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2024-07-03 Y'a une taupe dans le motif : Lecture par Serge Rezvani (festival d'Avignon 2024)

2024-07-03 Y'a une taupe dans le motif : Lecture par Serge Rezvani (festival d'Avignon 2024)

Lostinthiswhirlpool

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LECTURE Mercredi 3 juillet 2024 à 17h30, Studio, rdc de la Maison Jean Vilar à Avignon.

Podcastspeechthéâtre

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During the 78th edition of the Avignon Festival, there is a meeting with Serge Refani, who will be reading his unpublished play. Serge is known for his many talents, including painting, writing theater, and composing songs. The play he will be reading tonight is inspired by his previous work called "Capitaine Shell, Capitaine Esso." Serge has a deep connection with Avignon, as he was part of the creation of Théâtre Ouvert in 1971. The play is about retired English couple Jim and Molly, who have recently moved to a small village in Provence. They get caught up in the language and culture of their new surroundings, with humorous misunderstandings and miscommunications. Joe, their contractor, plays a role in the confusion by mixing up the names of their property "l'oeuvre" (the work) and "vélo" (bicycle) on the ceramic tiles he is installing. The play explores themes of assimilation, Dans le cadre de la 78e édition du Festival d'Avignon, vous retrouvez tout de suite sur l'école des planches, une rencontre proposée par la maison Jean Villard et ses partenaires. Bonjour, j'ai le privilège de présenter Serge Refani. Il y a dans la salle de grands amis de Serge qu'il le présenterait probablement mieux que moi ou autrement. C'est une manière de dire aussi que Serge, comme ça, si je pense à Serge, je pense à tous ses amis. Je pense que tu es vraiment quelqu'un qui a beaucoup d'amis et des amis extrêmement fidèles et qui sont toujours avec toi, près de toi et c'est formidable. C'est pour cela que Claire David est là, ton éditrice, et qu'elle a pensé à cette lecture ici. Maison Jean Villard, je remercie la maison Jean Villard de te t'accueillir. Helena Noguera est là. Et puis ton amie des Canards Enchaînés, mais on ne se connaît pas. Mais bon, parce que les amis des amis sont toujours les amis avec Serge. Alors vous dire simplement que vous avez le privilège d'entendre une pièce absolument inédite de Serge qu'il vient d'écrire, qu'il préfère qu'il veut jouer lui-même en faisant tous les rôles. Vous pourrez lui poser des questions après cette lecture. En fait, le projet de Serge, c'est quand même que ça soit mis en scène et monté au théâtre et joué. Mais pour l'instant, c'est quand même une lecture par toi. Et Serge aime beaucoup lire ses propres textes. Serge a un vrai rapport particulier à la langue et à la construction et la déconstruction de la langue depuis toujours. Et cette pièce-là fait une sorte d'écho avec une pièce que peut-être certains d'entre vous ont vue qui s'appelait Capitaine Shell, Capitaine Esso. Et donc Serge renoue avec ses 30 ans avec cette pièce inédite ce soir. Et l'histoire d'Avignon est marquée aussi par la présence de Serge. Bon, nous étions avec toi l'année dernière au Musée Calvet pour une très belle soirée. Mais quand même en 71, Théâtre Ouvert que vous connaissez s'est ouvert avec Serge, avec le Pan du Drador et avec Jean-Pierre Vincent. Et donc la création de Théâtre Ouvert est passée par Serge et par Avignon. Et c'était Avignon en 71. Donc ton lien est profond avec Avignon. Serge dit toujours qu'il est un artiste, moi j'adore ce terme, indisciplinaire. J'adore ça. Non ? Pluri-indisciplinaire. Même pluri-indisciplinaire. J'en étais resté à indisciplinaire. Comme vous le savez, il est peintre, il écrit de théâtre, il a écrit de très très nombreux romans. Et évidemment, Serge a semé dans notre mémoire collective et dans nos vies, puisque nous connaissons tous et toutes, évidemment, les chansons. Certaines les plus célèbres, évidemment, comme Le Tourbillon de la Vie ou Ma Ligne de Grange. Elena les chante magnifiquement. Et d'ailleurs, je pensais à ça, c'est qu'en fait, tu es toujours régulièrement chanté. Je crois que c'est un tel plaisir de chanter tes chansons qu'elles sont toujours vivantes. Et par ailleurs, c'est vrai qu'on les connaît, mais il y en a beaucoup qu'on ne connaît pas et qui ont été publiées. Je voudrais vous le signaler dans le recueil qui s'appelle Les chansons silencieuses, publié par Philippe Rey. Et là, vous avez l'intégralité des chansons qui sont comme des poèmes, en fait. Voilà. Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus. Ça suffit, je pense. Vous avez envie d'entendre Serge, surtout. Donc Serge qui lit, seul, sa toute dernière création. Voilà. Bon, bonjour. Merci. Bon, merci à tous les courageux qui sont venus. Mais est-ce que le son est bon, là ? J'ai pas de retour, presque. Ça va ? D'accord. Bon, le titre, il y a une taupe dans le motif. En fait, j'avais écrit une nouvelle qui est apparue à l'Ibée il y a 100 ans, ou 80 ou 50, je ne sais plus. Et par hasard, je suis retombé dessus et je l'ai trouvé tellement... C'était une pièce de théâtre qui était déjà écrite, presque. Voilà. C'est sur les résidences secondaires et sur la fin de vie. Voilà, en gros. Alors. Pendant les deux ans que dura l'aménagement de Love, ainsi baptisèrent-ils à l'anglais leur petite propriété provençale, les McFarlane ne remarquèrent rien. Pourtant, l'amalgame de déchets qui entourait le cabanon de la vieille Marthe se voyait de partout. Mais trop occupés par les délices de leurs soucis et les soucis de leur installation, Jim et Molly n'y avaient pas spécialement prêté attention. Non, ils ne voyaient pas le tas d'épaves qui enrobaient le cabanon de Marthe leur voisine. Alors, il y a Jim, leur retraité anglais, Molly, sa femme retraitée anglaise, et se travestissant à l'occasion... Je pense à ce moment-ci. C'est jamais monté au théâtre. Les bourses sont très serrées, donc je n'ai mis que deux principaux comédiens. et un frégoli qui fera femme et homme à mesure, et qui pourrait même s'échanger. Alors, se travestissant à l'occasion de ces interventions, celui ou traversit en selle que joue le frégoli troisième comédien, c'est-à-dire un maçon, le maire, la préposée à la culture, la bibliothécaire municipale, le pompier chef, Mao Godot le curé, l'assistante sociale chef et le vétérinaire chef. Pour décor, un masque provençal enjolivé à l'anglaise avec une baie vitrée amovible donnant sur la nature. Comme bien des anglais retraités en terre étrangère, les McFarlane avaient fait le vœu absolu et révocable de s'assimiler aux français par la langue, de ne parler non seulement le français avec les français mais surtout dans leur intimité. D'autre part, ils adoraient distribuer les sobriquets, ce qui est vrai, j'ai vécu dans le Midi, les sobriquets aux différents habitants de la petite commune où ils avaient leurs lovelets et lieux de retraite. Ils en alimentaient leur humour typiquement anglais. Ainsi, au fil des mois, le village et ses environs s'étaient peuplés d'une amusante population aux noms tellement comiques que Jim et Molly s'en esclavaient secrètement quand, imperturbables, ils croisaient Joe, leur maçon, qu'ils nommèrent entre eux Jock l'éventraille parce qu'il se fit une hernie en charriant les parpaings et les sacs de plâtre de leurs travaux, ou Docteur Vortel, le maire du village, ou Mademoiselle Godot-Loyot, le curé qui déjà s'exouaille désigné par Mao Godot, ou bien encore Toute Feuille, Toute Flamme, le pompier-chef, ou bien encore Mademoiselle Piculturelle, la bibliothécaire, préposée à la culture du village, etc. Donc vraiment un rapport au pays très ironique en même temps et avec beaucoup d'amour quand même. Premier tableau. Le matin, chez les McFarlane, devant leur mas, maçonnaient des carreaux de céramique offrant le nom de la propriété, et il y a des carreaux avec le château Vélo. Entre Jim et Molly, ils découvrent avec stupéfaction les carreaux maçonnés sur le mur. Jim, mais Molly, que je voyais ! Molly, quoi tu voyais, Jim ? Mais Molly, notre Jock l'éventraille, il avait monté complètement à travers l'ovre en vélo, non ? Molly, mais tu as raison, Jim, c'est bien français, ça ! Vélo, quelle folie ! Vélo, je rêvais ! Jim, vélo ? Mais il est complètement folle, notre Jock l'éventraille, non ? Mais comment il m'a monté, je sais comment il le disait en français ? Molly, il disait carraoule et céramique, Jim. Je téléphonais tout de suite à Jock l'éventraille, sortant