The transcription is about a book titled "La non-épuration en France" by Annie Lacroix-Rize, which discusses the lack of punishment for elites involved in collaboration during and after World War II in France. The author demonstrates that the criminalization of collaboration mainly covered up the non-purging of elites in various sectors. The book sheds light on this aspect of French contemporary history. The speaker emphasizes the importance of buying the book and criticizes mainstream media for spreading propaganda about the war. They also mention the occupation of France by the Americans after Germany's defeat and the alleged false democracy promoted by the US. The speaker urges listeners to buy the book to understand the truth and honor the memory of the resistance fighters and victims of the war.
Lecture du livre intitulé La non-épuration en France, un livre écrit par Annie Lacroix-Rize, publié dans la collection Duneaux-Poches, La passion de savoir. Achetez ce livre, La non-épuration en France, un livre de Annie Lacroix-Rize, qui a été publié dans la collection Duneaux-Poches, La passion de savoir. Qu'est-ce qui est écrit en 4M de couverture ? Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'épuration sauvage frappe les amoureuses de soldats de la Wehrmacht et les notables, multipliant tontes barbares, séquestration, secours martial et exécution sommaire.
Témoignages et documents décrivent ainsi la résistance armée préparant la libération de la France. Mais qu'en est-il des élites ? Ce fondant sur les archives Annie Lacroix-Rize démontre que la criminalisation de l'épuration pour collaboration a surtout couvert la non-épuration des élites. Sous l'égide des ministères de l'Intérieur et de la Justice, les décideurs des milieux financiers, magistrature, police armée, hauts clergés, presse et appareils politiques ont été soustraits au châtiment promis à Londres. Une enquête historique qui lève le voile sur un pan de notre histoire contemporaine.
Annie Lacroix-Rize est professeure émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paris VII. Elle est l'auteure de Les élites françaises entre 1940 et 1944 ou encore Le Vatican, l'Europe et le Reich. Sur ce livre, publié chez Duneau-Poche, la passion de savoir, en couverture, on voit Maurice Papon, ancien fonctionnaire de Vichy, baisant la main de Simone Veil, rescapé des camps. La photo était prise le 5 avril 1978 devant le palais de l'Elysée au sortir d'un conseil des ministres. Alors qu'il était ministre du budget, Maurice Papon, donc fonctionnaire de Vichy, ministre du budget, et elle, ministre de la santé.
Annie Lacroix-Rize, La non-épargation en France de 1943 aux années 1950, publié chez Duneau-Poche. Je vais vous lire l'introduction. Achetez ce livre, vraiment achetez ce livre. Alors l'objectif premier, c'est de comprendre que depuis de nombreuses années, en fait, tout ce qu'on lit, tout ce qu'on entend dans les médias classiques, ne sont que propagandes. C'est de la propagande. La deuxième guerre mondiale, la France a été collaborationniste, comme la Belgique, et c'est 6 millions de juifs qui ont été exterminés à la libération par les Américains, et il faut savoir que l'Allemagne a perdu par les Russes.
Chez les Russes, il y a eu 20 millions de morts sur le front Est. Donc, c'est quand l'Allemagne est tombée, parce que les Russes ont envahi l'Allemagne, Berlin est tombée sous la Russie, qu'en fait le commandement hitlérien était complètement faible et les Américains sont arrivés, ils ont pris la Belgique, une partie de l'Allemagne, ils ont pris la France. Le général de Gaulle, lui, en fait, il voulait récupérer la France, mais il a eu du mal, et qu'est-ce que nous dit Annie Lacroix-Riz, c'est que finalement, tous ceux qui ont été réintégrés sous de Gaulle, de Gaulle qui était bien seul, bien sûr, en fait, pour la plupart, ont collaboré, c'est les mêmes qui, sous Vichy, ont envoyé les juifs se faire gazer, quand de Gaulle est revenu, ces mêmes personnes ont été réintroduites dans le système, que ce soit les grands financiers, que ce soit les médecins.
