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Mon premier podcast, la créativité consciente qu'est-ce que c'est ?

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Julie Desjardins is starting a podcast to share her experiences and observations about helping and guiding others. She believes in the importance of giving and wants to provide tips and tools for personal well-being and personal development. She emphasizes the value of creativity in all aspects of life, including relationships and teaching. She invites listeners to engage with her and share their thoughts and reflections. The podcast will be a platform for discussions on topics related to personal growth and well-being. Allô! Salut! Écoute, c'est ma première fois, je m'essaye. Tu vas trouver ça drôle, hein? C'est très particulier de débuter l'enregistrement d'un podcast quand tu es assis dans ta cuisine avec des écouteurs sur les oreilles et tu regardes ton ordinateur. Écoute, c'est ça que je fais présentement. Mon nom, c'est Julie Desjardins. J'avais envie depuis de longues semaines de partager. Partager, en fait, oui, mon expérience de vie, mais partager surtout aussi tout ce que j'ai pu observer chez les gens, les gens que j'ai aidés, les gens que j'ai accompagnés, les gens que j'ai guidés. Je suis une personne qui a profondément le besoin de donner. Je te dirais, j'ai besoin de donner dans l'accompagnement, d'écouter, d'accueillir les gens. Ça a toujours fait partie de moi, puis je pense que ça fait partie de mon expérience de vie quand j'étais jeune, mais tout ça pour dire que je suis devenue, avec le temps, les études. J'ai fait la technique d'éducation spécialisée, donc je suis devenue éducatrice spécialisée pendant huit ans. Ensuite, j'ai fait un bac en travail social et je suis devenue travailleuse sociale. Alors, tout ça fait de moi une personne qui a envie de partager, comme je dis, les astuces, les outils, les trucs, les réflexions. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre aussi? En fait, j'écoute beaucoup, beaucoup, beaucoup moi-même de podcasts depuis un certain temps. Je lis des livres, j'adore toujours apprendre, m'instruire, développer mes connaissances. Je me dis que j'en ai plein à partager, j'en ai plein à nommer aux gens, à dire, à parler, à énoncer. J'aime jouer avec les mots, j'aime jouer avec l'énergie, j'aime discuter avec les gens. Évidemment, mon podcast pour le moment, ça va être que moi qui parle, mais on s'entend que c'est un échange avec vous que je fais. C'est un échange avec les gens qui ont envie de m'écouter et c'est un échange avec un public en quelque sorte. Donc, c'est sûr que pour moi, je visualise des personnes qui ont vraiment envie d'en apprendre plus sur le bien-être. Donc, ça va être pour toi ce podcast-là si tu as le goût d'évoluer, si tu as le goût d'apprendre autant sur toi-même que sur l'être humain. Si tu as le goût de te développer des astuces, de développer ta pensée, de réfléchir sur tout ce qui est le bien-être personnel, le développement personnel, je le sais, c'est la mode. Moi, des fois, ça me décourage. C'est comme on a presque le vomi d'entendre ça, le développement personnel, mais il y en a comme beaucoup de coach, de coach de développement personnel, de coach de vie. Je ne sais pas comment je pourrais me décrire puisque maintenant, je ne fais plus partie de l'ordre des travailleurs sociaux, mais mon expérience d'accompagnement avec les gens dans la relation d'aide fait en sorte que j'ai tous ces outils-là en moi d'accompagnement, de bien-être, puis fait en sorte que j'ai les connaissances pour te guider, t'accompagner dans ces réflexions-là que j'ai le goût de t'apporter à faire, de t'amener à faire. Puis, je me dis, comment faire? C'est en parlant comme ça sur un podcast, sur des sujets, des thématiques à chaque fois différentes que moi, je vais réfléchir à haute voix. En fait, c'est un peu ça quand on parle comme ça dans un appareil qui se transmet et qui se transmette finalement sur le net. Je parle à haute voix, je réfléchis à haute voix, puis je te partage un peu ce qui fait partie de mes réflexions à moi-même finalement. C'est pour toi ce podcast-là, c'est dans le goût de m'écouter puis de réfléchir avec moi, puis je vais t'inviter à partager tes réflexions qui en ressortiront après l'écoute de mon podcast sur ma page Facebook ou sur ma page Instagram de Julie Desjardins et sinon de Art humaniste sur Instagram aussi. Art, A-R-T. Pourquoi les arts? Parce que je me définis comme une personne extrêmement créative et justement la créativité, la créativité consciente, c'est vraiment un concept pour moi qui fait partie de ma vie et pour lequel vous allez m'entendre souvent parler, la créativité, la créativité consciente. Pourquoi consciente? Parce que de choisir de sélectionner la créativité comme un outil, de te dire que la créativité ce n'est pas juste je m'assois à une table puis je vais essayer de dessiner, peindre ou créer de la musique ou être créatif pour créer un projet dans une entreprise ou être créatif pour créer un texte, des mots. Non, la créativité ça sert à tellement, en fait ça sert à tout, ça sert dans toutes les phares de notre vie, puis ça sert dans nos relations interpersonnelles, ça sert dans nos relations amoureuses, ça sert dans nos relations de travail puis la créativité pour moi c'est vraiment un élément qui m'apporte davantage de bien-être, de bonheur, de douceur, de bienveillance puis c'est essentiel en fait. La créativité c'est quelque chose qui fait partie de tout. Je me lève le matin puis c'est quelque chose que j'ai développé