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Emission Spéciale 1ere Guerre mondiale "Passeurs de mémoire"

Emission Spéciale 1ere Guerre mondiale "Passeurs de mémoire"

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Emission spéciale 1ere guerre mondiale réalisée par les élèves de 3eme Année scolaire 2023-2024

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A group of third-grade students and their teachers visit the Memorial of Lynch, a museum dedicated to World War I. They explore the trenches and museum exhibits, learning about the soldiers' experiences and the tactics used during the war. The museum plays a vital role in preserving the memory of the war and honoring the fallen soldiers. The students also interview their history teacher, who shares stories about his grandfather's experiences as a soldier during the war, including anecdotes about rats, truces, and football matches between opposing trenches. Générique Bienvenue sur La Jeune Envoie pour une émission spéciale, passeurs de mémoire, consacrée à la première guerre mondiale. Cet événement historique, majeur, est au cœur des programmes de français, d'histoire et de musique, en troisième. Après leur sortie au Mémorial du Lynch, les Troisième reviennent sur cette guerre en tant que passeurs de mémoire. Générique Le lundi 9 octobre, nous sommes allés au Mémorial du Lynch, à Orbet, pendant toute la journée. Nous sommes partis avec les deux classes de troisième, avec notre professeur de français, notre professeur d'histoire-géographie, notre professeur de musique, notre documentaliste et Christine, l'AESH. Cette sortie nous a beaucoup appris, car la première guerre mondiale est au programme de musique, de français et d'histoire, en troisième. Nous sommes allés dans les tranchées le matin et dans le musée tout après-midi, avant de reprendre le bus pour retourner au collège. C'était Cathy Lee, Naomi, Louane, Alice, Rose, pour La Jeune Envoie. Générique Le musée du Lynch, en Alsace, plus précisément à Orbet, est dédié à l'histoire de la première guerre mondiale, qui met l'accent sur la bataille du Lynch. Il est situé à proximité du champ de bataille. Il offre une vue panoramique sur les montagnes voyelles que l'on appelle la ligne bleue et rouge. Le musée commémore les sacrifices des soldats français et allemands et propose une grande collection d'objets, photographies, documents, d'archives et de témoignages des soldats pour constituer l'histoire de la bataille. Nous avons vu une maquette du champ de bataille avec les tranchées, les boyaux, les casemats, les bunkers, le fort carré. Cela permet aux visiteurs de comprendre la vie des soldats et l'évolution des tactiques militaires. Le musée joue un rôle essentiel dans la préservation et la mémoire de la première guerre mondiale. Il honore les soldats tombés et insistant à la réflexion sur les conséquences dévastatrices de la guerre. C'est un lieu de réflexion et de recueillement envers les soldats hors de la première guerre mondiale. Lundi dernier, nous avons marché dans les tranchées. Nous sommes dans les tranchées allemandes au mémorial du Lynch. Au début, nous sommes dans la première ligne des tranchées. Bien que cet endroit ait eu de son temps, cette ligne la plus proche du front est très bien conservée. Ensuite, nous sommes dans la troisième ligne. C'est étonnant qu'elle soit plus dégradée que la première car elle est plus à l'arrière. Entre ces lignes, il y a des chemins très étroits qui les relient. Ils se nomment les boyaux. Les lignes françaises sont interdites d'accès car il reste encore des explosifs. Elle est donc encore dangereuse même 100 ans après. Dans la troisième ligne, il y a un bloc de béton, le fort carré. C'est de là où les soldats tiraient si les ennemis s'approchaient en prenant la première et la deuxième ligne. Dans chaque ligne, il y a des canards, des abris creusés dans les parois des tranchées. Pour bien comprendre les événements de cette guerre, voici quelques dates clés. L'événement qui déclenche la première guerre mondiale, c'est l'attentat de François Ferdinand à Farajevo le 28 juin 1914. Durant cette guerre, de nombreuses batailles ont eu lieu, comme la bataille de la Marne qui fut la première du 5 au 12 septembre 1914. Une autre bataille très connue a eu lieu pendant la première guerre mondiale qui fut la bataille de Verdun qui a commencé le 21 février et qui a duré 10 mois pour se finir le 18 décembre 1916. Le début de la guerre de tranchées, aussi appelée la guerre de Prudition, a commencé fin 1914 jusqu'au