Il n'y a que certaines personnes, et ces pauvres femmes qui ont couché avec les Allemands, il n'y a qu'elles qu'on a brûlées, tendues, exécutées de façon sommaire, les petits collabos sont passés sur la place publique se faire exécuter, par contre, tous ceux qui étaient dans les bureaux bien placés, ils sont restés là, comme Maurice Papon, ministre du budget, donc, on doit bien garder sa tête, la guerre est toujours une affaire de finances, quand on nous parle de démocratie, etc., il faut toujours se dire, qui paye l'armée, qui finance la guerre, et on comprendra tout de suite, donc, Annie Lacroix-Riz, La non-épuration en France de 1943 aux années 1950, chez Duneau et Poche, achetait-elle ce livre ? Vraiment, je vous exhorte à l'acheter, c'est faire acte de, je dirais, pas de mémoire, mais presque, c'est respecter la mémoire pour ne pas se laisser embarquer dans des histoires fausses.
Les américains ont occupé la France depuis la chute de l'Allemagne face aux russes, et ils nous font croire, avec leur système, à une pseudo-démocratie, il n'en est rien du tout. Ce texte, ce livre est dédié au FTP, français étranger, au magistrat Paul Didier, le magistrat Paul Didier, qui refusa de prêter serment à Pétain. Ce livre est, bien sûr, aussi dédié aux résistants bafoués. Introduction. L'histoire de l'épuration française, d'après Libération, largement privée de l'accès aux sources originales jusqu'au tournant des années 1990, a longtemps intéressé peu de chercheurs.
Quand les fonds sont devenus accessibles, l'intérêt pour son étude s'est, sur fond, d'essor de l'histoire du genre, concentrée sur les méfaits de la tonte des femmes, puis s'est étendue à la phase initiale générale du processus tenu pour aussi horrifiante que les crimes genrés. Cette première épuration, dite sauvage, aurait eu pour véritable moteur les mesquins règlements de comptes à la cloche merle et, surtout, l'obsession de vengeance de classe, ou la rage aveugle des résistants FTP, faunés d'un PCF lorgnant le pouvoir.
Ces moteurs emballés auraient été arrêtés par l'état de droit gaulliste, lui-même renové et disposé à la rénovation, mais soucieux d'assurer à la fois son autorité régalienne et la légitimité d'un processus par nature exorbitant du droit commun. La demande d'épuration apparaît d'ailleurs comme d'autant plus illicite ou illégale que l'historiographie bien pensante a dissocié la phase qualifiée d'épuration sauvage, qu'elle stigmatise pour sa barbarie et son irrationnalité, de l'extrême violence des pratiques de l'occupant et de ses auxiliaires français.
A l'ère simultanée de la révision drastique des problématiques historiques progressistes qui avaient régné de la libération aux années 1980 sur l'occupation, Vichy, la collaboration et la résistance, la chronologie a été mise au rebut et un mépris écrasant affiché envers l'apport des archives primaires et leurs ineptes utilisateurs. L'Assemblée Générale de la Société d'Histoire Moderne Contemporaine, SHMC, du 31 mars 2001 à l'UNS, proclama via sa table ronde sur les historiens et les archives que des néopositivistes, soigneusement exclus de ce départ consensuel, empilaient sottement la correspondance originale sans en comprendre le sens ou le caractère relatif.
Ainsi alors, même qu'il était devenu de bon ton d'honorer verbalement le souvenir et l'enseignement de l'historien résistant Marc Bloch, ses prescriptions méthodologiques, impératives sur le respect de l'ordre chronologique, étaient clairement rejetées. Le temps historique est, le plasma même où baignent les événements et comme le lieu de l'intelligibilité, avait modestement rappelé sous l'occupation le médiéviste. Ont donc été rompus ou négligés depuis le tournant du XXe siècle les liens organiques entre, d'une part, les faits juridiquement distincts de collaboration et ou d'intelligence avec l'ennemi, ou trahison, et, d'autre part, l'épuration censée frapper les individus qui les avaient commis avant et depuis la défaite.
La fantaisie chronologique est de règle sur les phases de l'épuration même. Assimilée à une quête obsessionnelle de revanche sociopolitique, l'épuration stricto sensu est confondue avec les combats préparatoires à la libération du territoire. La mise en avant de ces violences est d'autant plus logique que, son passé sous silence ou nié, l'utilité et l'objectif militaire de court terme de ces combats, conduit par une résistance intérieure à très fortes composantes FTP libérées le territoire national envahie depuis mai-juin 1940.
