j'avais juste l'impression que mes jambes allaient rendre l'âme, ma tête tournait, c'était très bizarre. En été, on a eu également des très fortes chaleurs, ce n'était pas du tout supportable, je supporte très bien la chaleur d'habitude, autant vous dire qu'enceinte, je fuyais la chaleur en fait, je cherchais juste l'ombre, le frais. Donc je restais beaucoup à l'intérieur, sinon en fait j'étais à deux doigts de m'évanouir et la chaleur était vraiment insupportable. On est parti en vacances par exemple, dans le sud-est, chez les parents de mon mari, et c'était très très compliqué, heureusement qu'ils ont une très très chouette maison où il fait bien frais à l'intérieur, qui est bien isolé parce que soit j'allais dehors et je plongeais dans la piscine, je nageais un petit peu pour me rafraîchir, soit je restais à l'intérieur parce que c'était vraiment très très compliqué pour moi de rester à l'extérieur comme ça, tout simplement. Il fallait absolument que je sois à l'ombre et idéalement à l'intérieur, voilà. Alors, heureusement ce n'est pas la seule chose qui a rythmé mon deuxième trimestre, je vous rassure, j'ai également eu ce fameux regain d'énergie dont on parle souvent au deuxième trimestre. Je me sentais hyper énervée, bon sauf quand j'étais en plein soleil où là bon j'avais juste l'impression que j'allais tomber, mais sinon j'avais vraiment un énorme regain d'énergie, je me sentais prête à faire plein de choses, je me levais toujours en forme, j'étais de nouveau moi-même, j'avais l'impression, j'étais de nouveau super active, je pouvais de nouveau bouger beaucoup plus, ça me faisait énormément plaisir, c'était vraiment un réel plaisir de me retrouver après trois mois complètement KO, je ne savais rien faire, mais vraiment ça allait beaucoup mieux, je me sentais vraiment bien, mon ventre se voyait mais voilà n'était pas encore trop proéminent donc je pouvais encore faire pas mal de choses, donc ça c'était vraiment vraiment très très chouette et ça a vraiment aussi rythmé mon deuxième trimestre. Et alors le symptôme c'est l'annidation, c'est le dernier symptôme dont je vais parler, j'ai eu soudain un besoin d'optimiser tout l'espace de ma maison pour préparer au mieux la venue de bébé, un bête exemple, on avait dit depuis des mois avec mon mari qu'on devait changer l'espace chaussure dans notre couloir, là j'ai pris des mesures centimètres près dans notre couloir, là où les armoires à chaussures pourraient rentrer, miracle, il y a des armoires chez IKEA qui sont pile à la bonne dimension, je devrais vous montrer une photo de mon couloir, on a l'impression que les armoires ont été taillées pour rentrer dans mon couloir, c'est dingue, mais voilà, ça par exemple c'est quelque chose où il a fallu que je le fasse dans la semaine où j'avais décidé de le faire parce que j'avais besoin d'optimiser mon espace, on a acheté d'autres armoires pour ranger un maximum pour vraiment désencombrer notre intérieur, pouvoir ranger, voilà, c'était quelque chose qui était super important et vu que j'étais pleine d'énergie, il fallait que je le fasse, j'avais envie de le faire et il fallait que je le fasse, vraiment, donc et puis j'ai lu que ça s'appelait l'anidation, que c'était vraiment ce besoin de préparer un beau petit cocon organisé, rangé, douillet pour l'arrivée du nouveau-né, tout simplement. On a donc préparé sa chambre également, dans toute cette optimisation d'espace, il y avait pas mal de choses à faire dans sa chambre, une chose qu'on voulait absolument faire avant de commencer quoi que ce soit dans la préparation de sa chambre, c'était isoler phoniquement le mur, mitoyen avec nos voisins. Il faut savoir qu'on habite dans une maison qui était construite dans les années 50, autant vous dire qu'entre deux maisons, c'est une feuille de carton à peu de choses près, donc en fait, les chambres sont, c'est des maisons qui sont construites par blocs comme ça, de plusieurs maisons et c'est des maisons qui sont construites en miroir deux par deux. Donc il faut se dire que notre chambre, la chambre juste à côté, c'est la chambre de nos voisins et la chambre de notre fils, juste à côté, c'est la chambre des filles de nos voisins. Donc clairement, on entend tout, mon voisin ronfle et il y a des fois où ça nous réveillait la nuit tellement les murs sont fins et ils ont eu une première petite fille en 2020 et quand elle se réveille en pleurant la nuit, clairement on l'entend dans la chambre