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emission litteraire isabelle aupy 11 mars 2024

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The author of the book "L'Homme qui n'aimait plus les chats" discusses the inspiration behind the story, which explores themes such as freedom, language manipulation, and community. The book tells the story of an isolated island where cats disappear, symbolizing the loss of freedom. The author emphasizes the importance of individuality and the power of words. The book also addresses topics like doubt, grief, and the impact of social media. The author draws inspiration from the people around her and seeks to convey her unique perspective through her writing. The excerpt read by Mila illustrates the story's theme of solitude and the sense of community that exists on the island. C'était comme la liberté, c'est quand on la perd qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats pour nous, c'était comme la liberté, c'est quand on la perd qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats pour nous, c'était comme la liberté, c'est quand on la perd qu'on se rend compte qu'elle manque. Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans une nouvelle émission de la Jeanne en Voix présentée par Dylan. Et Camille. C'est une émission spéciale littérature. Nous recevons Isabelle Opil, l'auteur du livre L'Homme qui n'aimait plus les chats. C'était comme la liberté, c'est quand on la perd qu'on se rend compte qu'elle manque. C'était comme la liberté, c'est quand on la perd qu'on se rend compte qu'elle manque. Bonjour Isabelle Opil. Bonjour. Bonjour. Merci d'être là. Merci de me recevoir. Alors, L'Homme qui n'aimait plus les chats, c'est l'histoire d'une île isolée sur laquelle les hommes vivent dans un havre de paix au rythme des vagues et des tempêtes. Des chats leur tiennent compagnie, mais un jour, les félins disparaissent mystérieusement. Racontez-nous comment vous êtes venu… vous êtes… racontez comment vous êtes venu… vous êtes venu l'idée de ce livre. Alors, l'idée m'est venue à partir de l'expression « on ne va pas appeler un chien un chat ». Donc, je pense que je l'ai illustré à travers le texte et parce qu'aujourd'hui quand même, et même déjà au moment d'écriture du livre, je me rendais compte que c'était quelque chose qu'on rencontrait dans nos vies beaucoup, c'est-à-dire de remplacer des mots qui existaient déjà par d'autres. J'ai plein d'exemples en tête, mais celui qui me paraît le plus important et le plus emblématique, c'est celui qui a permis de remplacer le mot « réfugié » par le mot « migrant ». Et ça ne veut pas tout à fait dire la même chose dans la tête des gens. Merci pour cette réponse. Est-ce que vous voulez bien nous parler un peu de vous ? Oulah ! Alors, je suis… avant d'être excellent, je suis kinésithérapeute à l'hôpital de Bordeaux. Je travaille en réanimation et en cancérologie. Je suis maman de deux enfants qui ont votre âge, 11 ans et 13 ans, et le reste du temps, je suis écrivain. Merci. Le travail que nous avons fait pour préparer votre venue a consisté à lui regarder votre page à travers les yeux des différents acteurs de la chaîne du livre. L'homme qui n'y met plus les chats dans l'œil du libraire. Nous allons donc écouter, pour commencer, le coup de cœur du libraire. C'est Martin qui va nous le lire. Mais ce sont Célia et Marien qui l'ont écrit. On n'avait pas le choix de lire ce livre. Est-ce qu'on devrait forcer quelqu'un à lire un livre qui fait l'éloge de la liberté et qui dénonce l'absence de choix ? Ça peut réserver des surprises, c'est comme si on nous forçait à remplacer des chats par des chiens. Mais cela peut être positif, comme ce livre qui nous apprend qu'il ne faut pas se laisser faire, et que l'on ne nous forcera plus à lire des livres qu'on ne veut pas lire. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Dans votre livre, à la page 25, on peut lire « Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. » Cette phrase nous a inspirés deux slams. Écoutons le premier, c'est celui de Benjamin David Naomi, Alice et Lou. L'homme qui n'y met plus les chats dans l'œil des lecteurs. En bas d'une île, un sourire, une histoire, des chats en liberté, toute la vie en beauté, des rêves qui sont réels, toute la vie, jusqu'au jour où c'est arrivé, un cauchemar, c'est arrivé, un moment de l'année, les rêves se sont élevés, a pleuré, les chats ont disparu, c'est inconnu, la tristesse prend le dessus. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Isabelle, voici venu le moment de vous plier au jeu des questions de Gabriel et Laureline. Selon vous, est-ce que les nombres au travers de la société changeront ou disparaîtront un jour ? J'espère, mais je crois qu'il faut compter les uns sur les autres pour ça et particulièrement sur vous, les enfants, je crois. C'est vous, la société de demain et même encore d'aujourd'hui. Comment abordez-vous la création pour maintenir l'originalité dans vos œuvres ? Oh, elle est pas facile cette question. Je crois que les œuvres ne sont pas originales. Je crois en fait que c'est fini l'originalité dans les œuvres depuis très longtemps. On écrit vraiment des histoires qui sont très proches les unes des autres et que je m'attache plus à tenir la singularité d'une œuvre que vraiment son originalité, c'est-à-dire mon regard à moi, singulier, et essayer de le faire partager aux autres. Mais je crois pas que je suis très originale. Avez-vous idée de quelqu'un pour écrire votre livre ? Je m'inspire déjà des gens qui m'entourent. Chacun des personnages de ce texte est inspiré de gens que je connais, qui me sont très chers, qui me sont proches. Et puis oui, je suis été aussi de mon éditeur, de mes enfants qui me relisent et qui m'accompagnent les temps aussi, et d'amis en fait qui m'accompagnent. Nous avons appris que votre livre aborde neuf thèmes, comme les neuf vies et chants. Pouvez-vous nous en parler ? Alors effectivement, il y a le thème de la liberté. Je crois que là, on l'a bien entendu. Le thème du langage et de la manipulation par le langage. Il y a le thème de l'altérité, puisque ça parle de la liberté d'être soi, justement un petit peu au singulier tout en étant ensemble. Le thème de la communauté, du vivre ensemble. C'est très très important pour moi, cette façon d'aborder le proche en proche. Du doute aussi, face aux certitudes, qu'est-ce qu'on sait, qu'est-ce qu'on croit savoir. Tout ça, c'est des thèmes que j'ai vraiment abordés dans le livre. Le thème du deuil, aussi c'est un thème qui est un petit peu caché, mais qui est très important pour moi. De la fonction, de l'utilité en fait de chacun, les uns envers les autres. Je ne sais pas combien je suis là, je crois que je suis à sept. Il me manque encore trois, c'est ça je crois, si je compte bien. Qu'ai-je dit, qu'ai-je pas dit ? Les réseaux sociaux. Il y a aussi une grosse métaphore des réseaux sociaux, avec les chiens qui sont tenus en laisse et qui font référence au téléphone portable, quand on a toujours le nez dessus dans la rue. Il y a aussi le thème de la nature, avec les éléments. Puisqu'il y a la mer, et je pense que dans ton résumé d'ailleurs, tu en as parlé, tu as dit qu'il y avait au rythme des tempêtes, du temps qui passe, des saisons. Et ça c'est très important pour moi aussi, de réancrer l'humain dans le réel du monde. Ça c'est très important, il y a plusieurs passages que ça a sur la réalité du monde. La liberté. Ça représente un animal qui ne se tient pas en laisse, beaucoup d'indépendance. C'est vraiment une façon particulière, les chats, de vivre. Il y a beaucoup de gens qui disent, je suis l'humain de mon chat. Je ne suis pas le maître de mon chat, mais je suis finalement son compagnon. Voilà, c'est une métaphore assez facile pour la liberté. Merci. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, quand on la perd, on se rend compte qu'elle manque. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, quand on la perd, on se rend compte qu'elle manque. Votre livre se passe sur une ville. Ce n'est pas toujours facile de vivre sur une ville. On est isolé. Je vous propose d'écouter un extrait lu par Mila, pour se sentir dans l'atmosphère. Il est une histoire, comme nous tous, du genre qui ne rentre pas dans les lignes des formulaires administratifs, mais qui déborde des gens, même si la sienne était surtout une histoire de solitude. Une femme enceinte, du second, quand il avait pris son poste. Le premier, encore à moitié debout, à moitié dans les bras. Puis, la tempête. Et le grand qui est tombé malade comme jamais. Une crise d'asthme, je crois. Il était fragile, son aîné. Pas de pédiatricie. L'ancien docteur avait dû en essayer ce qu'il pouvait, avec les réserves de la pharmacie. C'était l'hosto qu'il lui fallait au gosse. Mais la mère, ce jour-là, ne laissait passer personne. Pas même un petit eau qu'il ne pouvait plus respirer. J'ai entendu qu'elle se calme pour rejoindre le continent. C'était pas trop tard, mais pas loin. Le vieux Thomas, qui était moins vieux à ce moment, ne pouvait pas lâcher son fort. Mais sa femme ne pouvait pas risquer son gamin. Elle n'est jamais revenue, même par temps clair. J'ai toujours pensé que le vieux ne quittait pas sa tour à cause de ça. Comme s'il avait peur qu'elle se pointe, juste le jour où il serait sorti acheter un plan. Voulez-vous le réagir ? La réaction est un peu derrière. À travers cette histoire de solitude, telle qu'elle est décrite, on se rend compte que cet homme-là, Thomas, n'est pas seul. Parce qu'il ne le laisse pas être seul. Ils ont appris à se relayer chacun à leur tour pour lui apporter quelque chose. C'est ça aussi qui est intéressant. Dans cette île, ils ont le droit d'être seuls s'ils en ont envie. Mais ils ne sont jamais isolés, réellement. Ils ne sont pas exclus, pas mis à la marge, pas bannis de la communauté. Il y a cette phrase aussi qui dit que, petit à petit, ils l'ont fait vieillir, leur gardien de srape. C'est-à-dire qu'ils l'ont tenu presque en vie sans solitude. Même lui, il le dit à un moment du texte, il dit « je ne suis pas seul, il y a toujours quelqu'un qui vient débarquer chez moi ». Il ne se sent pas seul. Mais il a le droit aussi d'être dans son coin s'il en a envie, qu'on lui foute la paix s'il en a envie. J'aimais bien cette idée de représentation de la solitude où on se fait une idée de tristesse, alors qu'en fait, lui, il n'est pas triste. Il y a probablement de la tristesse suite à cette histoire, je ne dis pas. Mais il n'est pas malheureux non plus. Sur cette île que vous décrivez, il y a des hommes, des femmes et des animaux aussi. Je vous propose d'écouter trois autres passages intéressants lus par Ilona, Mélissa, Anthony, Lou et Cathy Lee. Eh Ludo, tu fous quoi avec ce chien ? C'est pas un chien. Quoi ? C'est pas un chien qu'ils disent. Qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr que si, c'est un chien. Ben non, apparemment c'est un chat, même c'est le professeur qui l'a dit. Ils m'ont montré les papiers et tout, photos à l'appui, toutes les preuves. C'est un chat. Non mais t'as fait bouillir ta cervelle avec tes dormeurs ou quoi ? C'est pas un chat ce machin. T'énerve pas Gwen, puisque j'ai dit que c'est un chat. Je pourrais pas t'expliquer comme eux, mais ils étaient plutôt convaincants. En plus, ils m'ont dit que j'en avais