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Livre Rework, réussir autrement

Livre Rework, réussir autrement

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"Rework, Réussir autrement" apporte des réponses simplifiées à toutes les questions que tu t'es déjà posée sur l'#entrepreneuriat et même à celles que tu n'as jamais eues l'intelligence de te poser. Tu sauras tout du démarrage d’un projet à sa promotion en passant par les questions de productivité, la concurrence, la publicité… Tout. Dans cet épisode, je partage avec toi les réponses des auteurs aux excuses que nous donnons souvent pour ne pas nous donner à fond. Bonne écoute !

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Alvisa introduces a book called "Rework" that provides answers to questions about starting and promoting a project or business, productivity, competition, and advertising. The authors challenge common beliefs about success, such as the need for growth, planning, and large budgets. They argue that the "hard reality" does not apply to everyone and that improvisation and small-scale operations can be successful. Alvisa appreciates the book's boldness and relatability, highlighting the ideas of not being limited by existing norms, avoiding excessive planning, and not feeling obligated to grow a business. Salut, je m'appelle Alvisa, bienvenue sur SIGN à dire l'expérience audio, l'expérience audio pour celles et ceux qui veulent voir si on peut effectivement parvenir à quelque chose en suivant ses passions, mais aussi et surtout l'expérience audio pour tous mes potes qui détestent lire, les gars je vous aime quand même. Si depuis un moment, tu rêves de monter un projet, de te lancer dans le freelancing ou tout simplement d'être un peu plus productif au travail, Rework réussit autrement et c'est pour toi. Ce livre, parce qu'il s'agit d'un livre, répond aux questions que tu t'es déjà posées et même celles auxquelles tu n'as jamais pensé. Jason Fried et David Hennemeyer, je sais que je prononce bien les noms des gens, répondent donc à toutes les questions du démarrage à la promotion de ton projet, de ton entreprise, en passant par les questions de productivité, comment gérer la concurrence, la publicité, etc. Dans cet épisode en particulier, j'ai tenu à partager avec toi les réponses de ces auteurs-là, à la plupart des excuses que l'on soumet souvent en avant pour ne pas se lancer dans ce qui nous passionne. Alors, bonne écoute. Certains nous considèrent comme une entreprise internet, mais cette étiquette nous fait grincer des dents. Les entreprises internet sont connues pour leur recrutement compulsif, leurs dépenses extravagantes et leurs échecs fracassants. Pas nous. Notre entreprise est petite, 16 personnes au moment où nous écrivons ces lignes, économe et rentable. Bien des gens ne croient pas à nos réalisations, ils parlent d'un coup de chance. Ils conseillent aux autres de ne pas suivre nos conseils. Certains nous ont même accusés d'irresponsabilité, de témérité et, au rare, de manque de professionnalisme. Nos détracteurs ne comprennent pas que l'entreprise puisse rejeter croissance, réunion, budget, conseil d'administration, publicité, représentants de commerce et dure réalité et prospérer quand même. C'est leur problème, pas le nôtre. Ils disent qu'il faut vendre aux fortunes 500. Foutaises. Nous vendons aux fortunes 5 millions. Ils pensent qu'on ne peut pas avoir des emplois et qu'ils ne se rencontrent pratiquement jamais parce qu'ils travaillent dans 8 villes et sur 2 continents. Ils disent qu'on ne peut pas réussir sans projections financières ni plans quinquennaux. Ils se trompent. Ils disent qu'on ne peut pas être mentionné dans les pages des journaux les plus importants sans embaucher un cabinet de relations publiques. Ils se trompent. Ils disent qu'on ne peut pas révéler ses recettes, divulguer ses secrets et soutenir quand même la concurrence. Là encore, ils se trompent. Ils disent qu'on ne peut pas jouer dans la cour des grands sans un énorme budget de publicité et de marketing, ni réussir en fabriquant des produits qui font moins que ceux des concurrents, ni tout inventer au fur et à mesure. C'est pourtant ce que nous avons fait. Ils disent bien des choses. Nous attestons qu'ils se trompent. Nous l'avons prouvé. Et nous avons écrit ce