milieu de l'année 1918. Après des années de guerre acharnées, le 11 novembre 1918 signifia la fin de la guerre grâce à l'armistice. Le 28 juin 1919, le traité de Versailles a été signé avec les représentants des pays gagnants. Savez-vous quelle est la vie quotidienne d'un soldat pendant la première guerre mondiale ? D'abord, les soldats manquent d'hygiène et de nourriture tout au long de la guerre. Ensuite, pour garder le contact avec leurs proches, ils doivent écrire des lettres. Quand l'ennemi n'attaque pas, ils jouent aux cartes, se reposent ou alors essayent de s'occuper comme ils peuvent. Ils entendent à longueur de journée des bombardements et la plupart des soldats sont mutilés à cause des éclats d'obus. Ainsi, il y a des souvenirs douloureux de cette affreuse guerre. Pour vraiment se plonger dans l'univers des tranchées, Jordan et Léna vont proposer une lecture d'extrait de La Mort de Prêt de Maurice Genevoix. Et voici quand ce soir du 22 septembre nous retrouvions en ligne à l'orée d'un roi signifiant sortir par une haute détonation précipité l'horizon de nos bâtiments de 75, par les éclairements des fusants allemands qui faisaient contre barrage, se saignant pour prendre place dans les ténèbres vite épaissies de l'ombre d'un voyage d'un fossile, où les soldats que nous remplâchions avaient vécu leur mort de la journée. Tout est l'avenir, nous allions entendre les appels et les plaintes des blessés. Tombés en avant du bois, dans la flèche, on avait pu les relever sous les vues des tireurs ennemis. Tous ces cris, toutes les supplications, les invectives furieuses, les gémissements, nous les avions déjà entendus. Jamais encore comme cette nuit-là. Il y avait un Allemand tout près, peut-être à une vingtaine de mètres, qui nous appelait sans fin. Nous, ses camarades français, il répétait sa voix. Oui, quand viendraient les bourgeois d'Irine. Bonjour, nous sommes avec M. Hartmann, professeur d'histoire géo. Nous allons vous interviewer au sujet de la première guerre mondiale. Je suis ravissé de ça, quel honneur, quelle joie, quel enthousiasme. Merci beaucoup. Mais je ne vais pas vous parler de moi, je vais parler de quelqu'un qui l'a vécu. De qui allez-vous nous parler ? Alors, je vais vous parler de mon grand-père. Mon grand-père, que j'ai eu la chance de connaître, parce que je suis d'une vieille génération. Mon grand-père s'appelait Hippolyte Crozier. Il est né en 1898, donc à la fin du XIXe siècle. Il a vécu 96 ans. Il est mort en 1994. Et il a fait la première guerre mondiale, comme quasiment tous les Français de ces générations-là ont fait. Comment et dans quel contexte es-tu devenu soldat ? Alors, c'est assez particulier. Comme tous les Français de l'époque, il était très patriote. Il avait envie de faire cette guerre, sans savoir que ça allait être une guerre mondiale qui allait durer très longtemps. Il avait envie et il était prêt à... Il était patriote. Il voulait défendre la France et récupérer, comme tous les Français, l'Alsace et la Lorraine. Alors, il a fait quelque chose de très particulier. C'est anecdotique, mais très particulier. Il a triché sur son âge. Pour faire la guerre, il fallait avoir 18 ans. Et en 1914, il n'avait que 16 ans. Alors, il a trafiqué sa carte d'identité pour transformer sa date de naissance, non pas en 1898, mais en 1896. Ce n'était pas difficile à l'époque. Il suffisait de gratter un petit peu le 8, une part du 8, et le 8 est devenu un 6. Et ainsi, il a été pris puisqu'il avait 18 ans, alors qu'il n'en avait que 16. Ce qui prouve le côté patriote du personnage, qui était prêt à y aller, même en trichant sur son âge. Avez-vous des anecdotes particulières sur le vécu des soldats durant la phase de la guerre de position ? Alors, il y en a plein, mais je vais en retenir trois. Il a connu, bien sûr, les guerres de mouvement du début, qui sont vite devenues des guerres de tranchées. Et il a vécu, comme tous les soldats qui ont fait la guerre de position pendant trois ans et demi dans cette situation-là. Alors, la guerre des tranchées, c'est extrêmement pénible. Et, comme anecdote, on peut parler de l'histoire des rats, par exemple. Vous savez que dans les tranchées, ils étaient envahis par les rats qui mangeaient les canards dans l'Humans Land. Et, entre tranchées adverses, il y avait des concours à ceux qui tueraient le plus de rats. Alors, ils se donnaient, ils disaient, on ne tire plus dessus, on fait un concours aujourd'hui, on fait la chasse aux rats. Et chacun, dans leur tranchée, essayait d'attraper et de tuer des