avec le temps, la créativité dans le sens où oui je l'ai toujours eu, je l'ai toujours eu petite, mais la créativité consciente, là écoute ça c'est autre chose, là c'est venu avec le temps puis c'est comme je dis un choix. C'est un choix de me dire de l'entretenir cette créativité-là, de aussi l'utiliser de façon consciente à tous les moments de ma journée puis c'est comme aussi, je vais te donner un exemple, admettons je te dis la créativité ça sert dans les relations humaines. Bien écoute la créativité là c'est de dire par exemple j'ai été deux ans enseignante au primaire après avoir été travailleuse sociale puis j'ai été dans des classes où j'étais avec des tout petits enfants, j'avais jamais enseigné de ma vie là puis j'arrive dans ces classes-là où je dois communiquer avec des enfants puis moi mon intention c'est de me dire je veux pas que ça foute le bordel partout, que ça se mette à crier ou à pleurer. À se désorganiser, à chicaner puis tu sais à rire de moi, à partir en courant, à rigoler dans ma face, on s'entend que des jeunes enfants de nos jours dans une classe ça peut faire ça de façon assez rapide puis solidement rire dans ta face de dire tu penses que je vais t'écouter. On sait que les remplaçantes souvent c'est des personnes qui sont pas écoutées du tout, qui sont pas, je dirais pas pas respectées mais les remplaçantes sont souvent comme, c'est difficile d'établir un lien de confiance avec une remplaçante donc on s'entend que vu que le lien est pas établi, on s'en fout puis on écoute pas ce qu'elle nous dit puis on en profite pour faire la fête. Fait que moi j'arrive dans les classes puis je dois établir une relation avec les enfants puis d'où là vient toute l'idée d'utiliser la créativité pour comment je vais créer un lien avec ces enfants-là, comment je vais créer un lien de confiance, comment je vais créer un lien sécuritaire. Je parle de lien sécuritaire parce que pour moi, à la base de toute relation, il faut une relation de sécurité, c'est-à-dire une relation où justement on peut faire confiance puis où on peut s'abandonner. Une relation où on peut se dire avec cette personne-là, j'ai envie d'être moi-même puis je vais sortir le meilleur de moi-même. Ça a l'air gros dit de même mais pour moi c'est ça, une relation de sécurité, une relation de confiance, un lien de confiance puis un lien d'attachement. Puis quand t'arrives dans une classe pour moi en tant que femme qui était non légalement qualifiée, oui j'avais une belle expérience très longue que je pourrais vous décrire une autre fois avec les enfants depuis de nombreuses années mais on s'entend que j'étais quand même pas enseignante, je devais m'approprier un matériel de pédagogie, je devais m'approprier l'environnement, les prénoms. On s'entend au début quand t'arrives dans une classe, l'horaire, le rythme, l'énergie que ça demande, la discipline qu'on veut faire mais en même temps on ne veut pas trop la faire, comment la faire, comment encadrer les enfants, donc la créativité de réfléchir, de me dire comment je vais être avec ces enfants-là. Pas comment je vais faire mais comment je vais être parce que pour moi tout part de là, quand au départ on est avec quelqu'un, on est ESP, comment on peut être dans une relation, c'est cette créativité-là je pense que j'aime entretenir pour toujours être meilleure. Donc mes premières journées, ça a pu être complexe de me dire que je n'ai pas retenu tous les prénoms relativement facilement, je n'ai pas retenu l'horaire, ça a été difficile pour moi d'effectuer ce que j'avais planifié, ça a été difficile pour moi de tout ranger à feu et à mesure, c'était quand même un peu le bordel, il y a quand même eu certains conflits, je n'ai peut-être pas été capable de réagir et de répondre de façon adéquate dans le sens qu'il y en a qui n'ont pas été satisfaits. Mais le lendemain d'arriver et de me dire ok, à partir d'aujourd'hui, comment je peux être meilleure, comment je peux faire différent pour être encore plus présente auprès d'eux. Tout ça, pas nécessairement toujours dans un questionnement à l'infini qui me casse la tête pour me dire ailleurs je vais avoir une migraine, je vais penser juste à ça et je vais en venir folle. Ce n'est pas ça l'idée, c'est juste que quand je dis de la développer cette créativité-là, c'est que ça devient à un moment donné un potentiel qui est toujours constamment présent, qui est une façon d'être, qui est une façon de vivre, qui est comme une philosophie de vie. Puis vu que ça fait partie de moi et que je l'ai développé et que je la développe à tous les jours, c'est des sortes de réflexes, de réfléchir comme ça et de m'adapter, de m'adapter rapidement à des situations pour dire ça, ça ne marche pas, ok, j'essaie d'autre chose. La créativité c'est ça pour moi, c'est de me dire tout le temps de me réévaluer, de me regarder, de m'observer et surtout de ressentir, d'être là présente. C'est pour ça que je dis dans le être plutôt que dans le faire, parce que si on est dans le être, on va être présent à nous-mêmes, on va être présent à notre corps, à notre esprit, on va être présent aux autres personnes, à leur non-verbal, à leur énergie et à l'énergie qui circule entre moi et les autres personnes. C'est sûr que ça, être présent, ce n'est pas dans le faire tout le temps, puis ce n'est pas dans le faire pour faire, puis pour produire, puis pour répondre aux attentes des autres tout le temps et constamment. Je reviens à mon exemple d'enseignante, être présente c'était par exemple de m'accroupir pour parler aux enfants, pour être à la hauteur de leur vieux, je le savais par