livre pour vous montrer comment leur prouver à votre tour qu'ils se trompent. Tout d'abord, nous allons déboulonner l'entreprise. Nous allons la démonter et expliquer pourquoi il faut oublier les vieux préceptes sur les conditions de succès d'une entreprise. Nous apprendrons par où commencer, pourquoi vous avez besoin de moins que vous ne le pensez, quand vous lancez, comment faire passer le mot, qui embaucher et quand, et comment rester maître de la situation. Allons-y. Voilà, je ne pouvais pas commencer cet épisode sans lire un extrait de l'introduction. J'ai adoré. Déjà, dès les premières lignes, j'ai apprécié l'audace, l'assurance et le fait que les gars balaient tout ce que j'avais en tête depuis le départ, comme quoi il fallait être super intelligent, super audace, avoir des relations de feu pour pouvoir lancer son entreprise. Et vraiment, si toi aussi tu es dans cette perspective-là, peut-être que tu ne rêves pas d'être entrepreneur, grand entrepreneur, même si c'est à la mode et que tout le monde veut le devenir. Je veux juste booster un peu ta productivité, je t'assure, ce livre, il faut le lire, c'est un must. Les auteurs, en fait, évoquent tout ce que moi, personnellement, j'ai toujours détesté dans le monde corporel, les réunions à Touva, la papyrusse, les procès, on n'a plus fini, bref, c'était carrément juste de les nier. Jusqu'au moment où ils ont également renouvelé quelques aspects de l'attitude des travailleurs aussi. Et oui, dans mon cas, quelques attitudes que je traine depuis longtemps, c'est un peu genre, écoute madame, toi-même, tu ne fais pas du bon boulot depuis, tu fais n'importe quoi. Bref, c'est un peu genre, ce livre, ça vote les autres, tu es content. Et après, c'est toi qu'on remet à ta place. Donc, c'est vraiment quelque chose. Toute première réponse, en fait, c'est la dure réalité ne te concerne pas. La dure réalité ne te concerne pas. L'idée la plus répandue est souvent que ce qui marche est ce qui se fait déjà, ce que les gens connaissent. Et je ne sais pas pour toi, mais moi, je connais des aînés qui ont tendance à dur. La vie, ce n'est pas comme vous croyez. Je me souviens, cet ancien boss là aussi, cet ancien patron avait tendance à nous dire, pour eux, il faut bosser dur. Bref, il y avait toujours quelque chose, c'était comme quelque chose d'inatteignable. Genre, vous êtes là, vous trainez le pas, il faut être fonceur. C'est dur de rentrer. Et parfois, on se limite carrément à ne pas lancer ce blog-là parce qu'il existe déjà des milliers de blogs sur Internet. On hésite à devenir comptable parce que c'est le métier certainement le plus couru depuis des années déjà. On hésite à, je ne sais pas moi, à prendre telle ou telle chose parce que bon, le marché est saturé, c'est dur. Est-ce que je vais parvenir à me faire une place ? Eh bien, les auteurs de Reward disent, la dure réalité ne te concerne pas. Donc, penser que telle ou telle chose ne marcherait pas dans la réalité, c'est juste une excuse pour ne pas essayer. Il faut se lancer. Ce n'est pas parce que ça ne fonctionne pas pour les autres que ça ne fonctionnera pas pour toi. La dure réalité ne te concerne pas. L'autre idée également qui m'a fait énormément plaisir, je dois le dire, c'est cette histoire-là sur la planification, les business plans. Personnellement, je n'ai jamais pu. Je n'ai jamais pu rédiger. Je me souviens par exemple, petite anecdote, il y a quelques années, le ministère de l'enseignement supérieur a lancé un projet. Il fallait détailler son projet. Dans ce cas-là, c'était vraiment important parce qu'il fallait le faire. Il faut le faire quand on a besoin de financement. Et j'avais du mal. Je me souviens, c'était quelque chose de théorique. La partie des chiffres, c'était une vraie catastrophe. Je suis partie déposer, mais intérieurement, je savais que ça ne pouvait pas aboutir. Encore que même les gars avec des business plans bien rodés ne s'en sortaient pas. Ce n'était pas un succès. Le mien, c'était plus une dissertation qu'un business plan. Quand j'ai voulu lancer le blog et autres, j'ai essayé de me remettre à la tâche et ça ne passait pas. Alors je me suis dit, je vais faire des choses au fur et à mesure. Et j'étais sûre de pouvoir lire cette phrase-là. La planification à l'antenne est une perte de temps. On n'est pas des devants. Ça