
Histoire de la ville d'Épinal du duché de lorraine au XXIe siècle
All Rights Reserved
You retain all rights provided by copyright law. As such, another person cannot reproduce, distribute and/or adapt any part of the work without your permission.
Listen to Histoire de ville - Epinal Vosges by Lionnel Fichenick MP3 song. Histoire de ville - Epinal Vosges song from Lionnel Fichenick is available on Audio.com. The duration of song is 13:15. This high-quality MP3 track has 96 kbps bitrate and was uploaded on 30 Sep 2025. Stream and download Histoire de ville - Epinal Vosges by Lionnel Fichenick for free on Audio.com – your ultimate destination for MP3 music.
Comment
Loading comments...
This transcription provides a detailed history of the city of Epinal in the Vosges department. It covers events from the 15th to the 20th century, including periods of prosperity, war, occupations, and liberation. Epinal faced challenges such as the plague, sieges, and destruction during conflicts like the World Wars. Despite adversities, the city experienced growth through industrial development and immigration. Epinal's resilience and transformation over centuries are highlighted, culminating in its liberation during World War II. Histoire d'une ville, Epinal, chef-lieu, département des Vosges. Depuis 1466 Epinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. A l'intérieur du duché, la ville bénéficie d'un statut de relative autonomie. Elle est administrée par le collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4000 habitants. Il y a une importante activité textile. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l'avènement de Charles IV duc de Lorraine en 1625, la situation d'Epinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonne qualité militaire, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourgs contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu, récent conseiller du roi Louis XIII, cherche à affaiblir la maison d'Autriche. La situation s'aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi Gaston d'Orléans, alors en disgrâce et qu'il fuit Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy. En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de la peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632. Le 26 mars 1632, Charles IV reconnaît par lettre patente les 31 religieuses de l'Annonciade sous la direction de la Mère Supérieure Féguin, là où le couvent se situait sur la place du marché couvert. En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal commun de la force. La ville se rend sans combattre, ce qui lui permet de négocier des conditions favorables. En 1635, le maréchal de la force empêche Chandewerth et la ligue catholique d'occuper la ville. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambertvillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville. La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l'épidémie, il ne reste que mille habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l'épidémie s'est appelée l'épidémie des 40 semaines, ce qui, comme l'indique sa durée. Un quartier de la ville s'appelle toujours le quartier de la 40 semaines, proche de l'endroit où furent enterrés les malades morts de la peste. En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d'un conseiller de la ville, Denis Briquel. A la suite de négociations de la blesse de Renermont, Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le 2 avril 1641, Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le 25 septembre, le lieutenant français d'Yallier prend le château de la ville au baron d'Urbache. Commence alors une occupation de la ville par des troupes françaises qui durent jusqu'en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation, logement et nourriture des soldats et des chevaux. Le 16 août 1650, ma France est affaiblie par la fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Louis reprennent la ville avec l'aide des habitants. Malheureusement l'occupation Lorraine est aussi lourde que l'occupation française. A la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les français s'arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. Sous la menace, la municipalité prête allégeance au roi de France Louis XIV le 18 juillet 1653 à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu'au traité de Vincennes en février 1661. La ville retourne dans les Girons-Lorrains. La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV, le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province. En 1670, les français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Epinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Torniel est attaquée par les troupes du maréchal de Crécy. Il s'empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux français une somme exorbitante de 30 000 francs par roi et de démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne le sont que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l'habitat. La porte des Grands