son téléphone. Allo, madame Joseph, je voudrais juste parler à monsieur Joe. Bien, j'attendais, à Molly. Elle va arriver, vélo, c'est complètement français, vélo, mais quelle idée, non ? Molly, oh, Jim, il ne faut pas être fâché, il faut être diplomatique. Compris, Jim ? Sans ça, il ne voudrait jamais retourner vélo en l'oeuvre, et alors ? Jim, et alors ? Je suis très très fâché, Molly. J'ai juste volé monsieur Jock l'éventraille. Monsieur Joe, vous avez vu, vélo ? Vous avez nommé vélo notre propriétaire ? Mais, c'est l'oeuvre, pas vélo, monsieur Joseph. Comment ? Vous avez prouvé, croire, que moi et Molly avions nommé vélo notre mazé cottage de adoré nommer l'oeuvre ? L'oeuvre, vous savez, en anglais, l'oeuvre et vélo, ce n'est pas pareil. Autrement, j'aurais préféré foot, c'est quatre lettres. Chez anglais, foot et l'oeuvre, c'est plus près que vélo. Ok, ok, vous riez, vous riez, mais Molly et moi, nous étions très vexés de découvrir vélo, avouer que ce n'est pas pareil que l'oeuvre. Mais, vous étiez pardonnés, vous faisiez vite vite permuter cette affreuse vélo en l'oeuvre. Génial, vous permutez, c'est parfait. Je vous attendais, moi et Molly, qui est très fâchée, plus que moi, je vous assure. Que disiez-vous ? Que je mal parlais français ? Pas possible, et que l'oeuvre et vélo ? Mais M. Joe, c'est moi et Molly qui nous avions décidé de ne plus parler en français que français. Même entre Molly et moi, dans l'intimité, depuis que nous nous avions installés dans votre midi, M. Joe, nous étions des retraités qui voulaient se fonder parmi les français, compris ? Dans l'intimité, l'intimité de l'oeuvre avouait ses plus grandes facilités qu'amour et pas vélo. Comprenez, M. Joe, en français, les anglais, retraités comme dans les anciennes Indes, on est français, compris ? Tu raccrochais trop certes, et pourquoi tu parlais de notre vieil colonel ? Je raccrochais juste comme il fallait, Molly, car il devait nous respecter. C'est nous, il ne fallait pas oublier qu'il nous donnait du travail. Il fallait garder les distances. My love, les adorés. J'ai oublié de parler français, excusez, excusez, je ne peux plus jamais distraire, plus jamais. Une motte anglaise entre nous et moi, entre moi, jamais, noir. C'est une série de sketches. Deuxième tableau. Joe, le maçon, travaille aux dernières retouches des lettres en céramique appareillée, sauf qu'il s'est encore trompé. Au lieu de l'oeuvre ou le vélo, il a interverti en vol. Joe, Madame Jim, M. Molly, venez un peu voir ça, et vous me direz si ce n'est pas joli. Peut-être à la fin du midi, il revient. Mais, mais, l'oeuvre, M. Joseph, l'oeuvre par vol. Molly, Molly, venez voir quelque chose, est-ce que tu peux faire ? J'y arrive Joe, Jim, j'y arrive. My God. Exact, Molly, exactement. Je voyais que les français ne connaissent pas l'oeuvre. M. Joseph, connaissez-vous l'amour ? Joe, connaissez, connaissez, c'est l'amour que je connaissais, mais en France, nous, on le fait en plus de connaître. Vous vous foutez de moi, M. McFarlane, vous ne connaissez pas ? L'oeuvre ou le vélo ou le vol, pourquoi pas le veau ? Comment voulez-vous que nous autres, vrais français, on s'en sorte avec vous autres de pas d'ici ? Je connais mon métier, croyez-moi, mais regardez, pour ce qui est du ciment, c'est du solide, non ? Mais l'oeuvre, autant du japonais. M. Joe, fâchez-vous pas, restons civilisés. Vous interdissez la L et là, vous mettez le O. Voyez, bravo, voilà, on se comprenait, peuple frère. Non, non, pas oeuvre, l'oeuvre, pas vélo, non. M. Joe, l'oeuvre, l'oeuvre, bravo, voilà, maintenant, on va buver une douaille de Absinthe pour mouiller ça, et on dit, on dit arroser en français, non ? Ou se l'envoyer derrière la dalle, non ? On ne connaît pas ? Vous avez dit Absinthe, maison, jaculo, voyez la bouteille ? Regardez, depuis 1891. Ah, vous voulez dire pastis, c'est tout pareil, si vous voulez. Vous pouvez y aller, M. Jim, vous pouvez y aller, M. Jim, comme nous autres, on n'est pas encore entre un blendé de whisky, comme chez votre compatriote, les Bloomsfields du hameau de Vernade. M. Jim, vous aimez le whisky japonais des Bloomsfields de Vernade ? C'est parfait, je voyais que vous connaissiez très bien, M. Joe, bon lit, cherchez quickly, whisky japonais blended pour M. Joe, comme chez les Bloomsfields, il disait, on arrosait ça, et après, vous voyez dans ma bureau pour payer votre dérangé. Il recule. Love, merci, M. Joe, c'est absolu-trait. Molly, tu ne disais rien ? Molly, je suis s'envoyer, s'envoyer tellement ça me plaît, comme toi, Jim, je disais, c'est très, j'ai réussi, love, c'est lovelay, vélo, j'ai aimé pas. Troisième tableau, bureau de Jim entre Jim et Joe. Jim, c'est ma bureau finie, M. Joe, meublé, schlooms, quand il y en avait, haut de gamme, vous voyez, commandé par Molly à Draignant. Ah, Draignant, bravo, M. Jim, c'est du pur international, j'ai compris. Jim, M. Joe, j'ai essayé, j'ai apprécié, Général De Gaulle, ayez bien prononcé, français, je vous ai compris. Non, eh bien, moi, M. Joseph, on ne s'était pas compris avec vélo, mais pour la maçonnerie, vous êtes très artistique, les andouilles, les peintures, les carrelages, je disais à Molly, combien on vous est une artiste... M. Joseph, Joe, faisant le tour de la bibliothèque, mais M. Jim, mais je vois que vous collectionnez notre littérature. Prends un tintin, vous lisez ça dans le texte, Jim, je lisais ça, mais oui, direct, clair, en français, moi, M. Joseph, Tintin, je l'adorais, Captain Haddock, je me régalais. Ah, ça, mais Tintin, mais c'est ma Bible, M. Jim, Jim, c'est pas possible, Bible, mais M. Joe, permettez-moi de m'appeler Joe, je me bouleversais d'aimer la même littérature, eh bien, en cas que ça fure, vous connaissez, je l'adorais, cette femme. On m'aurait dit, ça, ça m'embouche, M. Jim, Tintin, vous, Tintin, en anglais, Tintin, pas Tintine, Tintin, Tintine, j'adorais, et Dupont-Dupont, c'est si français, et vous savez, Molly, il est très, très amourieux, ce petit chien malou. Et dites-moi, M. Joe, que pensez-vous du général Alcazar et Tournesol, votre Einstein, ah, celui-là, et le colonel Spohn, mais je l'adorais, M. Joe, je l'adorais vraiment, et c'est la fin lampionne. Et dites-moi, le général Tapioca et Benji, que caractérisez-vous ? Molly, Molly, Molly apparaissait, qu'est-ce qu'il y a, Jim ? Tintine, quoi, quoi est Tintine ? Mais, mais, Molly, regardez, M. Joseph, il est fanatique de Tintine. Molly, c'est vrai ? Vous aimez Tintine ? Reportez, mais c'est merveilleux, M. Joe. Jim, mais, je viens de te le dire, Molly, il aimait Milau, ce petit dog. Vous aussi, Mme Jim ? Pardon, Mme Molly, dans toute ma vie, je n'ai aimé que deux petits chiens littéraires, Milou et... Taisez-vous, taisez-vous, M. Joe, Milau, et je parierai que c'est... Ah non, vous n'allez pas exactement acheter Joe Ricks ? Jim, fantastique idée, fixe, vous aussi, mais c'est magnifique, j'adorais la petite dog du Grosse Obélix traduite en anglais, vous savez, comment, M. Joe ? Mais bien sûr que je sais. Mais, mais, Mme Molly, mais voyons, c'est le classique du classique dans le béaba, voyons. Ah, Jim, ah ah, je voyais que vous hésitiez, vous passez, venez, Joe. Vous vous trompez, M. Jim, dogmatics. Ah, vous voyez, Jim, je suis émerveillé. Tu entends, Molly ? Même en anglais, il s'est dog, dogmatics, ça va de soi. Et dites-moi, M. Joe, le petit cat de Falbalet, vous savez ? Il y a un chat angole, je ne vois pas. Molly, tu voyais, il sait qu'il n'y a pas de cat chez les Français. Eux, ils voyaient que c'est les dogsmatics, idée fixe, et nous anglais, ils nous regrettaient qu'ils n'ont pas pensé à catics ou miaouics ou pics pour le si féminine Falbalex. Joe, ah, l'appel Falbala, Jim, joli, joli, Français, de tragicomics. Je suis, j'étais Hugh Darzo, je dessinais un tout petit catics ou miaouics pour mademoiselle Falbalex. Joe, en effet, c'est une évidente méprise, on pourrait dire culturelle, mais quand toute la bande des Obélix à bras raccourcis et tous les autres se calcinent avec vous autres, anglais, Hugh Darzo et l'autre, noir. Quatrième tableau. Salon des McFarlane. Jim et Jolie feuillent cheminé, Molly feuillent cheminé, Jim dans un fauteuil, Molly serre le thé, ils veuillent être illustrés. Molly, voulez-vous, Jim, un, comment ils disaient, les Français, pour l'absence, Monsieur Mayouche tarte à pommes, il disait, giclette. Yes, mademoiselle, une giclette de water, juste pour délayer cette taille. Molly, pas water, Jim, aho, Jim, c'est vrai, je m'ai oublié, aho, et juste une petite nuage de