m'a fait du bien. Ça m'a fait du bien de savoir que certaines personnes pensent comme moi et qu'il est possible, parce qu'eux l'ont réussi, qu'il est possible d'avancer pas à pas, petit à petit, sans faire de grosses manifestations, de grands plans sur trois, cinq, dix ans. C'était réconfortant. C'était vraiment réconfortant. J'ai du mal. J'ai du mal à entendre des gars qui ont entre guillemets réussi. Ça fait plaisir. Sur le blog, j'ai regardé ce petit passage du livre où ils disent « Appelez votre planification quinquennale, dévination quinquennale. Renoncez à la dévination. Vous pouvez improviser. » En fait, je sautais quelques... Bref, j'ai regardé, je sautais quelques... Ce n'est pas en fait comme ça que c'est formé dans le livre. C'est pour t'en rendre compte. Tu devras te le procurer. Mais vraiment, ça résume assez bien ce point-là. Et je mentionne dans le blog, bien évidemment, que je déteste les planifications. Je les ai vraiment en horreur. Alors, la troisième idée que j'ai gardée et qui m'a personnellement touchée parce que j'ai eu... Pas personnellement, j'ai été dans une entreprise comme ça. Et je me suis rendue compte, dans plusieurs même, et je me suis rendue compte qu'en général, les entreprises ont comme cette obsession-là de grossir, de grossir. Eh bien, les auteurs de Rework disent en fait et conseillent même de ne pas forcément faire grossir son entreprise. Une seule personne qui gère tout en fait, qui n'a pas besoin de recruter, qui n'a pas besoin de... Et si tu lances une boîte comme ça, ça peut être une boîte de développement, ça peut être une entreprise de création de logiciels informatiques et tout pour les développeurs. Eh bien, tu n'es pas obligé de faire grossir ton entreprise. Pas du tout. Parce qu'en fait, en choisissant de... Ils expliquent qu'en choisissant de grossir ton entreprise, tu choisis également de te surcharger de responsabilités. Par exemple, il faut recruter, tu dois t'en occuper. Là, tu laisses... En fait, là, tu te délaisses complètement le travail qui doit être fait. Tu deviens RH. Tu dois t'occuper du mobilier, des salaires, de... C'est un travail à part entière qui va te prendre, te bouffer toute ton énergie et ta boîte et toi-même vous perdrez en agilité et en flexibilité, ce qui n'est pas forcément un avantage. Donc, c'est aussi un conseil comme ça que j'apprécie vraiment. Donc, si par exemple, tu as lancé ta petite boîte et qu'elle te fait vivre, ne te sens pas obligé, obligé de la ramener à 10, 15 personnes. Ce n'est pas forcément signe de réussite et de prospérité, en fait. Et c'était génial de l'apprendre. Je ne suis pas pour toi, mais j'ai toujours, là encore c'est personnel, c'est un avis personnel, avant d'évoquer le livre, j'ai toujours trouvé le thème entrepreneur vraiment prétentieux. Prétentieux et pour quelqu'un qui se cherche encore, qui n'a pas encore de réelle réalisation, moi, je préfère ne pas me qualifier d'entrepreneur. Et vraiment, j'admire les personnes qui n'hésitent pas à le faire, genre sur sa dios, sur les réseaux sociaux, entrepreneur, fondateur de telle ou telle chose. Je trouve que ça demande une certaine confiance en soi. Mais encore, moi, personnellement, je trouve ça prétentieux. Et dans le livre, dans Rewalk, c'est autrement, parce que c'est de ce livre-là que nous parlons aujourd'hui. Les auteurs disent, je cite, remplaçons ce thème prétentieux par un mot un peu plus terre à terre, au lieu de parler d'entrepreneur, parlons de démarreur. Bon, personnellement, je ne sais pas si je voudrais forcément qu'on me qualifie de démarreuse. Je ne sais pas trop. Bien qu'entrepreneur soit prétentieux, démarreur, c'est aussi beaucoup trop terre à terre pour moi. C'est un peu comme sur les bios, sur les descriptions de nos profils LinkedIn, le réseau social professionnel. Et quand il se trouve, les gars qui font dans la tech, c'est toujours genre social media manager, customer, représentative. Presque des thèmes qui sont tellement savants et autres, mais qui, à mon avis, ne contiennent rien, rien, rien, rien du tout. Parce qu'ils seraient, je trouve, beaucoup plus, comment dire, qu'ils voudraient mieux mettre, expliquer en fait ce qu'on fait, que d'utiliser de gros thèmes pour, en quelque sorte, montrer qu'on en jette, qu'on maîtrise la chose, alors que