de notre fils. Moi, il est hors de question qu'elle réveille mon fils, que mon fils la réveille et enfin voilà. Donc on a voulu isoler les murs phoniquement pour éviter ce genre de choses et surtout éviter d'avoir des frustrations parce qu'on s'entend très bien avec nos voisins et qu'on n'a pas envie de, on n'a pas envie que ce genre de choses viennent gâcher ça. Donc voilà, j'ai mon papa qui travaille dans le bâtiment et qui nous a gentiment proposé de faire ça. A moindre coût et donc mi-août, il est venu isoler le mur de notre chambre et le mur de la chambre de notre fils. Voilà, en deux jours c'était fait et donc c'était la première étape pour la préparation de sa chambre. Une fois que ça s'était fait, on a voulu peindre sa chambre évidemment, on a fait donc trois murs blancs et un mur vert olive mais un peu plus clair je dirais et ça c'était donc la deuxième étape. Ensuite voilà, on a amené les meubles, on a tout aménagé, on avait sa table à langer, ses armoires, son lit. Voilà, on a vraiment pris le temps, on a aménagé tout ça avec amour, on était super content et petit à petit voilà, son petit lit a pris forme et pour l'anecdote, on a monté son lit à barreaux le jour où j'ai, la veille du jour où j'ai accouché mais en sachant qu'on est arrivé à la maternité à 20 heures. On montait son lit à barreaux à 9 heures du matin. Voilà, mieux vaut tard que jamais j'ai envie de dire, là c'était vraiment la dernière décline. Voilà, ce dont je voulais vous parler dans cet épisode, c'était ce qui m'a marqué lors de mon deuxième trimestre, c'était vraiment les changements physiques sur mon corps. Mon ventre continuait de grossir évidemment, bébé grandit, c'est normal mais tout mon corps commençait à changer et ça j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à accepter ce corps qui changeait et qui était vraiment aux antipodes de mes objectifs habituels. Avant de tomber enceinte, je faisais du sport tous les jours pendant au moins 40 minutes. J'avais vraiment l'objectif d'avoir un corps dessiné, musclé parce que voilà, alors le sport me procure énormément de bien-être mental. Évidemment, c'est un moyen de m'évader, de me défouler, ça me fait beaucoup de bien mais clairement j'ai aussi un objectif physique. Et voilà, enceinte, il y a tout un phénomène de fonte musculaire qui se produit. J'ai commencé à avoir les cuisses qui se touchaient, je n'avais jamais eu ça. Alors ça peut paraître un peu, je ne sais pas, peut-être que ça va être mal interprété par certaines mais voilà, moi je n'ai jamais eu mes cuisses qui se touchaient, j'ai trouvé ça désagréable au possible et c'est là que je me suis vraiment rendu compte que je prenais du poids, que mon corps était en train de changer et pas uniquement mon ventre et j'avoue que j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à l'accepter parce que pour quelqu'un de très sportif et toujours dans la performance et la performance physique également, c'était très dur. Alors je n'avais pas fait de sport pendant tout mon premier trimestre parce que pas d'énergie du tout. Donc bien sûr, ça n'a pas aidé, on ne va pas se mentir. Mais au-delà de ça, je sais que ça combinait à la grossesse, ça faisait que je ne me reconnaissais plus dans mon corps. On ajoute à ça que j'ai eu mon deuxième trimestre en plein été, le moment où on se met en maillot de bain, j'étais pas du tout à l'aise en maillot de bain. Enceinte, j'ai pris le choix de ne mettre que des maillots une pièce parce que je n'avais pas envie de me dire « ah ok, toutes les demi-heures, je dois remettre de la crème pour éviter qu'il y ait trop de soleil ». Non, donc j'ai acheté des maillots une pièce. Il n'y avait pas de soucis, je ne me sentais pas mal par rapport à ça. Mais je ne me sentais juste pas du tout à l'aise en maillot de bain, je n'aimais pas le fait que mes jambes paraissent plus grosses, je n'aimais pas le fait que mes hanches aient l'air d'avoir des... enfin voilà. Comme je vous le disais dans l'épisode précédent, je suis de nature assez fine de base et là, c'était vraiment la première fois que je voyais mon corps plus large que d'habitude et voilà, je ne l'ai pas très très bien vécu. Du coup, comme je vous le disais plus tôt dans l'épisode, quand je restais trop longtemps au soleil, j'étais à deux doigts de m'évanouir donc je fuyais vraiment le soleil, la chaleur était insupportable donc je ne bronzais pas, je me sentais blanche et grosse. Je ne veux pas du nouveau