Cette confusion chronologique a été favorisée, sinon dictée, par la droitisation universitaire généralisée depuis plusieurs décennies, assurée de l'appui de l'état et des milieux dirigeants français en quête d'histoire consensuelle européenne. L'historiographie dominante présente donc Vichy sous un jour de plus en plus favorable ou lénifiant, illustré par l'éclatant succès du concept de « Vichy-storesistance », opportunité forgée à la fin du XXe siècle mais strictement absente des sources 1940-1944. La discrétion européiste éclipse désormais les nombreuses faces sinistres de l'histoire franco-allemande qui, elles, peuplent les fonds originaux.
Depuis les années 1990, les historiens qui n'ont pas renoncé à opposer collaboration et résistance et qui répugnent à la réévaluation positive de Vichy ont donc été brocardés comme adeptes d'un prétendu résistentialisme, le terme ainsi doté d'une éthique scientifique a pourtant été directement emprunté au vocabulaire du parti de Vichy ou parti de la collaboration qui, à l'heure où les guerres froides déclarées prétendaient motiver un grand pardon très antérieur, fustigeait l'épuration comme le crime suprême de l'histoire française.
Au nom de la dénonciation de ce qui est aujourd'hui qualifié de mythe résistentialiste a été contesté jusqu'au concept même de collaboration. L'assaut a été prioritairement voué à la défense des maîtres économiques de la société, des grands patrons qui ne faisaient pas de politique, avaient dû gérer la pénurie et contre lesquelles les accusations portées après la libération étaient au demeurant souvent vagues. La collaboration a donc fini par se réduire à la collaboration de plumes ou à la répression policière ou capricieuse la plus indéniable, ont été ciblés des personnages tels que Pierre Laval et René Bousquet, des journalistes et idéologues et des canailles miliciennes LVH, etc.
Le capital financier ayant explicitement été exclu du champ des recherches ou des questionnements ont aussi pratiquement disparu l'armée donc la magistrature sauf notable exception la police dans son ensemble et le haut clergé aussi. Dans un contexte généralisé de réhabilitation du bon vichy devant d'avant la prétendue dérive de 1942, d'exaltation de l'introuvable vigisto-résistance et d'omission des faits et gestes commis par les grands épurables entre les années 1930 et la libération, l'opprobre est jetée depuis le début du XXIe siècle et de plus en plus violemment sur la résistance active et l'épuration sauvage à laquelle elle se serait livrée pendant deux ans au moins 1943-1945.
L'historiographie n'agréait pas encore en 2003 l'image apocalyptique qui s'impose désormais dans l'édition et le canal audiovisuel. Elle alertait cependant déjà ses lecteurs sur le phénomène social massif de l'épuration livrant ses chiffres dans toute leur ampleur environ 350 000 dossiers instruits en vue d'un passage en cours de justice, près de 95 000 personnes frappées à titre principal ou accessoire, d'indignité nationale, près de 30 000 fonctionnaires sanctionnés. Elle soulignait l'ambition de l'objectif initial de l'épuration. Loin de la timidité rétrospectivement prêtée au phénomène, ce sont des cohortes entières qui sont passées au crible.
Certes était-il qu'on cédait la répression judiciaire avait frappé très inégalement sur le plan professionnel. Le manque de curiosité sur les milieux d'affaires ou les médecins avait contrasté avec la mise en cause des membres de professions structurellement exposées tels les écrivains ou les hommes de théâtre. Mais au départ l'épuration vise large et elle touche haut du préfet au directeur du ministre de l'intérieur. Le processus n'aurait dérivé ou échoué qu'en raison de l'usure du temps, de la lassitude générale consécutive et de la guerre froide, replaçant objectivement les périls soviétiques au premier plan.
Les sources obligent à imputer à d'autres facteurs la non épuration française, choix de termes assez clair pour dispenser de l'interrogation sur d'éventuels ratages de l'épuration. Une telle opinion m'amènera d'abord à distinguer formellement l'épuration de ce qu'elle ne fut pas. Elle aurait été amorcée par une résistance intérieure armée plaçant le pays au bord de la guerre civile, soit limitée mais non moins réelle, soit quasi totale selon les historiens qui dressent les FTP en hordes d'assassins et de malfrats.
Or la correspondance originale de l'occupation, tant allemande que française, ne décrit que l'ampleur de la répression franco-allemande contre la résistance intérieure et la faible réplique de celle-ci contre ses assauts. On n'y trouve pas trace d'une épuration que les combattants résistants auraient conduite contre leurs adversaires sociaux d'origine bourgeoise et pour ce seul motif. Quelques épisodes marquants de cette violence infligée à la résistance armée et à la population par l'ennemi et ses auxiliaires, officiels et officieux français, se retrouveront d'ailleurs dans le tableau de la non-épuration.