souvent, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas. Moi, en fait, je mets ça aux espèces, des espèces, genre les gars qui ont déjà roulé leur bosse. Je me considère personnellement comme une débutante dans tout ce que je fais. Bien que je sois passionnée, je n'ai pas encore les séances qu'il me faut. Donc, je trouve, je laisse la chose aux autres. Comme ça, si ça vous plaît, lancez-vous. C'est personnel. Ça, c'est mon avis personnel. Alors, je suis d'avis avec les auteurs de revanche. C'est un peu prétentieux et on préfère des marins. C'est encore mieux des marins parce qu'en fait, un entrepreneur, c'est entrepreneur, auto-entrepreneur. C'est ça. On lance des projets, on lance des activités, on lance des applications. C'est ça. Nous sommes des démarreurs. Alors, autre conseil tout aussi intéressant, surtout au départ, les auteurs disent la nécessité est la mère de l'invention. Donc, par exemple, pour trouver son besoin, son projet de vie, son projet d'entreprise, les gars conseillent de regarder du côté de nos propres besoins. Genre si tu as besoin d'un logiciel de comptable avec certaines particularités et que tu n'en trouves pas sur le marché, tu peux décider comme ça de le lancer, de le concevoir tel qu'il pourrait t'aider toi et de le commercialiser par la suite. C'est en fait, résoudre son propre problème, un souci, un problème que tu connais déjà. Et c'est le moyen le plus simple vraiment d'inventer soit un bon service, soit un très bon produit. Pour aborder la question qui suis, le point qui suis, je me souviens d'une conférence, je ne sais pas, d'une interview en fait de Gary V, je ne sais pas si tu le connais, moi c'est quelqu'un que je suis énormément sur YouTube, je l'aime beaucoup. C'est un entrepreneur, un démarreur, pardon, c'est un démarreur américain, c'est un immigré en fait, qui est très réseau social et j'adore ses livres, j'adore ses conseils, sa façon de s'exprimer. D'ailleurs, je vais faire des reviews de certains de ses livres et peut-être que tu vas apprécier aussi. Et bien, dans l'une de ses conférences, la dame lui a demandé, parce qu'en fait, il racontait qu'une fois il était devant un show télévisé sur l'entrepreneuriat et autre, avec des gens qui financent en fait les entreprises dans la phase de démarrage. Et tel, certains se réveillent et disent, voilà, j'ai conçu telle, telle chose, nous avons levé tel million de dollars et toute la foule applaudissait. Un autre s'est levé, il a dit, nous avons conçu ceci, ceci, nous avons levé tel nombre, telle quantité de fonds et c'était vraiment genre la réussite, tout le monde applaudissait. Et il a abordé, il a dit, à un moment, il y a un jeune homme qui s'est levé, qui a dit, voilà, j'ai créé telle chose, nous n'avons pas encore levé de fonds, mais c'est là, nous sommes rentables et autres. Et il dit, ça a été le silence de mort dans la salle. Et dans cette interview-là, la dame qui l'entretenait en fait, l'autre télévision, lui a demandé, si en fait la plupart des entrepreneurs se rendaient compte que tant qu'il levait des fonds, c'est en fait que tu cèdes une partie de ton entreprise pour en fait, contre de l'argent. Donc tu vendais pas, tu donnais pas de ton entreprise contre de l'argent, c'est en fait ça la levée des fonds. Et Gary a répondu que 90% des gens ne le savaient pas. Et tu vois, pour moi, ça a été également une leçon, leçon particulière, parce que jusqu'à présent, je m'en doutais, mais je n'en étais pas certaine. Parce qu'une fois, ça m'est arrivé comme ça, de voir des gens qui préparaient une certaine levée de fonds, qui semblaient les stresser. Et je ne comprenais pas trop les réunions, les études qu'il y avait, tout au bout. Ça semblait vraiment pénible. Et je me suis demandé à cette époque-là, pourquoi se stresser autant? Parce qu'en fait, la levée de fonds, en général, les entreprises lèvent des fonds lorsqu'elles veulent grandir, lorsqu'elles veulent grossir. Et si déjà, ça entraîne autant de stress, si ça change les comportements, pourquoi le faire? Donc, c'est un point que les auteurs abordent dans ce livre-là, comme ça. Et ils expliquent qu'en acceptant des financements externes, toi, tu renonces en fait à être le seul maître à banc. Parce qu'en fait, ce n'est que toi, ce n'est plus seulement toi, d'autres personnes ont injecté leur argent dans ta boîte