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La transcription is about an interview with Jessica Jotard, a therapist and speaker at a retreat. Jessica discusses the importance of opening one's heart and connecting to joy in order to create a fulfilling life. She emphasizes the need to listen to one's intuition and thoughts, and to maintain a positive mindset. Jessica also mentions the significance of understanding one's needs and desires, and using practices such as meditation and self-reflection to cultivate a joyful and purposeful life. Et bien, bonjour à toutes. Bonjour Jessica. Bonjour Laurence. Bonjour à toutes. Alors, je suis Laurence Merrier, la créatrice de la retraite Attile la Magicienne et je vais t'interviewer Jessica Jotard qui est l'une des brillantes intervenantes de la retraite. Alors Jessica, je vais commencer par te présenter avec tes mots à doigts et puis n'hésite pas si tu veux préciser certaines choses ou corriger certaines choses, s'il y a des choses peut-être qui ont changé depuis. Donc Jessica, tu es mère de quatre fils qui n'est pas du tout anodin dans ta vie, qui prend beaucoup de place et tu es passionnée par ton métier de thérapeute énergétique que tu exerces depuis plus de quinze ans. Tu as commencé en tant que massothérapeute, une technique de soins reliant les soins de l'esprit avec des méthodes de thérapie de libération émotionnelle et des méthodes de soins alliant la médecine chinoise. Peu à peu, tu as appris à écouter ton intuition et à créer tes propres soins en fonction de tes perceptions, donc à écouter ta magie. Puis le magnétisme t'entrait dans ta vie et tu as développé l'éveil de ta magie, tu as éveillé ce qui somiait en toi. Tu as voyagé de formation en initiation à travers divers mondes comme le chamanisme, les soins énergétiques, les cercles de femmes, la transmission des gardiennes des 13 lunes et le vaste univers de la médecine chinoise. Aujourd'hui, tu as développé des soins propres à chacun et tu es également accompagnante en fin de vie. Tu es passionnée par le pouvoir des plantes et tu les utilises aussi dans tes soins. La vie te pousse à toujours chercher les ressources à l'intérieur de toi. Tu t'es définie comme une sorcière, et elle est vraiment une sorcière, mais tu n'as pas fini de découvrir tous les pouvoirs qui sommeillent encore en toi. Est-ce que tu as quelque chose à préciser par rapport à tout ça? Non, non, parfait. Non, non, je n'ai rien de plus à préciser. Tout est dit. Alors aujourd'hui, le thème de ton interview, qui est aussi le thème de l'atelier en fait, de l'enseignement collectif que tu vas faire dans la retraite, c'est ouvrir son cœur et se connecter à la joie pour créer son projet de vie. Alors dit comme ça, ça semble évident, mais moi j'aimerais bien que tu nous expliques ce processus en fait, en quoi ouvrir son cœur déjà permet de se connecter à la joie et en quoi ça aide à créer son projet de vie. Oui, effectivement, tu le dis bien, ça paraît évident, mais ça n'est pas tant que ça. Le processus d'ouverture du cœur finalement, pour moi, ça a été un chemin quand même très initiatique de chercher déjà à ouvrir mon cœur à moi. Et c'est en cheminant, en cherchant à travers différentes pratiques, mais aussi en essayant d'acquérir une compréhension déjà de pourquoi le cœur se ferme et qu'est-ce qui se passe quand le cœur est fermé. Et je m'apercevais qu'il avait vraiment besoin d'aller chercher une énergie d'ouverture, déjà de pouvoir ressentir aussi ce qu'il se passe quand le cœur est ouvert et quand le cœur est fermé. Donc effectivement, c'est pas si simple. C'est pas si simple et j'ai vraiment voulu chercher différentes clés que je vais mettre justement à disposition des participants de l'Actif de la Magicienne. Donc des