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The transcription is about two main topics: the difficult situation of the amateur rugby club USC Noises and the upcoming quarter-finals of the Champions League. The USC Noises have faced financial challenges and poor results, but they have praised the young players for their dedication. In the Champions League, there are exciting matches ahead, including Arsenal vs Bayern Munich and Real Madrid vs Manchester City. The article discusses the strengths and weaknesses of each team and highlights the importance of these matches. Other matches include Atlético Madrid vs Borussia Dortmund and PSG vs Barcelona, which have a history of intense competition. Bonjour à tous et bienvenue sur l'écosportif. Je suis Léo et je suis en compagnie de mon collègue Baptiste. Bonjour à tous. Comment vas-tu Baptiste ? Ça va très bien et toi ? Ben nickel. Donc je m'appelle Baptiste donc je suis rugbyman et aujourd'hui je vais vous parler du rugby amateur et notamment du club de l'USC Noises où je suis joueur. On va parler un peu de la situation de l'équipe première et après Léo toi tu vas nous parler de la Ligue des champions. Voilà tout à fait après je vous parlerai des quarts de finale de folie qui nous attendent ce soir et demain soir. Alors on va commencer par le rugby. Allez on t'écoute. Donc voilà comme je l'ai dit on va parler de l'USC Noises donc un club qui se situe au niveau de la nationale 2 qui a connu une saison très difficile. C'est un club barois situé à proximité de Toulon. Ils ont connu une situation très difficile au niveau de financière et au niveau des résultats surtout. De toute façon ça va avec. C'est quand même un club qui est à 120 ans donc c'est vrai que ça fait un peu de mal au rugby français de voir un club dans cet état là. Malheureusement comme je l'ai dit financièrement il y a eu un gros défi ce début de l'année. Voilà un gros trou au niveau financier. Du coup on va dire qu'ils ont dû faire un petit peu avec les moyens du bord donc c'est à dire qu'ils ont dû piocher un peu dans l'équipe réserve espoir et du coup ça a fait qu'il y a beaucoup de jeunes qui ont joué. De ce que j'ai vu le bilan n'est pas très positif. Disons qu'on est à 4 victoires sur 21 matchs donc c'est pas du tout positif mais bon il faut quand même féliciter ces jeunes qui ont relâché, qui sont allés jusqu'au bout de la saison, qui ont fait 21 matchs malgré les défaites, qui sont allés perdre de droite à gauche. C'est vrai que la moyenne d'âge était 23 ans. Entre 10 et 23 ans aller perdre à Nîmes, à Aubonnaz, enfin de partout en France c'est assez difficile. Contre des pères et famille. C'est vrai que ça c'est une bonne expérience. Même si il y a la défaite, il joue contre des joueurs qui ont de l'expérience et ça forge. Il y avait quelques anciens dans l'équipe, on va parler de Sonny Falconetti par exemple qui est le plus connu. Il lui a relâché à 34 ans, il a fait une saison complète en jouant tous les matchs à fond. Il a raccroché les crampons, ça se comprend. C'est très reconnaissant envers lui pour sa solidarité et ça reste un joueur légende de la scène on va dire. Le club le remercie et espérons que le club aille mieux parce que c'est vrai que c'est vraiment dommage. C'est un club qui a un énorme potentiel de base, qui a une bonne réputation au niveau de la formation. C'est un club formateur et c'est vrai que de voir le club aussi bas aujourd'hui ça fait mal. Même s'il y a de grandes chances qu'il reste en national 2 parce que malheureusement il y a beaucoup de clubs qui déposent des bilans au niveau du rugby, au niveau du championnat français. Comme Blagnac déjà qui a déposé le bilan national. Il y en a à peu près 90. Il y en a à