et tu n'es plus tout à fait libre de modifier les choses à ta guise ou de donner véritablement l'orientation que tu aurais voulu ou de maintenir l'esprit de base de ta boîte. Donc, ils conseillent dans ce livre de vraiment chercher à s'en sortir seul et de ne recourir au financement extérieur qu'en dernier ressort. Le financement extérieur n'est pas ton plan A, c'est ton plan Z, vraiment en dernier ressort. C'est la dernière chose à laquelle il faudra penser. Et c'est un conseil qui m'a beaucoup marquée. Ce conseil-là, en fait, conseille les contraintes. Tu vois, pour chaque lancement, je ne vais pas aller chez les lancements, je vais encore prendre une anecdote personnelle. Avant de lancer ce podcast, c'était un peu compliqué parce que je me suis dit, je n'ai pas le matériel nécessaire. Tout ce que j'ai, c'est mon téléphone portable. En général, quand tu regardes sur Internet, les gars qui lancent des podcasts, c'est avec des micros professionnels. C'est l'ambiance, le cadre est chaleureux. Une table ronde, tu vois, le genre de gros micros vraiment. Il y en a deux, trois ou quatre. Bref, c'est très pro. Ça fait envie. J'étais un peu hésitante. Oui, je pouvais utiliser Spotify pour podcast parce que ça permet d'enregistrer et de monter. Mais ça, c'est limite comme tout outil. Mais au niveau de la prise de l'enregistrement même, c'est un peu difficile parce que, par exemple, tu ne peux avoir un invité qui ne sait pas s'y prendre avec l'application. Et bien que Spotify pour podcast permet d'enregistrer deux personnes à distance, je suis ici à Paris, l'autre à Douala, l'autre à Bijan. Mais on peut enregistrer. C'est bien. Mais si l'autre, la personne en face, l'invité par exemple, ne sait pas utiliser l'application, ça peut poser un problème. Alors, tout comme ça peut poser problème lors d'une interview si la personne est en face de toi parce que, justement, il faudra te rapprocher le téléphone devant ta bouche. Bref, mes limites, en fait, les limites que moi, je me suis placée, je n'ai pas le matériel. Pareil pour mon compte Instagram, ça a toujours été. Je n'ai pas de bon appareil photo. Mon téléphone ne filme pas bien. Il me faut le 14 Pro Max. Je n'ai pas encore de bonne technique pour la photographie. Mon compte Instagram sera nul. Je n'ai pas encore d'argent pour le nom de domaine de mon blog. Peut-être qu'il vaudrait mieux laisser tomber. Et après avoir lu Réorque, j'ai compris, en fait, le conseil qu'il donne. Comme quoi, les contraintes que tu rencontres sont en fait tes bénédictions. Tu n'as peut-être pas assez de temps, tu n'as peut-être pas assez d'expérience d'argent. Mais c'est une chance pour toi de devenir plus créatrice, d'éviter le gazillage et de te battre avec ce que tu as. Une fois encore, je vais citer Gary. Gary dit, parce que je l'apprécie énormément, vraiment. Je suis rarement ce qu'un gars raconte sur Internet parce qu'en fait, je trouve qu'il y a trop de bavardages, trop de charlatans, trop de personnes qui en font un peu trop. Mais Gary, vraiment, c'est ma personne sûre. En fait, il est mon mentor sans même le savoir, carrément. Donc, une fois, dans une autre de ses conférences, il disait que la distribution est libre. Genre, il expliquait que tu peux prendre ton téléphone, enregistrer ce que tu as à dire dans ton magnétophone, celui intégré à ton téléphone, le monter un peu, l'arranger un peu et poster sur les plateformes de distribution gratuitement. Et ça a été comme un déclic dans mon esprit, genre, mais oui, c'est ce qu'ils me font, c'est ça. Je n'ai pas forcément besoin de micro, d'une grande salle d'enregistrement. D'ailleurs, à ce moment-même, j'enregistre dans ma chambre. Nous sommes en plan convo et je te dis, il y a les voisins, il y a le bruit, je ne sais pas, le piano, ouf. Et là, j'enregistre sur mon téléphone portable. Et tu as vu, j'ai un podcast. Alors, ça veut dire que les auteurs de Rework, une fois de plus, ont raison. Tes contraintes sont tes bénédictions. Tu as du mal, peut-être, tu n'as pas d'ordinateur portable ou bien de meilleurs ordinateurs. Il y a toujours, moi, je dis à tous ceux qui m'entourent, genre, quand tu veux réellement quelque chose, tu ne trouves pas d'excuses, tu trouves des moyens. Quand j'ai commencé, par exemple, le business, le travail en ligne pour Isaïe de France, je