besoin, que je pourrais plus m'en passer après tellement c'est utile un chat pareil. Ils m'ont même offert la laisse en prime pour que je la perde pas. Non mais c'est quoi cette histoire ? Calme-toi Gwen, il doit forcément y avoir une explication. Ah ouais, j'aimerais bien la connaître, parce que là, je t'avoue que l'intérêt de nous filer des chiens et d'appeler ça des chats m'échappe un peu. Par contre, une chose est sûre, quelle qu'en soit la raison, je sens qu'elle ne va pas me plaire. Vous n'êtes pas venu chercher votre chat, vous devriez, vous risquez de ne plus avoir le choix du modèle. Ce n'est pas des chats ça, c'est des chiens. Mais si, tout le monde les appelle des chats, c'est que ce sont des chats. Vous pouvez appeler de la merde une rose, que ça sentira toujours la merde. Et qu'est-ce qu'un chat selon vous ? Quatre pattes, une queue, des poils et des moustaches, et ça miaule. Ils ont quatre pattes, une queue, des poils et des moustaches, nos chats miaulent aussi. Non, ils aboient. Voyons, ne dites pas de sottises, ils miaulent puisque ce sont des chats, et ce sont des chats puisque tout le monde le dit. Un chat, ça chasse les souris. Les nôtres aussi, ils chassent ce que vous voulez, ils vous obéissent, ils s'adaptent à vous, à vos besoins. Ils sont ce que vous leur ordonnez d'être. Je n'ai pas besoin de vos chats. Mais bien sûr que si, voyons, c'est pour ça que je suis là, parce que vous m'avez appelé, vous m'avez fait venir. Je n'ai pas besoin de vos chats à vous, je peux très bien vivre sans. Mais pourquoi vivre sans, puisqu'on vous les offre ? Essayez avant de juger, ils servent à se sentir moins seul, à créer des liens, à garder la maison des intrus. Grâce à eux, vous pouvez rencontrer des gens lors des promenades, des personnes qui partagent le même centre d'intérêt. Pourquoi vous faites ça ? Faire quoi ? Pourquoi vous changez le nom des bêtes ? Pour que chacun comprenne bien de quoi on parle. C'est important la façon de parler, n'est-ce pas ? De nommer les choses, parfois les noms changent, parce que les anciens ne correspondent plus. Ils n'évoquent pas l'idée entière, ou ils évoquent de fausses idées, des associations malheureuses. Et les chiens, ils véhiculent quoi comme idées pour qu'on les appelle des chats ? Vous devriez essayer d'avoir un chat, on ne juge pas son savoir. Les chats, je les aime parce qu'ils ne nous sont pas soumis, ils viennent parce qu'ils le veulent, non par habitude ou de ne pas savoir où aller. J'ai réalisé qu'à la question, c'est quoi un chat pour vous ? J'aurais dû répondre, un animal qui ne se tient pas en laisse ? J'aurais dû répondre, la liberté d'être soi ? C'est à ce moment que j'ai compris pourquoi c'était si important pour eux de changer le nom des chiens. De nous inciter à croire à des chats, de nous donner la décision de posséder les mêmes choses pour qu'elles ne nous manquent pas. Est-ce que vous souhaitez nous parler de ces passages ? Alors oui, c'est un bon panel qui donne une bonne idée de vivre. Et alors c'est amusant parce que le deuxième extrait, celui où la femme de l'administration essaye de convaincre le narrateur de prendre un chat, quand je l'écoute lu par d'autres personnes, ça me touche toujours beaucoup parce que moi je ne l'entends pas du tout comme ça. Quand je l'écris, je ne l'ai pas du tout entendu comme ça. J'ai toujours entendu la voix de la femme de l'administration comme très très douce, très très suave. Et qui t'explique que c'est un chat voyant, parce que tout le monde le dit, mais c'est pas du tout. Et puis, il meurt puisque c'est des chats. C'est marrant, c'est amusant, c'est pas voyant. Et donc il y a cet aspect très condescendant dans ce que j'entendais. Et très souvent les gens le disent avec quelque chose d'un peu colérique. Et