clés, c'est-à-dire des outils ? Oui, oui. Donc ça sera effectivement des outils, mais aussi un peu ce fil conducteur qui va amener justement à pouvoir gagner cette ouverture du cœur. Il y a différents processus, c'est quelque chose qui devrait être naturel, mais qui malheureusement ne se fait pas forcément de manière naturelle du coup. Il faut vraiment aller dans une forme de discipline presque, je dirais, pour pouvoir l'ouvrir, pour pouvoir être dans ses ressentis, dans son intuition et dans la joie de vivre surtout. C'est pas forcément la joie de sautiller partout. C'est une joie qui est beaucoup plus intérieure. C'est une joie qui amène l'émerveillement, qui emmène à la gratitude. C'est une joie aussi qui permet d'ouvrir nos projets de vie. Souvent on entend « mais qu'est-ce que c'est ma mission de vie ? Pourquoi est-ce que je suis là ? À quoi je sers ? » Et c'est ce qui m'a amenée justement à chercher comment répondre déjà à ces questions, comment pouvoir gagner en amour pour moi, comment gagner confiance en moi. Et justement ensuite arriver à cet aboutissement des projets de vie. Et alors justement là, est-ce que tu peux nous éclairer un peu sur ce lien que tu fais entre le fait d'être connecté à la joie et en quoi ça peut servir justement nos projets de vie ? D'être connecté à la joie, donc déjà d'avoir cette ouverture au niveau du cœur et d'être connecté à la joie permet aussi de monter en énergie, de monter en vibration. Ça veut dire qu'on va attirer à soi des situations de vie, on va attirer à soi certaines personnes, on va attirer à soi aussi ce qui peut être presque aussi du miracle. Plus on va monter dans cette vibration et plus on arrive à la maintenir cette vibration et plus c'est là où la magie opère et on devient là pleinement créateur de notre vie. On n'est plus acteur, on n'attend plus que ça se produise. C'est reprendre l'énergie vraiment de dire « c'est moi qui vais contrôler ma vie ». D'ailleurs, quand je dis des fin de séance en expliquant qu'on est 100% responsable de nos vies, c'est souvent difficile à entendre parce que dans responsabilité, on va entendre « finalement tout ce qui m'arrive c'est de ma faute ». On n'est pas là dans une histoire de faute, on est là dans une histoire de prendre la responsabilité de ma vie. C'est justement ne pas tout tolérer, savoir répondre à ses besoins, savoir mettre des limites et puis surtout dans l'ouverture du cœur. Pour moi, l'ouverture du cœur, ça passe aussi par cette clé-là de pouvoir exprimer nos besoins et avant même de les exprimer, de pouvoir les connaître. C'est vraiment ce qui me tenait à cœur du coup, de mettre en lumière, d'en activer la magie. D'accord. Dans ce que j'entends, il y a en même temps, il y a presque, je dirais pas deux processus, mais plusieurs trades dans ce processus. J'ai entendu vraiment justement ce côté vibratoire du fait d'être dans des sentiments connectés à l'énergie de la joie qui permet justement d'augmenter nos vibrations et du coup, comme tout est vibratoire, d'attirer des choses qui correspondent à cette vibration-là de la joie. Beaucoup mieux effectivement que quand on vibre la tristesse ou la colère, dans ce cas-là, parce que ça peut attirer. Et en même temps, il y a aussi la connaissance en fait que tu sois, qu'on attire un peu à la fois en rentrant dans ce processus d'intériorisation et de connexion finalement à son cœur qui nous permet de savoir quels sont nos besoins et nos désirs en fait. Oui, parce que dans ce parcours-là, ce qui peut être compliqué justement, c'est de maintenir la joie et cette ouverture de cœur, mais même dans nos moments difficiles. C'est là où, avec toute la subtilité, c'est qu'effectivement dans les moments difficiles, on a envie de tout fermer et de se protéger. Et