que cette remarque soit mal interprétée, c'est moi avec mon corps, mon habitude corporelle, je n'y étais plus, ce qui est normal, j'étais à 4, 5, 6 mois de grossesse. Mais voilà, je ne me sentais pas bien dans ce corps-là. J'ai reçu aussi des remarques qui ne sont pas mal intentionnées au premier abord mais qui m'ont vraiment blessée parce que j'étais à fleur de peau concernant l'image que mon corps me renvoyait et en fait, je n'avais pas besoin que d'autres personnes en rajoutent. Mais voilà, malheureusement, certaines personnes font des petites remarques ou des petites piques qui ne se veulent pas méchantes mais qui en fait, étaient gratuites et méchantes, qu'on se le dise. Des choses du genre, ah, il y en a deux là-dedans, tu as déjà un bon gros ventre pour 3 à 4 mois de grossesse. Non, je n'ai qu'un seul bébé, je me sens déjà grosse, merci d'en rajouter. Ou alors, moi j'avais un ventre comme l'été en troisième trimestre seulement, on voit déjà bien que tu es enceinte pour seulement 4 ou 5 mois de grossesse. Oui, sûrement, en même temps, d'habitude, j'ai le ventre plat de chez plat, donc oui, ça va se voir peut-être un peu plus vite qu'une personne qui a déjà un petit peu plus enveloppée que moi de base, désolé. Et donc voilà, ce genre de remarques étaient non sollicitées et inutiles en fait, tout simplement. Après voilà, on m'avait dit, on m'avait prévenu qu'enceinte, on se prend dans la figure tout un tas de remarques qui ne sont jamais demandées, qui sont toujours mal formulées, qui sont très maladroites et qui peuvent faire très mal. Et il faut simplement parfois passer au-dessus, c'est juste que vraiment, à ce stade-là, moi j'avais énormément de mal parce que je me sentais très très mal dans ma peau. Voilà. L'autre petite chose importante, ce n'est pas par rapport au physique, mais la chose que je voulais vous dire, c'est qu'au deuxième trimestre, j'ai commencé à sentir mon fils bouger en moi. C'était très très étrange comme sensation. Au départ, c'est vraiment des petites vagues ou des petites bulles, comme si on avait vraiment des petites bulles qui éclataient dans le ventre. J'ai senti ça mi-juillet, je dirais, entre début et mi-juillet. Alors, il faut savoir que j'ai les intestins très capricieux, donc moi j'ai mon ventre qui fait du bruit à peu près tout le temps. J'en ai l'habitude, ce n'est plus quelque chose qui me dérange, voilà, c'est comme ça. Je sens que dans mon ventre, enfin au niveau de mon ventre, ça travaille tout le temps, tout le temps. Et donc, c'est vrai que les premières fois où j'ai senti mon fils bouger, je n'étais pas très sûre, je me demandais si c'était lui ou si c'était mes intestins. Mais j'ai fini par savoir reconnaître et faire la différence entre les deux, heureusement. Et donc, de plus en plus, je l'ai senti bouger et ça c'est vrai que c'est quelque chose de très très particulier. C'est magique un peu, en fait ça devient magique au fur et à mesure du temps. Au début, c'est très particulier, on se demande un peu ce qui se passe, on ne sait pas trop ce qui arrive. Et oui, je ne saurais pas vraiment mieux décrire la sensation parce que c'est quelque chose vraiment d'unique. Après, le sentir bouger, c'est vraiment quelque chose qui a encore plus rythmé mon troisième trimestre parce que là c'était combat de ninja ou breakdance ou je ne sais pas, toujours au pire moment, par exemple à 4 heures du matin et ça me réveillait. Mais c'est vrai qu'au deuxième trimestre, il a commencé à bien bouger, je commençais donc à bien le sentir et en fait ça rend la chose encore plus concrète. Parce que oui, on voit le corps changer, oui, on commence à préparer sa venue parce que ça avance et qu'on sait qu'on a la deadline des 40 semaines. Mais c'est vrai que sentir à l'intérieur de moi-même des choses qui bougent, ça rendait vraiment la venue de mon fils encore beaucoup plus concrète. Et je me disais, il y a bien un être vivant en moi parce qu'il y a des mouvements en moi qui ne sont pas, dont je ne suis pas à l'origine. Voilà, c'est compliqué à expliquer, vous voyez. Et donc ça c'est vrai que c'est quelque chose qui m'a rendu super heureuse et qui a aidé à ce que je fasse un peu moins attention à mon physique à ce moment-là. Et en fait, ma vision de moi-même et de mon corps au niveau physique a complètement changé le lundi 14 août. Lors d'une échographie, mon gynéco a proposé de nous faire une écho en 3D et par un heureux hasard, on a aperçu pour