mes études, je le savais par mes expériences de travail que c'est ça qu'il faut faire avec des enfants, il faut se mettre à leur hauteur. Je dis ça parce que j'ai été plus souvent avec des préscolaires pour des premières, deuxième année, ce qui est la clientèle avec laquelle j'étais la plus confortable et laquelle je me sens la plus compétente, c'est vraiment ça, c'est réellement ça, je ne suis pas gênée de le dire. Je n'avais pas envie d'aller enseigner des matières de cinquième, sixième année puisque je n'étais pas légalement qualifiée, je me voyais davantage enseigner la plus petite enfance même si ce n'est pas nécessairement plus facile. C'est super important que les enfants apprennent la base de leur scolarité d'une façon très particulière qui est la pédagogie qu'on doit enseigner et je ne me devais pas de l'enseigner tout croche, ce n'est pas ça que je dis que ce n'est pas tellement plus facile mais déjà avec le comportement des enfants et de comment agir, à tout de moins j'avais une facilité, je pouvais me concentrer davantage sur la pédagogie. Donc de mettre à la hauteur des enfants, de pouvoir communiquer avec eux de façon sincère, moi j'ai fait ça toute ma vie avec mes enfants, de leur dire les vraies choses avec les bons mots, de leur dire comment je me sens aussi dans la réalité, de ne pas leur cacher, de ne pas leur dire « hey, je t'abote, arrêtez de crier, je ne suis plus capable », mais ce n'est pas ça, mais de leur dire « bon, là, écoutez, moi, j'entends énormément, là, j'entends énormément de bruit, je ne suis pas capable de me concentrer ». C'est quoi se concentrer? C'est que quand mon amie ici, Amelia, elle vient me parler, je ne suis pas capable d'entendre ce qu'elle me dit et je ne suis pas capable de pouvoir lui répondre gentiment parce que je ressens toute votre énergie et j'entends vos sons, vos cris, tout le monde qui se promène partout quand c'est post-posé. Donc de dire des choses comme ça qui sont les vraies choses, les faits réels, de pouvoir me positionner avec eux en me disant qu'eux, ils comprennent exactement ce que je leur dis comme un adulte le comprendrait parce que je leur fais confiance. Donc la relation de confiance, c'est ça, c'est de me mettre à leur hauteur, de leur dire les vraies choses, d'être disponible pour eux, c'est ça être disponible pour eux, c'est de pouvoir m'attarder à ce qu'ils ont à me dire, de pouvoir les écouter, de ne pas toujours à me dire qu'il faut absolument que je leur donne du matériel, que j'enseigne la pédagogie, que j'enseigne du contenu, mais aussi de prendre le temps de les écouter quand ils ne comprennent pas, mais aussi de ce que vivent les enfants dans une classe parce que s'ils ne sont pas disposés, s'ils ne sont pas disponibles pour être présents avec moi, ils ne pourront pas être en mesure de m'écouter et d'entendre et d'intégrer la matière que j'aurai à leur enseigner. Donc cette relation-là d'établir pour moi la confiance et le lien, ça a été pour moi quelque chose qui a changé mon expérience d'enseignante. Pourquoi? Parce que j'ai réussi à l'établir ce lien-là. J'ai réussi à créer un environnement de sécurité, un environnement où les enfants se sentaient attachés à moi et où moi j'étais attachée à eux. On avait confiance un envers l'autre. Ça a été magique ces moments-là. Ça a été une expérience fantastique. Je ne suis plus dans l'enseignement aujourd'hui. J'ai fait deux années pour un centre de service scolaire de ma ville, mais je n'ai pas quitté cet environnement-là parce que je n'aimais pas ça. J'ai juste eu la possibilité de vivre d'autres défis. Mais tout ça pour vous dire que la créativité, ça passe aussi par les relations humaines. Parce que quand il arrive un moment où, par exemple, j'ai eu des moments où pour moi ça a été difficile. On parle de l'enseignement, on ne parle pas juste de l'enseignement avec les enfants, on parle de la présence des parents. Moi, j'étais dans une école où les parents devaient venir passer du temps dans la classe, partager du temps avec l'école pour offrir des heures de bénévolat. Donc, j'ai eu à recevoir des parents dans ma classe pendant que j'enseignais, à recevoir des parents avec moi quand on était en sortie à l'extérieur, etc. J'ai eu à collaborer avec tous les collègues que j'avais dans l'école, d'autres enseignantes, la direction, les éducateurs spécialisés, les dames qui accompagnaient les élèves pour le dîner, les dames du service de garde, etc. Effectivement, j'ai eu, comme toute personne, à vivre certains défis pour, je ne dirais pas des relations, mais pour certaines situations qui ont été peut-être plus complexes. C'est là qu'on se dit, le soir, quand on arrive, on s'observe, on se dit « Ok, j'ai vraiment le cerveau qui bouillonne, je n'arrête pas de penser, mes pensées tournent en rond, il y a quelque chose qui me préoccupe, il y a quelque chose qui se mijote, il y a quelque chose qui me dérange, je le ressens. Oui, dans mon esprit, mais à un moment donné, ça descend dans mon corps. Qu'est-ce que je peux faire avec ça? Qu'est-ce que je peux observer qui m'a dérangé, qui m'a questionné, qui est venu me bousculer? Et de me dire, à partir de ce moment-là, que je suis capable d'identifier ces choses-là, comment je vais pouvoir l'apporter à la personne, si je suis encore en mesure de l'apporter à une personne, parce que je vais la côtoyer le lendemain ou dans les prochains jours, ou comment je peux modifier, moi, ma façon de réagir la prochaine fois que ça va m'arriver. Comment je peux modifier mon énergie la prochaine fois que ça va m'arriver, cette situation-là, puis quelles