on croit qu'effectivement, en fermant le cœur, c'est là qu'est la protection, alors que c'est tout le contraire. Souvent des personnes qui ont souffert, même sentimentalement, vont dire « j'aimerais plus jamais parce que je me protège ». Et non, le sens de la vie n'est pas dans la fermeture, justement c'est dans cette ouverture du cœur. Donc là aussi, comment est-ce que je vais aller toucher cette ouverture du cœur ? Je décortique aussi, et surtout sur le féminin, surtout sur l'accompagnement de la femme, on va beaucoup parler, je vais beaucoup parler de ce qu'on appelle les archétypes. Donc c'est différents gardiens qui sommeillent un peu à l'intérieur de nous, les contacter. Quand je dis des gardiens, je crois que c'est un peu toute notre histoire de vie, tout notre état émotionnel va venir constituer ces gardiens qui sont un peu à l'intérieur de nous, ces archétypes finalement, la jeune fille, la mère, l'enchantresse, la sorcière, ces archétypes qu'on porte à l'intérieur de nous et qui à des moments vont peut-être nous protéger, peut-être trop nous protéger. Donc dans ce que je vais proposer, c'est aussi de permettre à ces femmes d'aller à l'intérieur d'elles-mêmes pour contacter ces parties à l'intérieur de nous, qui sont aussi très cycliques, puisqu'une femme est aussi avant tout une personne très cyclique. Donc pour aller dans cette ouverture du cœur, on va vraiment aller déjà connaître ce qui se passe à l'intérieur de nous, nos parts lumineuses, nos parts un peu plus sombres, qui ne sont pas forcément des parties sombres, mais justement peut-être ces gardiens qui nous permettent de nous protéger. Donc c'est aller descendre à l'intérieur de nous pour rencontrer ces parties de nous-mêmes, ces facettes de nous-mêmes. Et ensuite c'est aussi aller décortiquer le rythme. De quel rythme j'ai besoin dans ma vie. Ça va venir parler des besoins aussi. Et vraiment ensuite proposer certaines pratiques vraiment pour aller dans cette ouverture du cœur. Donc il y a des choses très concrètes et des choses plus subtiles finalement. Parce que c'est en parallèle, enfin en même temps, c'est comme un passage. Oui, exactement. Il y a vraiment cette notion d'équilibre finalement entre une connexion effectivement qui peut être plus spirituelle, plus subtile. Et comment est-ce que je peux ramener cette connexion finalement dans la matière, dans ma vie de tous les jours, pour pouvoir utiliser cette vibration qui est là par mon ouverture du cœur et par ma joie dans mon quotidien. Et la roser surtout, la maintenir cette vibration. Et justement pour toi concrètement, comment est-ce qu'on peut arroser cette vibration ? Tu aimes bien ce terme. Arroser cette graine-là. Eh bien, ça va parler beaucoup aussi du pouvoir de nos pensées. Parce que c'est ça aussi. Nos pensées, on les subit. On sait qu'on a à peu près 80 000 pensées dans une journée. C'est énorme. Et que nos pensées, surtout quand on a une certaine sensibilité, nos pensées, elles nous conditionnent aussi. Nos pensées, elles vont faire que je vais raconter mon histoire en fonction de ce que je pense et de ce que je ressens. Eh bien, souvent, ça peut être aussi erroné. Et c'est cette petite voie à l'intérieur qui des fois va venir saboter notre travail, saboter notre comptance, notre estime, notre confiance. Et c'est pouvoir finalement détecter le moment de ces pensées pour réussir à dire non. Là, je prends le contrôle sur ce que je pense. Finalement, quand je pense, c'est des choses qui vont pour le coup me tirer vers le bas plutôt que de m'élever. Ce que tu exprimes, ces pensées, quand tu disais « je pense », je me disais, voilà, justement, peut-être que notre plus grande piège, c'est de dire « je pense », d'associer les deux. Je souffre, parce que quelque