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The transcription is an interview with Serge Rezveni about his latest album "Chansons pour Loulas" and his artistic career. The album is a tribute to his wife of 50 years, and features a selection of songs chosen by Françoise Canetti. Rezveni discusses his diverse artistic endeavors, including painting, writing, and poetry. He also expresses his pessimism about the state of the world, but highlights the optimism in his songs. The album has been praised for its timeless quality and relevance to the current troubled times. Bonjour, très heureux de vous retrouver en cette fin de semaine, le vendredi, c'est fait tard. Aujourd'hui, au menu de cette émission, une rencontre magnifique, impressionnante pour l'animateur que je suis, pourtant ce qui a quand même déjà quelques décennies de radio dans les jambes et à la voix. Et cependant, une rencontre magnifique partagée avec Serge Rezveni, que nous allons découvrir au travers d'un entretien où il sera question fortement d'un album qui est sorti le 24 mars dernier, 24 mars 2023, Chansons pour Loulas, son amour, celle qui a été à ses côtés pendant 50 ans, rien à voir avec notre président brésilien d'aujourd'hui. Serge Rezveni, avec l'album Chansons pour Loulas, je ne vous en dis pas plus, la durée est exceptionnelle pour une rencontre exceptionnelle. Il est temps de passer à la page suivante, quand je dis la page, c'est une rencontre exceptionnelle pour une durée exceptionnelle à l'antenne. Sans plus tarder, on va retrouver Serge Rezveni, je ne vous en dis pas plus, on va passer 1h20 en sa compagnie. Je suis avec Serge Rezveni. Bonjour. Bonjour. On va parler d'un bel album qui est sorti récemment, c'était le 24 mars dernier. Il a pour nom Chansons pour Loulas, Serge Rezveni, et il est édité sur production Jacques Canetti. On va revenir d'ailleurs sur le nom de ce producteur mythique dans l'histoire de la musique, dans l'histoire du disque et de la chanson. Alors Chansons pour Loulas, je fais tout de suite un correctif parce qu'il y a un autre Loulas qui est dans l'actualité aujourd'hui même. Voilà, alors il ne s'agit pas de Loulas le Brésilien, mais de votre épouse avec qui vous avez partagé un amour fusionnel, on peut le dire ? Oui, bien sûr que c'est fusionnel. Pendant 50 années. Absolument, 50 ans dans une bulle. Oui, absolument. Il va être question effectivement d'un certain nombre de vos chansons qui ont été recueillies sélectionnées, choisies par Françoise Canetti, la fille de Jacques Canetti, le producteur de cet album lointain qui remonte je crois à une soixantaine d'années ? Oui, à peu près, je ne calcule pas mais oui. Et elle a dû passer un peu de temps à choisir parce que je crois que vous avez pris plus de 120 chansons pour Loulas justement, pour votre amour. Comment s'est fait le choix de ces chansons qui figurent et son nombre de 16 sur cet album ? Je ne me suis pas mêlé du choix. Mes chansons, je les compose et après elles s'envolent et je ne m'en mêle plus. Il y a beaucoup de chansons, même excellentes, qui me sont demandées en Corée. Il y a des jeunes cinéastes américains un peu partout qui me demandent des chansons. Elles ont leur vie, c'est fini, elles m'ont échappé. Il faut que je continue à en composer. Alors oui, vous continuez parce que ce n'est pas simplement au passé que nous allons avoir cette conversation mais à la fois sur une trajectoire de plus de 50-60 années jusqu'à encore aujourd'hui, jusqu'à ces derniers temps où vous avez composé ces derniers temps de nouvelles chansons. Oui, je viens de terminer encore une chanson il y a, oui. Et puis les chansons que chante Dominique A. sont toutes assez récentes. Elles sont au nombre de 3 de mémoire sur cet album. Ça montre effectivement la dimension très actuelle aussi. En plus, je vais avoir une journée à Avignon sur France Culture. Et Dominique A. va chanter 5 chansons qu'il va créer. Et puis tous ceux du disque, on va faire une journée. Et surtout, on va lancer la marseillaise. Une amie que j'ai écrite, j'ai ajouté quelques couplets à la marseillaise, qui sont plus actuels, disons, qui ne sont pas contre la marseillaise mais qui ajoutent quelque chose à la marseillaise, qui disent qu'ils sont présents. Et qu'on va lancer en direct à 9h du soir sur France Culture à Avignon. On va prendre le temps d'en reparler. Mais effectivement, ça c'est déjà une projection dont l'avenir est proche, immédiat, puisque c'est le 14 juillet prochain que cet événement se produira. Alors, vous avez qualifié vos chansons de chansons légères comme des ailes de papillons. Pourquoi ? Je viens de vous le dire, c'est un vol. Une fois qu'elles sont composées, je ne revendique pas leur paternité. Je pense que l'après-aujourd'hui, que des jeunes qui écrivent leurs propres chansons, la gentillesse et la générosité de les recréer, disons, c'est ce qui me plaît beaucoup, c'est leur sort, que ce soit aux autres, vraiment. C'est pas mon métier. J'écris les chansons par besoin, par amour pour l'art, par amitié avec tous mes amis autour de moi, comme Truffaut et Bengueda. Mais je ne les surveille pas après, elles partent. Les chansons, au départ, c'était pas vraiment sur votre mode d'expression. Est-ce qu'on peut parler de votre œuvre plus complète ? Un artiste, alors je crois que vous vous qualifiez de non pas pluridisciplinaire, mais plus indisciplinaire. Voilà, ça montre effectivement ce rapport finalement peut-être aussi à la vie. Absolument, je suis dans l'indiscipline pour beaucoup de choses, c'est vrai. Non, je pense que dans la vie, il faut savoir ce qu'on ne veut pas vivre, et la vie vous donne tout le reste. Vous êtes devenu écrivain d'abord, je crois, peut-être même un peu avec la peinture déjà. Pas un peu, j'ai été 20 ans peintre, j'ai exposé au muséum art moderne, j'ai exposé dans les plus grandes galeries. C'était vraiment ma vocation. Mais le marché est devenu tellement... disons, les marchands ont tellement transformé l'art aujourd'hui que les peintres finissent par battre une monnaie sans voir très bien ce que c'est. La valeur prend plus d'importance que le contenu, et donc j'ai abandonné le marché, je me suis retiré, je continue à peindre, mais je ne suis plus un peintre dans l'actualité d'aujourd'hui. Des récits d'inspiration plutôt autobiographiques ? Une quarantaine, c'est ça ? Des pièces de théâtre ? Une quinzaine ? Une vingtaine, et ça va peut-être continuer ? Oui, oui, je sors, au Belge, je sors ma dernière pièce, sur Arsénie, que les Belges ont édité comme un texte, qu'il faut s'assurer qu'ils fassent éditer, jusqu'à tout être monté, bien sûr. Et de la poésie ? De la poésie à la chanson, il n'y a qu'un petit pas à franchir, ou c'est une passerelle plus complexe ? C'est très difficile pour moi de définir. J'ai la musique en moi. J'ai d'origine russe, on chantait beaucoup, comme les Italiens, on chante en groupe presque. Dès que les Russes se trouvaient entre eux, tout de suite il y avait une guitare, il y avait des guitares, le peintre Polyakov qui était