audio Romains 13

In this episode, the speaker discusses the importance of submitting to authorities as instructed in the Bible. They explain that all authorities come from God and serve His purpose, even if they are unbelievers. However, they also mention that there are limits to obedience when authorities go against God's commands. They provide examples from the Bible to support their points. In conclusion, we should submit to authorities to avoid condemnation, but prioritize obedience to God when there is a conflict. Shalom, bienvenue à Vides Divines, l'émission où nous apprenons à mener la vie que tout disciple de Jésus-Christ nous arrête, Shalom, bienvenue. Dans la lettre adressée aux disciples de Jésus-Christ qui sont à Rome, il est ordonné de se soumettre aux autorités supérieures et aux magistrats. Que nous demande le Seigneur dans ce passage des Écritures ? Le Seigneur demande-t-il une obéissance inconditionnelle aux autorités ? Sommes-nous tenus de nous soumettre à des inconvertis ? Quelles sont les conséquences de la rébellion contre les autorités ? C'est ce que je vous propose de regarder d'un peu plus près. Romains chapitre 13 Versets 1 et 2 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi et à ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Dans le contexte qui nous intéresse, le mot autorité doit s'entendre comme le pouvoir, la règle ou encore le gouvernement auquel nous devons nous soumettre. Ce pouvoir est incarné par une, par ou encore par un groupe de personnes. Partant de cette définition, les autorités supérieures sont donc le pouvoir suprême d'une nation. Alors pourquoi devons-nous nous soumettre aux autorités ? Parce que, comme le disent les Écritures en Romain, chapitre 13, verset 1, il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. Autrement dit, là où les personnes qui exercent le pouvoir dans une nation, leur pouvoir a été institué par Dieu. Maintenant, pourquoi la soumission aux autorités troublait-elle beaucoup de nos frères et sœurs ? Nous pouvons être troublés, dérangés, voire même frustrés à l'idée de devoir se soumettre à des autorités, parce que ces autorités sont incarnées parfois par des inconvertis, par des personnes qui ne craignent pas Dieu. Cela tient au fait que nous ne comprenons pas toujours la notion de serviteur de Dieu. Il s'agit là d'une notion essentielle pour bien comprendre la soumission aux autorités. Il est écrit en Romain, chapitre 13, verset 4, « Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien ». Alors comment une autorité, une personne, inconvertie, peut-elle être qualifiée de serviteur de Dieu ? Il faut que nous comprenions ce que signifie être serviteur de Dieu. « Est serviteur de Dieu toute personne que suscite Dieu pour accomplir ses desseins ». Je reprends « Est serviteur de Dieu toute personne que Dieu suscite pour accomplir ses desseins ». Nous avons tendance à réduire cette définition aux seules personnes converties et qui servent Dieu en leur qualité de chambre, de prophète, de pasteur, d'évangéliste, etc. Mais Dieu peut susciter un inconverti, un méchant, pour accomplir son plan, son dessein. Ce méchant deviendra alors un serviteur de Dieu. Regardons quelques exemples. Exode, chapitre 10, versets 1 et 2. L'Éternel dit à Moïse, « Va vers Pharaon, car j'ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d'eux. C'est aussi pour que tu racontes à ton fils et au fils de ton fils comment j'ai traité les Égyptiens et quels signes j'ai fait éclater au milieu d'eux. Et vous saurez que je suis l'Éternel. Donc, dans cet exemple, Dieu a utilisé Pharaon et Pharaon a servi Dieu en participant à l'accomplissement de son plan, plan qui consiste à faire savoir avec force et puissance à Pharaon, mais également à son peuple, qu'il est le seul et unique Dieu. » Un autre exemple, en Jérémie, chapitre 25, les versets 8 et 9. C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées, « Parce que vous n'avez point écouté mes paroles, j'enverrai chercher tous les peuples du septentrion, dit l'Éternel, et j'enverrai aux prêts de Nébuchadnezzar, roi de Babylone, mon serviteur. Je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants et contre toutes ses nations alentours, afin de les dévouer par interdit et d'en faire un objet de désolation et de moquerie des ruines éternelles. » Nébuchadnezzar n'adorait pas notre Dieu, mais pourtant Dieu l'appelle « mon serviteur ». Pourquoi ? Parce qu'il sera le bras par lequel Dieu va accomplir son dessein de corriger son peuple. Encore un autre exemple, en Esaïe, parlant du roi perse Sirius, Dieu dira ceci, Esaïe 44, verset 28, « Je dis de Sirus, il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté. Il dira de Jérusalem qu'elle soit rebâtie et du temple qu'il soit