la première fois le visage de notre fils. Bon, il ne ressemble pas vraiment à ce qu'il ressemblait sur l'écho, mais disons que là, pour la première fois, j'ai vu le visage de mon bébé. Et là, en fait, en moi, tout, tout, tout a changé. Tout, tout, tout. Parce que le fait de voir un visage, mais c'est simplement on met un visage sur quelqu'un et ça a rendu ça encore plus réel, je vais dire. Je me suis dit, waouh, en fait, il y a un petit choupi là-dedans, dans mon bide. Il a un visage, en plus on avait l'impression qu'il fourillait sur cet écho, c'était adorable. Et je me suis dit, bon, ok, là maintenant, la seule chose en fait qui compte et qui est vraiment importante, c'est ça, c'est lui. Et donc, à partir de ce moment-là, j'ai pensé uniquement à son bien-être et là, surtout, j'ai pris conscience que mon corps, j'en avais déjà pris conscience, mais là, j'en ai encore plus pris conscience, je vais dire, que mon corps était en train de couver un petit être humain, était en train de tout faire pour que ce petit être humain grandisse et vienne au monde plusieurs mois plus tard, dans la meilleure des santé possibles, par le meilleur des moyens. Et là, je me suis rendu compte, en fait, que mon corps était juste un warrior parce qu'il était en train d'œuvrer à tout ça, il était en train de travailler H24 à tout ça. Et en fait, là, je me suis juste dit, ok, maintenant, stop, fous-toi la paix avec ton image et ton physique. La seule chose qui compte, c'est que ton fils soit en bonne santé. Tu l'as vu, dans quelques mois, tu le serras dans tes bras pour que tu puisses le serrer dans tes bras. Il faut que ton corps fasse ce qu'il a à faire et ton corps est fort, ton corps est capable de faire tout ça. Et pour ça, il prendra le poids qu'il devra prendre pour que ton fils soit en bonne santé. Et je me suis simplement dit, ma grossesse dure 40 semaines, je ferai le nécessaire pour perdre le poids pris après avoir accouché et je vais me laisser le même temps pour revenir à mon poids d'origine. Parce que mon corps a mis 9 mois à créer la vie, il lui faudra 9 mois pour récupérer de cette épreuve-là. Même si c'est une super belle épreuve, c'est une épreuve pour le corps. C'est pour ça que quand on dit que les femmes sont le sexe faible, mais très cher monsieur, vivre une grossesse est un accouchement et après on en reparle. Enfin, passons, je m'égare. Mais donc c'est vrai qu'après avoir vu cet écho, le visage de mon fils, je me suis vraiment juste dit, en fait tu prendras le poids que tu prendras et ça fera comme ça. Et tu auras toute une vie après pour reperdre le poids que tu as pris. Mais là le but c'est vraiment que ton fils arrive dans les meilleures conditions possibles. Et pour ça, oui, il faut que tu prennes du poids pour pouvoir permettre à ton fils de grandir, de grossir, d'avoir tous les nutriments qu'il faut et pour continuer à avoir ce petit sourire adorable qu'il a sur l'écho. Et donc tout simplement, je suis sortie de ce deuxième trimestre vraiment contente et beaucoup plus consciente aussi de ce qui se passait à l'intérieur de moi. Si je dois retenir quelque chose de ce deuxième trimestre, c'est que je me suis vraiment plus épanouie dans ma grossesse. J'ai appris à regarder mon corps autrement que juste en fait une enveloppe physique. J'ai appris à le regarder sous toutes ses formes et surtout à regarder à l'intérieur, de me dire ton corps est fort, ton corps est quand même en train de créer la vie, sois indulgente avec lui. Donc je continuais dans ce processus de m'écouter, ce qui était toujours aussi bénéfique. Donc voilà, ce deuxième trimestre a été doux, a été plus apaisant, plus relaxant que le premier. Et oui, on continuait en fait sur la préparation de sa venue. On a fait plusieurs pas en avant à ce moment-là. Et oui, donc un souvenir assez doux de ce deuxième trimestre. Je pense que c'est ce que j'en garde. Et voilà, tout simplement. Je vais m'arrêter ici. J'espère que cet épisode vous a plu. Le prochain épisode sera donc évidemment consacré à mon troisième et dernier trimestre qui lui a été un petit peu plus intense en rebondissement avec une fausse alerte et d'autres petites choses. Mais je vous expliquerai tout ça plus en détail dans l'épisode concerné. J'espère en tout cas que cela vous a plu. N'hésitez pas à me laisser votre avis, à me mettre des étoiles sur votre application d'écoute si le podcast vous plaît. Moi, je vous dis à la prochaine. Bonne journée. 1.