un ami, dès qu'on se retrouvait on jouait de la guitare et on chantait des chansons. Donc la chanson est naturelle, comme un chant d'oiseau, vraiment. Je ne prémédite pas la chanson, je ne pensais même pas qu'elle dépasserait le cercle de mes amis. Bon, il s'est trouvé que Truffaut les aimait énormément, et que Jeanne Moreau les connaissait toutes, parce qu'elle était une amie, et donc elles ont vraiment dépassé toute l'imagination pour moi. Je ne pensais pas qu'elles désiraient ce qu'elles sont. Du côté de votre œuvre littéraire, chez Souvenirs de la Traversée des Monts Noirs, je crois que c'est un gros succès. C'est mon livre essentiel, oui. Essentiel parce que sur vos personnages, quand je parlais d'inspiration autobiographique, on vous y retrouve dans ce livre-là également. Oui, oui, c'est très complexe. Mais disons que c'est surtout, ma mère est morte en Pologne pendant la guerre, au début de la guerre, elle était juive et il n'y avait pas d'étang. Donc c'est sa part sur cette recherche, un peu disons, je veux dire le parallèle entre l'ornithologie et cette trajectoire des juifs à travers le monde, comme les oiseaux qui se posent au-dessous, qui se posent ailleurs, bref. Donc c'est un livre qui est très important pour moi, oui, vraiment. Oui, avec donc des personnages, peut-être le vôtre, on va inviter nos auditeurs à lire, à découvrir ce livre, à travers ces démons noirs, pour ceux qui ne l'ont pas fait, vous l'avez écrit, il a été édité en 1992, et vos personnages s'efforcent de trouver un sens au non-sens du monde. Nous étions en 92, vous l'avez déjà imaginé, il y a des années précédentes, le temps a filé, depuis, nous sommes en 2023, trouver un sens au non-sens du monde, c'est toujours vrai aujourd'hui. J'ai peur avec ce qui se passe aujourd'hui, avec l'accumulation de bombes atomiques, à 140 planètes, et donc, ce qui se passe aussi, en Russie en ce moment, je pense que ça prend un mauvais sens. Le non-sens du monde commence à prendre un très mauvais sens. Je suis très pessimiste, très très pessimiste. En même temps, quand on va découvrir et écouter vos chansons, il y a aussi de l'optimisme quand même. Le pessimisme des juifs, c'est un pessimisme positif. Pendant la guerre, les juifs qui ont été optimistes, ont été déportés, et les pessimistes ont réussi à fuir à New York, il ne faut pas l'oublier. Donc le pessimisme peut aider à avoir une optimisation de la vie aussi. Dans la presse, à l'occasion de la sortie de cet album dont on va parler évidemment, on va y revenir, même si on fait des détours, ces détours vont éclairer ce qu'est le résultat de ce disque. Ce disque, c'est le fruit d'un certain nombre de vos chansons qui ont dormi pendant peut-être une trentaine d'années dans un tiroir, c'est ça ? Oui et non, parce qu'on a retrouvé des chansons enregistrées par Jeanne Moreau, qui avaient été mises de côté pour le moment du disque. Donc Françoise Canetti les a ressorties. Il y a pas mal de chansons que j'ai écrites depuis. Elles n'étaient pas dans un tiroir, mais évidemment, entre amis, qu'elles soient diffusées tout à coup, c'est très important pour moi. Pour ceux qui ont eu le plaisir de découvrir à la sortie, c'était en mars dernier, votre album, il y a notre confrère de France Musique, Martin Penet, qui a dit la chose suivante « Les chansons intemporelles de Réveillé s'inscrivent merveilleusement dans notre époque troublée. » Il a bien vu ? Ça c'est lui qui le dit ? Oui ou non ? Parce que Dominique a, sur ce Dominique a une ou deux chansons qui sont très importantes pour moi, qui s'adressent à la jeunesse aujourd'hui. Je n'ai pas de message, mais qu'il leur dit quand même que peut-être qu'on leur laisse une planète pas en très bon état, mais qu'il ne faut pas justement qu'ils se démoralisent. Et en souhaitant que les vieux leur laissent une place sur cette planète. Le drame, c'est qu'avant, les guerres servaient à se débarrasser de la jeunesse. Les vieux faisaient des guerres et aujourd'hui, avec cette bombe atomique, ils savent très bien que si on fait une guerre atomique, tout le monde y passe. Donc, les jeunes sont là, de plus en plus nombreux. Ils n'ont pas de place, ils n'ont pas de logement, ils n'ont pas de travail. Vraiment, la situation de la jeunesse est très grave, puisqu'on ne peut plus les tuer avec des guerres. En même temps, jeunes et vieux, même combat, aujourd'hui. Oui, mais les vieux sont installés, ils ont de l'argent. Les jeunes attendent qu'ils meurent pour hériter leur appartement, pour hériter Vraiment, c'est terrible. Oui, mais en même temps, on ne va pas éliminer les vieux, s'il vous plaît. Éliminer, non. Bien sûr que non. Mais je pense qu'on pourrait leur laisser plus de place. Surtout, leur donner plus de place dans la créativité. Et que le mot travail, qui veut dire trépanion, ça veut dire les trois trépieds de la torture romaine. Et que le travail ne soit plus envisagé comme une torture, mais comme une créativité. Avec une notion de plaisir, également, pour tout ce que l'on peut entreprendre et créer. On va découvrir, sans plus tarder, une première chanson, Caresse-moi. J'adore ça, je crois que c'est l'un de vos textes préférés, qui incarne cet amour que vous avez eu pour Loula. On va en reparler parce que c'est vrai que ce n'est pas anodine, la rencontre, et elle a été plutôt une fulgurance qui a duré, parce que des fois, il y a des fulgurances éphémères. J'ai tombé amoureux, ce matin, pendant 50 ans, je peux vous le dire. Et je trouve très bien votre part de passer cette chanson, que personne ne passe sur les ondes. On débute par cette chanson, et on se retrouve dans quelques minutes. Je t'ai donné mon corps, mon corps, contre ton corps. Je t'ai donné mon cœur, mon cœur, contre ton corps. Je t'ai donné mon cœur, mon cœur, contre ton corps. Je t'ai donné mon cœur, mon cœur, contre ton corps. Je t'ai donné mon cœur, mon cœur, contre ton cœur. Je t'ai donné mon cœur, mon cœur, contre ton cœur. Je t'ai donné mon corps, du soir jusqu'à l'horreur. Ne me donne pas ton cœur, j'ai trop peur du bonheur. Carresse-moi, je dors ça. Caresse-moi, je dors ça. Je te donne mon corps, sans que mon cœur Carresse-moi, je dors ça. Caresse-moi, je dors ça. Caresse-moi encore, encore, et encore. De toi, j'ai folle envie. De moi, tu as folle envie. Sans que nous vienne l'envie de partager nos vies. Seul, le présent nous lie. Restons sans avenir. Vivrons comme si la vie était faite pour mourir. Carresse-moi, je dors ça. Caresse-moi, j'adore. Demain viendra l'oubli, emporté par nos vies. Caresse-moi, je dors ça. Caresse-moi, je dors ça. Caresse-moi encore, encore, et encore. Je t'ai donné mon corps d'amour et de désir. Il ne sera à toi qu'un instant de plaisir. Tu ne dois pas souffrir. Dis-moi, jeune abandonneur. Je ne veux pas souffrir si demain tu t'en vas. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Aimer un corps terni sans que nos cœurs frissonnent. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, caresse-moi encore, encore, et encore. Que l'amour soit pour nous plaisir en liberté. Car si nous sommes amoureux, c'est pour mieux nous quitter. Je veux que tu m'oublies, car je veux t'oublier. Après m'être donné, surtout pas pour la vie. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Tant que nos corps se plaisent et que nos cœurs se taisent. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Demain tu t'en iras, mais je ne te retiendrai pas. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Tant que nos cœurs se plaisent et que nos cœurs se taisent. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Demain tu t'en iras, mais je ne te retiendrai pas. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Caresse-moi, j'adore ça. Une rencontre qui, au départ, semblait totalement improbable. Oui, ça c'est improbable. C'est un milieu très différent. Moi, je n'étais dans aucun milieu. Je vivais à Montparnasse. C'était juste la prière. Tout le monde était très pauvre. Tout le monde partageait, si ce n'est plus le cas aujourd'hui. C'est vrai qu'il est arrivé dans ma vie que son père, qui était à même le pouvoir, voulait presque me faire virer de France en tant qu'étranger. Tellement il était épouvanté que c'est sa fille qui aurait eu notre destin, bien sûr, qui a eu le courage de partager sa vie avec un jeune peintre plus que fourché dans une époque très difficile. Elle est rentrée dans ma vie et pendant 50 ans, on a improvisé jour après jour notre vie dans des lieux merveilleux. La vie était très généreuse avec nous. Encore une fois, parce que nous savions très bien ce que nous ne voulions pas vivre. Le père de Lula, Daniel, dans son prénom d'état civil. Lula, pourquoi ? C'était son prénom. On l'appelait Lula parce que son frère, je crois, n'arrivait pas à prononcer Daniel. Quand j'étais petit, c'est devenu Lula. J'ai repris Lula parce que c'était très beau. Oui, je disais, son père a épris des propos plutôt violents à votre égard. Je disais, il ne voulait pas effectivement que sa fille, Daniel, Lula, soit avec un étranger, un juif iranien, parce que vous avez, on va parler de vos origines, un bâtard. Imaginez la violence des mots de ce Iranien. Métec, bien sûr. Lui était dans le cabinet de Pinet, à l'époque, d'ailleurs. C'était un militant politique, c'était amiral, militaire. C'est un homme qui était vraiment dans le pouvoir, complètement. C'était des assauts. Donc, on n'avait pas, aucune conversation possible ensemble. Violence des mots, et en même temps, Lula, cet amour, votre amour, j'allais dire pour l'éternité, si on va voir que dans l'histoire, dans votre histoire commune, s'il y a eu un jour un clap de fin. Je ne sais pas si l'image est bien, parce qu'on va parler de cinéma aussi. Et cinéma, tiens, ça me fait penser à Orson Welles, qui a dit de votre Lula, qu'il la comparait à Ava Gardner, au niveau de la beauté, et il lui avait, semble-t-il, fait miroiter pour l'inviter à Hollywood. Une fois qu'il l'a vue chez Jeanne Moreau, il a eu une escoucheuse, elle était très belle, elle avait une grande beauté, mais pas que belle, elle était très intelligente. Et donc, quand il l'a vue arriver, il a eu une escoucheuse du cinéma, elle a dit non, parce que, vous ne voulez pas tourner ? Elle a dit non. Mais pourquoi ? Et il a dit j'aime ma vie. Bien qu'elle ait eu un petit rôle dans le juridique quand même, mais elle tenait pas du tout à faire connaître sa beauté. Lula, ça a été des années 50 ans d'histoire de vie commune. C'est d'abord cet amour. Chaque jour, vous lui faisiez, comment dire, au travers de votre œuvre artistique, la peinture, la littérature, la poésie, les chansons. Ces chansons-là que vous avez écrites les premières, vous lui avez destinées, elle les a découvertes, de son vivant, l'ensemble de ses chansons. J'ai voulu la séduire pendant 50 ans. Tout simplement. Mes livres, mes tableaux, mes chansons, ce qui est des moyens de séduction. Et je l'ai tenue en haleine. Elle était passionnée par ce que je créais. Et moi, j'étais passionné de la passionner. C'était merveilleux. On a vécu 50 ans vraiment extraordinaires. On s'est isolés dans le milieu de la France. J'ai eu la chance d'une propriété merveilleuse. Après j'ai eu une maison à Venise. Donc on s'est passagés entre Venise et le milieu de la France. On a eu une vie merveilleuse. Malheureusement. Ça s'est terminé avec Alzheimer. Vous avez dit d'ailleurs de cette vie, nous avons vécu un voyage de noces de 50 ans. Ce voyage de noces qui dure 50 années. Pendant 50 ans, elle s'est réveillée chaque matin dans le rire du bonheur d'être. Quel émerveillement. Entre nous, pas de projets, ni de fadèles, de l'amour toujours. Seule l'incertitude nous a protégés. Cette incertitude, c'est-à-dire effectivement, on verra comment on viendra le lendemain, tout simplement. J'ai écrit une chanson qui est philosophique, qui est chantée par Mona Est, qui a été chantée par beaucoup de femmes d'ailleurs. Jamais je ne t'ai dit que j'aimerais toujours mon amour. Donc on ne s'est jamais engagés. Si on nous avait dit quand on s'est connus, je crois qu'on serait parti en courant chacun de notre côté. Mais un jour, on s'est retourné et on s'est dit tiens, 50 ans, déjà. Voilà ce qui s'est passé. Parmi ces chansons qu'on va découvrir, qu'on va continuer de dégrainer au travers de notre édition, Chanson pour l'Age, je rappelle, album qui comporte 16 chansons avec 8 inédits. C'est-à-dire qu'on aura la primeur, la fraîcheur de découvrir ces nouvelles chansons inédites. Pour certaines d'entre elles qui ont été écrites pour être interprétées par Jeanne Moreau. Non, je n'ai jamais écrit des chansons pour être interprétée par qui que ce soit. Parce que ce soir, Marclay me téléphonait tout le temps et me disait, vous ne pouvez pas écrire des chansons pour Moreau, pour Bardot, pour Régine, pour Régianni. Et je disais non, je ne veux pas entrer dans la profession. Je n'ai jamais écrit mes chansons, même celles que chante Jeanne Moreau. Avant. Et elle les a prises et j'étais très heureux. Mais je n'ai jamais été... Je ne suis pas professionnel, du tout, du tout. En même temps, c'est curieux, d'ailleurs c'est un sujet qui m'intéresse, forcément, nous, gens de radio. D'abord, on s'interroge dans ce parcours qui est le vôtre, dans cet appétit de pluridisciplinaire, comme vous avez dit tout à l'heure. Je ne me suis retrouvé musicien malgré moi. Parce qu'aujourd'hui, on parle d'auteurs, de compositeurs, au travers des chansons qu'on découvre, qu'on va découvrir pour un nombre d'entre nous, les plus jeunes aujourd'hui aussi, les jeunes générations vont découvrir ces chansons qui ont traversé le temps. C'est bien sûr. Musicien malgré vous ? Ah oui, je suis un autodidacte. Vraiment, je compose d'oreilles. Et je compose toutes les musiques de mes chansons en même temps que j'écris les textes. C'est une émanation. C'est comme le chant d'un réseau. Disons que je ne prémédite pas mes chansons et qu'elles n'ont jamais été écrites dans un but. Donc c'est vraiment une émanation du plaisir. Pas d'autre but que de se chanter comme ça, en tout cas à l'origine. Et puis