paroles j'ai le goût d'avoir en tête ou quelle façon de penser je vais avoir en tête pour aborder cette situation-là la prochaine fois, ou ce sentiment-là qui va venir m'envahir aussi éventuellement dans une prochaine situation qui va y ressembler. Ça, c'est un peu comme la créativité que j'entretiens avec mon esprit, mais que j'entretiens dans ma vie de tous les jours pour me dire quand je suis face à un défi, comment je veux l'aborder. Admettons que je vous amène sur le fait que je l'entretiens ma créativité. Comment je fais pour l'entretenir, ma créativité consciente, parce que si je ne l'entretiens pas, puis à un moment donné je me sens un peu moins bien, il y a des périodes de ma vie où ça roule super vite, je vais avoir par exemple un nouveau défi à mon travail, puis là je vais être plus occupée, mes journées sont remplies, chargées, on va avoir beaucoup d'activités dans la famille le soir. La fin de semaine, puis ça fait en sorte que je me donne moins de temps à moi, mais c'est sûr que la créativité, si elle n'est pas entretenue, j'écoute dire que c'est comme un muscle, elle va peut-être se faner, se ratatiner, être moins forte. Pour moi, la créativité, c'est de se donner du temps pour la pratiquer, pour l'entraîner. Donc, admettons que si je vous dis mon rituel du matin, c'est je m'assois à ma table de cuisine tous les matins, je me lève très tôt, je me lève avant tout le monde, je me lève quand il fait noir l'hiver, au printemps puis à l'été, c'est quand même clair où effectivement le soleil est déjà levé, où il se lève. Puis, ce moment-là où c'est la pénombre, dans ma maison, les gens ne se lèvent pas avant, mes enfants et mon chum, je ne sais pas, avant six heures et demie, je pense, le plus tôt. Six heures, ma fille peut-être, mais elle ne se lève pas nécessairement comme pour dire dans la maison qu'elle va faire ses choses dans sa chambre, elle ne va pas descendre. Ce petit moment-là de tranquillité, ce moment-là où je ressens une énergie, j'écoute dire magique. Je me sens comme dans une sorte de bulle, je viens de me lever, mon cerveau n'est pas encore dans une animosité d'énergie où ça va être la journée qui commence avec ce que je vais faire aujourd'hui. Non, je me sens comme encore un peu dans un, je ne dis pas un brouillard, mais comme mi-réveil, mi-calme, je ne sais pas comment le dire, je n'ai pas tant de mots qui me viennent maintenant, mais ce moment-là où je me sens en connexion avec mon être intérieur, avec moi-même, avec mon âme en fait, c'est là où je me dépose. Avec des belles grandes respirations, souvent même des moments de méditation où je dépose mes mains sur mes cuisses, je m'assois, c'est là où je prends le temps d'écrire. J'ai des cahiers d'écriture, j'en ai plusieurs que j'ai accumulés avec le temps, puis j'écris toujours, toujours, toujours avec un crayon à mine, un crayon de plomb comme on avait depuis toujours à l'école quand on était petit, que j'aiguise. J'ai mon aiguisoir, mes crayons, des effaces, puis évidemment, comme toute bonne personne créative, j'ai tout, plein de crayons de couleurs avec moi, mais le matin, j'écris dans mon cahier d'écriture matinale avec un crayon à mine tout simplement. Quand j'écris, bien écoute, j'écris n'importe quoi, j'écris ce que j'ai envie d'écrire, j'écris à partir d'un mot, j'écris à partir d'une phrase que je me suis laissée la veille, j'écris à partir d'une question, j'écris des fois, il y a eu des matins où j'ai écrit ce matin, je n'ai rien à écrire, je ne sais pas quoi écrire, ce matin, il fait beau, ah non, je ne vais pas parler de la température certainement. Fait que tu sais, j'écris, quand je ne sais pas quoi écrire, bien j'écris ça, puis après ça, ça part sur toutes sortes d'affaires. Ça part sur mon univers intérieur, sur ce qui se passe, sur qu'est-ce qui me questionne, qu'est-ce qui me chicote, qu'est-ce qui me préoccupe si j'ai des préoccupations. Puis des fois, ça part dans du beau, parce que là, je vis des choses super belles, je suis dans la gratitude, je dis merci, mon Dieu, que ça a été beau, tel événement, telle activité que j'ai faite, j'ai participé avec des personnes. Puis ça, écrire le matin, pour moi, c'est devenu une activité essentielle, c'est une activité que je ne peux plus me passer, c'est une activité, je me dis, comment je peux faire pour, quand je ne la fais pas le matin, en fait, je me dis, bien écoute, je ne me sens pas bien vraiment, dans le sens où j'aurais le goût d'écrire au moins, je ne sais pas, 5-6 lignes minimum pour me sentir bien. En fait, j'en écris quand même quelques pages, tout dépendant de mon cahier, j'ai des petits cahiers, des grands cahiers, avec le temps, mais là, j'ai un petit cahier qui coûte la moitié d'un 8,5 par 14, mettons. Fait que c'est sûr que je peux écrire des fois 5 pages, 6 pages le matin, ça va vite, mais sinon, j'ai même des petits calepins que je traîne dans mon sac à main, puis dans mon sac de travail, puis des fois, même dans le métro, je sors mon petit calepin, puis je note des choses parce que je n'ai pas pris le temps d'écrire le matin ou que j'en ai encore à écrire. Puis là-dedans, j'ai même des post-its, fait que des fois, je prends ces petites feuilles-là, c'est dans mon petit calepin, je les recolle à mon cahier d'écriture du matin ou les petits post-its, je les recolle à mon petit cahier d'écriture le matin. Puis entretenir cette écriture-là, cette conversation-là avec moi, avec mon être, ça fait ressortir qui je suis réellement, ma personnalité, ça fait ressortir, je vais connecter avec qui je suis, je vais connecter avec mes messages intérieurs