part, nos pensées, elles passent, mais ce n'est pas nous. Et il y a cette identification à nos pensées ou à nos émotions aussi, qui fait qu'on a du mal à se décoller d'elles. C'est vrai qu'en méditation, par exemple, on apprend à considérer les pensées comme quelque chose qui passe par nous, comme les émotions, en fait. C'est justement peut-être une clé pour réussir. Ah oui. Et pour moi, même personnellement, dans mon quotidien, c'est vraiment quelque chose que j'essaie de pratiquer tout le temps. C'est vraiment, de presque, des fois, je dirais de m'écouter penser, de dire « mais qu'est-ce qu'elle vient me dire ? ». Puis finalement, des fois, les laisser passer sans forcément leur donner « oula, attends, mais si je pense à ça, c'est parce qu'il y a eu ça, c'est parce que… ». Non, c'est exactement ce que tu dis. C'est qu'effectivement, nos pensées ne sont pas forcément qui nous sommes. C'est vraiment l'histoire qu'on se raconte. Et je crois que réussir à, déjà, dans un premier temps, à le repérer et réussir à le contrôler dans le sens où j'inverse cette situation, ça permet aussi d'être beaucoup plus léger dans notre relation avec nous-mêmes. Du coup, est-ce que tu pourrais nous dire concrètement comment, quand tu dis « réussir à les repérer, etc. », comment on peut s'y prendre pour ça ? Voilà. Comment tu fais, toi ? Alors, j'ai une petite pratique en fin de journée parce qu'effectivement, dans la journée, je suis prise dans les consultations. Donc, j'ai cette chance-là, entre guillemets, c'est que je suis dans le donner toute la journée. Donc, mes pensées, elles n'ont pas forcément de place. Mais quand je termine mon activité, c'est là où, immédiatement, je pense à plein de choses. Et ça peut m'arriver aussi le matin au réveil. Le matin au réveil, j'ouvre les yeux et, bim, là, il y a des pensées qui viennent de partout. Donc, à ce moment-là, mon fil d'or, je dirais, c'est déjà deux ou trois respirations. Juste ça. La respiration va me permettre de, déjà, me recentrer. Et ensuite, c'est comme un jeu. Je les laisse faire, ces pensées, comme si j'ouvrais la cour de récréation à des enfants de maternelle. Je les laisse vraiment s'infiltrer, exploser. Je les laisse faire, en fait. Je lâche prise. C'est des pensées et ça n'est que des pensées. Et avec la pratique, ce qu'il se passe, c'est que, finalement, je vais les lâcher. Je vais leur donner une place. Et comme je donne une place à ces pensées, qui sont aussi avant tout des émotions, de ce que j'ai pu traverser ou de ce que j'ai pu ressentir, très vite, ça laisse de la place à mes vraies pensées créatrices, c'est-à-dire à ce que je souhaite pour ma journée, ce que je souhaite pour le mois à venir. Je le vois maintenant plus comme un jeu, finalement, où je vais laisser faire. Et très vite, je vais m'apercevoir des pensées qui peuvent être lourdes et qui n'ont pas de place, finalement. Je n'en ai pas besoin de ces pensées-là. Et là, quand tu dis « après, du coup, ça me permet d'accéder à mes pensées créatrices », moi, dans mon expérience, ce que je constate, c'est que ce n'est pas la même qualité, je ne sais pas comment dire, enfin, pour moi, ça ne vient pas du même endroit, et du coup, ce n'est pas le même ressenti. Et oui, c'est génial ce que tu dis, parce que, justement, il y a les pensées qui sont là du mental, de l'égo, de ce qu'on a pu vivre ensemble, des programmes aussi qu'on nous a un peu erronés, et puis, finalement, il y a les pensées du cœur, où là, on va être plus dans l'intuition, dans le juste. Ça me fait penser, juste pour une petite anecdote, à ma première création de tambour. Je me souviens, c'était sur la fin, j'avais fabriqué tout mon tambour, et à ce moment-là, la chamane me disait de planter des clous tout autour de mon tambour, et