peu près 92 qui ont déposé le bilan. Il y avait nous au début de l'année mais là ça va mieux parce qu'il y a un sponsor qui est venu et qui a remis un peu d'argent pour que le club puisse vivre et puisse repartir. Il y a Hier qui est sur le fil, qui est réellement sur le fil parce que c'est vrai qu'il y a des problèmes budgétaires et que cette année ils sont national. C'est mal engagé pour eux mais bon on verra bien. Et après le reste en France, il y a des clubs qui commencent déjà à déposer des bilans, que ce soit au fédéral ou national 2. Je sais qu'au niveau de la poule de la scène, il y avait Valence d'Agin, et Florence qui étaient des équipes de la poule et qui ont dit qu'ils demandaient la rétrogradation s'ils avaient la même poule parce que ça leur coûtait trop cher au niveau des dépassements et qu'ils n'avaient pas de budget pour assumer. Voilà c'est tout ce que j'avais à vous dire pour le rugby. C'est juste pour vous dire que le rugby français se porte un petit peu mal au niveau des clubs. Donc pour ma part on va parler maintenant de la Ligue des Champions et des quarts de finale de folie qui nous attendent ce soir et demain soir avec ces quatre affiches. Donc premièrement nous allons voir Arsenal contre le Bayern de Munich. Énormes affiches des Ligue des Champions. Après des huitièmes de finale compliquées pour ces deux équipes. C'est un choc qui promet. Arsenal a vraiment galéré contre Porto en huitième où ils ont dû finir en pénalty. C'est un retour en 2005 pour Arsenal. Pour ce qui est du Bayern, c'était vraiment une saison compliquée pour eux. Ils ont vraiment du mal en championnat où ils ont 16 points de retard sur le premier. Le Bayern de Mercouzen fait une saison historique. Extraordinaire. Le Bayern s'est un peu détrôné parce que ça fait quelques années. Le Bayern c'est champion des Bundesliga. Ils ont un peu le monopole sur le championnat donc ça fait du bien de voir quelqu'un qui fera leur place sur une saison. Mais c'est quand même très très sporeux. Entre une équipe d'Arsenal qui est vraiment en course pour le titre en PL avec Liverpool et City. En PL ça va être serré aussi. C'est vraiment un énorme match. Jusqu'à la fin ça va se jouer. Il y en a un qui met 10 points à tout le monde et après c'est fini au mois d'avril. Mais par contre il ne faudra pas sous-estimer le Bayern qui est en Ligue des Champions. Ils font des très bons résultats depuis plusieurs années. C'est vrai qu'ils ont la réputation de faire des très très bons matchs en Ligue des Champions alors que pourtant ils ont un championnat qui est assez intéressant. Même s'ils dominent ils arrivent tout de même à sortir des matchs encore plus d'exception en Ligue des Champions. Donc ça va vraiment être un choc et un défi de taille pour Arsenal. Ensuite parlons du match choc. Vraiment c'est le match de ces quarts de finale. Real de Madrid contre Manchester City. C'est le match décisif. C'est la finale avant l'heure comme on dit. Nous avons d'une part la meilleure équipe de l'histoire de la Ligue des Champions avec 14 titres qui est le Real de Madrid. C'est vraiment sa compétition. Une équipe qui s'est un peu acheté un palmarès même si jamais ils sont très bons c'est Manchester City. Manchester City qui depuis ces dernières années a couru après ce titre en Ligue des Champions. Après des très bonnes années en PL mais toujours ses mauvais résultats en Ligue des Champions. Et l'année dernière ils ont reçu le Graal. Ils ont réussi à la gagner. Ils ont fait le triplé l'année dernière. C'est une équipe qui avait du mal en Europe. C'est vrai qu'en Europe c'était dur pour eux et là c'est mieux. Ils ont lâché les chevaux comme on dit. Tout à fait et cependant Manchester City tout comme le Real de