que si je suis dans le brouhaha de la journée, je n'ai pas le temps d'écouter. Ça, c'est ça qui fait en sorte que quand je ne le fais pas, je ne me sens plus bien. Si je ne prends pas le temps de m'écouter le matin, bien quand est-ce que je vais prendre le temps de m'écouter quand je suis en plein travail, en pleine rencontre, en pleine réunion, autant regarder un tableau Power BI, en train de prendre des notes sur un autre côté, puis en train d'écouter des gens qui parlent. Puis si on me redonnait ma montre Vibre parce que j'ai douze mille messages, puis le soir, le souper, faire le souper, courir d'un bord puis de l'autre pour arriver à temps pour le hockey de mon fils. Il y a comme quelque chose qui s'installe dans une journée où quand est-ce que tu prends le temps de te déposer puis d'écouter qui tu es vraiment, tes messages intérieurs, ce que tu viens de vivre, tes émotions, ton ressenti. Je suis en train d'aller le moins dans tout ce qui est, il faut toujours écouter son ressenti, ses émotions, il faut toujours être connecté. Ce n'est pas ça, je vous ai au contraire, c'est comme contrôle-toi, gère-toi quelqu'un parce que sinon ça ne marche pas, mais tu vas te désorganiser à longueur de journée. Mais en même temps, il faut quand même être un minimum connecté avec toi-même parce que quand tu es connecté avec toi-même, quand tu es connecté avec qui tu es, tu deviens la personne que tu es supposé d'être. Tu deviens la personne qui brille, la personne qui rayonne parce que tu es connecté avec ton essence. Ce que tu dégages, les gens te voient et disent « mais mon Dieu Julie, tu es rayonnante, pourquoi? » Parce que je ne suis pas dans un personnage, je ne suis pas dans une carapace de protection en train de me dire « il ne faut pas que je ressente ci » ou « il ne faut pas que je me laisse envahir par ça » ou « avec eux, il faudrait que je paraisse en contrôle de ci ». Non, tu es connecté avec toi-même donc tu te respectes au plus profond, en tout cas le plus possible, tu es à l'écoute de ton être, tu es à l'écoute de qui tu es, tu respectes les messages que tu reçois et tu as le goût de les laisser sortir, tu as le goût de te laisser fleurir. C'est un peu ça, c'est comme d'être connecté à ton essence divine. Je vous le dis et je me sens mieux juste de vous le dire, de me dire « allez donc connecter avec votre essence profonde, allez donc connecter avec votre essence divine, allez connecter avec qui vous êtes, vos messages intérieurs, vos tripes ». On disait ça nous avant, « qu'est-ce qu'ils te disent tes tripes » ou « tes tripes parlent » à un moment donné et c'est vrai, quand on n'écoute pas tout ce qu'on a à l'intérieur, à un moment donné notre corps nous parle, notre corps nous envoie des messages. Encore aujourd'hui, j'avais une migraine, mais pourquoi j'avais une migraine? Il y a des choses qui se sont passées pour moi ce matin dans mon travail et ça m'a énervé, ça m'a tellement énervé que je suis devenue comme tendue du cou et je suis tendue la mâchoire et j'ai eu le goût de dire des choses, je suis devenue un peu en colère et cette colère-là, je l'ai mal écoutée, je l'ai mal reçue et je suis restée coincée. La migraine est montée dans ma tête et dans mon cou et ça a comme explosé, ça a pris du temps que ça quitte. Je me disais « Julie, qu'est-ce qui se passe, ça n'a pas de sens cette migraine-là, c'est clairement qu'elle est créée par ces émotions-là ». Je le savais en plus, je me suis dit « ah, il s'est passé quelque chose », mais ça n'a pas pris instantanément, cette idée-là n'a pas fait un plus un tout de suite. Un moment donné, je me suis dit ça et je me suis dit un, tu as eu des émotions, tu as eu de la colère, tu n'as pas tellement bien écouté ça et nommé les choses et deux, ça c'est quelque chose que je dois apprendre et travailler encore. Malheureusement, je m'étais mal alimentée le matin, je n'avais pas suffisamment mangé et il était rendu 11 heures quand ça a commencé ma migraine. Un moment donné, je dis « écoute-toi, tu sais qu'il faut que tu t'alimentes bien le matin, tu sais qu'il faut que tu déjeunes plus tôt, tu sais qu'il faut que tu bois plus d'eau plus tôt dans la journée ». Donc, un moment donné, c'est comme de se dire, prendre le temps le matin de connecter avec ça, ça fait en sorte que dans la journée, tu l'oublies moins et tu l'oublies de moins en moins, plus tu pratiques ton écriture quotidienne, plus tu pratiques des sortes de routines ou de rituels, on peut appeler ça comme on veut, mais de se donner du temps. Pour moi, le matin fut un moment donné comme le moment où je ne me voyais pas d'autre moment dans la journée où de me dire « c'est avant que tout le monde se lève », où je n'avais pas le choix de mettre ça là finalement. Le soir, je suis fatiguée, j'en ai ras le pompon, je ne peux pas me dire le soir, je vais m'asseoir dans la table de cuisine pour écrire, je n'ai pas de cerveau, je n'ai même pas le goût de pousser un crayon, je suis rendue ailleurs dans mon énergie, je suis rendue ailleurs dans mon cerveau, puis même souvent, je suis beaucoup plus sombre et plus noire, non, je n'ai pas le goût de me laisser teinter par cette énergie-là pour me donner du temps. Je pense qu'au contraire, je vais me jeter, je vais devenir anxieuse, je vais devenir négative, tandis qu'au contraire, le matin, en m'accordant ce temps-là le matin, je pars ma journée avec du positif, avec la bonne humeur, en me disant « hey, tu t'es donné du temps juste pour toi ». Puis, je vais vous le dire, moi, je n'ai jamais, jamais, jamais été une lefto, au contraire, j'ai toujours été une dormeuse