pleine de bonne volonté, je commence à planter mes clous, et je n'avais pas un clou qui était droit, donc je plantais tous mes clous de travers. Et à un moment donné, elle me dit « mais qu'est-ce que tu fais ? » Et là, la petite fille, vraiment, « j'ai fait des bêtises, je commençais à perdre même, je tremblais, je me disais « oh là là, qu'est-ce que j'ai fait ? » et elle me dit « mais ce n'est pas possible, tu plantes tous tes clous de travers. » Elle me dit « mais non, quand ton clou se plante de travers, tu le redresses et tu le replantes droit. » Là, pour moi, ça a été une révélation, parce que tout au long de ma vie, finalement, je me laisse submerger, que ce soit par mes émotions, les émotions des autres, et j'essaie pas de repousser, ou pareil, dans les projets, finalement, je me dis que c'est les projets qui doivent venir me trouver, et c'était pas moi qui mettais cette énergie-là, de dire « mais finalement, je peux façonner ce que je souhaite. » C'était cette prise de pouvoir qui passait aussi par l'ouverture du cœur, et c'est à ce moment-là où j'ai retiré tous les clous de mon point mour, et qu'après, j'ai planté mes clous droits, et fière de moi, parce que j'avais conscience que, eh bien oui, en fait, c'est tout part de moi, c'est de moi, et de cette partie-là, et de mon cœur, finalement, c'est quand lui va se mettre à parler que tout est juste, que tout est juste, et presque que tout est simple. Et justement, est-ce que, alors c'est très subtil, et très, peut-être, compliqué à décrire, mais est-ce que toi, tu as un petit repère qui te permet, justement, de faire la distinction entre, on va dire, la joie qui vient du cœur, et la joie qui viendrait plus du mental ou de l'extérieur, ou de ce qu'on a pu intégrer ? Oui, alors, j'essaie d'être attentive à l'émotion que ça me procure. Quand je vais penser à quelque chose, ou ça peut être même un ressenti, ça peut être une intuition, ça peut être souvent le fil est mince, entre justement discerner « est-ce que je suis dans le bon ? Est-ce que je vais faire attention à mes émotions ? » Et je vais aussi faire attention à ce que ça me fait à l'intérieur du corps. Ça veut dire que j'utilise beaucoup mon corps comme outil. Pour moi, mon corps, c'est mon pendule. S'il y a des questions à poser, à mon intuition, je vais faire soit basculer le corps en avant, soit basculer le corps en arrière, et ce qui me fait dire « ouh là, attention, là on est dans le mental, là on est dans le cœur », c'est effectivement, c'est dissocier ce que ça va me faire quand je suis dans l'ouverture du cœur, j'ai pas mal au ventre ou j'ai pas mal à la tête, ou mon corps me répond finalement que c'est juste. Et quand ça se situe au niveau de la tête, c'est souvent si on est un peu attentif, et qu'on prend justement ce temps d'arrêter presque le temps et d'écouter ce qui se passe, on a forcément une petite douleur au ventre, un gargouillis ou quelque chose qui vient dire « bah non là, ça sonne pas juste ». C'est vraiment questionner cette intuition mais qui se trouve dans le cœur. Oui, ok, c'est intéressant. Et dans le cas, par contre, de ce que tu me dis, ça me renvoie aussi, j'étais en train de penser à des moments où mon intuition, c'est vraiment, on va dire, m'a vraiment averti aussi de choses qui n'étaient pas bonnes pour moi. Et là, moi à l'inverse, je vais pouvoir au contraire sentir mon cœur, mon ventre qui se serre, comme pour me dire « attention, on va pas par là ». Donc il y a aussi l'autre, l'autre, tu vois. Bien sûr, c'est complètement. Et souvent, entre l'intuition et la peur, le fil est mince. Et de se dire « ouais, est-ce que ça c'est de la peur ? Est-ce que j'ai peur d'y aller ? Est-ce que j'ai peur, je ne sais pas, de manquer ? » Ou est-ce que, effectivement, c'est