milk, pas milk, Jim, c'est vrai, je m'ai oublié, ils ne faisaient pas faiblir sur l'anglais français, toi et moi, dans l'intimité. Juste me laisser aller, ils me laissaient aller, Molly, je disais, voulez-vous le nuage de lait ? Jim, avec joie et main, Molly adorait, donnez-moi juste après le lait une baiser, Molly. Après tout ce qui s'est passé cette matinée, et hier et jeudi, mais Jim, vous étiez inlassable pour ce que je ne voulais pas savoir dire en français. Molly, mais Molly, j'ai envie de vous chatouiller. Quelle retraitée vivante nous étions chez les français, non ? Alors, pas chatouiller ? Molly, vous croyez de vivre avec Constant Philippe ? Jim, ah, je, je, moi, pourquoi ? Il paraît qu'il était juste un petit peu un king dont Constant un peu obsédé. Jim, moi obsédé, Molly, vous me plaisez comme jamais ? Venez embrasser, moi. Mike, my queen, adoré, non, non, vous voulez, alors, je continue avec les pieds nickelés, Molly. Lisez, lisez, Jim, vous approfondissez votre bagage français. Moi, je tricotais près du feuille, vous lisez. Quoi plus retraitée anglaise en France que comme une nouille qui tricotait et lisait français ? Elle tricote, il lit, silence. Jim, rien en douce, derrière sa tasse de thé. Molly, vous riez, vous riez, Jim, pourquoi vous gardez, vous seul, ce que vous, comment il disait ses français, ce qu'il vous néguait, Jim ? C'est très humoristique pour des français. Je lisais les pieds nickelés, je adorais ce bon dessiné très philosophique de la siècle arrière. Les pieds nickelés, ils avaient une clinique, Molly, une clinique, mais oui, pour soigner, c'était des escroqueries bien forcées de la siècle arrière, je le disais. Et ils soignaient en escroquerie. Et, suggérez-vous, Molly, ils arrivaient, les clientés, et ce clienté du clinique, il dit, t'obéis, j'ai une verge solidaire, il fallait vite, vite que vous le trucidez pour me guérisser. What ? Vous disiez une verge ? Qu'est-ce que c'est ? Verge, verge, cherche dans un dictionnaire franco-anglais. Exactement, solidaire, tapez warm, Molly. Ah, voilà, en français, c'est solitaire, Jim. Thé, pas dé, solitaire. Et alors, j'ai dit, vous m'égayez, la pierre nickelée déguisée en Tobé, Bill disait, attendez, ils sortaient, ils revenaient avec le bocal, ils attrapaient du bocal une verge solidaire naturalisée, ils disaient, ouvrez la bouche et vous avalez cette verge solitaire. Du bocal, de la bocaille comme ça, votre verge ne serait plus du tout solidaire. Un mot très chancé, non ? Mais c'était très, très vulgaire, Jim, je ne comprenais. Je croyais Molly, je ne croyais pas Molly vulgaire, non, Proust, Proust, il paraît qu'il se régalait avec les pieds nickelés. Et aussi Général De Gaulle et la haute présidente Pompidou, ils trouvaient très poétique, je dis ça en français, dans leur journal, journal Lamonde, c'est pas tout à fait n'importe comme journal, qui semble presque du gauche, non ? On frappe à la vitre, à partir vers Molly et le public, que je voyais, mais c'était Doc Avortez, notre maire de la village. Jim va ouvrir la bouche au maire, non, non, non, mais c'est la maire, quelle beautiful surprise, le maire, j'espère ne pas trop vous déranger, il a dit, Macfarlane, baise main, dear love Macfarlane, virer le poignet de main. Jim, surtout, notre lord et notre lady, chez vous, amis français, nous soyons Molly et Jim du cottage love, c'est tout. Vous avez vu la jolie salamèque que notre Joe a cimentée à l'entrée ? Le maire très original, reconnaissons, j'ai vu, j'ai vu love, Jim presque à l'oreille du maire. Savez-vous, monsieur la maire, la dernière bêtise de notre Joe ? Asseyez-vous, asseyez-vous pour que je vous distraie. Je me disais, qu'a-t-il encore fait notre ivorine de Joe ? Très volontiers, plonge dans un fauteuil. Obscènes, regardez, maison, jaculo, dix, huit, neuf, douze. Le maire, mais, mais, très volontiers, à moins que, comme chez les blindes fêles de Vernade, Jim, ah, je parierais que c'est whisky japonais, ce que vous vous disiez. C'est trop dire, mais au cas où, Jim, Molly, allez chercher la bouteille de blindes fêles japonais pour doc d'hôte-commer. Ils désiraient, comme chez les blindes fêles, de la hameau des Vernade. Le maire, oh, juste un doigt, je voulais vous faire une proposition, cher monsieur Lord, et les dix, surtout. Jim, suite, suite, appelez-moi Jim, avouez que j'ai fait une bêtise, que Joe a fait une bêtise comme de la bêteuse. Ils avons cimenté vélo au lieu de love. Le maire, vélo ? Vous dites au lieu de love ? Que voulez-vous ? Ils ont beau avoir la télé, ces paysans, même maçons, ils sont restés très primitifs, si ce n'est un culte. Vélo, love. Pareil pour eux, sauf que vous allez rire, mes amis, seraient capables de faire l'amour avec leur vélo, tellement ils les love. Ah, vous êtes français, j'ai aimé votre île sans façon. On dit comme ça en français, non ? On dit comme ça, comme vous dites. Restons sans façon, puisque vous et moi sommes des villageois du même village, de notre vieux canton. Cher monsieur, moi, c'est Jules. Et moi, Jim. Et Molly, Molly. Et vous, Jules. Très bien, Jules. Parait que César a admiré son suicidé par sa fille, sa docteille. Merci, madame Molly. Quelle belle couleur, ce blindé de japonais. Merci, merci. Juste un doigt, oui, je voulais vous faire une demande. On m'a dit, il paraît que madame Molly serait, paraît-il, cantatrice d'opéra, non ? J'ai dit, mais comment vous savez-vous quelque chose pareil ? Oh, le bruit court. Il est vrai que Molly, c'est une très connue cantatrice d'opéra de Birmingham, surtout Écosse. Je suis très amateur d'opéra écossais, ou d'opérettes écossaises ou autres. Figurez-vous, monsieur Jim, j'ai visité l'Écosse du temps où vous autres, vous étiez encore en Europe, visite professeur collère des maires de France. Jim, tout courtet. Jim, pas monsieur. Nous, tu entendais, Molly ? Monsieur Dr. May, il connaissait notre Écosse et le Royaume-Uni. Bien, bien. Juste un peu, donc, un doigt. Alors, Jim, que pensez-vous, accepteriez-vous, l'a dit Molly, de donner un petit, à l'occasion de ce 14 juillet, récital dans notre modeste mairie ? Tous nos villageois seraient transportés. Je vous le disais, je vous le disais, récitez-moi dans la mairie. Molly, quelle belle idée ! Vous pouvez, comme dans Tintin, donner le récital à la château de Moulinsard, exacte comme Bianca la Castafior. Vous autres anglais, vous connaissez la Castafior ? Moulinsard ? Mais c'est prodigieux. Jim, connaissez, connaissez, mais admirez surtout que Molly, elle se référerait quand elle chantait à la Bianca Castafior. C'est chez Capitaine Haddock. Mais, quelle belle surprise ! Vous, Haddock, mais quelle merveilleuse façon de vous intégrer parmi nous autres. Tintin, savez-vous que notre général de Gaulle se référait auprès de votre Churchill à Tintin ? Très sérieusement, en politique, vous imaginez ça, de passer de Machiavel à Tintin ? Jim et Obélix. Quoi ? Obélix, vous connaissez ? Astérix, quel beau rapprochement entre nos deux nations. Tintin, Astérix, Obélix, Jim et Panoramix, mais rien ne nous échappait de la culture française. Molly, elle adorait Milou. Et l'artiste Assurances Touristiques, Molly adorait, je vous garantissais qu'elle chantait aux mairies, n'est-ce pas Molly ? Molly, oh Jim, je vous essaie, mais avec un terrible trac. Ma femme adore plaisir d'amour. Ça existe en Angleterre, vous connaissez ? Plaisir de love, pas vélo. Molly chante, ne dure pas toujours. Jim, je l'aimais beaucoup, je l'adorais comme Molly, elle chantait en français. Molly, Jim, mais pourquoi tu m'as interrompé ? Jim, oh pardonnez, pardonnez mon échérie, je faisais les mots anglais pour quand on chantait en français, mais chez les français c'est très sérieux. Mais en anglais vous avez Gottschalk, non ? Molly, pas en opérette, non plus en opéra. Alors, je ne sais pas moi, pour un 14 juillet votre Gottschalk, disons, traduit en français. Jim, savez-vous Molly, savez-vous que Molly a chanté en anglais des opérettes françaises ? M. Chou, le maire, M. Chou Fleury, traduit d'Offenbach en anglais, merveilleux. Chez vous à Birmingham, réunion des maires européens, je vous disais du temps que vous étiez encore des européens, à l'opéra de Birmingham. Jim, Chou Fleury, mais vous avez entendu Molly ? Vous avez entendu Molly ? Un vrai qui n'est pas de hasard, non ? Molly, vous avez entendu, Jules, qu'il avait été à Birmingham, Chou Fleury, d'Offenbach ? Mais surtout, il fallait entendre Molly dans un micado. Molly, elle chante en vocalisant. Le maire, c'est du quoi, puis-je vous demander ? Molly, ça s'est passé sur le pointe-extrémité du Fuji-Hama. C'était une geisha qui s'était faite attirer dans la neige et honi-honi-ho, c'était son plait, qui durait toute la durée du micado, le honi-honi-ho, Jim. C'était une succès inégalite. Molly déguisait en geisha, les yeux comme ça, maquillés dans le diagonale, les yeux des yeux. Mais pourquoi pas, après tout, une toute simplette marseillaise chantée en traduction anglaise par une diva écossaise déguisée en japonaise. Vous connaissez l'édit Molly ? Taratata de la patrie, sanguin pur, tralalalala. Molly, c'est féroce, chanson, faite très en arrière, avec trois premières mesures du Mozart. Elle chante en quelques mesures tirées de la flûte enchantée. Taratata, tatatatata, tatatalilala. J'ai adoré, M. Le Maire, j'ai adoré. Ah, je pourrais aussi chanter quelques paisses, je m'emmêle de Thérésias, d'adorer, au Feinbach, votre petite madame française, le Maire. Rouget de Lille, Aznavour, Gainsbourg, Beetlepief, Marie Mathieu, la musique c'est la fête sans frontières, Jim. Ah, Payaf, vous savez que les critiques francophones, francophèles, écossais blagueraient pas, ils disaient, Molly dans mes cadeaux, Payaf anglaise, noire. Cinquième tableau. Jim et Molly au coin du feu, on frappe à la baie. Quelle surprise, Molly, vous avez vu qui frappe au baie ? J'ai pas décivoué, Jimmy, qui c'est ? Mais Molly, je riais, je riais, c'était mademoiselle Petit Culturel du Bibliothèque Municipal. Se levant en faisant glisser la baie. Mais quelle surprise, mademoiselle du Bibliothèque Municipal. Un peu, effet. Un invitant l'a préposé à la culture de prendre place dans un fauteuil. Elle a préposé. Me reconnaissez-vous, monsieur Mac ? Je me suis permise, Bibliothèque Municipale. Monsieur le maire m'a mis au courant pour le 14 juillet. Quelles savoureuses idées de mêler nos deux lymes nationaux en traduction croisée. Jim. Pas de Mac, no. No Lord. Mademoiselle, juste Jim et Molly. Elle a préposé Jim et Molly. Très bien, c'est noté. Mais comme c'est divinement anglais chez vous, et comme c'est accueillant votre love à l'entrée de votre propriété, votre propriété privée, comme le dit aussi le très joli panneau sur la grille de votre portail. Ah, vous avez aimé, portail. Elle a préposé énormément la calligraphie, mais moins le contenu. Madame, ce calligraphe français de l'idée de Jim l'a préposé. Je suis Mademoiselle Fanny, mais on me nomme par ma fonction à la mairie Mademoiselle La Préposée. Eh bien, Mademoiselle Préposée, si je vous disais que Jim et moi avons beaucoup hésité pour cette propriété privée, c'était pour accueillir les invités et leur dire qu'ils seraient bienvenus dans notre intimité privée, Jim. Et c'était, comme disait Molly aussi, pour les sangliers reis. Elle a préposé les quoi ? Les sangliers reis. Elle a préposé les sang-quoi ? Jim. Les reis permettaient... Je m'expliquais. Vous connaissez, Mademoiselle La Préposée, que les sangliers reis étaient illettrés. La Préposée, qui ? Mais je vous disais les sangliers reis. La Préposée, illettrés. Ah oui, d'accord, en effet, les sangliers, ça va de soi. Jim. Comme ils n'étaient pas lisés en français, ça va de soi qu'ils pouvaient entrer dans notre propriété en liberté. La Préposée. En effet, ça va tout à fait de soi. Jim. Vous me suivez. Les chasseurs, eux, ils lisaient en français, non ? La Préposée. Oh, pas tous, pas tous. Jim. Alors, ceux qui lisaient, ils disaient à ceux qui ne lisaient que leur propriété n'était plus vraie. Sauf pour les anglais, les français intellectuels comme vous, Mademoiselle La Préposée, et les sangliers reis qui, eux, ils ne lisaient. La Préposée. En effet, c'est très astucieusement anglais, mais qu'avez-vous contre les chasseurs et qu'avez-vous pour les sangliers ? Jim. J'ai très aimé votre Obélix, mais pas ce qu'il fait avec les sangliers reis. Mademoiselle La Préposée. Quoi ? Et j'ai bien entendu Obélix, vous ? Mais, Mollier et moi, nous sommes fanatiques de votre Obélix, sauf qu'il mangeait les sangliers reis. La Préposée. L'Obélix est astérisque, mais vous êtes formidable. Au public. Ils se sont entrés en plein dans la sculpture. En tant que bibliothécaire municipal, je suis stupéfait. Petite organisation. Mais, vous le lisez dans le texte ? Mollier et Jim, d'une voix. Mais, il est dans le texte. Direct, mot à mot. La Préposée. Goscinny et Uderzo, deux génies littéraires, je parie qu'ils sont en train de se retourner dans leur tombe. Et tous les autres, vous connaissez ? Jim. Je n'ai pas compris. La Préposée. Mais, je ne sais pas, moi. Panoramix, Idéfix, Assurance Tourix, Aganonix. Jim. Mais, c'est nos amis français, des soirées, coin des feux. Je lisais, je lisais, Mollier tricotait, tricotait, je lisais, lisais. Et tous les deux, on baillait, on baillait, on se couchait, on chantait de littérature française. Sauf. La Préposée. Sauf. Je vous avouer. Sauf qu'Obélix, il mangeait les sangliers reis. Cela nous déplait. La Préposée. Allons. Mais, vous avouez quand même que c'est bon, non ? Vous, mademoiselle Préposée, comme Obélix, vous mangez les sangliers reis. Vous entendez, Mollier ? Pas possible. Comme Obélix, chez nous, éco-anglais et écossais, on ne mangeait jamais les animaux tout vivants. Mais, chez nous français, c'est pour ça qu'on les cuit, mais morts. C'est si bon, rôti à la broche, puis découpé en tranches. Evidemment, pas comme Obélix, qui va vous mordre directement dans leur cuisse. Mais, Mollier, cruelle, très cruelle. La Préposée, vous dites ? Moi, qui me dit Mollier, elle dit cruelle. J'ajoutais pas très grognolé, non ? La Préposée, c'est notre terroir. Que voulez-vous ? À la broche, tantôt farci, tantôt brûle de déboisage. C'est si bon. Je vous comprends. Il paraît que chez vous, tout ce qui est viande, on le fait plutôt bouillir dans de l'eau mentholée, non ? Chez nous, fini de viande, Mollier. C'est très démodé. Pourri, sauté avec les poivrons et les laitues. C'est si bon. La Préposée, question de culture. Un 14 juillet, ça serait du rabat joie. Désolé pour le menu. C'est pas autrement. Barbecue, saucisses gigots, poitrines de lait, marcasins sous la trouille rôtie à la broche. Mollier, marques à quoi ? La Préposée, saint. Bébés sangliers, si vous préférez. Bébés ? Vous mangez les bébés ? J'entendais, j'ai dit, mais mangez les bébés. La Préposée, sangliers, Madame Mollier. Mais tous les bébés sont des bébés. Faut pas exagérer, Madame Mollier. Il y a bébés et bébés. Que faites-vous des veaux sous la mer ? C'est tendre, ça a goût de lait, vous pouvez pas y couper. Mollier. Vous entendez, Jim ? Mais c'est dégoûté, non ? Tu n'as pas dit rien, Jim. Oh, Mollier, je suis dans la hésitation intellectuelle. Pour le 14 juillet français, je pensais que si c'est la traditionnelle, nous allons faire exception, nous. Non, nous ne soyons pas excrucités français, quoi. C'est pas tout comme exception pour se fonder chez les français. Chez les japonais, ils mangeaient bien les dogs familiers, non ? En effet, ça se dit. Leur idée fixe, leur moule Milou, mais en l'occurrence, c'est plus subtil que ça. En tant que bibliothère, je peux vous assurer que « dog » est « dogme » en anglais. Vous voyez ce que je veux dire ? « Dogme » en anglais, pour rejoindre le sens fixé de l'idéa chez vous. Vous voyez ce que je veux dire ? Jim a pensé, je sais poser, je sais poser. Je n'ai pas pensé. « Dogme » et « idée fixe », c'est très subtil, en effet. « Obéir » dans l'anglais, c'est comme si vous disiez « obéis » à l'idée fixe de manger dans un sanglier. Je comprenais, je comprenais. Mais le bébé sanglier, si on dit en français, c'est « vachement » ? Non, on disait comme ça. « Vachement », non, comme Jules à Maçonnet, il disait aussi « grognonner », non ? Mais, Molly, je pensais, après ce que j'ai entendu, que je devais enlever « propriété privée » sur l'entrée du critère. Je pensais, Molly, « Quoi tu pensais, Jim ? » Je pensais qu'il fallait, si nous vivions comme les français, parler français, dormir français, jardiner français, buver français, et aussi manger français, nous adapter. Il fallait, je pensais, maintenant je pensais, je traiter français, transformer l'œuvre en amour, façon français. Molly, « Français, français ? » Je voulais bien, j'ai dit, mais manger français, c'est impossible. Bébé sanglier, bébé granoyer, bébé petit moineau, bébé escargot, tout ce qu'il vivait, non, non, je ne pouvais pas manger bébé diversité. La préposée, je suis navré, je suis désolé. Alors quoi, le barbecue du 14 juillet, pas de barbecue ? Molly, « Mais si, mais si, madame la