rats. A la fin de la journée, ils alignaient les rats sur les bords de la tranchée. Et quelqu'un de la tranchée adverse venait les compter. Un, deux, trois, quatre, cinq, cinquante-six, quarante-douze. Et la tranchée qui avait eu le plus de rats tués gagnait. Et donc, l'autre tranchée devait lui payer un coup. C'est-à-dire que certains sortaient les bouteilles de schnapps, les bouteilles de Mirabel, et on offrait à boire à l'adversaire. On ne se tuait pas, parce qu'à force de se côtoyer là, en face de l'eau, pendant des semaines et des mois, on finissait par se supporter. On ne se tuait que lorsque les ordres étaient donnés. Donc, il y a eu des concours de rats. C'est lui qui m'a raconté cette anecdote-là. Autre anecdote, eh bien, le côté sympathie. C'est-à-dire, au moment des fêtes, notamment, on est très chrétien à l'époque, dans la fête de Noël, on essaye d'introniser une trêve où chaque tranchée ne se tire plus dessus. Et on s'échange des cadeaux. C'est-à-dire qu'on envoie, si on est loin à un émissaire, ou alors, si on est très proche, on s'envoie, au lieu de s'envoyer des grenades, un petit paquet dans lequel il y aura, qui sait, un bonbon, un biscuit. Et on sympathise le temps des grandes fêtes. Ce qui ne veut pas dire que, le lendemain, si les officiers l'ont décidé, on ne va pas recommencer à se tirer dessus. Voilà deux exemples d'anecdotes, dont les rats, la sympathie, et puis il y a eu aussi des matchs de football. Mon grand-père m'a raconté que, là, les officiers se mettaient d'accord, se parlaient de tranchée à tranchée, et décidaient de faire une rencontre sportive. L'opposition devenait sportive. Alors, vous avez tous fait ça, les jeunes. On met un vêtement de chaque côté pour faire un but. Il y a toujours quelque chose qui va servir de ballon, si on n'en a pas. On prend un vêtement, on roule en boule, qu'on roule en boule et qu'on sert très fort. Et puis, ils se mettent à jouer au football, dans l'espèce de no-man's land. Alors, ce n'est pas très pratique. Et bien sûr, on cherche à gagner, puisqu'on est les meilleurs. Et on se fait des crasses, mais qui sont violentes, sans être meurtrières. C'est-à-dire qu'on se fait des croche-pattes, on se pousse, c'est un peu du grand n'importe quoi. Le but, c'est de gagner. Et quand on a gagné, celui qui a gagné, la tranchée adverse lui sert la main, et paye aussi un putain de coup à boire, ou lui offre quelque chose. Puis chacun retourne dans sa tranchée. Et puis après, la vie reprend, et on se tirera dessus, peut-être, dès le lendemain. Votre gueule a-t-il connu la période des mutineries de 1917 ? Alors oui, comme il a vécu toute la guerre, il a connu la période des mutineries, et ça a été un moment extrêmement pénible pour lui. Il n'a pas été mutin, il n'était pas dans ceux qui ont refusé d'aller à l'assaut, ou dans ceux qui se sont révoltés. Cependant, il a refusé de former un peloton d'exécution, et de commander l'exécution d'un de ses camarades. Pour cette raison-là, il va le payer très cher, il était monté en grade, il était devenu caporal-chef, et il va être dégradé en public, et redevenir simple soldat, et devoir à nouveau faire ses épreuves pendant le reste du conflit, en étant un petit peu regardé comme un rejeté, parce qu'il a refusé, non pas d'aller au combat, mais de commander un peloton d'exécution. Ça ne va pas l'empêcher, après cette période, de regagner ses galons en faisant des actes de bravoure, dans l'année 1917-1918, jusqu'à la fin de la guerre. Mais cet événement-là l'a beaucoup marqué, parce qu'il n'a jamais vraiment très bien compris pourquoi, dans l'armée française, on dégradait ou on sanctionnait aussi sévèrement des gens qui ne voulaient pas faire des actes considérés comme barbares, comme celui de tuer quelqu'un qu'on connaît, de son propre régiment. Le retour à la vie civile s'est fait, on va dire, normalement, sauf que mon grand-père, sans être une gueule cassée, a été plusieurs fois blessé lors des combats. Il a perdu un poumon, parce qu'il a été gazé, en 1915. Il avait, ça j'avais été très frappé en le voyant, il avait une jambe totalement atrophiée, parce que dans le muscle de la jambe, dans le mollet, il avait, je ne sais pas combien, mais au moins une dizaine d'éclats de grenade, une grenade qui avait pété à côté de lui. Donc il était, pas handicapé, mais abîmé par la guerre. Cependant, il y a un petit côté, un peu revanche, donc je l'ai dit tout à l'heure, il avait pu jusqu'à 96 ans, en fumant. C'est l'armée qui lui a donné le goût du tabac, puisque les soldats, on leur