n'avais pas de PC. Je viens à peine de commencer dans l'agence de voyage dans laquelle j'étais. Et vraiment, déjà, j'ai postulé sur Isaïe au travers de leur ordinateur de bureau, en fait. Et par après, quand j'ai démissionné, il me restait genre 30 000 francs. Je suis allée trouver une carcasse dans une brocante et j'ai vraiment naïvement cru que c'était une bonne affaire. J'ai dépensé mon argent, j'ai pris ce PC-là. Ce n'était pas le top niveau. J'ai dû le réparer un peu. Il était vraiment lent. Il me faisait chier. Et c'était genre laptop desktop parce qu'en fait, il ne fonctionnait pas s'il n'était pas branché. Mais il me permettait de travailler. Et c'est par après que j'ai pu garder une certaine somme d'argent, emprunter chez un de mes frères pour pouvoir m'offrir mon PC, celui que j'utilise actuellement. Donc, quand tu veux vraiment quelque chose, de tes limites aux contraintes, à ce qui te manque au moment du temps, fais ce que tu as fait. Et encore concernant le manque de temps, je reviens encore chez Gary V. L'un de ses conseils est peut-être que tu as un boulot de 8 heures ou de 9 heures à 17 heures ou 18 heures, mais tu as 19 heures jusqu'à 2 heures du matin pour construire, pour t'occuper de ta passion. Donc, tu n'as aucune excuse. Je viens dans Rework. Les auteurs conseillent de ne pas se focaliser sur le matériel. Vraiment pas. Ne pas se focaliser sur le matériel. Et là, je les cite. Utilisez ce que vous possédez déjà ou que vous pouvez trouver bon marché et lancez-vous. Alors, ça revient sur ce que je disais concernant le téléphone que j'utilise, qui n'est pas top, top, top. D'ailleurs, c'est un Infinix Odyssey qui est passé parce qu'il y a des nouveautés sur le marché. J'utilise le magnétophone du téléphone pour enregistrer ce podcast. Bref, commence avec ce que tu as ou tu es. C'est comme tu peux. Je crois que ça doit être une citation de Roosevelt aussi que j'apprécie énormément. Donc, ne te limite pas, ne trouve pas d'excuses bizarres. Fais avec ce que tu as et au fur et à mesure, tu auras forcément des sous que tu pourras mettre de côté au biais. Tu auras des entrées et ça te permettra d'obtenir le matériel. Et qui sait, peut-être que tu seras suffisamment bon pour avoir un financement particulier qui te permettra. Après, commence avec ce que tu as. C'est avec ce que tu as. Tu sais, au départ, j'ai mentionné le fait que quand tu lire long, tu es content. Genre, tu dis « Ouais, j'avais bien dit que les histoires de réunion dans les entreprises, ça paye trop le temps. D'ailleurs, ça fait chier tout le monde le lundi matin. » « Oui, machin. » Et après, à un moment, c'est sur toi que les auteurs se mettent à tirer. Et ça a été mon cas. Surtout dans la partie où il dit « Ne jouez pas aux héros, allez dormir. » Pourquoi est-ce que ça a été un coup de massue pour moi ? Eh bien, parce que je suis effectivement le genre à tourner en rond avec une tâche. Même si elle me prend plus de temps, par exemple, au boulot, si on m'a donné une tâche à remplir et que vraiment ça me pèse, j'ai tendance à rester focalisée dessus. Tout a passé. J'ai passé toute la journée. Alors qu'en fait, ça n'avance personne. Ça n'aide personne. C'est quelque chose que tu peux envisager avec le boss. Tu peux remettre à plus tard. La question d'avancer, ça dépend de plusieurs gens. Bref, moi, je suis comme ça. Souvent parce que j'ai l'impression que si je laisse tomber, c'est un peu comme si j'avais échoué. Je ne sais pas trop. C'est ma psychologie. C'est comme ça. Et que si je ne lâche rien, je reste jusqu'à réaliser la tâche qui m'a été donnée, eh bien, je suis une super héroïne et blablabla. Bref, je comprends à peu près ce que je veux dire. Pour ce qui est du sommeil aussi, en fait, mon entourage me connaît. Je suis du genre à rester aider. En fait, je ne suis pas vraiment une couche tôt. Je me couche généralement tard. Je me lève relativement tôt. Et quand je dis tard, ça peut aller jusqu'à 1h, 2h du matin. Et ça pose un peu problème le lendemain parce que je suis en mode sommeil. Je vis en Zambie et autres. Mais généralement, j'ai la satisfaction d'avoir accompli la tâche que j'étais censée accomplir. Et tu vois, sur la question du sommeil, eh bien, les auteurs, mes auteurs préférés s'opposent quelques peu parce que, par exemple, les auteurs de Rework