préposée, légumes grillés, et je chantais Monsieur Chouflerie, restera chez lui, le Jack Offenbach, c'est parmi noix. » Sixième tableau. Molly tricote, Jim lit un illustré, coin du feu paisible, le vent siffle dehors. Jim, « Tu as entendu le mistrao comme il disait les français ? » Molly, « Quoi tu disais, Jim ? » Je lui disais, « Mais Molly, tu serais dure d'oreille ? » Molly, « Mais comme tu m'as ennuyé, Jim, c'est pas ma oreille, mais le mistrao comme tu disais qu'ils disaient les français, les Marseillais. » Sifflement du vent. « Imaginez, Molly, qu'il y ait une incendie, comment on se sauver avec ce mistrao ? » Molly, « Pourquoi, Jim, tu m'as inquiété ? » « Parce que je m'ennuyais, ça m'amusait de te faire inquiéter, Molly, adorée. Venez, venez sur mes genouilles, me donner le baiser, Molly, j'ai une envie de chatouiller vous, ma chérie. » Molly, « Jim, Jim, mais ça ne vous pas suffisait, l'après-midi, midi, dans les jambes à coucher, vous jamais fatigué ? » Retraité, jamais fatigué quand il est passionné de son vieil fiancé. Et Molly, « C'est comme ça, les reflétés anglais ? » Molly, « C'est toujours comme qu'on sort King avec Queen ? » Jim, « Pour changer, je vous disais que j'ai beaucoup aimé comme tu avais reflété au Mary de la village cet après-midi. » God save traduite en français, mélangé avec des Marseillaises traduites en anglais pour leur 14 juillet. « C'était comme il a dit, docteur Vorter, la mère, c'était pas du tout une foutaise. » Molly, « Jim, Jim, tu m'es en mieux par les français, tu me dépassais, émerveille. » Jim, « Et vous, mon vieil fiancé, quand vous chantez God save, mélangé avec les Marseillaises, vous m'émerveillez, Molly, vous aussi, silence. » Molly, « Mais Jim, quoi vous lisez ? » Jim, « Ce que je lisais, c'est très très vieille bande dessinée, typique français, très vieille petite paysanne française méprisée que je lisais. Je lisais, étonné, comme les français méprisaient les paysannes de leur campagne. » Molly, « Quoi vous disez ? » Jim, « Campagne, imprononcable. » Molly, « Dictionnaire français-anglais. » Jim, « Ah, campagne ! » Molly, « Je mal comprenais ce que tu disais, Jim, le mytho, il est faux. » Jim, « Ah, voilà, Paysanne, imprononcable. » Tifflement du vent. Jim, « Tiens, tiens, mais qui frappait le baie ? » Jim, « Ce chef-pompier, monsieur. » Molly, « Faute aux flemmes, Mary, quelle surprise ! » Molly, « C'est le vent, et c'est ce vent, je me surveille. » Entre le pompier-chef. Chef-pompier, « Excusez, monsieur le Jim, please, je passais à retourner à cause du risque de feu, ça y est, pour ce Mistral, catégorisé 7, vous savez comment vous comportez, béreuve, au cas où. » Jim, « Molly, Molly, venez, venez, écoutez, monsieur chef-compagne du village, venez, il parle l'anglais. » Molly entre. Jim, « Oh, ah, monsieur le chef-pompier, mes hommages, Miss Lady Jim, et ce qui sont mes besoins, my best tribute, le meilleur, enchanté, délégué. » Molly, « Oh, vous serrez pour une Française, parler anglais, j'enchantais. » Pompier, « Ah, il ne pouvait pas de par vous, il ne pouvait pas de par ce Mistral tourner. Est-ce l'aving sonore est en offre ? Maite alors, c'est riche chez vous, comme ameublement. » Jim, « C'est d'oie, indiquant un fauteuil. Je mal comprenais ce que vous disiez en anglais, mais n'ayez-vous pas gêné, parlez français, Molly et moi, parlez français couramment, comme vous, vous voyez. Asseyez-vous, s'il vous plaît, pour tranquiller. Voulez-vous, chef Pompier, debout, standing, nous autres, comme à la guerre, c'est volontiers par camp de feu, il faut s'humidifier, humidifié. Absinthe, pardon, what ? Une doigt de absinthe, maison Jacoulot, mille, huit, one. Notre refus, ça va chauffer. Chauffez, à moins que, Jim, sur le point de verser, à moins, au cas où, comme chez les Blumfeld, les bio-armaux des Vernades. Oh, je comprenais, Molly, Molly, allez chercher les bouteilles de blindés japonais, ils désiraient, chef Pompier, comme chez Blumfeld, de la Vernade, chef Pompier. Je sais vous pas, c'est not officiel, it is internet free, OK ? Mais juste une goutte limitée, en mission, sobriété, sobriété, une missionnette, Jim. Restez pas vertical, monsieur le chef Pompier. Prenez, j'ai insisté, cette fauteuille, chef Pompier, je passe aide pour vous signifier de la subvention au cas où, au cas où le feu. Fire, compris ? Savez-vous quoi faire ? Vous savez ? Molly, my god, mon dieu, fire, c'est seriously ? Pompier, plus seriously que sérieux, c'est seriously puissance seven. S'il passe, s'il passe aide. Qui passe aide ? Mais c'est pour aimer le feu, voyons-le. Mais, pas mec, Jim et Molly. Chef Pompier, Jim et Molly, c'est noté sous le casque, in the helmet linguist notified. Molly, c'est vraiment risqué, disez-vous ? Chef Pompier, plus que risqué, monsieur Molly. C'est avéré, sans que ce soit tout à fait. Parmi soi, il passait de par-ci, il passait de par-là, il passait de partout, puis il s'en va. Compris ? Donc, continuel vigilance aide. Jim, mais vous parlez vachement anglais, monsieur la pompière. Et vous, les français, c'est vachement rare chez vous autres. Non, encore un doigt volontiers, ça chauffe. Et en même temps, ça humidifie aide. L'année dernière, il est passé justement par les Bernards, chez vos amis anglais, les Blums, quelque chose. Il a contourné le hameau et s'est assoupi, assoupi s'aide. Ils avaient fait de même, marchent ensemble, tous les deux. Encore un doigt, alors, Jim ? Juste un tout petit doigt de ce blond d'aide japonais. Ça chauffe, ça humidifie aide par Mistral. Il n'y a pas mieux, notre c'est mieux. Et vous disiez, la feuve, il s'est assoupi s'aide ? Chef Pompier, il s'est assoupi s'aide, yes. Mais le Mistral, il s'est réveillé d'aide et ça y était, paf ! Quoi, paf ? Reparti, réveillé, dévalé, contourné plus bas, sauté, ressauté, et paf, jusqu'à la mer où il s'est noyé, si l'on peut dire. Drone aide, comment, quoi ? Comme quoi ? Jim, comme quoi, quoi ? Chef Pompier, thank you, juste un tout petit doigt. Comme quoi ? Il migue le feu, il n'est jamais là où il est. Not the law where it is. You call me ? Intrigué soudain, il se penche sur la table basse près du fauteuil, prend des revues BD. Non, c'est pas possible. Quoi, monsieur ? Jim, quoi, monsieur Chef Pompier ? Chef Pompier, mais, mais, what I read, mais, qu'est-ce qu'il lit ça, ici ? You read Astérix ? J'irais, les Péniclès, Bécassine, Lucky Luke, Poppet, les Daltons, font du propre ? Pas possible, mais, mais, I dream, la recherche en bande dessinée, Sodom et Gomorra, d'après le même, et you, Lady Molly, vous lisez Alceau ? Molly, mise au rante. Oh, Alceau, no, c'est, c'est Jim, il est très passionné par les bandes dessinées littéraires françaises. J'ai tricoté, et il lisait, toute la soirée, très quiète. Jim. Je lisais, je lisais passionné, il est vrai, je lisais vos classiques dessinées, il me régalait, j'ai beaucoup adoré, surtout Lucky Luke. Il était un peu Pompère, dans Western, avec Cheval, Jolie jeune père. Il avait posé son patte sur la canapé. Je n'ai jamais compris cette phrase pour un cheval. Chef Pompier. Jolie jeune père, vous êtes sûr de ne pas vous tromper ? Il me semble que cette phrase concernerait plutôt Rentemplant, non ? Jim. Mais, c'est Clésus que vous connaissez même, Rentemplant. Chef Pompier. Le chien le plus con du monde, mais bien voyons, si ce n'était pas moi, qui ça serait ? Je vous le demande. Ma Bible, comment vous pensez que... Cambridge. Moi, juste passer devant Lucky Luke, Rentemplant, Dalton, c'est une plongée dans un savoureux savouring anglais à l'américaine, aillez-moi, beaucoup apprécié. Quand j'étais encore tout little, c'était Alfred le Père Noël, ça vous dit ? Et Bicot de la Suzy et la bande dont je ne sais plus le nom. Et au premier réveil sexuality, Betty Boops. Bien, assez cosy. En avant, les Dalton. Les Dalton du feu, pardon. Jim. Minute, minute, Monsieur Chef Pompier. Vous allez me dire qu'il n'y a pas le fire, mais ça pourrait en dire secours, non ? Mon cher, you know. Et vous auriez raison, Lord Jim, ça pourrait arriver, mais... D'accord, d'accord. Encore une boute de votre whisky japonais, japonais, whisky, j'apprécie. Faut reconnaître que vous autres anglais, vous avez le sens du confort in the nature. Allez au feu, les Dalton. And the fire, go. Noir. Septième tableau. Jim et Molly, comme d'habitude, ils lisent discrètement une bande dessinée. Elles cricotent discrètement aussi, coupés de lourd silence, au bout d'un très long moment. Molly. Jim, il fallait que tu me disais, tu ne t'es pas ennuyé, Jim, avec les