maintenant, je compose des chansons parce que j'ai besoin de les composer. En même temps, le tourbillon, d'ailleurs, on va écouter ces chansons dans cette version inédite sur de magnifiques, totalement impressionnantes orchestrations de François Robert. Pour ceux qui ne le savent pas, il suffit de redécouvrir les disques de Jacques Brel, en particulier, avec ses magnifiques orchestrations pour lui comme pour d'autres artistes de cette époque. Et on va le retrouver. Mais, je me suis dit, quand on est à l'origine d'un tel texte, de cette chanson, on est forcément, on a fait fortune. C'est drôle. Non, non, oui, oui. J'aurais pu faire fortune, mais je ne suis pas un homme d'argent du tout. Donc, j'ai signé des tas de contrats avec des grandes boîtes. Donc, je touche les miettes de mes chansons, à vrai dire. Mais je n'ai pas envie, tranquillement. Parce que la SACEM, les miettes, ça m'intéresse. Les miettes de vos succès. Le tourbillon, il tournait, il continue d'ailleurs encore aujourd'hui, de tourner sur nombre d'antennes de radio et sur notre radio, ça va être le cas encore aujourd'hui. Et ce tourbillon, la SACEM a considéré que vous n'étiez pas un compositeur. En principe, j'aurais dû être, mon service public, entrer pleinement à la SACEM, et toucher pleinement mes droits. Sauf qu'ils n'ont pas voulu, parce qu'un peintre qui rentre par la grande porte dans la chanson, ça n'a pas beaucoup plu à beaucoup de gens, je le sais. Et donc, ils m'ont obligé à passer un examen de mélodies. Je ne peux pas toucher pleinement mes droits musicaux. Il fallait que je signe avec des vrais, patentés, qui écrivaient la musique, car je n'écris pas la musique. Et donc, maintenant, ça a changé. Mais à l'époque, c'était comme ça. C'était un abus de la SACEM, en effet, de me faire passer ces examens, quand ma chanson passait 50 fois par jour, à l'époque, c'était un tube, quoi. Et cette affaire, cette histoire a duré une vingtaine d'années, je crois. Pendant 20 ans, il y avait beaucoup de musiciens qui avaient fait travailler les jeux moraux des pianistes. Bon, tant mieux, ils ont touché la moitié de mes droits. Sans le connaître, même, les chansons qu'ils ont signées avec moi. Et puis, un jour, il y a un éditeur plus sérieux, plus honnête, je crois, que les autres, il m'a dit « Mais c'est vous qui avez composé ? » J'ai dit oui, mais il m'a dit « Vous n'avez qu'à réclamer. » Il n'y a aucune raison que j'ai réclamé. J'ai écrit une lettre à tous ces gens, et j'ai récupéré au bout de 20 ans un effet de plein droit sur mes chansons. On va parler du tourbillon, parce que, justement, cette chanson, ça l'a traversé le temps et elle continuera, je pense, je ne veux pas dire pour l'éternité, mais je pense que si. Et elle a une histoire, cette chanson. Au départ, c'était presque un petit cadeau emprisonné, ça, non ? Pas emprisonné, d'amitié. On était très amis. Je ne doute pas de l'amitié, mais en même temps, cette chanson décrit une situation où, dans le couple de Jeanne Moreau, c'était une chose connue. Ils étaient très libres, tous les deux, ils se quittaient, ils revenaient, mais ils ont été, toute leur vie, ils ont été comme liés. C'est un couple à la fois très solide et très volage, disons, bon. Et je me suis moqué d'eux. En effet, j'ai écrit cette chanson très rapidement, même peut-être sur l'occasion de leur anniversaire, je ne sais plus, pour me moquer gentiment d'eux, en leur disant pourquoi vous vous séparez, vous remettez ça, puis vous... Voilà. C'est une chanson qui les a beaucoup amusés aussi, et que Jeanne Moreau a toujours revendiqué pour, elle racontait pour la genèse de cette chanson. C'était très amical, c'était très... Taquin. Taquin, voilà, exactement. Je pense que c'est un peu taquin. Et en même temps, tout le monde a envie de fredonner cette chanson, encore aujourd'hui. Ah oui, dernièrement, j'ai dîné chez une grande actrice russe, et puis à la fin du dîner, une petite fille qui est arrivée il y a 6 ans, je crois, en tissu, et avec l'accent russe, elle m'a chanté le tourbillon. C'est pas ses générations, puis elle fait le tourbillon, en tout cas, c'est une chanson qui est, oui, comme je le disais, c'est comme un papillon, comme un oiseau. Et bien, l'un de ces inédits qui figure, sans bonus, sur cet album dont on parle aujourd'hui, Chansons pour l'Oula, de Serge Rézrémy, avec des artistes, on va en parler dans le détail, de ces artistes qui vous interprètent, plus d'hommes, et je crois que c'est la première fois que des hommes vous interprètent, on va en parler, et une femme, d'ailleurs, qui est tombée en amour aussi pour vos textes, puisqu'elle a enregistré, il y a quelques temps, un album de vos chansons, c'est Léopoldine HH ? Oui, non, c'est Françoise Canetti qui l'a poussée, oui, ça a été une rencontre, mais je suis très reconnaissant à tous ces jeunes gens qui composent leurs propres chansons, qui s'interprètent eux-mêmes, et qui, pour une fois, font la générosité, tout simplement, d'interpréter les chansons de moi, d'un vieux monsieur, mais bon, ils les ont, je pourrais dire, actualisés, rénovés, et elles sont très vivantes, c'est très beau ce qu'ils font. Découvrons, partageons, pour le plaisir des plaisirs, le tourbillon dans une étincellante orchestration, je disais, de François Robert, et on se retrouve dans quelques instants sur les ondes de votre radio locale RGB, sur le 99.2 FM, et sur radio-rgb.net, le vendredi, 17h-18h45, le samedi, 12h-13h45, émission disponible ensuite en podcast pour l'éternité, partout dans le monde, parce qu'on est radio locale, mais à l'échelle planétaire, ça se partage. Elle avait des vagues à chaque doigt, des tas de bracelets autour des poignets, et elle chantait avec une voix petite au mancholat. Elle avait des yeux, des yeux d'enfant, qui fatiguaient, qui me fatiguaient, il y avait l'aval de son visage pâle, de femme fatale, d'une vue fatale, de femme fatale, d'une vue fatale. On s'est connu, on s'est reconnu, on s'est perdu de vue, on s'est retrouvé, on s'est réchauffé, puis on s'est séparé. Je n'y avais pourquoi, et reparti d'un tourbillon, la vie, je l'ai revue à soi, aïe, aïe, aïe, ça fait déjà un fameux balle, ça fait déjà un fameux balle, au son des panchos, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, je l'ai reconnu, de notre invité, Serge Régéry. Tous les dimanches matins, en prenant mon pain, je me regarde dans l'arrière, j'ai envie de ces cigales, l'âge de ma fausse exerface, pourtant je ne vois pas le trac, c'est une présence qui prépare, irrémédiablement, j'ai beau me faire des grimaces, je me sens encore bien, il suffit que je me sacasse, jusqu'à dimanche prochain. Tous les dimanches matins, des fraises un petit coup d'oeil, je m'attache sur ma terrasse, en face de la dame d'enfance, qui s'attache sur sa place, en attendant dimanche passe, espérant être plus locale, c'est le dimanche prochain, et je rêve que j'embrasse, sont des chiens, sont des chiens, mais voilà dimanche passe, ça ne peut se passer de rien. Mais c'est un dimanche matin, en sortant de mon bar, je