Madrid sont vraiment une saison assez décevante sur le plan offensif et sur le plan défensif. Parce qu'on sait que le Real de Madrid va avoir du Thibaut Courtois avant la saison. Ils ne pensent pas compter sur le sportif belge. Et Manchester City pour ce match n'auront pas Kyle Walker et Nathanaël Hacquet. Donc on va avoir des problèmes défensifs chez les deux équipes. Ce qui peut nous ouvrir à un match à beaucoup de buts. Le Real de Madrid a aussi perdu Benzema qui a fait un énorme parcours en Ligue des Champions l'an passé. Il y a deux ans. Benzema qui est parti en Arabie Saouli. Avec ce trio Bellingham, Vinicius Junior et Rodrigo ça promet un gros match. Quelle saison de Jude Bellingham ? Qu'est-ce qu'il fait à son jeune âge ? Il a 22 ans et il porte le Real de Madrid cette saison. C'est vrai que c'est un pied de l'équipe à son jeune âge. Il est actuellement meilleur buteur de Ligue 1. C'est sûr qu'à son âge c'est très beau ce qu'il réalise et espérons que sa carrière se poursuit de cette manière. Et avec cette énorme performance on attend beaucoup de lui ce soir. Pour ce qui est des autres matchs qui auront lieu mercredi soir, nous aurons Atlético Madrid contre Borussia Dortmund. Ce quart de finale est l'un des plus indécis. On a deux équipes au niveau homogène et ce sont tous les deux des outsiders pour la victoire finale. Il ne faudra pas les sous-estimer. C'est souvent eux qui font le plus mal. Il y en a toujours un ou deux qui arrêtent à faire un petit quelque chose dans la compétition et qui prennent des places à ceux qui sont déjà champions. Pour parler en bref de leur état de forme, le Borussia Dortmund malgré une défaite l'an dernier contre Stuttgart 1-0 est toujours en course pour la Ligue des Champions. Pour le titre, c'est fini pour eux en Bundesliga. Ils vont être troisième il me semble. Et l'Atlético Madrid et eux sont plus dans un courant un peu plus alternatif. Ils enchaînent depuis 6 matchs entre victoire et défaite, trois victoires et trois défaites. Et pour finir, le PSG contre le Barça, notre dernier club français. Le PSG et le Barça, c'est vraiment une affiche qu'on a l'habitude de voir depuis ces dix dernières années. Il y a eu des records dans ces matchs. Il y a eu des records, des matchs historiques. Il y a eu de tout. Des humiliations. Avec le Barça de Messi, il y a eu des humiliations. Le PSG qui rêve de cette victoire à la Ligue des Champions depuis ces dix dernières années, avec notamment Kylian Mbappé qui est éteint cette année, qui pourrait peut-être être sa dernière, on ne sait toujours pas. Il n'a pas pris de choix, même s'il s'en va beaucoup vers le Real de Madrid. C'est tout pour lui, ça va être sa dernière campagne. C'est quasi certain sous le maillot du PSG. Mais il ne va pas falloir sous-estimer le Barça qui est vraiment une équipe phare de cette Ligue des Champions. Malgré le départ de Messi du Barça. Il commence à revenir avec des petits jeunes, comme Yamini Amal. Yamini Amal, très très bon, 16 ans on le rappelle. 16 ans en Ligue des Champions. C'est vraiment terrifiant. Ce choc, ça nous montrera si le PSG a la capacité de passer ce match en Barcelonais et pouvoir passer ensuite à la demi-finale où ils rencontreront du coup le vainqueur de l'Atletico et de Borussia Dortmund. Ça va être un tirage assez... Ils auront un bon tirage on va dire. Mais bon, c'est bon, rien n'est fait. On ne va pas sous-estimer les équipes. Ecoutez, ce sera tout pour nous. On vous souhaite une excellente journée et j'espère à la prochaine sur l'écosportif. Et à bientôt. On vous dit à bientôt. Au revoir à tous. Bonjour Léon, on a quelques questions à te poser. Bonjour Baptiste, bien sûr. Donc ça serait par rapport déjà à ta présentation personnelle, ton