et j'ai toujours dit « j'aime dormir, j'aime être dans mon lit, mon lit, quand je me couche dedans le soir, c'est comme une jouissance, je ressens mon corps dans mes draps et je me dis « oh my god, qu'on est chanceux d'avoir des lits, des lits confortables, il y a des gens qui dorment par terre sur la paille, mais moi, j'ai un lit, j'ai un mat, j'ai des draps doux. J'ai des draps propres qui sentent bon, c'est comme, quelle chance ». Fait que c'est sûr que le matin, de te lever, de sortir du lit, qu'est-ce qui va t'amener à faire ça? Est-ce que tu dis, tu as le goût de souffrir, toi? Mais non, tu as le goût de te lever pour te donner du temps juste pour toi, pour te donner à toi la capacité, puis même, j'ai le goût de te dire, pour te donner à toi juste du beau parce que ça crée quelque chose de positif. Puis tu sais, il faut l'essayer pour le vivre, puis il faut pas, pour y goûter, il faut l'essayer, puis il faut pas se dire « ah, je l'ai essayé une fois, deux fois, puis là, ben non, moi, je suis fatiguée, j'aime pas ça sortir du lit de bonheur ». Puis tu sais, il faut pas sortir du lit en se disant « ben, c'est parce que j'avais pas un choix, j'avais une tâche, j'avais un rendez-vous, fallait que j'aille travailler plus de bonne heure ». Non, ben non, moi, je me lève plus de bonne heure par choix pour moi, pour me gratter. Fait que c'est sûr que, oui, quand mon cadran sonne, c'est la première chose que j'ai en tête, ben, j'aime le café. Donc, ma première pensée, c'est de me dire que je vais aller me faire un café, puis maintenant, c'est même plus ça, maintenant, ça fait quand même un certain temps que je me lève tôt, fait que quand je me lève le matin, je m'étire. Je prends le temps de m'étirer. Quand est-ce que vous faites ça, vous autres, vous vous étirez comme quand on est petit, là, puis tu sais qu'on est comme toutes comme, je sais pas comment dire ça, mais toutes d'or, puis là, tu fais comme « ah, genre, j'ai le goût de m'étirer, tu sais, comme j'ai le temps de m'étirer, je suis relax dans mon lit, puis mon corps, ça fait longtemps qu'il est couché, il est comme un peu engourdi », tu sais, fait que quand est-ce qu'on prend le temps de s'étirer comme quand t'es jeune? Je ne sais pas, toi, mais moi, j'ai vraiment remarqué qu'adultes, on fait beaucoup moins ça, s'étirer, de façon spontanée et naturelle. Nous, on s'étire parce qu'on devient vieux, puis on dit « ah, il faut que je fasse mes étirements, là, parce que j'ai mal au dos, il faut que je fasse mes étirements, j'ai mal à la laine, au nasiatique, écoutez, tout le monde a des douleurs en vieillissant, puis là, c'est comme il faut que je m'étire », puis il y a même des cours de stretching, puis il y a même des cours d'étirement. Donc, je m'assois sur le bord de mon lit de deck, mon cadran sonne, je l'éteins, je m'assois et je m'étire, puis je m'étire dans la conscience, puis elle est là encore, ma créativité, c'est de me dire « qu'est-ce que j'écoute ce matin? Comment j'écoute mon corps? », puis là, je m'étire où est-ce que j'en ai besoin. Des fois, il y a mon cou qui a été peut-être mal placé ou pas, mais c'est juste comme étirer mon cou à un certain endroit, de me dire « ok, je vais pencher ma tête comme ça, je vais l'étirer dans ce sens-là, puis je vais prendre des respirations en dirigeant ma respiration, mon inspiration et mon souffle à l'endroit où je visualise mon cou qui est tendu un petit peu. » Puis là, je fais ça quelques fois en bougeant tout doucement, puis des fois, je vais aller faire des mouvements de bras et d'épaules comme si je nageais un peu. Puis à d'autres moments, je vais me pencher vers l'avant pour étirer mon dos en prenant des grandes respirations pour étirer ma cage thoracique au maximum. Je prends des grandes respirations vraiment lentement pour prendre une expansion de mes poumons et de ressortir l'air tout doucement. Évidemment, mon chum dort à côté de moi parce qu'il n'a toujours pas pris l'habitude de se lever très tôt le matin, même si je lui en parle depuis un certain temps. Je fais tout ça dans la douceur. Je fais tout ça dans des mouvements d'amour envers moi-même parce que je me dis que ce petit moment-là, il est juste à moi. Je prends ce temps-là qui est précieux. Puis là, je me lève, puis je prends ma robe de chambre, puis je m'en vais faire une petite routine du matin. Je descends, je me fais un café, puis je m'assois à ma table de cuisine, puis j'ai comme plusieurs choses que je fais. Écoute, je lis, je médite, je respire, je fais des visualisations, j'écris. Puis quand j'ai fait tout ça, bien là je remonte dans ma salle de bain. Je peux m'habiller, me maquiller, me préparer toute prête pour le travail, puis en fait je me prépare pour aller marcher. Puis ça, c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire parce que moi je ne sais pas en fait si un jour dans ma vie j'ai été vraiment une sportive, même si dans ma vie j'ai souvent pratiqué des sports finalement. Mais je me pose encore la question, puis je vais vous dire que j'ai eu 50 ans cette semaine. Je me pose la question si je suis une sportive. Est-ce que je suis une sportive? C'est comme étrange parce que j'ai le goût de vous dire non. On dirait que dans mon être profond, je ne suis pas une sportive. Mais avec toute ma créativité, j'ai su essayer différentes choses dans ma vie, puis tenter des expériences. J'ai le goût de dire ça. Dans les dernières années, ça a été beaucoup, beaucoup le jogging, la marche qui ont fait partie de mon sport, on va dire ça comme ça. Pourquoi? Parce que je trouve que c'est gratuit le jogging, puis on peut