mon intuition qui me le dit. Et c'est pour ça aussi que dans la retraite, je veux vraiment, je souhaiterais vraiment aussi axer sur amener ces femmes à ressentir au niveau de leur corps. Parce qu'effectivement, une fois qu'on a cette clé-là, de se dire « ah, mais c'était ça, finalement ! ». Voilà, des fois, ça peut même être une paupière. Moi, j'ai des personnes, une paupière qui vibre. Et de venir jouer avec ça aussi. Parce qu'on se prend quand même très au sérieux, alors que finalement, on peut aussi jouer avec notre intuition, on peut jouer avec notre cœur et notre tête. Poser des questions. J'ai vraiment envie d'amener ça aussi dans quelque chose de léger. Parce que je crois aussi qu'une des clés d'ouverture du cœur, ça va être ça, ça va être jouer avec notre enfant intérieur. Lui laisser de la place. Oui, c'est intéressant. On a aussi beaucoup parlé de jeu dans mon interview. Et de jeu J-E-U aussi. Et effectivement, en t'entendant, je me dis « bah oui, il y a toujours quand même cette histoire d'entraînement. » Oui. Un peu, effectivement, comme quand on apprend un jeu, il y a des niveaux de jeu. Oui. Et c'est cet entraînement qui va faire que dans les moments plus cruciaux, on va savoir repérer plus facilement. Il faut se préparer. Pour moi, c'est un petit peu ça. C'est le fait de le voir comme un jeu et non pas comme une discipline. Parce que certains vont dire « bah oui, mais c'est une discipline. Il faut méditer, il faut respirer. » Non, moi, j'ai plus envie d'amener cette forme de légèreté. Mais par contre, de travailler tous les jours. Ça veut dire que moi, chaque jour, le matin, en me réveillant, je pose une intention. Pour moi, le pouvoir de l'intention, je crois qu'il n'y a peut-être même pas besoin d'autres clés. C'est déjà le matin. Qu'est-ce que je souhaite pour ma journée ? Et c'est s'apercevoir que poser des intentions, eh bien, ce n'est pas forcément si simple. Parce que poser une intention, c'est aussi de quoi j'ai besoin et de quoi j'ai envie. Et poser une intention, c'est aussi peut-être pouvoir s'amuser. Et je pense que quand on arrive à vraiment jouer avec la vie, là aussi, ça prend une autre dimension. Et je crois que c'est nous préparer pour nos moments de vie. Parce qu'il y en aura toujours des moments de vie qui vont être plus douloureux que d'autres. Mais je crois qu'en étant préparé à cette ouverture de cœur et en étant lucide sur ce qui se passe, sur les situations, ça nous permet de prendre de la hauteur. Et je crois même personnellement, dans les moments de vie où c'est difficile, c'est vraiment mon fil conducteur aussi. C'est de me dire « Ok, là, tu y vas. Tu t'autorises à ressentir ce qui se passe, ce que ça fait, même si ce n'est pas agréable. » Et ça me permet ensuite de prendre de la hauteur. J'ai toujours l'impression, à des moments, de me voir de très haut. Et puis de me dire que de toute façon, c'est un moment, c'est un passage. Et j'essaie vraiment de m'accompagner le plus en douceur possible, finalement, à travers cette ouverture du cœur. Parce que si je ferme le cœur et que je me mets dans le mental, là, c'est la tempête. Et ça, ce processus-là, il est vraiment à l'inverse de la manière dont notre société fonctionne, dont nous aussi on a appris à fonctionner quelque part, puisqu'on est dans cette société-là. Et c'est ça qui n'est pas évident, parce qu'au départ tu parlais du fait que quelque part ça devrait être naturel d'avoir le cœur ouvert, mais qu'en fait ça ne l'est pas. Moi je dirais que ça ne l'est plus, peut-être. Et c'est vrai que peut-être, est-ce que tu ne penses pas aussi que ce qui peut faire peur dans ce chemin-là, c'est qu'au départ, peut-être que justement quand on ouvre son cœur, on doit passer aussi par toutes les blessures