parcours au niveau du rugby. Oui. Donc si tu peux nous en dire un peu plus, comment t'as commencé, comment t'es évolué dans ta carrière ? J'ai eu un parcours un peu atypique. Je suis arrivé au rugby par un ami à moi. Et tu sais, à l'époque, les Africains ne jouaient pas beaucoup au rugby. Il était l'un des rares joueurs africains à jouer. Ça a été dur. Mais ça m'a beaucoup changé, ça m'a fait beaucoup de choses, ça m'a beaucoup appris. Et ça fait le gars que je suis maintenant. Tandis que le rugby, c'est l'école de la vie. C'est vraiment vrai. Ok. Et au niveau des clubs, du coup, t'as commencé à la Seine et après t'as évolué au niveau professionnel au RCT. T'as joué un peu en équipe de France. Si tu peux nous parler. Oui, j'ai fait les plus beaux moments avec mes amis de la Seine, que tu connais certains, Louis Calabres, Aléodo, Réland, Colin. Et après, Carbeau m'a dragué un peu. Heureusement que j'ai eu des gens comme Mousser, Carbonel, Trueng, des gens extraordinaires qui ont fait le rugby que je suis maintenant et qui m'ont fait arriver à Toulon. J'ai eu Daniel Herrero, j'ai joué avec la belle équipe, Richard, Diaz. Ça m'a montré une autre culture. J'avais la culture de la Seine où on était beaucoup jeu. Et là, je suis tombé sur une culture où c'était le combat. Vraiment le combat. J'ai appris ça et qui m'a fait le plus grand bien par la suite. Après, je suis parti depuis huit années à Toulon. Je suis champion de la France de Toulon. Et après, je voulais vivre un peu autre chose. On avait beaucoup de facilité à Toulon. On était choyé, coucouné, que ce ne soit pas les supporters, pas les amis, pas tout le monde. Et je voulais vivre un peu ma vie, vivre un peu différemment, vivre la vraie vie. Pas la vie où tout était facile, tout était donné. Je suis parti à quatre. Et là, j'ai eu un choc thermique. Dans un sens propre et dans un sens figuré. Par la température et par la façon de faire. Tu sais, quand tu vas au Toubib et que tu n'attends pas, quand tu vas à la pharmacie, tu n'attends pas, tu peux passer devant tout le monde. Tu prends goût et tu ne fais plus attention. Et quand tu arrives dans le cadre et qu'on te dit l'IRM, ben non, dans un mois et demi, ça change. Par rapport à chez nous, c'est sûr que ça change beaucoup. Et ça m'a fait mûrir encore plus. Ce changement m'a fait dire, bon, j'ai eu du mal, mais ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien. Moi, j'ai eu un choc terrible, terrible, je te le dis. À la réalité de la vie, un petit peu, c'est vrai que dans notre région, c'est un petit peu, quand on joue aussi au niveau, on passe un peu dedans tout le monde. Alors ça, c'est un petit peu revenir à la réalité. Ça m'a remis un peu les pieds sur terre parce qu'on était choyés, on était très protégés, tellement protégés qu'on ne s'en rendait plus compte. On allait au meeting, on avait rendez-vous de suite, c'était particulier. Et je ne regrette pas ce modèle-là. C'est un modèle privilégié, mais c'est pour ça que j'entends dire des gens, ils touchent trop, ils se comportent mal les gens, mais ils ne font pas l'esprit, ils ont grandi comme ça, c'est difficile. C'est difficile, ça t'envoie les joueurs pros, les joueurs de foot et tout, c'est difficile de dire comme ça. Ils ont grandi comme ça, choyés partout, on leur a jamais rien refusé, c'est comme un gamin, il faut qu'ils autorisent tout, c'est normal. À Toulon, c'est le bon, on était des rois. Les supporters étaient gigantesques, ils ont été fantastiques à Toulon, c'est vraiment particulier. C'était une bonne expérience, le RCT, c'était une très bonne expérience. C'est vrai, j'ai eu la scène qui m'a formé, éduqué, et Toulon qui m'a propulsé très haut. Après, j'ai été quatre, entre temps j'ai