conseillent d'aller dormir, de ne pas perdre son temps sur des tâches ou bien de rester longtemps éveillé pour faire quelque chose. Oui, ça donne l'impression de gagner du temps, sauf qu'en accumulant sur le long terme, ça devient un nocif pour la santé. Et quelqu'un comme Gary V, que je ne cesse de mentionner dans cet épisode, dit que, certes, c'est difficile, c'est compliqué pour certains. Bon, est-ce que pour certaines personnes, c'est un réel plaisir de sacrifier quelques heures de sommeil, de sommeil comme ça pour la vie qu'ils rêvent d'obtenir ? Alors pour lui, ce n'est pas un gros problème. Donc, du coup, moi, perso, je suis un peu partagée par ces deux avis-là. Je ne sais pas, tu pourrais me donner ton avis à toi en commentaire. Est-ce que tu es pour le travail tardif ? Parce qu'il faut le reconnaître quand même, c'est quelque chose d'assez récurrent chez les gars qui travaillent dans la tech. Quand je parle de tech, ça peut être dans le marketing numérique, ça peut être dans le développement web. Moi, j'ai des amis qui, peu importe l'heure, 1h, 2h du matin, j'écris, je sais qu'ils vont me répondre parce qu'en fait, ils sont debout. Souvent, ils travaillent sur leur side business, leur petit job d'à côté. Parfois, c'est sur leur projet perso comme moi. Je sais que les gars répondent toujours et c'est quelque chose d'assez répandu, en fait, dans ce secteur-là. Alors, donne-moi ton avis. Es-tu de ceux qui restent éveillés très tard passant la journée ? En fait, tu travailles pour d'autres et le soir, il faut que tu t'occupes de toi. Ou alors, es-tu du genre à dormir parce qu'il te faut absolument tes heures de sommeil pour être un peu plus efficace en journée ? J'attends ton commentaire. N'hésite vraiment pas à le laisser. Ce sera un plaisir de te lire. D'ailleurs, je ne me suis toujours pas décidée sur la conduite à tenir. En général, je ne me couche pas quand j'ai déjà accumulé et quand je peux rester éveillée un peu plus tard. Je le fais parce que pour moi, je gagne du temps et le lendemain, je peux passer et travailler sur autre chose. Sauf que généralement, en fin de semaine, c'est dur, fatiguant, on est à plat, on est vraiment fatigué, on est épuisé. Alors ça, ça a été mon coup de massue. Genre ne fais pas la super héroïne là, genre que je suis une vieux bosseuse et que tu vas dormir. J'attends ton avis en commentaire. Alors le dernier conseil des auteurs que j'ai gardé comme ça, c'est, je cite, profite de leur sécurité. Profite de leur sécurité. Par ça, qu'est-ce qu'ils veulent dire ? Tu vois, en fait, les auteurs veulent dire qu'il est beaucoup plus facile de commettre des erreurs lorsqu'on est suivi, par exemple, sur les réseaux sociaux par moins de personnes, de commettre des erreurs et de les réparer sans que ça ne crée tout un véritable scandale. Et reconnaît que c'est un peu vieux par exemple, plus généralement. A peine lancé, on a souvent tendance à rechercher très vite la renommée, la célébrité. En fait, le plus tôt possible, question de réussir le plus tôt possible et autre. Mais je garde aussi à l'esprit que très souvent on dit qu'une fois célèbre, on regrette très souvent l'époque où on pouvait tout faire, se mouvoir en paix sans forcément être reconnu dans la rue et sans avoir de compte à rendre en permanence. Alors les auteurs du livre conseillent en fait de profiter de leur sécurité, du fait que personne ne te connaisse, de profiter du fait que tu es encore une centaine de followers sur les réseaux sociaux, quelques utilisateurs, quelques abonnés pour modifier ce qui doit l'être, pour rectifier tous tes faux pas. Et comme ça, quand l'influence, quand la renommée viendra, tout sera sans trait. Et j'avoue que ce n'est pas la première fois que j'écoute ce conseil, que j'entends ce conseil-là. Et ici en fait, il prend tout son sens. Moi, je suis tout à fait d'accord. Alors, il se peut que cet épisode ait été un peu long. Malheureusement, je ne peux pas couvrir tous les points apportés dans ce livre, mais je t'assure, c'est vraiment une ligne d'ordre en termes de conseils entrepreneurial, c'est une véritable ligne d'ordre. Et moi, je sais que c'est quelque chose que, c'est un livre en fait que je vais relire, question de garder certaines choses, de ne pas oublier certains principes, de garder certaines choses en tête. Et s'il