qu'on a eues au niveau du cœur, pour accéder après à la joie. Ce n'est pas forcément directement la joie. Oui, et c'est pour ça que quand je vais travailler sur cette ouverture de cœur, que ce soit en séance particulière ou en groupe, je ne vais pas dire « bon alors aujourd'hui allez on ouvre le cœur ». Non, parce que justement le cœur aussi s'est façonné avec ce que tu dis, avec notre histoire, avec nos croyances aussi, et puis l'histoire qu'on raconte aussi de nous-mêmes. Donc je crois qu'avant d'aller dans cette ouverture du cœur, il y a vraiment tout ce processus finalement où presque on va dire à notre cœur « c'est bon, tu peux y aller, tu peux t'ouvrir ». En fait, il n'y a rien à craindre. Mais pour ça, effectivement, il y a un petit peu cette traversée de nos parts qui peuvent être un peu plus sombres, et puis de toutes nos facettes en fait. Et je crois que quand j'accompagne dans la découverte de ces facettes, j'essaie vraiment d'accompagner mon groupe beaucoup dans de la douceur et surtout couper avec le jugement. Parce qu'il y a beaucoup de ça aussi quand on va essayer d'ouvrir ce cœur. On a l'impression que ça fait peur, que c'est « qu'est-ce qui va se passer, toute ma vie va changer ». Non, justement c'est vraiment dire « mais n'ayez pas peur d'aller à l'intérieur de vous-même et puis d'aller à votre rencontre ». On a souvent l'impression, et j'entends beaucoup de personnes qui disent « mais non, ça me fait peur parce que peut-être je ne suis pas une bonne personne ». Il y a vraiment cette notion de jugement qui est là. Et quand on arrive à faire taire ce jugement et qu'on arrive à accompagner, c'est presque comme un accouchement finalement. C'est clair, c'est limpide en fait, c'est « je suis moi ». Et je donne ce que j'ai à donner avec mes parts plus sombres, avec mes parts plus lumineuses, mais c'est le juste équilibre. J'ai envie de revenir justement par rapport à ce que tu disais, cette notion de jugement qu'on peut avoir sur soi. Je fais un lien avec ce que tu as dit au début par rapport à être 100% responsable, qui me renvoie directement à l'Ho'oponopono, la méthode Ho'oponopono. Et aussi effectivement, je fais le lien aussi avec le fait qu'effectivement dans notre société, qui est quand même vraiment basée sur une base judéo-chrétienne, la responsabilité et la culpabilité est très mélangée. Voilà, on est quand même issus d'une mentalité de pêcheur. Et du coup, c'est vrai que moi au départ, ça a pu aussi au début que notamment j'ai exploré un peu cette méthode Ho'oponopono, j'ai mis un temps à comprendre en fait à quel niveau ça se passait cette responsabilité. Et qu'effectivement c'était un niveau vibratoire en fait, de ce qui est l'année de moi, et pas du fait que j'étais une mauvaise personne et que du coup je subissais ça, je vivais ça, cette tuile parce que j'avais mal fait. Il y a tout ça dans notre mentalité qui est très forte. Et du coup, c'est pas évident, il y a un retournement à faire pour réussir à comprendre en quoi effectivement de se dire « Ok, je reprends ma responsabilité ». En fait, ça va du coup nous permettre de reprendre notre pouvoir aussi. C'est exactement ça. Et tu le décris, c'est vraiment ça. C'est cette notion oui, de jugement de soi, de jugement de l'autre, puisqu'on va souvent dire « Qu'est-ce qu'on va penser de moi ? ». Puis c'est le lien familial des fois aussi, ou « Bah non, mais dans la famille, ça ne se fait pas ». Et effectivement, c'est pour ça que bien souvent, on ne va pas regarder à l'intérieur du cœur parce qu'on a bien trop peur de tout ce que ça peut agiter, alors que non, une fois qu'on y est, dans cet éveil du cœur, à quel point on sent que c'est ouvert. Et même les personnes qui peuvent être des fois avec une opinion qui peut être