Moulins, porte de Saint-Gohéry, porte d'Embraille, porte d'Arches sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n'est détruite qu'au XIXe siècle, un jour avant l'arrivée de Prosper Mérinet qui venait de déclarer la porte monument historique. Le montant de la somme d'argent versée est fortement diminué après la rédition des autres places Fort Lorraine. Mais la chute de la ville représente un tournant, elle cesse d'être une place forte. La ville se franchit progressivement. En 1685, le baillage est remplacé par le baillage royal. Le système de quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bourgnac est nommé. La Révolution et l'Empire. En 1790 pour désigner le chef-lieu du département, l'Assemblée Constituante demande à l'Assemblée Départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Étinal. L'Assemblée Départementale, réunie à Étinal le 1er juin, choisit par 311 voix contre 127 la ville d'Étinal. Mirecourt devient une sous-préfecture. 1870, la guerre met aussi le début d'un nouvel apogée. Même si Étinal est moins confirmée par le conflit que les régions plus au nord, la ville est néanmoins envahie par les troupes allemandes à partir du 12 octobre 1870. Les combats pour défendre la ville ont lieu dans les environs Abbé Villers, vers le château de Fayou, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Dossel qui, se plaçant en genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d'être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs en or. Cette somme est ramenée à 100 000 francs après négociation. La ville sera occupée jusqu'au 30 juillet 1873. Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l'origine d'un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d'Étinal, comme la presque totalité du département des Vosges, reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l'immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuit l'annexation allemande. Ces industriels vont être à l'origine de l'industrie textile dans les Vosges. Étinal prend alors la place de Mulhouse, passée en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également favorisé par la position frontalière de la ville qui devient une des plates-fortes du système de défense serré de rivières avec Verdun, tous les belles forts. Au début du XXe siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale. La Seconde Guerre mondiale. En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises, le génie s'est sauté les arches centrales du magnifique viaduc de la taverne à Binozé. Le 11 juin 1940, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertramenil au cours de leur offensive, de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur. Le fort de Longchamp situé au nord d'Epinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en juin 1940 avec un effectif très réduit. Il aura tiré près de 300 obus de 155 et 400 de 75. Les bombardements qu'il subit ne font aucun dégât majeur mais cinq soldats périssent dans le fort pendant les combats, trois Allemands et deux Français. Il sera complètement démantelé de ses équipements en 1943 à 1944. La libération d'Epinal commence les 22 et 23 septembre 1944. Par un duel d'artillerie qui sera particulièrement tragique pour la ville, dont le centre est durement éprouvé. Débarquée en Normandie, la troisième armée américaine commandée par le général Patton a auparavant libéré le nord de la région d'Epinal. Le deuxième DB commandé par le général Leclerc formait alors l'aile droite de cette troisième armée. Elle libère Domperre et avance sur Epinal par le nord et l'ouest. Débarquée en Provence, la première armée française, commandée par le général de l'âtre de Tafimi, monte en parallèle avec la septième armée américaine et libère la région sud d'Epinal après avoir pris Toulon, Marseille, Lyon. Ainsi, les forces alliées avaient décidé de prendre la ville d'Epinal en tonailles, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale. Très vite, l'ennemi est chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les alliés prennent le dessus sur les Allemands manquants de munitions. Le dimanche 24 septembre 1944, vers 17h30, le premier char américain de la septième armée américaine, commandé par le général Patch, entre par le sud de la ville d'Epinal sous les acclamations de la population, la victoire s'annonce enfin. Les habitants vivaient alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville. Epinal est libérée, mais la ville est sinistrée. Son centre est détruit, le quartier de la guerre totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et de l'église, un nombre considérable de logements sont entièrement ou partiellement détruits. Au cours de la lutte, l'explosion des ponts a été si forte que tous les inneubles et les magasins bordant les rues de la Moselle ont eu à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats. Durant l'hiver 1947 à 1948, une forte crue de la Moselle accroît encore les dégâts. Epinal au XXIe siècle. Malgré les périodes sombres et