Radio Londres et Radio Alger leur avaient donné grand écho, annonçant quotidiennement depuis 1943 que les criminels versant le sang des patriotes subiraient après la libération le châtiment suprême. J'examinerai donc à l'issue de certains de ces engagements solennels. Le distinguo entre ces combats de libération nationale et l'épuration sauvage s'impose après deux décennies de propagande ou d'intoxication sur les crimes commis par les résistants et leur soutien. La question occupe donc plusieurs chapitres. Deux pour la période 1943-1944 où la France populaire hostile à l'occupant connu comme l'Italie, des conditions de répression de plus en plus semblables à celles qui régnaient depuis 1941 à l'Est et en Grèce, chapitres 1 et 2.
Deux pour la libération du territoire et ses suites immédiates, chapitres 3 et 7. Les archives françaises, allemandes et américaines révèlent que tous étaient joués à Alger du débarquement anglo-américain à la libération de Paris. Le chapitre 4 montrera comment la non-épuration se mit en place depuis les prémices du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, puis à l'ère du Comité français de la libération nationale, CFLN, c'est-à-dire deux ans et demi avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Malgré la vigueur des conflits de souveraineté intérieure et extérieure qui dressèrent de Gaulle contre les Américains, cette question donna lieu à un remarquable consensus. Cet accord de faits, ou formalisé, voit les délégués et purateurs de la résistance intérieure un rôle de pure figuration et au mépris délibéré des élites étatiques gaullistes. Les pratiques d'Alger annoncèrent à l'issue de l'épargne métropolitaine d'après libération. A lui seul, l'examen de la période automne 1942-juin 1944 incite à dissocier strictement la non-épuration 1.
de l'humeur présumée des soviets et de leurs alliés politiques français et 2. de la chronologie courante de la guerre froide. La décision de ne pas épurer avait très visiblement précédé les derniers mois de la guerre mondiale, marqués par le conflit ouvert anglo-américano-soviétique sur le sort de Trieste, c'est-à-dire ce que vaut la limite chronologique d'un abandon de libération qui aurait suivi la déclaration officielle de guerre contre les sombres desseins grecs et turcs de Moscou, lancé le 12 mars 1947 par Truman au congrès américain.
Rempant avec le lyrisme de rigueur sur la police et la magistrature renommées, j'examinerai comment l'appareil d'État de la répression de Vichy et d'avant fut strictement maintenu, malgré une apparence fugace d'épuration, comédie dont la magistrature fut d'ailleurs pratiquement dispensée. Les chapitres 5 et 6 montreront comment, dans la France libérée, les fonctions imparties par le sommet de l'État gaulliste à ses instruments répressifs globalement intacts aboutirent à la violation de presque toutes les promesses de Radio Londres et de Radio Alger.
Cette ligne bénéficia non seulement aux élites stricto sensu, sous traite d'emblée au tracas, malgré la longueur parfois des procédures qui les visèrent, mais aussi à la quasi-totalité des auteurs de crimes de sang. Ce phénomène particulièrement sensible à la fraction de la population qui avait le plus cruellement souffert du terrorisme de l'occupant et de ses sbires français généra quelques éclats. Les archives mettent l'accent sur la sidérante rareté de ces explosions populaires qui déchaînent depuis plusieurs décennies l'indignation des historiens de l'épuration sauvage.
Les derniers chapitres 8 et 9 montreront que l'assurance socio-économique et politique d'impunité acquise de principe aux plus grands collaborationnistes fut tôt renforcée par l'action empressée d'une foule de grands protecteurs. Les bergers français affluèrent dès la fin de l'année 1944, logiquement recrutés en masse parmi les collaborationnistes ou non résistants, miraculeusement transformés en résistants ou vicisto-résistants par des témoignages ou des certificats d'après libération. S'illustre aussi dans cette cause des personnalités gaullistes qui s'étaient solennellement engagées à observer une sévérité implacable contre la tradition nationale.