donnait du tabac pour s'occuper. Et donc, au sortir de l'armée, il a continué à fumer, et jusqu'à la fin de sa vie, je l'ai connu en train de fumer, en train de fumer, oh, pas beaucoup, à la fin il fumait une cigarette par jour, se faisant gueuler d'ailleurs par sa femme pour ça, mais ça ne l'a pas empêché avec un poumon et une cigarette par jour, je ne fais pas de publicité pour le tabac, mais de survie jusqu'à 96 ans. Il a eu beaucoup de mal, c'est un des effets marquants de sa vie, à obtenir la Légion d'honneur. La Légion d'honneur, vous savez tous que c'est une légion qu'on remet pour un grand mérite, notamment celui d'avoir servi la France. Lui, je vous l'ai dit, il a triché sur son âge pour rentrer dans l'armée, il a combattu pendant toute la guerre, donc sur une période de quatre ans et demi, il a été blessé trois fois, il a été cité à l'ordre de l'armée, c'est-à-dire il a fait des actions d'éclat trois fois, il a obtenu la médaille militaire, la médaille de la bravoure, mais il n'a jamais eu la Légion d'honneur. Et à chaque fois qu'il cherchait à la demander, elle lui était refusée. Alors toute sa famille s'est mise dans le but de lui obtenir la Légion d'honneur. Jean fait partie, mais c'est surtout ma maman, c'est-à-dire sa fille, qui s'est donné beaucoup de mal pour lui faire obtenir la Légion d'honneur. On a réussi à lui faire obtenir la Légion d'honneur à l'âge de 94 ans, comme quoi il n'est jamais trop tard. Il a fallu frapper à de nombreuses portes et se voir beaucoup refusé. Pourquoi on lui refusait la Légion d'honneur ? Parce que sur son dossier militaire, il était marqué qu'il avait refusé de former le fameux peloton d'exécution pour tuer un de ses camarades. Et donc ça c'était une tâche dans le livre militaire. Conclusion, pas le droit à la Légion d'honneur. Alors on distribuait volontiers la Légion d'honneur à des sportifs, des chanteurs, etc., qui eux n'avaient pas forcément fait de grandes actions pour la France. Donc on a fini par lui obtenir la Légion d'honneur. Et je pense que c'est entièrement soulagé qu'il s'est éteint dans la douceur un an après avoir obtenu la Légion d'honneur. Je me rappelle de cette cérémonie qui était très intimiste, nous n'étions que 5 ou 6 pour cette remise de Légion d'honneur, mais qu'il était à la fois très fier et très ému. Et quand il a obtenu donc cette Légion d'honneur, dans l'année qui a suivi, il a dû penser que sa vie était terminée, il avait fait le tour et il s'est éteint. Voilà. Merci monsieur Hartmann d'avoir répondu à nos questions. A votre service. Uniformes des soldats français et allemands Maintenant nous allons parler des uniformes des soldats français et allemands. Mon équipe et moi nous allons vous présenter les différentes tenues des soldats français et allemands. Les soldats français au début de la guerre avaient un fusil avec une baïonnette, un sac énorme avec une pelle accrochée au sac, une grande veste qui descendait jusqu'au genou, un grand pantalon, des souliers noirs et une casquette avec une cible rouge sur le dessus. Le pantalon rouge n'était pas une bonne idée. Alors la nouvelle tenue française se composait donc d'un casque en métal pour remplacer l'ancienne casquette, le fusil n'a plus de baïonnette, le sac est désormais sur le côté pour faciliter la marche du soldat, la tenue est toute bleue pour être moins voyante. La première tenue du soldat allemand comportait une veste en laine moins longue et moins lourde, un casque avec le numéro d'unité et une ponte qui brille, faite en cuir qui était utilisée pour défiler, une arme plus courte et plus légère sans baïonnette, des bottes qui tiennent le pantalon dans lesquelles on peut glisser une grenade ou un couteau. La couleur de la tenue est grise verte, ce qui se camouflait mieux dans la végétation. Les soldats allemands après la tenue modifiaient. Le casque n'a plus de pile dorée et le casque est maintenant en acier descendant jusqu'à la nuque. Les couleurs de la tenue est maintenant grise. Merci pour cette écoute sur les soldats de la guerre 14-8. Pour finir cette émission, les 3e ont le plaisir de reprendre le soldat de Florent Pain. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org Abonnez-vous à notre chaîne pour ne manquer aucune de nos vidéos ! Merci d'avoir regardé cette vidéo ! Merci d'avoir regardé cette vidéo ! Merci d'avoir regardé cette vidéo ! Merci à tous les 3e d'avoir réussi à commémorer l'histoire de la première guerre mondiale en tant que passant de mémoire.

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