moi j'entendais vraiment quelque chose qui est encore plus dur à attaquer, qui est encore plus dur à contrer, parce que c'est quelqu'un qui ne s'énerve pas. Et c'est bien dit, elle n'a jamais un cheveu qui dépasse, elle a son sourire qui ne dépasse jamais de son rouge à lèvres. C'est cette formule que j'emploie, qui est très lisse, très propre. Il n'y a rien pour accrocher, il n'y a pas à se défendre contre ça, c'est très compliqué. Donc après ça me touche beaucoup d'entendre la voix des élèves lire mon texte, parce que j'ai l'impression de le redécouvrir à chaque fois, donc c'est intéressant. Merci. Nous avons aussi eu envie de regarder votre ouvrage à travers les yeux des éditions du Penseur. Alors Enzo, Kenji, Kaede et Léna leur ont écrit. Voici ce qu'ils nous ont répondu. Si j'ai décidé d'éditer L'homme qui n'aimait plus les chats d'Isabelle Hoppy, c'est pour le traitement qu'elle arrive à faire d'une situation de manipulation par le langage. Comment une communauté se retrouve bouleversée face à un changement, une absurdité. Comment le narrateur va être pris, en fait, par ce changement. Parce que ce narrateur va appeler un chien un chat. Mais l'histoire nous montre que l'on peut revenir à un état normal, un état différent. Que l'on résiste du mieux qu'on peut, en fait, face à ces situations-là. Et dans le contexte dans lequel j'ai édité ce livre, c'était une époque où on parlait beaucoup d'effondrement, énormément. Et j'ai vu dans L'homme qui n'aimait plus les chats, une histoire qui me montrait que face à ces deux mains qui s'écroulent, il y avait un aujourd'hui déjà en train de se relever. Voulez-vous réagir ? Eh bien, ça me touche aussi de découvrir un peu ça. Je savais à peu près son opinion, puisqu'il me l'avait dit quand il avait signé pour le livre, qu'il avait vu beaucoup d'espoir. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui me tenait à cœur d'explorer dans ce livre par rapport à d'autres textes qui abordent les mêmes thématiques. Comme je disais tout à l'heure, on n'est pas original. Cette histoire, elle existe dans d'autres livres, dont en 1984, dans Fahrenheit, elle existe dans Lune noire de Steinbeck, aussi je vous le conseille, c'est un très bon livre. Mais en fait, très souvent, à part dans Lune noire, très souvent dans ces livres-là, le narrateur, le personnage principal, qui soit narrateur ou pas d'ailleurs, le héros est seul, très très seul. Il est obligé de subir ces privations de liberté sans pouvoir réagir. Et moi, je trouvais que ça, c'était assez loin de la réalité. La réalité pour moi, c'est qu'on n'est jamais seul. Évidemment, on parle de solitude, on a forcément de la famille, des proches, des amis. Qu'on aime ou qu'on soit en conflit avec eux, ces gens-là nous servent de modèles et sont là autour de nous. Et même les gens autour de nous qui vont réagir, ça va modifier notre façon de réagir. Donc, explorer des comportements différents, ça c'était important. C'est pour ça que ce livre, il y a beaucoup de personnages. Et je voulais un espoir parce que moi, je n'ai pas envie de décrire une histoire qui me montre que le monde va mal sans apporter de réponse. Parce que sinon, je fais quoi avec un monde qui va mal ? Je pleure dans mon coin ou j'essaye d'en faire quelque chose ? Et justement, l'un de vous m'a posé la question, est-ce que vous pensez que la société va changer ? Je pense que si nous, on ne change pas. La société ne changera pas. Et donc, si on n'a pas d'espoir, on va laisser les choses comme ça. Donc, j'avais besoin d'espoir. D'accord. Écoutons maintenant un deuxième syllabe inspiré de la citation page 25. Celui-ci a été écrit par Mathéo, Ryan, Erwann et Jul. Si j'ai le droit de vivre, c'est sur ce que je veux. Alors, je dois pouvoir imposer ce que je veux. Imposer d'être