été face B, face Ecole Toulon, et j'étais concentré sur mon club. Ça c'est le plus important. Ça dépend comment on voit les choses, j'étais trop concentré sur mon club. Pour moi, c'était la priorité, c'est mon club qui me fait international, je devais plus à mon club, pas à l'équipe de France, mais je devais beaucoup à mon club. Donc j'ai laissé un peu l'équipe de France de côté. Et en même temps, j'avais des gens solides devant moi, des Cabanes, des Blancs, des Benazis, des Cécilios, des Cabanes, il y avait du monde devant moi aussi. Et donc avec une si grande carrière comme la tienne, quelle a été ta plus grande réussite dans le rugby ? Dans le rugby ? Pour moi, c'est les liens d'amitié que j'ai gardé avec les gens, c'est ça pour moi le plus beau. C'est vrai qu'il y a des grands liens qui se créent grâce à ce sport. C'est ça pour moi, je ne me rappelle pas de certaines actions, mais plus de brinks que j'ai faites avec Bello, Xavier Blanc, Marc Cécilio, Manu Diaz, Louvé, Cordo, tous ces gens-là. J'ai des moments exceptionnels. Et j'en vois moins que de rugby, c'est ces liens-là que j'ai encore avec ces gens-là, c'est ça qui est fabuleux. C'est ça pour moi la beauté du rugby. J'ai des gens avec qui je ne fais que me battre. Quand on casse, j'ai fait trois demi-finales, une gagnée et deux perdues. Je ne fais que me battre avec José Diaz, un 3e rouge de casse. J'ai trois demi-finales en fait quand on casse. Et on est devenus les meilleurs amis du monde. Ah comme quoi ? On se voit, on se voit, on se voit, il m'appelle souvent. Et c'est là que je dis que c'est ça qui est fabuleux au rugby. Voilà, c'est ça qui m'a plu au rugby. C'est le rugby à l'ancienne. À l'ancienne ? Oui, mais c'est énorme. C'est vrai qu'on va en parler après, mais c'est vrai que ça évolue d'une manière différente. Il y a des groupes qui s'empochent, il y a des joueurs qui s'empochent. Je ne vais te citer que ce que je vois de plus près. Jaminé et mon neveu Galticou sont très proches. Encore moins parce que maintenant, les termes sociaux sont devenus un peu attentionnés. Ils se cachent. Mais il y a des liens qui se créent entre eux. Il y a ces liens. Oui, ça existe encore un peu c'est tout. Oui, ça existe encore un peu. Et c'est ce qu'il faut faire. Les gens qui empêchent ce lien-là, c'est les coachs. Les coachs et les médias. Maintenant, il y a de plus en plus de restrictions au niveau des coachs. Ils pensent qu'au résultat. Oui, c'est ça. Mais c'est un lien. C'est pour ne pas perdre. C'est pour garder et amplifier. Et c'est pour ça que les gens en dehors sont assez courants. Après, on a une autre question. Qu'est-ce qui t'a marqué le plus dans ta carrière au niveau sportif ou au niveau amical ? Qu'est-ce qui t'a vraiment le plus marqué ? Les choses dont tu te souviens le plus ? Les choses dont je me souviens le plus, c'est les coachs que j'ai eu à la Seine-sur-Mer. De Bruges, Carbonel, Twain, Musser. C'est des gens à qui je dois beaucoup. C'est des gens qui t'ont fait évoluer. Évoluer, oui. Et qui ont été très durs avec moi. Ils ne me laissaient rien partir. Mais ils ont fait ce que je suis devenu. Je dois beaucoup à la ville de la Seine. Je dois beaucoup à la ville de la Seine. Avec les éducateurs que j'ai eus, et avec la passe que j'ai eue. Je dois beaucoup à ceux-ci. On a parlé tout à l'heure. Que penses-tu de l'évolution du rugby ? Qu'est-ce qui se passe dans le rugby actuellement ? On a souvent des discours entre anciens. Tu sais, les anciens, ils te disent toujours vous à l'époque, nous à l'époque, nous à l'époque. On jouait une quarte d'heure. Eux, ils jouaient 57 minutes. Moi, j'adorais jouer maintenant. J'adorais jouer maintenant. On relançait les ballons de partout. Si quelqu'un relançait