épisodiques que la ville d'Epinal a dû traverser, avec un XVIIe siècle controversé, les conflits de noblesse qui pour son commencement avec Charles IV duc de Lorraine en 1625 et les royautés sous Louis XIII à Louis XVI les derniers rois de la monarchie, jusqu'au 14 juillet 1789, époque du grand changement, pour constituer une démocratie. Epinal-Villefort, déjà en cette période a dû traverser de nombreux moments, entre le pouvoir, maladie et guerre, Epinal est resté debout pour construire et favoriser un environnement inclusif et favorable, afin d'en faire une ville, ou le développement industriel du textile, qui encore au XXIe siècle poursuit son effort. Elle s'est diversifiée, et vu la création d'une des premières universités du bois, qui bat son plein et continue à être la ville clé de l'évolution et de la réalisation architecturale en France. Il est vrai que grâce à sa diversité du paysage, le bois est une ressource incommensurable sur l'ensemble de ce département des Vosges, avec une infime diversité de ses forêts, qui passent du pin au sapin, et bien d'autres variétés forestières, ce qui engendre des revenus constants. Ce n'est pas pour rien, que ce département des Vosges est surnommé le petit Canada de France. C'est qui permet d'être la ville d'accueil à une diversité touristique, en sa diversité naturelle de la plaine à la montagne, mais aussi épinal et une ville de couleurs, qui reflète une véritable palette colorée. Son architecture, très variée, vous font voyager dans l'histoire. On y trouve des édifices variées, telles que tour et donjon restent de vestiges des remparts, la tour chinoise édifice moderne, qui vous invite à passer de la ville à son espace de souvenirs historiques, tel que l'accès au château et à son parc, et ses jardins un véritable lieu où la nature fuse. On y voit aussi de nombreux ponts et passerelles, qui engendrent la Moselle, on y voit de nombreux drapeaux jonchés aux abords de la rivière. Une invitation à s'ouvrir, à la multipliculture, de par l'Europe. On y retrouve, les arts anciens marqués par l'histoire, aux arts modernes une nouvelle histoire. On y retrouve aussi un passé, en se rendant à la maison romaine où les statues de De Leon, où ils y gardent son entrée, entre les colonnes, et sa roseraie, en quinconce de cet édifice romain. On y trouve aussi son port, qui bien dans le passé servait d'accès à la ville par de petites flotties sur le canal. Et l'indéniable musée de l'image qui expose les célèbres et bien connues images des tunnels, et autres ouvertures à la culture diverse. Quelques exemples de ces cultures, qu'elles soient littéraires, spectaculaires et tout en lumière, ou festives, avec ce grand rendez-vous, les imaginales, ou encore les spinatories, grandes rencontres avec des créateurs mangaka. Des spectacles de rue, théâtrales et sketchs ou encore shows comiques, appelés, Rue et Compagnie, mais aussi l'emblème du souvenir, anciennement appelé la Nuit Américaine, rebaptisé, le Spinal Night en 2024. Lié en raison des événements du passé et celles de la Deuxième Guerre Mondiale, on y retrouve aussi, le cimetière américain. Américain se maîtrise, avec son musée qui y raconte leurs histoires, et le souvenir des soldats américains morts pour avoir sauvé la ville d'Epinal, de la Fondance Allemande pendant cette période sombre et douloureuse de cette guerre. Il n'est pas faux que ce grand rendez-vous du Spinal Night permet aussi, aux petits commerces qui restent ouverts jusqu'à minuit, mais aussi, aux commerçants de retrouver un second souffle économique pour eux et la ville d'Epinal, c'est une des rares fois où Epinal est mise tout en lumière et foisonne de population, ce qui n'est pas anodin, il y souffle un vent revitalisant en cette nuit. Autres rencontres telles que le Grand Salon de la Gastronomie, mais aussi les Journées du Loisir des rencontres autour du thème, Jeux et Compagnie, où là la jeunesse offre un réel plaisir du jeu et de partage. En ce quart du XXIe siècle, il n'est pas faux que la démographie actuelle a une population vieillissante, ce n'est pas la seule ville de France à recenser cela, mais aussi un net recul économique très visuel du petit commerce se retrouve diminué dans son ensemble, ce qui reste le fléau de nombreuses villes qui en ressentent les effets. Mais malgré cela, la ville d'Epinal reste encore et toujours une ville qui ne cesse de se renouveler et de s'ouvrir à la modernité, afin d'essayer de se rendre le plus attractive possible en poursuivant son évolution multiculturelle. Sa diversité est relative avec la venue de nombreuses origines, la ville ne peut que s'ouvrir à encore plus de diversité sociétale et communale. Epinal est une ville où l'on peut y vivre en parfaite sociabilisation, entre les habitants, que l'on peut ressentir encore à ce jour. Pour résumer on peut dire que Epinal reste une ville unique en son genre au sein du Massif des Vosges, où il y fait encore bon vivre.
There are no comments yet.
Be the first! Share your thoughts.