Ce fut entre autres le cas de la vigie radiophonique de Londres, la plus ardente à la menace du châtiment suprême, Maurice Schuman. Les Américains, établis en France aussi solidement que dans toute la sphère d'influence dite occidentale, jouèrent dans cette soustraction à l'épuration un rôle similaire à celui qu'ils assumaient ouvertement dans les pays d'AMGOT, American Military Government of Occupied Territories, remis à leur gestion directe. Dans les services rendus à leurs propres ressortissants, soutenus bec et ongle contre les lois françaises et à maintes français jugés intéressants, couvrant toute la gamme collaborationniste, des gens très bien, aux brutes policières et militaires, ils jouirent presque toujours de la complicité, ouverte ou secrète, des dirigeants français de la gauche anticommuniste à la droite.
On ne s'étonnera pas de trouver à l'avant-garde de cette alliance franco-américaine anti-épuratrice Robert Schuman, père de l'Europe et militant atlantique de l'American Committee of United Europe, lui-même arraché à l'examen initial de la haute cour de justice. Qui était donc Robert Schuman ? Donc nous avons quelqu'un qui est arraché à l'examen initial de la haute cour de justice, qui travaille pour les Américains, et qui permet comme ça de maintenir en France tous ceux qui ont collaboré avec les Allemands dans le but d'éliminer l'Egypte.
Alors comme dit Annie Lacroix-Rize, et donc je vous conseille d'acheter ce livre très intéressant, parce que ce n'est pas du tout ce qui est enseigné. On nous fait croire que la France s'est libérée toute seule, qu'il y a eu un général de Gaulle, mais pas du tout. Le général de Gaulle était bien seul, il était obligé de faire avec la structure qui a collaboré avec l'ennemi, et donc il a repris les anciens meurtriers de juifs, qu'il a réintégré dans son gouvernement, et Maurice Vapon en est la preuve parfaite.
Derrière on comprend que le système étatique, les hauts dirigeants, les ministres financiers, les grandes familles qui ont soutenu l'effort de guerre français pro-vichy contre les juifs, et donc qui étaient probablement, sont toujours là, tout simplement. La question se pose, donc pourquoi est-ce qu'il n'y a pas eu non épuration ? En fait c'est compréhensible parce que le général de Gaulle tout seul n'aurait pu rien faire, et de deux, puisque ce sont les américains qui ont maintenu ces grandes familles en place, et qui ont fait mettre en place quelque chose qui va dans leur sens, donc l'Europe, l'Europe est une fabrication des Etats-Unis, c'est aussi simple que ça, via Robert Schuman, donc tous ces anciens collabos qui ont des dossiers de meurtriers ne peuvent plus ouvrir leur bouche, donc les américains à travers leur soft power, donc le cinéma, la culture, plus leur industrie sont en train d'occuper l'Europe, qui hier a été collaborationniste, c'est aussi simple que ça.
Alors si l'Allemagne est tombée, c'est parce que les soviétiques, où il y a eu 20 millions de morts, sont rentrés en Allemagne et sont allés jusqu'à Berlin, et ce sont les soviétiques qui ont détruit l'Allemagne, et comme l'Allemagne était faible, ça a facilité l'entrée des américains sur le territoire français, et il faut savoir que quand les américains débarquaient, ils bombardaient comme ils savent toujours faire, ils bombardaient tout, il y a eu 60 000 morts, c'est-à-dire que les américains ont fait plus de morts français que l'armée française elle-même, ou même les allemands, puisque les allemands étaient en France, mais ils ne tuaient pas, ils ne tuaient pas les français et les allemands quand ils sont arrivés en France, ils ne tuaient pas les français, c'est quand les américains sont venus pour occuper le territoire qu'ils ont bombardé, ils ont fait 60 000 morts, les américains ont tué plus de français que les allemands qui sont rentrés dans une France collaborationniste, les américains ont réinstallé les collabos dans certaines fonctions clés, et en fait tout simplement ça s'appelle du compromat, c'est une technique de corruption, celui qui parle se fait jeter, donc il est obligé d'accepter la politique américaine, c'est ce qu'on a là aujourd'hui, c'est un peu pour ça que nos dirigeants européens qui sont compromis financièrement, s'ils veulent garder leurs sous, ils sont bien obligés de respecter le grand patron américain, sinon ils dégagent, ils n'ont pas de carrière politique, c'est ça la démagogie, voilà il faut garder en tête des vraies histoires, c'est toujours intéressant, donc pour ne pas se faire embarquer dans des fausses idées.
Annie Lacroix-Riz, la non-épuration en France de 1943 aux années 1950, publiée chez Duneaux-Poches, a acheté ce livre extraordinaire.