vieilles retraitées françaises ? Jim. Moi, ennuyé ? Jamais, Molly, c'est vrai. Contraire, je m'énervais comme jamais ces français. C'est un peuple très compliqué. Et même assez vicieuse avec la littérature. Molly. Et pourquoi, Jim ? Pourquoi compliqué, et vicieuse avec la littérature, tu disais ? Parce qu'il était compliqué de chercher dans les bandes dessinées à nous énerver. On s'est servi de l'anglais pour se moquer de nous, par la littérature. Ah, moquer, tu disais, Jim ? Explique, Jim. Expliquez. Je lisais cette BD titrée « It's no good ». Ah oui, Molly, « It's no good », vous disiez, Jim, « bande dessinée française en anglais ». Je comprenais, Jim, expliquez. C'est justement exactement la raison que je me stupefactais, Molly. Pas « It's no good ». « It's no good », c'est pas très sympathique, non, pour les anglais, non, Molly ? Mais on s'en foutait, Jim. Quoi ? S'en foutait, tu disais ? Tu causais français comme Joe la maçonneille, ma chérie ? Molly. Quoi, et alors ? C'est comme si j'éprouvais, Jim. Non, silence, il reste songeuse. Son fric est abandonné sur ses genoux. Lui, feuillette en baillant. Molly. Silence de réflexion. Molly. Vous avez raison, Jim, je veux exprimer en anglais, juste une exprimation en anglais, mais c'est pas possible avec le français. Molly adorait exprimer, exprimer. C'est vous qui vous ennuyez, je vous comprenais, bande dessinée, soit le tricoté, retraité français. Exprimez, Molly. Ennuyez pas tout à fait, mais vous permettez que je exprime en anglais ? Mais Molly, je te vois là-haut. Water. Exprimez en anglais, si nécessaire. Molly. Spleen ! Quoi, Molly, je bougeais. C'est Spleen. Le seul mot et unique mot impossible de traduire en français. Spleen. Molly. Yes, Spleen, dear. Si nous vivions en Angleterre, je comprenais. C'est la maladie anglaise typique, et toi, moi, Molly, c'est pour fuir cette maladie typique anglaise que nous retirer ici dans la Midi-Française. Et voilà qu'elle nous a suivé, cette maladie anglaise typique. Molly. Oh, Jim, Jim, je te supplie de me pardonner. Jim. Tiens, tiens, qui frappait au baie ? Mais c'est mademoiselle Godelouro, la curée de la village. Se lève et retrouve la baie. Entre le curé habillé très strict, Mao, grande croix pectorale. Le curé. Je suis sûr que je vous dérange. N'hésitez pas le contraire, je ne vous croirai pas. Seul Gode le sait. Jim. Au contraire, au contraire, monsieur le curé, comme vous tombez bien. Monsieur le, le curé, Mao. Pas monsieur, pas de monsieur le curé ici, en ce nouveau siècle. Appelez-moi par le charmant sobriquet que me donne ma chorale. Jim. Sobriquet. Mais Molly, regardez le dictionnaire. Français, anglais. What ? Elle fait le dictionnaire. Non, le curé, ne vous donnez pas cette peine, madame lady. Surnom amical de mes petites ouailles. Jim. Why ? Molly, dictionnaire. Le curé. Non, non, ne cherchez pas. Mes agneaux de gold, si vous préférez. Et que, eux, vous pouvez m'appeler Mao Godot. C'est familier, hors politique. Mao n'était pas plus homme politique que nos saints du calendrier. Il appliquait à la lettre tous ses gros mécocos. Silence d'amour. Silence incertain. Allons, un peu d'humour, non ? Nos contemporains sont si tristes. Jim. J'ai entendu, Mao, vous parler bien de Taichung. Silence embarrassé. Absinthe, français. Le curé. Vous dites ? Jim. Maisons Jaculot 18 de Wann. Essayez, essayez, monsieur. J'ai demandé Taichung. Le curé. Pas de monsieur de mon père. Je vous redisais Mao Godot. Tout court. Ou à peine un peu Taichung. Ou de Zedong. Eux, comme Zedong. Thank you. C'est vous, quoi. C'est gentil. À part le vin de messe, juste un tout petit doigt. Merci. Jim. Au moment de verser. Vous disiez, Mao. Le curé. Je disais, mais si par hasard vous aviez dû. Je parierais que vous. Le curé. Lisez dans mes pensées. Au cas où. Ce penche-dissottement sur la table au BD. Mais, c'est qui qui lit ça ? Jim. Moli. Allez chercher du whisky japonais comme chez Brunfels à la mot du Vernet. Je lisais bande dessinée française. Le curé. Ou juste un petit doigt. C'est vous qui lisez Bécassine ? Sainte petite paysanne. Un peu stupide, mais d'autant sainte. Ce whisky japonais s'enfonçant dans un fauteuil. Comme c'est beautiful votre intérieur. Notre pompier-chef qui est très anglophile. Il prétend qu'en brise juste passer devant. J'en doute un peu. Notre pompier-chef a été vraiment charmé de votre intérieur au point de m'en avoir parlé. Alors, je me trouvais chez votre voisine. Jim interrogué. Voisine ? Où voisine ? Quelle voisine ? Le curé. Allez-y voir un peu chez eux. Mathilde dit. Ce sont des anglais assimilés qui ne parlent strictement que le français. You speak French and non English, n'est-ce pas ? Jim. Moli. Vous entendez ? Il nous disait en anglais qu'il appréciait nous parler français. La curé et aussi le chef pompier. Merci, merci, monsieur... Oh ! Ne vous gênez pas. Oh ! Mahogodot. Sans son tongue inutile. Silence un peu embarrassé. Oui, je visitais notre sainte Marthe, votre voisine, au moment où sortait de chez vous notre pompier-chef. Quelle sainte voisine ? Quoi ? Le curé. Marthe, la chevrière. Jim. Vous entendez, Moli ? Voisine ? Marthe, la chevrière ? Le curé. Sainte Marthe, une vie entière au ras de la pauvreté, si ce n'est de sous. Sans une plainte, sans jamais envier ses voisins ni rien. Je lui dis toujours, Marthe, ma pauvre Marthe. Vous, après une vie dans la fange, vous régnierez au paradis sur un trou de d'or, à la droite de notre saint père polonais de Rome. Moli. Je suis stupéfait, je suis stupéfait. Mais où, monsieur Mahogodot ? Sans son tongue inutile. Où vous avez dit voisine ? Le curé. Mais, voyons, sous vos yeux. Comment ? Mais n'avez-vous pas remarqué, au bout de votre propriété, la si modeste demeure de cette pauvre vieille ange du ciel ? Venez, venez. Il les entraîne devant l'abbé. Là, au bout de ce champ, voyons. Pas vu, mais cette, comment vous dire, cette sorte de modeste bute que vous voyez là-bas. Il dit, mais, c'est une topinière, non ? Nous aimons, Moli, et moi très beaucoup, les animaux, les souris, les taupes, les renards, les blaireaux, les sanglerets, tout ce qui était animal, sauvage, quatre pattes. Mais jamais, Moli, et moi, nous manger ce qui vivait quatre pattes. Jamais manger. Moli. Dis, mais moi, manger rien qui vivait, et surtout pas les topées du topénaire. Le curé. Topinière, mais vous plaisantez. C'est le cabanon de Marthe, notre sainte chevrière, voyons. Dis, cabanon, où cabanon ? C'est une topénière, non ? Le curé. Peut-être chez vous, en Angleterre, des taupes géantes, mais ici, en France, c'est un vrai cabanon typique de notre midi, échelle humaine. Dis, je me usais les oeils, et je ne voyais que topénière, classique, non ? Une topénière, une top classique, non ? Le curé. Auriez-vous des jumelles ? Dis, jumelles, Moli, où manger jumelles ? Moli. Je suis posé dans le frigidaire. Frigidaire, oui, et quelle idée, voyons. Vous confondez avec une sais-quel-chose comme légumes, roseilles. Roseilles, jumelles, c'est pareil. Jules Maçonnet, avec l'eau et le vélo. Confondez. Le curé. Vélo. Dis, absolument, il mélangeait l'oeuf et le vélo. Le curé. Il n'y a de l'oeuf qu'en Dieu. Petit temps. Et vélo sur piste, non ? Mais il avait confondu vélo avec l'oeuf, Jules Maçonnet. Vous comprenez, monsieur Mahogodot ? Le curé. Dieu retrouve toujours les siens. L'oeuf, vélo, lui ne mélange jamais. On pourrait dire que son oeuf, c'est le vélo de l'âme, car toute épice mène finalement à lui. En tout cas, nous disons jumelles. Pas vélo, ni légumes, ni frigo, afin de voir ce que vous prenez pour une taupinière. Moli, qui s'est absenté, revient brandissant les jumelles. Ah, j'ai trouvé si binoculaire, il fallait diser, Jim, Jim. Moli, donnez, donnez, fait le point devant l'abbé. Mais, quoi, je voyais ? Moli, qu'est-ce que vous voyiez, Jim ? Mais, mais, je voyais une montagne de déchets. Je voyais des frigidaires cassés, des télévisés cassés, des pneus usagés, des saletés entassées. Merde. On disait pareil en français. Non, monsieur Mahogodot, merdez. Moli, donnez, donnez, que je voyais. Mais, c'est impossible, je rêvais, Jim. Le curé réjouit. Ah, qu'est-ce que je vous disais ? Quelle sainte notre Marthe. Alors que tout le monde jette, elle ramasse, elle ramasse. Tout est bon pour elle, rien ne se perd. Comme nous autres, les âmes perdues. Jim, les yeux collés aux jumelles. C'était un cauchemar, je voyais des poulets, des poulets, des lapinets, des lapinets, des canardets, et des canardets, et des ouailles, et des ouailles, et des ouailles. Tous déprimés, le curé. Pour cette sainte, pourquoi Dieu aurait-il fait des télés usagés, si ce ne sont des casiers, pour que les poules y pondent et y couvrent ? Et qu'est-ce que le vieux poste de télé, entassé les uns sur les autres ? H&M pour lapin, voyons. Vieux pneu, vieux bidon, vieille chaise sans pied, pied sans chaise, veau, vache, cosson, plastique. Et de toute façon, à l'arrivée, Dieu retrouve toujours les siens. Jim, les yeux toujours collés aux jumelles. Mais M. Mahogod, ce que je voyais n'est pas possible, c'est gâcher notre paysage et notre cottage noir. Huitième tableau. Molly est seule. Elle feuillait discrètement une bande dessinée. Molly. Jim est au mairie pour discuter du voisiné. C'est trop, c'est trop que gâcher peut-être notre vie. Et je m'ennuyais, ennuyais. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Is no good. Quelle idée. Elle jette la bande dessinée sur sa patte, reprend un peu son fricot, le laisse sur ses genoux, se verse une goutte de whisky bandade. Ils désèvraient la pompier-chef, s'échauffait la spline. Je m'ennuyais. Ennuyais. Mais que faisait Jim ? Mais que faisait Jim ? Voisiné. Ah là là, cet voisiné. Saint-Marc-Chevrier. Comment se débarrasser de ce Chevrier ? Entre Jim par la baie. Ah ! Molly. Ah ! Jim, je m'inquiétais. Je t'attendais. Attendais. Je devenais fou. Jim. Aux mairies. Je ne supportais ce rendez-vous. Alors ? Jim. Alors ? Contrarié. Très, très contrarié. Molly. Fallait raconter à sa Molly. J'impatientais comme c'est passé dans les mairies. Les Français, ils étaient bouchés. Très. Molly. Bouchés. Comme le évier du cuisinier. Bouchés. Molly. Expliquez. Bouchés. Jim. Bouchés. Mais vraiment bouchés. Molly. C'est mal passé aux mairies ? Très. Très mal passé. Le maire, ce docteur avorté. Le chef Pompée. Tout fait tout flamme. Même le petit culturé. Complètement bouchés. Je suis très déçu. Décevé. Il n'est pas voulu. Il comprenait que le Topenia, c'est une dommageable pour notre coté. Mais c'est aussi pour le village. C'est ça le whisky bandel. Hum. Ça chauffe le malheur. Hum. Molly. Assez buvé, Jim. Un temps de perpétuité. Mais Jim. Ce n'était pas possible de supporter ce Topenia. Nous plus dormés, insomniaux, catastrophés. Et même buvés. Mais Jim. Mais Jim. Ce n'était pas possible de supporter ce Topenia. Nous plus dormés, insomniaux, catastrophés. Et même buvés. Pardon. Jim. Molly. My dear. J'augmente. J'augmente. Augmente. Mais non. Pour les Français. Non. C'est niais. 5 mars ou février. C'est un monument de la terreur. J'ai dit aux maires et avec tous les conseils municipaux. Pas possible. Frigidaire pourri. Cousinaire pourri. Téléviseur pourri. Des modèles. Les plastiques et les électroniques bousillées. Les pneus usagés. Toute la bordelle du Topenia. Molly. Bordel ? Jim. Jim. C'est une mode que j'ai appris dans la bande dessinée de Znogoud. Foutraque. Bordel. Tout pareil. Molly. Znogoud. Cette débilité de bordel. Jim. Se qualifier le esprit français chez Znogoud. Ça chauffait. Et Molly. Vous figurez la curée Marigodo. Patung. Molly. Quelle patung ? Figurait Jim. La curée Marigodo n'est pas aimée quand j'ai employé bordel au Topenia du voisinage à la moment où je croisais devant l'église. Qu'avez-vous contre notre Sainte-Marthe-le-Chevrier ? Il m'avait dit. Je répondais. Tac ou tac. Elle gâchait le présage du cotége. À la village, il ne le voyait pas. Il remarquait que la Topenia, c'était dévalorisante pour la qualité de vie française, le tourisme dans la France profonde. Il voyait de notre côté que c'était anti-écologique, anti-dynamique, anti-superlustrique, très mauvais pour les cotisations boursières françaises et pas les paysannés chiffres. Et eux, ils ne sont pas accrochés. Ils ne sont pas patronisés. Ils sont bouchés comme les vieux du cuisinier. J'ai dit. Mais, Jim, comment ils allaient nous faire, Jim, pour continuer de vivre avec cette Topenia du Chevrier dans le paysage ? Jim, je vais m'adresser au chef de préfecture pour qu'il redémaie à la désordre public et aussi à la sénataire de préfecture qui ne voulait dire qu'ils ne pouvaient rien faire comme cette pourriture. Molly, sénataire, bravo Jim, magnifique idée. Les vieilles saines taupes du Topenier, ce mauvais sénataire, bravo Jim, se ressent une petite goutte. Hum, ça chauffe, Jim. Mollo, mollo, Molly. Molly, c'est exceptionnel à cause du Topenier et sénataire. Fallait la exfiltrer, déplacer, déménager. Comment il disait chez les Français, là où il se déchargeait de tout ce qui est vieil. Jim, regardez, Molly. Molly, regardez, nursing home. Cher fubélement dans le dictionnaire français-anglais. Molly, nursing home, nursing home. Ipad. Euthanasia. Jim, il disait comme ça chez les Français pour se décharger des vieilles inutiles de la famille et qui encombraient qu'en fin de vie. Euthanasie, Molly. Exactly, Jim, il disait comme tu disais. Il disait, là dans le dictionnaire, que dans les constitutionnaires français, il fallait dégager tout ce qui est usagé. Il disait, fini de vie, difficile de prononcer. Fin de vie. C'est l'argument splendide. Fini de vie. Un prononçable mais admirable. La taupe du Topenier nous l'envoyait vers fin de vie du constitutionnaire français. Sur le sol du whisky brandé. Dix gouttelettes. Vous voulez une gouttelette ? Ça chauffe. Molly, Molly, venez sur genouille de ton consort amoureux. Une baiser permettait dans l'oreille juste une soupe pour fêter la bonne idée. Molly, mais Jim, tu oubliais qu'elle croit que nous n'avions fait avant que nous allions au mérite pour plaider contre la taupe. Jim, pas contre, mais pour qu'elle mourait dans la confort modernisée, non ? Molly, Molly, je veux te chatouiller. Molly, Jim, Jim, non, Jim, oh non, Jim. Il l'a prise dans ses bras et tente de l'embrasser dans le cou lorsqu'on frappe à la baie. Jim, tiens, je voyais quelqu'un que je ne connais pas. Il fait glisser la baie, entre, une femme, l'assistante sociale. Excusez mon intrusion, mais c'est au sujet de votre voisine Martha Chevrière. Je suis l'assistante sociale chef en chef de notre département. Je suis passée chez votre voisine, une puanteur. Des vieux chiens aveugles, des chapelets, sans parler d'elle. Mais c'est un scandale impensable dans notre France moderne. Absolument impensable, et même, je le disais, invisageable et régressif. Jim, Molly, vous m'entendez ? Molly, je crois que vous m'entendez. Mais, la puanté, chez le Chevrière, c'est pué. Chez le taupe, c'est pué. J'ai pas compris. Madame assistante sociale, elle disait que c'est pué chez le taupe du Taupinaire. Mauvaise snif, comprenez ? Chez le Chevrière, mauvaise snif, mais c'est magnifique, inespéré. Jim, la pauvre femme du Taupinaire, qui vivait dans la pire misère. Justement, justement, Molly et moi, vous les déposez, comme vous disiez en français. Molly, plainte chez préfecture. Permettez, vous enquêtez sur mon domaine. Permettez, il y aura enquête, plainte, et finalement, solution pour mettre fin à ce qui s'annonce comme un scandale, si ce n'est national, préfectoral, et même européen. Jim, quasiment mielleux. Ah oui, prenez cette fauteuille, une petite doigt de, il est milleux, oui. Une petite doigt de absinthe, vous étiez le miracle que je et Molly nous attendais. L'assistante sociale, jamais en mission. Jim, juste une petite doigt de whisky blondé japonais, alors. L'assistante sociale, là, vous me prenez au talent d'Achille. Si c'est le même que chez les secondaires anglais des Verdades, je ne puis dire non, bien qu'en mission. Juste une petite doigt. Jim, c'est un ami à nous qui nous avions suivi dans le pays. Molly, Molly, blondé japonais. L'assistante sociale, figurez-vous que comme par exprès, la semaine dernière, j'étais en mission à Maud et Verdades, qui, les amis anglais, ont très joliment anglicisé, enquêté au sujet de leurs jardiniers créolisés. Jim, jardiniers créolisés ? L'assistante sociale, un certain migrant, migrant, trop créolisé, qui s'est entamé sérieusement le crâne avec la tronçonneuse. Vos amis contestent, mais l'entaille est bien entre les deux yeux. Vos amis contestent car ils profitent, à plus ou moins juste titre. Bref, j'ai juste trempé mes lèvres dans leur brin d'aide japonais. C'était, se réchauffer, madame, non ? L'assistante sociale, chef, appelez-moi Marie-Julie. L'assistante sociale, chef, Marie-Julie, indique l'aide des bandits japonais. L'assistante sociale, oh, juste, moins que rien. Permettez que je me pose un instant dans ce fauteuil. Ouf, cette visite chez votre pauvre voisin m'a carrément épuisé. Mais comment l'a-t-on laissé vieillir, même