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The cost of French films is high in terms of CO2 emissions, but there is little conversation about the environmental impact of film production. With the rise of artificial intelligence, films may have a smaller carbon footprint in the future. However, there is still a lack of awareness and information in the film industry. The speaker is not confident about the ecological future of cinema, as there is little consciousness about these issues. The interview concludes with the idea of developing a new ecological approach in the industry. Comment le 7e art peut devenir un puissant vecteur de sensibilisation écologique ? Aujourd'hui, le coût moyen d'un film français s'élève à 750 tonnes de CO2, un bilan très lourd et une industrie qui s'intensifie sur le plan écologique. Pour répondre à tout cela, nous avons le plaisir d'être avec Frédéric Chung, réalisateur de documentaires depuis 2008. Tu es passionné de mode et de design. Et concrètement, est-ce que tu as pu observer un changement des mentalités dans le monde du cinéma sur ces questions-là ? Non. Pour répondre simplement... Non mais c'est marrant parce que j'étais assez surpris que tu me poses ces questions parce que c'est vrai que même si les films, surtout dans le documentaire, moi je travaille dans le documentaire aux Etats-Unis, il y a énormément de films qui tournent autour de l'environnement et de la question environnementale. Au niveau du processus de faire un film et de l'impact que la production d'un film peut avoir sur l'environnement, il y a très très peu de conversations autour de ça, en tout cas dans les gens que je connais autour de moi. Concrètement, est-ce que tu penses qu'il peut y avoir un cinéma qui est plus vert et qui sera en adéquation avec la cause environnementale ? De toute façon, je pense qu'avec l'essor de l'intelligence artificielle, le cinéma va changer énormément. C'est-à-dire que maintenant on peut créer des images quelque part sans les filmer. Donc on peut imaginer dans 20-30 ans que les films auront une empreinte carbone beaucoup plus petite parce que quelque part ils auront été créés par une intelligence artificielle. Après, il y a un coût aussi à l'intelligence artificielle. Je pense que les gens n'en ont pas assez de conscience. Est-ce que l'information pourrait aider les réalisateurs dans leur manière de réaliser un film ? Je pense que l'information, oui, c'est toujours important. S'il peut y avoir des organisations, des agents qui renseignent les réalisateurs sur quels sont les coûts de telle ou telle production, je pense que la plupart des gens n'ont pas l'information. La plupart des réalisateurs ne savent même pas combien coûte telle ou telle partie d'un film. Pour finir, est-ce que tu es confiant vis-à-vis de l'avenir écologique du cinéma ? Non. Non, non, parce que, comme je te l'ai dit, je pense qu'il n'y a pas du tout cette conscience dans le milieu du cinéma. C'est bien que des gens comme toi en parlent, mais moi qui suis dans le cinéma depuis 20 ans, tu vois, aux Etats-Unis, on n'en parle quasiment pas. Ça ne fait pas du tout partie des discussions qu'on a. En tout cas, merci beaucoup, Frédéric Chang, d'avoir été avec nous aujourd'hui. Une notion d'écologie alors nouvelle dans cette industrie qu'on va encore développer davantage pour répondre aux problématiques actuelles, mais un cinéma prometteur dans la sensibilisation et sa transition écologique.