me surprends face à face, dans les recettes de la classe, je me dis mon dieu, tu tasses, t'as qu'à voir la dame d'enfance, depuis tant qu'elle se prélâche, elle est de 20 ans moins bien, sont les cours de séance, c'est la cour du destin, de dimanche en dimanche, à la pluie de l'ombre au poing. Le temps a passé, et le temps s'est passé, la vie depuis un long dimanche, dont on parle jusqu'au passé, qu'ils aiment pas en ruche la balance, moi il nous reste à tirer, à chacun sa ligne d'arrache, elle est destinée. Le temps a passé, et le temps s'est passé, si j'avais eu plus de temps, la dame d'enfance s'atterrasse, je lui aurais fait un mouvement, il faisait 2 enfants, il faisait 3 enfants, 4 enfants, 5 enfants, 9 enfants, 10 enfants, qui sait ? De retour avec notre invité sur l'antenne de votre radio locale RGB sur le 99.2 FM en direct de Sergi Pontoise mais également sur internet et c'est ici et partout sur le reste de notre belle planète qui souffre de plus en plus et on aimerait à ce propos que nos gouvernements d'ici et d'ailleurs soient un peu plus attentionnés à cette planète parce que on voudrait la transmettre à nos enfants cette planète et pour l'instant il y a quand même sur le sujet beaucoup d'incertitudes qui planent Serge Rezani, je ne sais pas si d'ailleurs ce que je viens de dire c'est un sujet sur lequel vous avez envie de vous exprimer, on sait aujourd'hui qu'il y a beaucoup de tensions dans notre monde y compris dans les relations avec l'autre, quand on parle d'amour, de tendresse, parfois on en est sacrément éloigné, en même temps on n'a pas envie les uns les autres que ce soit notre place dans la société on n'a pas envie de tenir un discours décliniste du matin au soir et au contraire comment transmettre cet espoir cette espérance indispensable pour les futures générations nos enfants, nos petits-enfants qui sont déjà ici sur cette planète et eux n'ont pas demandé à ce qu'elle soit dans cet état c'est difficile pour moi d'en parler parce que j'ai connu une planète écoutez, les Indiennes en Amérique, quand ils cassaient une branche ils demandaient pardon à l'arbre, c'était pas mal moi j'ai connu un peu ça j'ai connu la fin du 19ème siècle on pourrait dire où on vivait très en accord quand même avec son slogan, sans non plus s'engager, les gens vivaient tout naturellement avec la nature avec beaucoup de cruauté parce qu'on égorgeait des bêtes même enfants on m'avait donné à tuer des canards avec une hache et leur couper le cou donc on avait un rapport avec la nature très violent, parce que la nature est très dure, aujourd'hui on prend des précautions sauf qu'on l'a détruit d'une manière tellement industrielle mais surtout je pense qu'on fabrique tellement d'armes et une arme est faite exclusivement pour tuer des êtres humains donc il existe de l'armement sur toute cette planète qui fonctionne à fond en ce moment et on invente des armes de plus en plus violentes on s'attaque aux populations civiles de plus en plus, c'est plus une question militaire, donc vraiment je pense qu'on court à une sorte de suicide collectif je pense que c'est presque fatal c'est le nombre qui crée ça vous savez les grandes concentrations n'ont jamais pu exister ce n'est pas un moyen de déplacer des gens en nombre et ça c'est des chemins de fer qui ont permis ça alors aujourd'hui on va être tellement nombreux sur la planète que fatalement il va y avoir une sorte de réaction et surtout avant, quand on tuait un être humain c'était une unité aujourd'hui l'unité c'est le million les deux dernières guerres ont tué les gens l'unité c'est le million on oublie l'être humain et on dit on m'a tué oui il y a eu un million de morts donc c'est le manque d'égard envers la vie et nous sommes de plus en plus coupés de la vie je pense avec cette machine que nous avons autour de nous et cette tendresse dont vous parlez un computer ne peut pas être tendre nous vivons complètement dans un monde qui nous domine de plus en plus binaire, en plus très simpliste donc j'ai peur qu'on n'arrive pas alors je souhaite que les jeunes en effet ils viennent de militants pour une planète comme ça il ne faut pas manger de viande bon bref, ils se rigidifient aussi là dessus peut-être c'est une nouvelle philosophie peut-être je ne sais pas quel rapport on peut avoir avec ces machines que nous avons inventées parce que nous allons vers la fourmilière, une ombre elle va nous obliger à nous organiser comme des insectes et toutes les petites machines que nous inventons aujourd'hui c'est pour pouvoir cohabiter comme des insectes et ça c'est terrible plus de tendresse en même temps petit à petit il y a la nécessité de réagir d'agir peut-être de mener des combats qu'on pensait ne plus avoir à mener aujourd'hui tant pour la préservation de la planète que pour la préservation de l'humanité vous avez une double origine irano-russe l'Iran, la Russie vous voyez où je veux en venir, deux régions du monde où la liberté est loin d'être au quotidien partagée par tous ceux et celles qui vivent dans ces régions du monde, au contraire source de dictature source d'autoritarisme source de violence voire de guerre monnaie aujourd'hui au coeur de l'Europe en Ukraine tout cela, le français qui a ses origines que vous êtes parce que vous avez vécu à l'âge de 1 an je crois en France oui, je suis né quasiment en France j'ai eu que le temps de naître pour être aussitôt en France je ne me revendique pas comme français mais je me revendique comme habitant de la langue française surtout que je trouve elle une langue merveilleuse vraiment une grande richesse et ça, voilà une chose à préserver aussi quelle violence on y fait à cette langue en ce moment et elle va disparaître pour parler quoi ? un franglais commercial ? oui bien sûr on va parler en sigle c'est évident là aussi vous parlez de tendresse mais la langue française a des tendresses extraordinaires vous dites d'ailleurs Astropo la langue française c'est ma patrie c'est clair, c'est important de mettre des mots là où c'est nécessaire pour éviter toute ambiguïté j'ai adopté la langue française avez-vous précisé ? vous d'origine iranienne je disais née à Téhéran en Iran d'un père iranien et d'une mère juive d'origine russe est-ce que le débat qu'on entend un autre débat qui sans cesse revient vague après vague et je ne choisis pas l'image des vagues pour rien par rapport à des événements qui se sont encore produits ces derniers jours en Méditerranée parce que ces migrants qui n'arrivent pas à découvrir l'horizon puisqu'ils meurent en mer et ils sont si nombreux dans la mer Méditerranée aujourd'hui je vous ramène peut-être à des origines lointaines c'est intéressant cependant dans la France d'aujourd'hui quand on a les origines qui sont des vôtres de défendre, de dire j'ai adopté la langue française la langue française c'est ma patrie je dirais plutôt que je suis reconnaissant à la langue française de m'avoir adopté parce que je l'ai un peu malmené parfois, par humour mais c'est une langue je suis très heureux que les gens lisent mes