les 22, l'entraîneur lui tirait dessus. C'est un rugby différent, même au niveau de l'impact et de l'esprit. C'est vrai que ça a vachement changé par rapport à avant. Mais là, ça joue, ça joue. Les mecs, ils envoient du jeu, ils envoient du jeu. Quand tu vois la Rochelle, tu vois Toulouse. Et j'ai vu Toulon à Saint-Sabathien. Là, c'est un régal. Là, on n'est pas invités. La bagarre, oui. Les joueurs d'aujourd'hui ne sont pas invités. Ça n'a rien à voir. Ce n'est pas le même comportement. C'est sûr que c'est différent. Ce n'est pas la même. J'aurais aimé jouer maintenant. J'aurais vraiment aimé jouer maintenant. Moi, j'ai très peu de regrets dans le rugby. J'ai un peu celui-là. J'aurais aimé jouer maintenant. C'est vrai que c'est un rugby différent. Avant, c'était plus la bagarre, le combat. Maintenant, c'est vrai que ça développe. Il y avait de la bagarre, mais c'était la guerre. Au niveau des impacts et tout, c'était vraiment la guerre. Mais maintenant, ça déroule plus du jeu dans tous les sens. Oui, mais il y a beaucoup de roublards. Maintenant, il y a beaucoup de roublards. Les piliers d'aujourd'hui ne pourraient pas s'aligner aux piliers de hier. Ce n'est pas possible. A l'époque, si tu décroulais, tout le monde marchait dessus. Maintenant, dès qu'ils se sentent pris, les piliers font autre chose. Ils ne s'aligneront pas. C'est les croquettes. C'est ce qu'il y aurait pas fait à l'époque. Moi, je les comprends. Ils préféreront qu'ils aient 5, 4 mètres même que de tomber. Il y a tout le monde qui marche dessus. Oui, tout le monde. Maintenant, dès qu'ils sont mal placés, ils lèvent le bras. Le beau côté, c'est qu'il y a la sécurité. C'est un peu violent. C'est la stratégie. Ça n'a rien à voir. Je suis joueur aussi à l'USC actuellement. Je voulais savoir ce que tu en pensais de la situation actuelle et où tu voyais le club dans les prochaines années. Là, il y a un président qui a repris, qui a la possibilité financière qui pourra stabiliser le club. Moi, je pense qu'il faudrait des femmes. Ça permettrait à toutes les générations de jeunes, de très bons joueurs de la B et des juniors, de se former en fédéralisme. Je pense qu'ils pourront faire la maille en fédéralisme et de stabiliser le club, de construire quelque chose de solide, une base solide pour pouvoir laisser évoluer tous ces jeunes qui sont là dans la progression. Laisser un national, ce serait inutile et ce serait un massacre. Ce serait n'importe quoi. Il faudrait redescendre en fédéralisme et laisser cette expérience à jouer et à vivre à ces jeunes. Pour construire une bonne équipe. Ils seraient bêtes. Parce que je vois venir la scène financière correcte maintenant. Beaucoup de clubs en danger. Ils demanderont l'autorisation si la scène ne se maintenir. Ils auront eu leur fond je pense. Je pense qu'il faudrait refuser. Pour permettre à ces jeunes de la scène de grandir et d'évoluer dans des super conditions. C'est un peu jeune, on l'a vu. Même s'ils sont gentils avec les espoirs que ça montait, comme certains joueurs. Ça a été très dur. C'est pas bien ce qu'ils ont fait. Ils détruisent la B actuellement. Ils détruisent la B sans se qualifier. Pour essayer de faire vivre la Une qui sombre complètement. La Une ne pourra rien faire. Ils coupent le bras à quelqu'un pour devenir quelqu'un d'autre à côté du Pujats. Ils laissent le bras à l'autre et le Pujats il le soigne. Mais de laisser les deux bras à la B ils sont en train de faire n'importe quoi. Tu peux le marquer, n'hésite pas. Je pense qu'il faut pas menacer la Une il faut créer quelque chose de bien avec les jeunes. On a fini pour les questions. On te remercie de nous avoir donné du temps. On te remercie. Merci et à bientôt Léon. Merci à tous. Ciao.