pourrir, dans toute cette pourriture, alors que c'est un ex de la décharge ? Se penche sur la table basse. Mais, tiens, je vois que vous lisez, et de plus en français. Yes, in no good. L'assistante sociale, vous ? Yes, yes. Moi, je lisais bandes dessinées françaises, mais Molly et moi n'avons pas aimé in no good. Je préférais Tintin, et aussi Asterix. Comment ? Quoi ? Quel beau rapprochement culturel. Tintin, Jim. Molly, elle était amoureuse de la Maïlou, cette dogue détective, et aussi les petites dogues d'Asterix. Quelle proximité. Je comprends maintenant que vous soyez offusqués du voisinage, alors que sous vos yeux, personne à part vous n'avait remarqué ce mouroir d'animaux tenu par une moribonde, Molly. Mais c'est merveilleux, vous avez vu ça ? L'assistante sociale... Oh, juste une goutte de papier, on gourmandisait. En tout cas, c'est réglé pour ce qui est de la vieille Marthe. Les pâles lui pendent au nez. Jim. Je et Molly nous étions enchantés pour ce vieil déchetteré qu'elle ne plus pourrissait sous nos yeux. L'assistante sociale, rassurez-vous, je me fais fort de lui faire donner une mort douce et hygiénique à cette pauvre femme loin de ce bain de pourriture dans lequel elle froupit dans l'indifférence générale. Il a fallu que ce soit des retraités anglais qui... Noir. Pardon. Neuvième tableau. Jim et Molly derrière la baie. Jim, les yeux collés à ses jumelles. Jim, jubilant, excité. Molly ! Molly ! Tu voyais que je le voyais ? J'lui passe les jumelles. Ils se repasseront les jumelles. Molly, surexcité aussi. Je voyais, je supposais que toi tu voyais ce que nous voyais, ce que tu voyais, Jim. Jim, notre compagnon a beaucoup visité, depuis que l'assistante sociale nous visitait, et que le policier, et que le conseil général, et du préfecture visitaient, et du sanitaire régional, sanitaire du NAPFRAC, et de ses finies vies, du hospital, et du CIO2, et du ozone, et du géologique chic. Jim, Jim, regardez. Voyez quelqu'un, il est arrivé direct du Tocque-Niel, chez notre cottage. On frappe à la vitre. Jim. Qui c'est ? Vétérinaire-chef. Il y a quelqu'un chez l'élève ? C'est le vétérinaire-chef pour une simple signature. Jim, en trouvant la baie. Il y a, il y a deux retraités anglais qui vivaient comme ils pouvaient. Entrez, entrez. Vétérinaire-chef, juste j'entre, et je sors pour une simple petite signature au sujet de cette pauvre vieille folle de votre voisinage. Vétérinaire-chef, vieille folle des voisinages. Vétérinaire-chef, gâteuse jusqu'à l'os, aselmérée comme pas de... Simple formalité, en tant que vous, voisin direct incommodé, vous pouvez bien sûr ajouter les raisons qui vous ont poussé à vous sentir incommodé, la planteur, le côté décharge bien sûr, et surtout, en tant qu'anglais, scandalisé de l'horrible traitement des animaux. En tant qu'anglais, on sait que là-bas, chez vous, les chiens, surtout, ont toujours été affinement mieux chouchoutés que les humains, non ? Molly. Les campagnères, à l'immédiat de la paysage, étaient très incommodés. Mais je ne savais que que les animaux étaient plus que martyrisés. Madame, petite lady, vous pouvez me croire, en tant que vétérinaire, les chiens, principalement chez elles, chiens pelés, démodèques, les chats, on aurait dit des rats, encore plus pelés chez elles que les chiens, les poules, chez elles, déplumées, les lapins, chez elles, je vous le dis, pas les chèvres, chez elles, bonnettes, à l'écaressage, encore, toutes ces pauvres bêtes aussi pitoyables qu'elles-mêmes, cette vieille demeurée, qui ne pensait qu'à récupérer les ferrailles, les plastiques, tous les trucs pourris qui débordent de la décharge publique, Oh, depuis que Marie-Jolie de l'assistance est venue au Moli, on ne bougeait plus de ce baie avec les jumelles. Mais nous, par les mains de Français, eh bien, buvez, et rien buvez, pardon. Le vétérinaire chef, oh, par pure politesse, une petite goutte d'eau comme en Grèce. Tenez, voilà ce fameux formulaire assigné, là, à propos des animaux maltraités à votre porte, c'est rédigé là, ce qui vous évitera d'écrire là-haut, c'est écrit en vrai français. Absinthe, maison Jacoulou 18 à Oannes, le vétérinaire chef, oh, juste pour arroser notre sauvetage animalier, oh, vraiment, moins que rien, à moins que c'est vos compatriotes du Guam ou des Vernades. Non, à moins que c'est... Moli, blindette japonais, chez des Vernades, encore, Moli avec la bouteille. Le vétérinaire chef, oh, rien, merci, merci. Il paraît, on m'a dit, Mme Lézy, que vous nous feriez, pour le 14 juillet, un récital à la mairie, pour, en quelque sorte, fêter notre sauvetage animalier. Moli, je vous le disais, je vous le disais, juste mélangé, dimanche dernier, traduit par Jim en anglais, et le gossip de Quinn traduit en français, par Jim, assez mélangé, avec M. Chouflerie, resté chez lui, du Wotofenbach, que j'ai très adoré, comme Calas, d'une bande dessinée, Bianquet, Castafiori, le vétérinaire chef. Qu'on t'ange ! Vous n'allez quand même pas me dire ! Absolute lèse ! Moli adorait ces femmes, qui situaient moitié paillasse, moitié calasse, comme Moli, moitié paillasse, moitié calasse, sur le bouget et dans le paysage français. On désirait, Moli et moi, passer de la côté du Molinsard, où Catastrophe Fiore, elle chantait chez Captain Haddock. Le vétérinaire chef, merveilleux. Voilà bien des Anglais qui nous lisent, de vrais Anglais. Figurez-vous qu'en tant que vétérinaire, j'y soignais, je ne vous ment pas, au moins 900, 1 000 loups. Ce petit cleps, qui après tout n'est qu'un petit fox terrier à poils durs, tout comme d'ailleurs, le fameux idée fixe d'Obélix. Moli, vous connaissez Astérix ? Et vous aimez l'idée fixe ? My cleps, my whatsec. Ouais, quoi cleps ? Oh, c'est un terme de métier pour le toutou de Tintin et l'idée fixe d'Obélix. Vous qui parlez pas mal du tout le français, si vous mettiez des X à tous les Astérix, vous seriez parfaitement intégrix, ce serait parfaitement bédémix et classix. C'est ça le vrai vrai français, éternelix. Avec des X partout, c'est du français classique en effet. Par contre, pour l'idée fixe, on dirait plutôt clébarix. Moli, clébarix ? T'entendais, Jim ? Noir. Dixième tableau. Jim et Moli debout devant la baie. Jim, les yeux collés aux jumelles. Jim. Moli ! Tu voyais ce que je voyais ? Moli. Comment tu imaginais que je voyais quand tu regardais avec les jumelles X et moins notes ? Jim. Je m'excuse X, ma vieille Française. Je m'excuse de te l'adorer X. Je lui passe les jumelles avec une certaine indifférence. Moli. Tu toujours voyais premier, manger premier, buver premier, premier lisé, premier tout premier, je moins apprécié jumelles à égalité X. Elle fait le point. Mais ce que je voyais, pas X, Jim. Jim voulant lui reprendre les jumelles. Donnez, donnez Moli X. Moli. Ah non, Jim, tu voyais, maintenant je voyais. Pour voyer, je revendiquais l'égalité X absolue. Mais, mais, ce que je voyais, si je ne pouvais pas imaginer la paix de belle X. Jim. Quoi tu voyais, Moli ? Je voyais la mer Doctoral Vortex avec chef pompier X. Tout fleurisse, tout feu fleurisse. Je voyais la chef assistante X. Je voyais l'ambulance X. La poli X et l'infirmière X. Je voyais Mao Godot avec le crucifix. Jim. Donnez, donnez. Attendez, Jim. Je voyais qu'il craignait la taupe en dehors des taupeigneurs. Elle se débattait. Et je voyais qu'elle hurlait. Il l'attachait. Il craignait la taupe. Il la jetait dans ses vieilles et attachait elle. Et elle hurlait, hurlait. Jim. Donnez, donnez. Que je voyais de mes oeils la taupe sauvée de son misère vers la fin des vies. X pour le mourir dans le dignité. Moli. Taupe, eux, en première visionnaire. Tiens, prenez, gardez les jumelles. S'éloigne de l'abbé et va au public. Ce que j'ai vu me remuer pour ce pauvre taupe. Je suis désolé, mais très désolé, tout à coup. Ce pauvre taupe va mourir pendant que nous, on va se réjouir. Je suis absolument navré. Et demain, c'est 14 juillet. Et je vais trop déprimer la vieille taupe, elle déportée vers son fin des vies. Et que moi, Moli, je chantais. Non, non, je ne pouvais pas chanter. Pendant l'euthanasie. Jim, excité, réjouit, collé aux jumelles. Moli, Moli. Je vois les ambulances qui se démarraient. Je vois les bulles d'eau d'air qui commençaient à égaliser. C'est fini la trocanière. C'est merveilleux. J'imagine les restaurés. William Shakespeare, il disait comment je pouvais traduire pour les français. Tout est bien qui finit bien. Fin. Applaudissements. Merci. Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

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