livres écoutent mes chansons donc ils m'ont adopté je leur suis très reconnaissant et je ne suis pas revendicateur de quoi que ce soit et je pense qu'en effet ces grandes vagues migratoires qui submergent la planète en ce moment on voit encore une fois à quel point les gens ne sont bien nulle part pour finir moi je l'ai fait il y a 60 ans, j'ai quitté Paris avec le Covid je ne sais pas s'il y a des choses extraordinaires les gens se mettent à fuir les villes pendant ce temps vous avez des gens, des campagnes que ce soit des campagnes africaines ou bien au Mexique tous ces gens vont vers les zones urbaines qui ne peuvent pas les adopter c'est pas possible donc il y a une suite en fait devant la vie et encore une fois le manque de respect du lieu où on vit sûrement je parle des indiens de l'Amérique qui ne montaient pas à l'arbre quand ils cassaient une branche je crois que c'est très important d'être conscient je pense que même en Afrique peut-être qu'ils voudraient mieux que les africains qui viennent en France ils essaient de transformer leur Afrique c'est-à-dire qu'ils en fassent un pays comment c'est dommage qu'ils viennent ici pour être des esclaves parce que qu'est-ce qu'on leur donne pour le travail ils ramassent nos poubelles bien sûr on envoie aussi nos poubelles contaminées en Afrique aussi donc c'est horrible ce qui se passe dans le monde c'est vrai, mais je pense que tous ces gens qui fuient leur pays bon, il y a des guerres aussi bien sûr, il y a une telle violence partout, mais on aimerait les voir au contraire souhaiter ça c'est sur les femmes en Afrique si l'Afrique sera sauvée par les femmes, parce qu'elles, elles font des choses elles améliorent le milieu elles essaient vraiment de donner à l'Afrique une nouvelle voie malheureusement toutes les forces vitales de tous ces pays justement qui sont en moment complètement déséquilibrés fuient quand elles devraient peut-être essayer d'améliorer le lieu où ils sont eux-mêmes c'est un problème qui est très difficile à en parler aujourd'hui je pense et en effet ces navires qui chavirent avec des gens qui sont des femmes, des enfants des forces vives des jeunes gens et qu'est-ce qu'ils ont trouvé ici ? Femmes on va revenir à Loulas Loulas c'était effectivement cet amour qui a duré une cinquantaine d'années vous êtes mariée d'ailleurs à Paris là où on se retrouve aujourd'hui vous êtes partie très vite en direction du Midi pour rejoindre le lieu qui est devenu pendant plusieurs années pendant toutes ces années-là le centre de votre monde à tous les deux une maison près de Saint-Tropez je crois à la gare Frémes la maison, l'abbéate un peu comme entre une cabane une villa, c'est quoi ? il y avait ni eau ni électricité au départ oui c'est une vision simpliste en fait c'était une maison italienne qui a été construite par un au XIXème siècle en pleine forêt dans un lieu fabuleux où il y avait une source vive qui sortait de l'eau du rocher en effet il n'y avait pas d'eau courante mais elle était plus que courante puisque j'avais cette source extraordinaire même les gens me demandaient la permission à cette source, donc j'avais ça l'électricité n'a pas manqué parce qu'on avait des lampes à pétrole c'était une poésie extraordinaire puis un jour l'électricité est venue jusqu'à nous mais ce n'était pas comment dire, ce n'était pas négatif de ne pas avoir l'électricité parce que je serais embarrassé le jour où le courant est venu jusqu'à nous pour retransformer toute notre installation qui était très très très décadente sans doute, les lampes à pétrole ça fait très doré, merveilleux non, c'est très riche on vivait comme des comme des décadents du 19ème siècle un peu, oui c'est vrai les années passent l'amour est renaissant chaque matin si j'ai bien lu si j'ai bien compris, si j'ai bien écouté vos chansons également ces chansons pour Loulas et jusqu'au jour où la maladie de Loulas apparaît va devenir une compagne pour vous deux d'abord pour elle évidemment parce que c'est dans sa chair mais j'imagine quand j'imagine très bien quand on est aussi compagnons quand on partage la vie d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, on peut le dire et bien les choses sont forcément différentes est-ce que vous avez redoublé d'amour encore plus à ce moment là ? j'écris un livre qui s'appelle l'Eclipse qui a été d'ailleurs une journée à l'académie de médecine à ce sujet, parce que je pense mais ça s'est amélioré depuis il faut mettre l'accent sur celui qui accompagne le malade le malade il reste assez longtemps par éclair et par bribe conscient mais celui qui est à côté je pense que il va être aidé et malheureusement maintenant je pense que c'est un peu amélioré mais à mon époque à l'époque de la maladie ce sont les prédateurs qui arrivent à ce moment là et qui profite de l'affaiblissement de l'accompagnant de l'absence du malade pour vraiment les voler carrément c'est vraiment j'ai subi ça et je sais que tous les gens qui sont accompagnateurs le mari ou la femme des malades aussitôt ils sont entourés des prédateurs et ça il faut faire mais je pense que c'est amélioré là dessus mais à mon époque c'était très difficile de vivre cette maladie parce que c'est une maladie qui frappe inégalement deux personnes à la fois et les sépare en plus ce livre d'ailleurs il était publié en 2003 et c'est aussi au delà de la maladie c'est une manière de rendre l'hommage aussi à votre femme à cette occasion mais bien sûr mais oui j'ai tenu à l'écrire d'abord pour tenir le coup parce que quand on vit tous les jours tous les matins et tous les soirs et toutes les nuits ce dialogue il se dissuade complètement on finit par... ma femme me demandait mais qui es-tu ? d'où viens-tu ? puis elle me disait moi j'ai vécu avec un type merveilleux c'était épouvantable et donc il a fallu que j'écrive ça pour pouvoir le surmonter je précise vous l'avez écrit avant que votre épouse décède puisqu'elle est décédée l'année suivante ah ça a duré dix ans oui c'est une très lente dégradation mais il faut en parler justement et surtout parler de cette maladie par rapport surtout à celui qui fait partie de ce couple il y a peu de gens malheureux aujourd'hui des gens souvent âgés en plus et que j'ai retrouvé une personne égarée c'est très très difficile ça il faut et je me suis retrouvé très très seul parce que les gens ont peur de la maladie et j'avais beaucoup d'amis mais je sentais à tel point j'étais horrifié et qu'il était plutôt tendance à fuir plutôt qu'à m'aider c'est une période effectivement douloureuse tous ceux qui traversent effectivement ce type d'épreuve en savent quelque chose parfois on a l'envie de mettre fin à sa propre vie à sa propre existence vous avez dit je suis amputé je ne refais pas ma vie je la construis autrement c'est ça, c'est votre philosophie philosophie qui est toujours d'actualité puisque je parlais du décès de Lula en 2004, nous sommes en 2023 une petite vingtaine d'années où vous avez reconstruit votre vie autrement bien sûr je pense que la vie est plus forte que tout en