fondé. » Esaïe 45, verset 13, dit encore, « C'est moi qui ai suscité Sirus dans ma justice, et j'aplanirai toutes ses voies. Il rebâtira ma ville et libérera mes captifs, sans rançon ni présence de l'éternel des armées. Comment un roi, une autorité qui n'adore pas le Dieu du ciel, peut-il être considéré comme un berger de Dieu, comme le bras de la justice de Dieu ? Tout simplement parce que Sirus sera l'instrument par lequel Dieu accomplira son plan de rédemption pour son peuple et de retour dans leur pays ! En cela, Sirus est un serviteur de Dieu ! » Attention ! Être un serviteur de Dieu ne signifie pas que l'on plaie à Dieu et qu'on sera sauvé ! Mais comme cela est écrit en Actes 10, les versets 34 et 35, alors Pierre, ouvrant la bouche, dit, « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point exception de personne, mais qu'en toute nation, celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. Donc, si le méchant abandonne ses mauvaises voies et s'il se convertit, il sera sauvé. Mais s'il persévère dans sa mauvaise voie, bien qu'ayant servi au plan de Dieu, alors il ira à sa perte. Qu'en est-il de l'opposition aux autorités ? L'opposition aux autorités conduit à la condamnation. Si nous comprenons que les autorités sont établies par Dieu et servent au dessein de Dieu, nous comprenons donc qu'en nous opposant aux autorités, nous nous opposons au dessein de Dieu. C'est ce qu'a fait Job sans le savoir. Dieu avait comme dessein de prouver à Satan que son serviteur Job l'aimait réellement, d'un amour désintéressé, un amour qui ne dépend pas de ce qu'il possède, du fait d'être marié ou non, d'avoir des enfants ou non, d'être en bonne santé ou non. Mais Job, ne comprenant pas pourquoi il devait subir de telles épreuves, a prononcé des paroles qui s'opposaient au plan de Dieu. Alors Dieu dira en Job 38, les versets 1 et 2, l'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit « Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Quand Dieu permet que ses enfants soient placés sous une autorité dure, méchante, injuste, c'est parce que cela sert à ses desseins. Nous ne prenons surtout pas le risque d'obscurcir les desseins de Dieu par nos paroles et nos actes de rébellion sans connaissance, sans intelligence, contre les autorités établies. En nous opposant aux autorités, nous nous exposons à la condamnation, au châtiment. Selon ce qu'il est écrit en Romains chapitre 13 verset 2, c'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. La condamnation ne viendra pas de Dieu, mais de l'autorité elle-même qui, usant de son pouvoir, nous pénalisera pour nous être rebellés. Mais il y a des limites à la soumission aux autorités. Voyons les limites de l'obéissance aux autorités. En acte 5 verset 29, nous pouvons lire ceci. Pierre et les apôtres répondirent, « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. » Le Seigneur avait redonné à Pierre et aux apôtres d'annoncer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ, mais les autorités, les chefs du peuple, s'y opposaient. C'est la seule dérogation à la soumission aux autorités établies. Quand ceux qui nous aient demandé s'opposent à la parole de Dieu, comme Pierre, nous devons dire, « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. » Nous avons de nombreux exemples de cette règle. Nous pouvons citer Mardoché, l'oncle de la reine Esther, qui refusa de se prosterner devant le second du roi, parce que le roi, lui-même placé sous son trône, gérait son palais, gérait son royaume, mais son numéro deux voulait, avait exigé que tout homme qui le croisait, tout juif qui le croisait, devait se prosterner devant lui. Mardoché, connaissant la règle, la loi de Dieu qui nous interdit de nous prosterner devant quiconque, de nous prosterner devant Dieu seul, avait refusé d'obéir à ce commandement. Il avait donc refusé de se prosterner. Nous pouvons citer également nos frères Anania, Michael et Azaria, qui ont refusé d'obéir à l'ordre du roi Nabucodonosor, obligeant tous ses sujets à se prosterner devant sa statue. Le roi les a alors condamnés à être jetés dans la fournaise. Mais pour prix de leur foi en Dieu, ils ont été délivrés de la fournaise. Donc en conclusion, nous devons nous soumettre aux autorités établies, par crainte de la condamnation et par égard pour Dieu qui en a fait ses serviteurs. Toutefois, notre soumission à l'autorité comporte une limite, qui est la parole de Dieu. En effet, dès lors qu'il nous est demandé quelque chose qui s'oppose à la volonté de Dieu, nous devons privilégier d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Que la grâce du Seigneur soit avec vous. Shalom. Abonnez vous ... Ma seconde chaîne ... Voir d'autres vidéos ... Abonnez vous ... Ma seconde chaîne ... Voir d'autres vidéos ...