le faire à longueur d'année si on le souhaite, puis on peut le faire à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit même, ou du soir. Puis on peut le faire, où est-ce qu'on est? On peut le faire quand on est chez soi, on pourrait le faire même sur notre heure de dîner si on a une douche à notre travail ou des lavabos pour aller se toiletter. On peut le faire quand on part en vacances, on peut le faire dans un resort comme autant en camping comme quand on part même en voyage d'affaires. Pour moi, le jogging, la marche a toujours été quelque chose de tellement facilement applicable partout. Évidemment, je l'avais même commencé sur des tapis roulants à l'intérieur dans un gym, mais maintenant je l'exerce depuis plusieurs années à l'extérieur. Puis je l'ai abandonné pendant plusieurs années aussi parce que j'ai fait du « on and off », ça a été l'histoire un peu de tout le monde, quand tu commences quelque chose, des fois tu l'arrêtes, je me suis blessée, j'ai eu de la difficulté à me sentir motivée. Mais pas depuis que j'applique mes routines matinales, je dirais que je vais marcher ou jogger au moins 5 jours sur 7 minimum, puis souvent 6 jours ou 7 jours sur 7. L'idée que je m'en fais, c'est de me dire dans toute ma créativité, c'est de me dire c'est quoi que j'ai besoin. C'est un, sortir dehors parce que par mon travail maintenant de bureau, je suis toujours à l'intérieur. Quand j'étais enseignante, j'allais dehors avec les enfants, quand j'ai été travail sociale, je me rendais à domicile, donc je sortais avec ma voiture, j'allais chez les gens, j'ai même fait des entrevues dehors, dans des parcs ou même dans des cafés où tu sais ça dépendait de la situation, je faisais des ateliers ou bon etc. Je n'étais jamais nécessairement tout le temps dans un bureau. Puis avant ça, éducatrice spécialisée, c'est un peu la même chose. J'étais dans des écoles, j'étais dans un état psychiatrique, donc j'étais beaucoup dans des environnements où c'était possible pour moi de changer d'atmosphère puis d'air. Mais là, en étant toujours, toujours, toujours assise sur une chaise à la traîte dans un bureau, puis même si j'ai un bureau qui se lève debout à ma maison, je veux dire j'ai besoin de sortir dehors, j'ai besoin de prendre de l'air, respirer de l'air puis voir le ciel, l'immensité de l'ouverture de l'espace. L'ouverture d'être à l'extérieur parce que quand on est toujours à l'intérieur, on se sent comme enfermé. Donc, je me suis posé des questions en me disant mais qu'est-ce que j'ai besoin? Bien oui, voir dehors, voir l'air, avoir la luminosité dans mes yeux, sur ma peau parce que je sais pour la santé mentale qu'on a besoin de ça, voir les arbres, voir la nature. Dans mon quartier, il y a beaucoup d'arbres, il y a beaucoup d'arbres matures, il y a beaucoup d'oiseaux, il y a beaucoup de nature tout court. L'autre affaire que je me disais, c'est de me dire je veux être en forme, je veux être en santé, je me disais qu'est-ce que j'ai besoin? Au minimum, je me disais fais 10 minutes. Fais 10 minutes dehors, va marcher 10 minutes, ce n'est pas un jogging, va au moins marcher 10 minutes. Je me suis dit je ne peux pas croire que tu n'es pas capable d'aller 10 minutes. On dirait que le fait de me dire d'aller faire 10 minutes, ça m'a fait que finalement, je n'en ressortais plus de fois. J'y allais tous les matins et même quand il pleut, même quand il mouillasse, quand il y a de la petite pluie, ça ne m'est jamais arrivé où il y avait nécessairement une super grosse pluie parce que ces journées-là, j'ai attendu. Quand il y avait de la grosse pluie, j'attendais et j'y allais quand il pleuvait moins fort. Oui, je suis allée même quand il pleuvait. Quand j'étais dehors avec la pluie, je m'arrangeais pour ne pas avoir la pluie dans le visage, la pluie dans les oreilles puisque je mets mes écouteurs, mais honnêtement, je m'en foutais. Je m'en foutais tellement de la pluie, c'était comme j'ai besoin d'être là, j'ai besoin d'être dehors, j'ai besoin de respirer. C'est devenu un besoin vital d'aller dehors maintenant. De plus, je l'ai installé tous les matins. Comme je vous dis, si ce n'est pas le matin parce que ça ne fonctionne pas avec la météo ou ça ne fonctionne pas avec mon horaire, j'y vais plus tard dans la journée. Je peux y aller à 10 h, je peux y aller à 11 h, je peux y aller à midi, je peux y aller à 4 h, 5 h, à 6 h, mais dans l'idéal, toujours quand il y a encore de la clarté du jour. Pour moi, c'est ça. C'est arrivé que j'y aille deux fois, j'adore ça, je me gâte quand j'y vais deux fois. C'est déjà arrivé que j'y allais, en fait je vais tout le temps toute seule, mais c'est déjà arrivé que je retourne marcher le soir avec une amie, une de mes voisines, que je remercie d'ailleurs Isabelle, ça fait changement de marcher avec quelqu'un et de pouvoir placoter. Mais, je vous le dis, il faut être créatif pour trouver ce moment-là, trouver l'inspiration à l'intérieur de soi pour dire comment ça peut me faire du bien, trouver des idées, des messages, trouver les messages qui vont nous parler, trouver l'inspiration qui va nous dire, bien moi, c'est de ça dont j'ai besoin pour ma santé, pour mon équilibre, pour mon bien-être, pour mon bonheur, pour mon plaisir, pour ma joie de vivre. Un moment donné, je veux dire, il n'y en aura pas de miracle, il n'y en a pas, oui, il y a des pellules, il y a plein de pellules, mais qui sait si de prendre des pellules, vous allez être plus heureux. Un moment donné, c'est de se dire qu'est-ce que tu peux faire avec tout ce que tu as déjà dans ta vie, puis soit faire du ménage ou