effet une tentation de suicide au pire de la crise quand on vit seul c'est toujours loin de tout et seul à seul avec un être égaré c'est la démence évidemment il y a un moment où j'ai même pensé la tuer et me tuer bon ça n'a pas eu lieu heureusement mais après sa mort en effet j'ai eu la chance d'avoir rencontré une femme qui m'a qui était adorable qui m'a dit viens vivre avec moi en Corse une comédienne qui s'appelait Jeannot on a passé 15 ans absolument délicieux comment dire elle n'a pas remplacé Lula mais je dirais qu'elle s'est un peu levée dans la copie vide de Lula parce que moi j'ai continué à créer j'ai continué à écrire des chansons j'ai continué à j'ai retrouvé de l'amour en effet de la tendresse et j'ai passé 15 ans avec elle délicieuse en Corse absolument je l'ai accompagnée jusqu'à la fin elle était malade voilà donc elle est morte aussi en 2019 je crois oui absolument les grains de beauté on va partager cette chanson qui était magnifiquement interprétée par Kali on parle de tendresse on parle effectivement de cette part de féminité pour s'emparer de vos textes et je pense qu'effectivement en ciel brillant de cette interprétation on se retrouve pour une toute dernière partie Tous les grains de beauté qui sont sommés sur ton corps combien, combien de fois ai-je essayé de les compter combien de fois me suis-je trompé et retrompé combien de fois j'ai dû recommencer car toi, toi tu riais et tout s'amusait dans les jeux de l'été tu es, tu es pour moi oui la plus belle du monde entier combien, combien de fois cela je dis et répéter ça te fait rire tu ris toujours comme tu respires tellement l'amour le soleil sur ta peau joue à travers les branches reflétant la gaieté de nos riens d'été tes bras, tes mains tes hanches et ta peau blanche ton coeur qui bat combien, combien de fois t'es qui te prône tes yeux rieurs m'ont fait crier chanter de joie d'amour, de vie et de bonheur tu te ris des années, qu'importe le saison si la vie n'arrêtait qu'une fieste d'été amour, oh mon amour tu es ma foi et toute ma vie combien, combien de fois j'en ai pleuré pleuré de joie est-ce possible tant de bonheur et tant de passion me font peur que rien ne nous sépare encore un peu de paix encore un peu de paix encore quelques années de fierté de créativité, de création on a parlé d'amour et je pense que c'est un sujet sur lequel on n'a jamais suffisamment écrit de tendresse un mot qu'on entend peu sur les antennes de radio ces derniers temps puisqu'on est plutôt dans des actualités anxiogènes et plus anxiogènes les unes que les autres cependant avec notre invité on se replonge dans ce qui peut paraître futile pour certains et pour d'autres, essentiel parce qu'effectivement pour faire ma part des choses notre échange, on est sur des sujets pas simplement pour passer le temps mais non, c'est très bien vous avez pris une bonne direction dans vos questions c'est très bien alors on va revenir à l'actualité de cet album il y a d'autres actualités d'ailleurs qui font que 2023 sera une année riche ça ne veut pas dire que ce qui était avant n'était pas riche ne traduisez surtout pas cela ainsi le 14 juillet oui, c'est un moment important pour vous alors vous vous attaquez à un monument tout de même l'hymne national la marseillaise et j'ai eu l'impression à la première écoute et bien que le côté guerrier qui existait violent, parce que les mots, il faut les remettre dans le contexte historique où a été écrite en son temps la marseillaise avec peut-être une vision, une intention plus pacifique plus pacifiste, alors je ne sais pas si c'est des mots qui vous conviennent, mais en tout cas plus source de paix je l'appelle la marseillaise amie je n'ai absolument je n'ai pensé qu'à une chose, c'est ajouter à la marseillaise de la tendresse justement de l'amitié et de l'amour sur ce radeau où nous sommes tous entassés, qui risque de couler, et je pense qu'il faut quand même se dire qu'il n'y a pas la peine de s'égorger les uns les autres il vaudrait peut-être mieux essayer d'aller vers ce que beaucoup de jeunes en ce moment souhaitent sous le sigle des colos, ou de tout ce que vous voudrez, en fait je pense qu'ils n'ont pas envie de prendre le chemin tellement des guerres que nous venons de vivre quand même les unes après les autres, où on a exterminé des millions de gens, et après court ils demandent pourquoi soyons les citoyens d'un idéal humain c'est de ça qu'il faut partager et donner davantage de place et de vie à ce type d'idéal et pas simplement dire que c'est un idéal, donc on n'en verra jamais l'horizon qu'il est si lointain que on risque de se brûler les ailes c'est un idéal auquel il faut donner vie jour après jour aujourd'hui, bien sûr, aujourd'hui c'est urgent, il y a l'urgence absolument, je pense que je ne sais que traduire d'ailleurs parce qu'il y a des gens qui m'embrassent dans la rue, qui me disent merci je viens de l'envoyer au Canada à tous mes amis au Canada c'est merveilleux qu'on peut envoyer des chansons maintenant à travers l'espace j'ai eu beaucoup mais incroyable à quel point les gens des inconnus disent enfin des paroles de paix, des paroles d'amour et pourquoi pas mais très bien ce lyme national il a été créé pour des raisons certaines, évidemment à une époque terrible où la France était en danger mais aujourd'hui la France n'est pas en danger, c'est le monde qui est en danger et l'Europe avec ce qui se passe en Ukraine évidemment, mais ça les Russes c'est un peuple d'esclaves il leur faut absolument ils ont toujours eu besoin d'être détruits vraiment je le dis, ma mère était elle a fui la révolution d'ailleurs et ce qui se passe aujourd'hui en Europe est très grave, c'est très dangereux et ça vient d'un tyran encore un de plus en Russie bien sûr cette Marseillaise pour une Marseillaise amie elle sera interprétée sur cet album par un duo Léopoldine HH Léopoldine humaine pour situer son identité complète mais ce nom d'artiste Léopoldine HH qu'on retrouve à plusieurs reprises sur cet album et là elle partage cette chanson avec Kali en effet pour prolonger notre hymne national avec des préoccupations non pas du quotidien mais très actuelles les préoccupations du moment pour donner vie à cet idéal dont on vient de parler vous savez j'aurais aimé c'est une petite fille qui la chante une enfant ce que fait Léopoldine est parfait donc j'aime beaucoup son interprétation mais pour bien montrer qu'il n'y a je ne suis pas Gainsbourg je n'attaque pas la Marseillaise j'essaie de la compléter tout simplement avec ce que tout le monde ressent en souhaitant qu'il y ait encore une fois de la tendresse il n'y a aucun sentiment d'agressivité de ma part d'ajouter des paroles de bonheur de tendresse et d'amour idéalement j'aurais aimé que c'est une enfant qui le chante parce que c'est à eux c'est pour eux cette Marseillaise c'est pour tous ces jeunes qui arrivent sur terre en ce moment et qui évidemment ne veulent pas s'engorger ils ne veulent pas être violents ils ne veulent pas même que le fric prenne le dessus sur le sentiment