libre. Imposer le choix. Déjà, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, on se rend compte qu'il n'y a rien. La liberté. La fidélité. La fraternité et la laïcité sont nos valeurs de la République. C'est le droit de s'exprimer. En votant. En étant indépendant. Et célibataire. C'est également le droit de réfléchir. Manifester et de manger une choucroute. Croire, c'est pas vouloir savoir. C'est sortir de l'esprit. Pas réfléchir et obéir bêtement. Croire, c'est appliquer les règles sans poser de questions. Pas bon pour l'homme. Pas très forme de pouvoir. Il faisait l'envie. Mais quelque part, ça lui tenait le droit d'en faire la mienne. On vivait tous comme ça, sur l'île. On faisait nos petites affaires sans qu'on se connaissait non plus. Est-ce que vous voulez réagir ? Alors, on ne le voit pas au micro, mais je l'ai là, à mes yeux. C'est extrêmement touchant. J'ai bien aimé le passage avec la choucroute. C'est super beau. Je découvre tout ça. Je trouve que reprendre ce principe de liberté avec des valeurs qui sont très fortes, comme la fraternité, la laïcité, et surtout dans la bouche de jeunes personnes, ça me montre que vous avez tout à fait compris que c'était fragile et que c'était aussi à vous de vous en emparer, de le défendre. Parce que c'est possible que même nous, adultes, vieux cons, en fait, on vous le prenne. Et j'espère que vous ne laisserez pas faire. Vraiment. Pour terminer, nous avons une dernière question. Demain, vous vous rendez à Melouse pour défendre votre livre au prix Folio des lycéens. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Alors, effectivement, j'ai eu la chance déjà d'être éditeur. J'ai eu la chance d'être éditeur. J'ai eu la chance d'être éditeur. J'ai eu la chance d'être éditeur. J'ai eu la chance d'être éditeur. Effectivement, j'ai eu la chance déjà d'être éditée une seconde fois, donc donner une seconde vie à ce roman, en plus de celle qu'il a eue aux éditions du Penseur, donc chez le format poche de Gallimard, donc chez l'édition Folio. Ça a été très, très fort pour moi, parce que dans cette collection se trouvent aussi énormément d'auteurs que j'admire et qui ont fait ma culture littéraire. Et ils organisent donc chaque année un prix des lycéens où ils sélectionnent six romans. Donc la concurrence est très, très rude. Mais voilà, ils ont choisi de sélectionner mon livre parce qu'ils pensent que le message est important pour les lycéens et pour eux comme vous aussi au collège. Donc c'est 600 classes qui sont inscrites et qui vont voter pour ce livre, qui vont l'étudier en classe avec ces six autres six romans. Et on croise les doigts, on touche du bois. Souhaitez-moi bonne chance, voilà. Et je vais le défendre auprès de 150 élèves demain à Mulhouse. Donc il y a aussi une classe de Strasbourg et d'autres classes de Mulhouse qui se réunissent pour, comme vous, poser des questions avec moins de créativité, je pense, quand même. Voilà. Merci et bonne chance. Merci. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Cette émission touche à sa fin. Merci beaucoup Isabelle Oki d'avoir répondu à nos messages. Merci pour votre défi et merci pour ce moment partagé avec nous. Bonne chance pour demain. Merci également à Martin, notre libraire, pour ce super projet. Merci à tous pour votre écoute et à bientôt sur la Jeanne en Voix. Merci. Pour nous, si je peux me permettre, parce que vraiment, c'est super ce que vous avez fait. Merci. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats, pour nous, c'est comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Les chats, pour nous, c'était comme la liberté. C'est quand on la perd, qu'on se rend compte qu'elle manque. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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