faut même parler de l'impact qu'il a eu directement sur moi, par exemple, il y a un conseil qu'il me donne comme quoi garder les choses simples. Genre maintenez que ce soit le service, que ce soit le projet, que ce soit le... Maintenez le plus simple possible. Vous n'avez pas besoin de faire plus que la confiance. Tout au contraire, faites-moi. Et moi, personnellement, lorsque j'ai lancé le blog Saïa Viva, j'avais en tête, parce que j'ai mes bric-à-brac, mon bric-à-brac comme ça que je trouve parfait par là dans les marchés, et j'ai eu l'idée d'ajouter en fait une boutique au blog, une boutique en ligne. Et je trimais un peu par rapport au mode de paiement, comment est-ce qu'ils vont faire, ajouter les bijoux, et du coup ça me donnait beaucoup trop de travail. Genre devoir rédiger les articles, devoir combler la boutique, essayer de voir si je peux implémenter un mode de paiement. Après avoir lu ce livre, j'ai carrément enlevé la boutique numérique. Et c'est à cette énergie-là que je m'étais à remplir les produits. Je voulais me concentrer sur la rédaction d'un titre et sur la production de contenu pour les réseaux sociaux. Et quand j'y repense, je trouve que c'était une assez bonne idée. S'il faut vendre des bijoux comme j'aime à le faire, j'ai d'ailleurs un compte sur lequel je les poste, et bien je les vendrai sur les réseaux directement. Mais le blog restera le blog, avec accessoirement des abonnements membres, mais ça restera un blog. Alors voilà ce que ce livre-là a eu comme répercussions sur ma façon de travailler. Et chaque fois que je veux, parfois je veux un récita, après je me souviens du principe de ne jouer pas aux héros et aller dormir, et je vais me coucher. Je crois qu'après sa lecture, tu auras des automatismes comme ça qui te reviendront, que tu le veux ou pas. Genre en faisant quelque chose, un conseil te viendra et tu vas visible. En fait, ils ont raison. Et vraiment, le livre a écrit de la façon la plus simple possible. Pas de thème, pas de chronologie, pas de thème dernier. C'est vraiment simplement écrit, c'est pour tout le monde. Tout le monde peut comprendre, tout le monde peut en retirer une leçon ou deux, et peut-être plus même. Et en plus, c'est accompagné d'illustrations. C'est vraiment un petit bijou. Et justement, concernant les illustrations, je ne sais pas si tu as déjà lu « It's not how good you are » de Paul Adams, « It's how good you want to be », où il y a toujours des grands textes-là qui sont très provocateurs. Ou alors, par exemple, sur Rework, quand il parle de démarrant, en illustration, ils ont effectivement mis la photo, l'image comme ça d'un démarrant. Ça m'a un peu fait rigoler. Ou encore le conseil qu'ils donnent immédiatement aux vendeurs de drogue. C'est eux qui ont raison, car ils veulent en fait expliquer que les vendeurs de drogue, eux, font goûter leurs produits, permettent qu'on teste leurs produits avant l'achat. Et que tous les marketeurs devraient prendre la chose dans ce sens-là, de donner un avant-goût de son produit ou de son service avant d'inciter à l'achat. Donc, tu auras compris, c'est quelque chose vraiment de… c'est un bon livre. Je l'adore. Alors, tu peux te le procurer en version numérique sur les plateformes habituelles, sur Amazon. Oui, mais comment ça passe, vu que tu auras juste à télécharger ? En fait, ce sont les livraisons papiers qui posent problème à la SNAC. Mais si tu préfères la version papier, eh bien, il y a cette page-là sur Instagram, Tamer Bookstore, qui est en vente. Je crois que je suis ennemi sur l'encontre. Tu pourras te le procurer là-bas. Alors, voilà, nous sommes au terme de cet épisode. J'ai beaucoup bavardé. Je le ressens déjà. Sur le blog, ça a été vraiment l'un des articles les plus lus. Et j'ai ressenti un engouement particulier pour ça. Et oui, c'est un livre à se procurer vraiment absolument si tu veux être entrepreneur, si tu veux être très bon dans ce que tu fais ou si tu veux juste par curiosité, cherche le livre version numérique au papier et déguste-le, déchiquette-le, consomme-le, bois-le. Et vraiment, je vous le conseille, il est à consommer sans modération. Eh bien, il ne me reste plus qu'à vous dire au revoir. A très très vite pour un autre épisode de Time Azita, l'expérience audio.

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