et sur la tendresse vous avez introduit ces mots on va les répéter jusqu'à la fin Avignon joyeux retour en Avignon 2023 donc ce rendez-vous sur notre consoeur France Culture le 14 juillet c'est dans peu de temps moi j'avais noté 20h donc c'est peut-être 21h mais moi je pense que c'est 20h une soirée musicale et poétique à laquelle vous allez participer, vous ne serez pas seul vous parliez effectivement d'une dimension de concert que Dominique a à l'occasion d'interpréter plusieurs chansons et peut-être d'autres invités également avec donc l'occasion de découvrir aussi en public cette nouvelle composition pour une Marseillaise amie et donc rendez-vous est pris sur les ondes de France Culture et sur place dans le cadre du festival d'Avignon ou non, c'est plus ici, c'est le Wiener peu importe c'est Avignon c'est Avignon 21h on corrige bien, 21h le 14 juillet, voilà qui est indiqué l'album, on en redit quelques mots, il est sorti le 24 mars dernier chanson pour Loulas de Serge Rezvani avec un album un CD accompagné d'un superbe livret composé de 24 pages avec texte et photos à l'appui il existe aussi un album vinyle un CD, le tout aux productions Jacques Canetti la sélection a été faite par Françoise Canetti, il s'agit bien plus qu'une simple sélection et je crois que le désir est grand de peut-être de voir apparaître publié peut-être dans les années pour finir la suite parce que vous avez encore d'autres trésors parmi les trésors et d'autres lettres pour Loulas il y a cent francs de chansons d'ailleurs qui paraissent en ce moment aux éditions Philippe Ray sous le type chanson silencieuse sans la musique sans les poèmes et donc je continue à composer il y a beaucoup de choses encore à créer j'espère avoir le temps encore je suis en plein projet que ce soit de théâtre que ce soit de poésie de littérature aussi en quelque sorte sous forme de dédicace sur ce beau livre que j'ai entre les mains chansons silencieuses de Serge Pogreslany ces chansons silencieuses sont le fruit de ma paresse, de mon manque d'obstination de ma maladresse invraisemblable à jouer de la guitare renaclant à étudier j'ai inventé et vous continuez encore et encore bien sûr, bien sûr la vie est une aventure c'est évident voilà, on rappelle que cet album on y trouve différents interprètes d'aujourd'hui Dominique Haas Kali, Léopoldine HH Vincent Bedienne et Philippe Catherine et vous même on a pu le découvrir au coeur et à l'écoute de cette même émission en bonus deux inédits chantés par Jeanne Moreau qu'elle avait enregistré avec Jacques Camétis en 1963 Paris tu me rends dingue et le tourbillon dans une étincante orchestration de François Robert pour être précis Gérard Daguerre l'un des pianistes et arrangeurs de Barbara a participé à cette belle aventure et Olivier Marguerite primé au César pour la musique du film La nuit du 12 qui assure les arrangements de cet album je crois avoir tout dit et je répète, tout ceci a été réalisé aussi avec plus que la collaboration à l'initiative des productions Jacques Camétis et en particulier de Françoise Camétis la fille de Jacques qui poursuit et bien de rééditer tout ce qui s'est produit au cours de ces dernières décennies sous non seulement le regard mais l'engagement investi de Jacques Camétis durant toute sa vie peut-être un mot à propos de Jacques et de Françoise dans ce livre j'ai écrit une chanson vraiment en hommage à Jacques Camétis qui a quand même fait vivre la chanson française le poly H H chante cette chanson qui parle de Jacques Camétis voilà le dernier mot de la fin juste avant qu'on écoute pour une marseillaise amie puisque nous en avons parlé on donne ce rendez-vous à nos auditeurs exceptionnellement à écouter France Culture le 14 juillet à 21h et ceux qui seront au Festival d'Avignon de se rendre sur place à cette occasion pour découvrir cette chanson et la partager le plus possible effectivement pour ceux qui ont l'espoir d'un monde meilleur et ceux qui veulent croire plus que jamais à la paix et à l'humanité quel serait votre mot de conclusion pour cette rencontre ce moment éphémère mais qui ne va pas être éphémère puisqu'il sera diffusé sur les ondes sur votre radio locale RGB en direct de Sergi Pontoise mais également disponible en podcast et là c'est pour l'éternité oui je ne sais pas quoi dire de plus mais en effet vous mettez la force sur cette parfaite je pense que c'est important il ne faut pas refuser le passé au contraire il faut être dans la mémoire mais je pense qu'on est là aussi pour ajouter quelque chose de positif à toute histoire d'humanité je dirais presque en ajoutant ces deux couplets à la Marseillaise je pense que c'est une preuve de foi envers les hommes et que les hommes doivent avoir foi en eux-mêmes et qu'ils donnent une foi à leurs enfants et qu'ils nous donnent peut-être l'espoir que notre radeau qui est vraiment mal parti qu'on ne coule pas trop vite qui est quand même l'avenir ça c'est sûr Merci Serge Rezavani de nous avoir, de m'avoir accueilli de nous avoir accueilli puisqu'il y a Cassandre de VSCom qui est aussi dans notre proximité ici même, merci de nous avoir permis cette rencontre nous sommes ravis de pouvoir la partager évidemment, c'est le principe d'une émission de radio au plus grand nombre la curiosité soyez à l'écoute de ces chansons qui ont été qualifiées par les Mours ce sera le mot à la fin avant d'entendre la chanson la Marseillaise amie pour une Marseillaise amie j'ai retrouvé effectivement une autre critique de presse à la sortie de l'album dont on a parlé aujourd'hui Chanson pour Loulas sous la plume de Thierry Collion c'est un Coljon pardon, c'est un journaliste du soir en Belgique qui a dit la chose suivante on peut parler ici de perles d'une beauté et d'une délicatesse inouïe, merci Serge Rézevani merci à vous n'oubliez pas, votre émission sera rediffusée dans son intégralité demain samedi de 12h à 13h45 toujours sur RGB sur le 99.2FM et en streaming live et en podcast sur RadioRGB.net excellent week-end à tous et à la semaine prochaine Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Tant de peuples opprimés Grondés Tant de peuples entravés De leur liberté Faire la conquête Voyons Ces citoyens Qu'un idéal Humain Chantons Chantons Qu'un chant commun Estime Notre défunt Mais tu vois Les peuples de la terre Aussi semences Jusqu'à quitter Dès le lendemain Où la misère Ne sera pas Leur sort obligé Ne sera pas Leur sort obligé Cette multitude Qui au jour d'hier Vend Tous nos yeux détournés Cette multitude De côtés Qui elles eux Envoient à cette terre Voyons Les citoyens D'un idéal Humain Chantons Chantons Qu'un chant Chant commun Estime Notre défunt Amour de toi Planète amine Planète bleue Planète de juillet Contre nous De notre folie Arrêtons De nous entre-détruire Arrêtons De nous entre-détruire Que ne tombe Qu'une nuit éternelle Que cette terre Que nous devons chérir A nos enfants Ne les rend pas le plus D'un monde En train de se détruire Voyons Les citoyens D'un idéal Humain Chantons Chantons Qu'un air Impure N'abrode Plus nos poumons