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La Dose audio 1

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Les Fées FâchéesLes Fées Fâchées

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Semaine du 7 août 2023, en hommage à notre ami Abderrhamane Abidallah : Rûmi / Encore plus haut Traduction du persan : Jean-Claude Carrière, Martin Tajadod et Nahal Tajadod Aïssa Ikken / Mythes et légendes Rachida Madani / Le soleil était à portée de la main Mohamed Loakira / Chants superposés (extrait) Doan Bui / La tour (extrait) Maram Al-Masri Abdelmajid Benjelloun / L’éternité ne penche que du côté de l’amour

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Transcription

Une certaine dose de peau... de peau... et... une certaine dose de peau et... et... et vie ! Viens et entre dans notre cercle, nous qui sommes les amoureux, pour que nous puissions t'attirer dedans le jardin de l'amour. Sois maintenant le résident de notre maison comme l'ombre, puisque nous sommes les voisins et même ombre que soleil. Mais si nous sommes invisibles comme dans l'univers le souffle, si nous sommes sans aucun signe comme l'amour des amoureux, pourtant, dans ce que nous faisons, tout est toujours lié à toi, et nous sommes pareils au souffle, étant invisibles visibles. Quoi que tu dises que nous sommes, ceci cela pose tes yeux, ton regard encore plus haut, nous sommes encore plus hauts. Toi, tu es l'eau, une eau qui tourne et qui demeure emprisonnée, viens, entre à l'intérieur de nous, nous qui sommes torrents qui coulent. Viens, nous sommes tous égarés dans la plus haute pauvreté, et nous ne savons rien chanter, rien que le chant de l'ignorance. Romy encore plus haut Traduction du persan, Jean-Claude Carrière, Martin Tajadod et Nahal Tajadod J'effleure de ma main, assoiffée de mythes, l'olivier qui couvre l'infini, la vallée de l'oubli, tel orphée, avec sa lyre, je tente d'apaiser le temps, d'arrêter son cours, de porter les légendes au-delà de la ligne de l'éphémère. Aïssa Iken, Mythes et légendes Le soleil était à portée de la main, du temps où j'avais un ciel, mais je marchais à l'ombre, et mon enfance avait la fraîcheur d'une vitre cassée, harponnant des après-midi de peste. Depuis, je demeure, poète de mauvais jours, et partir ainsi désarmé quand le vent se lève, nous sommes deux hauts donquichottes à n'être plus que déchirés, et comme toi, pauvre justicier, j'ai toujours moins de bras que le moulin, ne pourra me chanter qu'un mauvais poète, je n'ai ni soleil aux yeux, ni vagues dans la chevelure, pas même un parfum exotique à hauteur d'aisselle. Je vais l'ivier des vieilles, je vais rasant là où il fait gris, sur les murs, solitude de pierre et de mousse. J'ai désappris le langage des cités, d'émeraude je suis, chère hasarde à moitié folle, sur un minaret, au ras du sol, comptant au décombre mon dernier compte avant l'aube écarlate. Dans ma poitrine s'encombre, tu n'es pas venu au monde pour voir tes eaux blanchir dans les eaux blanches d'un bout règre, ni pour contempler ton ombre décroître sur les routes de détresse. Prends feu à ma voix frère, je détiens le privilège heureux de semer l'orage. Rachida Madani, le soleil était à portée de la main. Je me couvre encore un projet-champ qui n'a d'égal que le charme de la transformation, la somnolence de l'été, le parcours d'un chien solitaire dans une nuit d'hiver. Mohamed Loachira, champs superposés, extrait On a récemment découvert que les pieuvres changeaient de couleur lorsqu'elles rêvent. Comme les pieuvres, les tours changent de couleur la nuit. Peut-être qu'elles rêvent aussi. Il faudrait un biologiste urbain pour étudier les subtiles modifications qu'une tour connaît sous la lune. De loin, la tour Melbourne ressemble à un visage avec des centaines d'yeux qui s'ouvrent et se referment, et la dalle des Olympiades à une île de béton gardée par des statues silencieuses. La tour Melbourne et ses voisines aux noms chantants. Doinebouy, la tour, extrait La lune attend toujours l'absence du soleil pour briller. Mohamed Masri, champs superposés, extrait La pierre immobile, extrait Je n'aime pas, même si je suis mon tout premier prochain, cette image de l'homme sautillant sur la lune n'est pas plus extraordinaire que la pierre immobile. Tel homme est malade. Sa maladie est sociale. Sa maladie s'appelle la haine. Il vit, mais il se soigne à la haine d'autrui. Ce comique imite quelqu'un qui n'existe pas. C'est la barque qui montre l'ondulation de la mer. La paix ne s'exporte pas, la guerre, si. Il est des courtoisies qui surviennent par défaut de noblesse. Elle m'apporte un verre de soif et elle le boit avec moi. Mes mains accomplissent au miracle la pierre dans ses seins. Des dessins rupestres m'attendent chez une jeune fille. Je dois les recopier sur ma vie, qu'elle le sache ou non. Les pas étincellent du voyage. Le silence est un effet secondaire de l'infini. C'est drôle, la goutte de pluie tombée sur l'arbre s'accroche encore à l'une de ses branches avant de tomber au sol. Tel poète se retire dans le monde. Ce que j'aime chez cet artiste flamand, c'est qu'il est un peintre de l'inaudible. La pierre a la tête dans l'immobilité et les pieds dans le silence. Par l'immobilité, la pierre fait front à l'absolu. De la pierre monte l'immobilité comme le rêve premier. Chez la pierre, l'immobilité est la beurre. Aptel magit pendulume. L'éternité ne penche que du côté de l'amour.

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