soit modifier des choses, créer quelque chose à partir de ce que tu as modifié, inventé et surtout que ça soit connecté avec toi. Donc aujourd'hui, ce que je t'ai dit, ce que je t'ai partagé, c'est tous des outils qui, pour moi, mes routines matinales, ma créativité que j'ai installée le matin, bien c'est sûr que c'est la mienne. Ça me parle à moi, ça me fait du bien à moi, puis moi je suis vendue, j'ai le goût de te dire, écoute, lève-toi à six ans ou un quart comme moi, pour moi, c'est une engagnante, 5h45, puis un moment donné, c'est 5h35, je mettais mon cadran. Écoute, juste les oiseaux qui chantent le matin, ils ne chantent pas autant rendus à 7h, 7h30, 8h, je ne sais pas où tu habites toi, mais moi où j'habite, il y a des autoroutes pas loin, il y a de la vie. À un moment donné, il y a des gens qui circulent dans les rues en voiture pour aller travailler, donc c'est sûr que les oiseaux, à un moment donné, ils deviennent, mon Dieu, excuse-moi, c'est le fun, on parle puis on gère en même temps, mais écoute, les oiseaux, ils entendent le brouhaha de la vie quotidienne de la ville, des gens qui se mettent en branle. Fait que c'est sûr qu'ils se mettent à chanter moins fort, ils sont moins présents, ils vont faire leurs petites affaires tranquilles, ou à tout de moins peut-être que je les entends moins moi à cause du bruit de la ville, mais je le sais que le matin, les oiseaux chantent beaucoup plus fort. D'ailleurs, quand j'ouvre ma fenêtre de chambre au printemps, c'est toujours une des affaires qui me dérangeait avant, parce que maintenant, mon sommeil est super profond, mais plus jeune, ça me dérangeait, je me disais « Ah, les oiseaux qui crient le matin, il y a toujours des sortes d'oiseaux, leur cri devient plus perçant, plus fort, je ne sais pas s'ils s'appellent ou ils chantent un chant de quelque chose pour appeler les autres, mais ils crient tellement fort, je ne sais pas si c'est la… en tout cas, je ne me souviens plus du nom de cet oiseau-là qui crie. Mais ça me dérangeait, ça me réveillait, puis aujourd'hui, ben non, regarde, j'en profite, puis je les écoute, puis je trouve que c'est un cadeau de la vie. Puis même de sentir que le monde s'éveille, quand je dis sentir, c'est de sentir l'énergie extérieure, que la vie reprend vie, que les gens se remettent à circuler, que je commence à entendre un peu le bruit des voitures dans la rue, mais même les voitures de l'autoroute au loin, puis de sentir comme que la vie reprend vie. C'est particulier, mais la nuit, il arrive quelque chose où tout s'endort, où tout est plus calme, même si ce n'est pas vrai partout, tu sais, il y a les hôpitaux, puis il y a plein de choses qui continuent de fonctionner pendant la nuit, mais il y a quand même un certain calme où tout le monde va se coucher, puis le matin, il y a comme quelque chose, l'énergie change tranquillement, la lumière, les bruits, puis pour moi, ça, c'est comme un moment magique. Je t'invite vraiment à l'essayer, puis à trouver qu'est-ce qui, pour toi, le matin, ferait du sens de faire. C'est sûr que je vais t'inviter à tenter l'écriture, prendre un cahier, ça peut être un cahier Canada, dernièrement, j'ai pris des cahiers Spiral, au Dollarama, nous, qu'on a ici, de magasiner des cahiers pas chers, écoute, il y en a plein avec des belles petites couvertures, puis tu sais, tu prends ça, tu ouvres ça le matin, puis tu écris, ce qui te vient, là, tu sais, puis si tu trouves ça difficile, bien, écoute, il y a plein de cartes oracles qui existent, tu te piges une carte oracle, ça t'amène à une réflexion, puis tu peux écrire. La méditation et la respiration, je vais t'en reparler une autre fois aussi, mais, tu sais, pour moi, ça fait partie de mon matin, là, parce que ça m'amène un calme incroyable, des outils qui sont présents après ça, le restant de la journée. Quand je dis des outils, c'est que je peux me référer à cet endroit-là qui est calme à l'intérieur de moi, puis je peux me référer à tout ce qui est présent comme sensation que j'ai vécu le matin, tu sais, je suis déjà installée dans un moment, dans une énergie où je suis disponible et disposée, bien, ça va mieux que si c'est un matin où je me lève, je suis stressée, je suis en retard, vite, vite, vite, mon lunch, vite, vite, je me prépare, vite, vite, vite, bien, là, dans ce cas-là, on s'entend que mon matin part différemment, il part beaucoup plus positivement, puis il part avec le sourire aux lèvres, l'énergie positive, puis le bonheur de faire ma journée. Sur ce, je vais finaliser mon podcast, mon premier podcast, en te disant que la créativité, c'est partout, puis tu vas m'en entendre parler énormément, peut-être pas à chacun de mes podcasts, mais en fait, ça va surtout tourner autour de tout ça, puis je te remercie si tu as écouté jusqu'à la fin, peut-être pas, peut-être que tu as trouvé que je disais des mots répétitifs comme « à un moment donné », je le sais, je le sais, c'est normal, chaque être humain a des mots qu'il répète et qu'il répète comme ça dans son langage, mais je te remercie vraiment d'avoir écouté jusqu'à la fin, puis j'aimerais vraiment, si c'est possible pour toi, d'aller faire un commentaire sur ma page Facebook de Julie Desjardins ou par Messenger si tu en as envie, puis tu peux aussi aller sur mon Instagram qui s'appelle ArtHumanisme, A-R-T, humaniste. Ou Julie Desjardins, ça se trouve, je crois, avec les deux, en fait, Julie Desjardins, ArtHumanisme, Julie. Voilà, sur ce, je te souhaite de passer un bon moment le matin, matinale. Bye bye et à la prochaine.

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