difficile, où il y a ces personnes, soit sortent en douceur de votre vie, soit on peut aussi cohabiter ensemble tout en n'ayant pas la même manière de penser. Et c'est pour ça que c'est important aussi de pouvoir exprimer ce que je ressens, ce que je pense, parce que c'est primordial quand même de se faire passer soi avant toute autre personne. Je dirais même si c'est compliqué parce que là aussi, on va venir toucher la croyance de l'égoïsme en disant « Mais non, je ne peux pas ». Alors que si, une de mes phrases phares pour moi, c'est que je me répète très souvent en me disant « Mais si je ne vais pas bien, je ne peux pas prendre soin de l'autre ». Oui, ça me rappelle justement, j'ai mis différentes citations sur mon ordinateur, et justement, il y en a une du docteur qui a amené Ho'oponopono aussi, qui nous l'a fait connaître, et qui est justement « Prends bien soin de toi, si tu fais cela, tous en auront le bénéfice ». Et c'est exactement ça. Mais peut-être, moi, je sais que maintenant, j'ai plutôt tendance à dire « Me remettre au centre de ma vie », parce que justement, tu sais, ça contourne un peu cette tendance à dire « Mais non, on ne peut pas se faire passer avant tout le monde ». Se remettre au centre de ma vie, c'est énergétiquement, on peut se voir au centre avec tous les éléments qui constituent notre vie autour. Et du coup, c'est souvent, je dis ça aux femmes que j'accompagne, pour justement un peu squeezer le côté « Ah non, on ne peut pas se faire passer avant tout le monde ». Si on ne cherche pas déjà à trouver nous notre ressource, à s'en imprégner d'autres ressources, mais je crois que c'est important de l'intégrer cette ressource, sinon on ne vit pas en survie. Alors, pour finir, est-ce que tu aurais une petite formule magique, une petite phrase qui t'aide justement peut-être à rester dans cet état d'intériorité et d'ouverture du cœur, ou qui en tout cas, voilà, t'aide à rester alignée dans la joie ? Alors, quand tu me poses cette question, la première image qui me vient, c'est quand j'étais petite, j'avais découvert Mary Poppins, et j'adorais Mary Poppins. Et Mary Poppins avait son mantra, « Supercalifragiliste ». Et c'est quelque chose, souvent, l'air de cette chanson revient très fréquemment parce que ça connecte ma petite fille à ma dernière, et en même temps, elle vient aussi m'amener dans la magie, puisque pour moi, l'univers de Mary Poppins, c'était cette magie-là. Et puis en plus, terre à terre, j'ai un de mes patients un jour qui me dit, mais Jessica, il m'a dit, il avait un certain âge, et il m'a dit, tu sais, la vie, la vie, c'est un Y. Et en fait, effectivement, quand on fait le Y, on voit bien qu'il y a deux chemins, donc le Y à l'envers, il y a deux chemins pour arriver à son chemin initial. Et ça, c'est un mantra, du coup, qui m'est resté, où souvent, je me dis, mais oui, mais la vie est un Y. J'ai plusieurs options, mais je reviendrai toujours sur mon chemin. Et je crois qu'effectivement, il y a plusieurs options, mais on revient toujours au chemin du cœur. Donc voilà, mon mantra, c'était un peu ça, la vie est un Y. Merci beaucoup, merci. Merci à vous. C'est vraiment très intéressant, il y aurait encore plein de choses à dire, mais le mieux, c'est encore de les vivre et de les expérimenter. Oui, oui. Pour celles qui veulent expérimenter ça, rejoignez-nous du 23 au 29 octobre, pour vraiment expérimenter ce que c'est d'ouvrir son cœur et se connecter à la joie, et le pouvoir de l'intention. Et oui, et être accompagné dans un cocon, comme se le proposait Active la Magicienne, permet aussi, là, d'ouvrir son cœur, mais pleinement, puisqu'on est empouré de douceur et de bienveillance. Merci beaucoup. Merci, merci à toi, merci à vous. Merci à vous, passez une belle journée.