The speaker bought a book on arithmetic from 1952 and found a lesson about cooperatives. They discuss different types of cooperatives, such as consumer cooperatives and agricultural cooperatives. They then try to solve mental math problems related to the amount of milk collected by a dairy cooperative and the profit made from selling butter. They also calculate the total revenue from selling tickets for a school event. The speaker realizes they struggle with mental math and suggests that technology and internet access can provide easier solutions.
J'ai acheté dans un magasin de livres d'occasion, où je vais régulièrement parce que acheter des livres ça revient cher quand même, un livre intitulé l'arithmétique classe de fin d'études primaires, cours de Franck, de Roger Franck, préparation au certificat d'études, donc publié chez Larousse, exactement. Donc ça a été publié dans les années 1952. 1952, donc publié dans la librairie Larousse en 1952 à Paris. Et je tombe sur la 78e leçon intitulée les coopératives. Donc, 288 coopératives de consommation, 289 coopératives de production, 290 coopératives scolaires.
Et donc ensuite après le cours sur les coopératives il y a un intitulé d'exercice qui s'appelle le calcul mental et après il y a problèmes au pluriel. Donc coopératives de consommation, elles regroupent les achats pour la vente directe aux adhérents. Elles évitent les intermédiaires et vendent généralement à des prix légèrement inférieurs au prix courant de détail. Les bénéfices réalisés en cours d'année sont en partie affectés à la constitution de réserve, le reste est distribué aux adhérents sous forme de returns proportionnellement au montant des achats effectués dans l'année.
Donc on est sur une coopérative de consommation. Donc en fait c'est un achat groupé, mais pour acheter groupé il faut être adhérent. Ensuite on a coopératives de production, elles ont pour objet l'exercice en commun d'une profession pour exécuter certains travaux ou produire des objets de consommation. Les bénéfices en fin d'année sont partagés entre les membres de l'association. La forme coopérative peut s'appliquer à toutes les branches de la production industrielle, mais c'est surtout dans le domaine de la production agricole que cette forme d'entreprise est développée, beurreries, fromageries, distilleries, huileries, boulangeries, silos, coopératifs, etc.
L'exemple le plus connu est celui des fruitières du Jura, groupement des producteurs de lait pour la fabrication du gruyère. Certaines coopératives agricoles sont à la fois des coopératives de consommation et des coopératives de production. Elles sont en même temps des caisses de crédit agricole qui consentent des prêts d'argent à leurs adhérents. Donc il faut voir la leçon 42. Donc elles sont en même temps des caisses de crédit agricole qui consentent des prêts d'argent à leurs adhérents.
Et ensuite on a en 290 les coopératives scolaires. Elles tirent leurs ressources de certaines activités de leurs membres, vente de plantes médicinales récoltées par les élèves, vente d'objets fabriqués aux séances de travaux manuels, produits des fêtes scolaires, etc. Et à ces recettes s'ajoutent les cotisations des membres honoraires et les subventions. Les ressources de la coopérative sont employées à l'achat de matériel scolaire et à l'organisation de voyages. Alors ici il y a, donc pour aller en classe, pour aller au collège, pour passer au collège, on a un calcul mental à faire.
Je vous assure, j'y suis à peine arrivé. C'est honteux. Donc premier calcul mental. Une coopérative laitière rassemble le lait de 1200 vaches donnant chacune en moyenne 7 litres par jour. Quelle est la quantité de lait recueilli chaque jour ? En fait, j'y suis arrivé, parce que j'ai fait 7 x 1000, donc j'ai fait 7000, et j'ai fait 7 x 200, donc 7 x 2, 14, et 100, donc 1400, donc plus 7000, j'ai trouvé 8400 litres de lait.
Ça, ça va. Ensuite on dit, 100 litres de ce lait donnent 5 kilos de beurre. Combien fabrique-t-on de beurre par jour ? Donc 100 litres donnent 5 kilos de beurre. On calcule mental, donc je sais que j'ai 8400 litres. Donc comme j'ai 8400 litres, ce que j'ai fait pour mon calcul mental, donc 8400 litres, sachant que 100 litres donnent 5 kilos, c'est une règle de 3. Mais ils disent en calcul mental. Donc si j'ai 100 qui donne 5, si j'ai 1000 qui donne 50, donc pour 8000, et c'est là où ça bloque.
C'est-à-dire que mon cerveau ne tient pas. C'est-à-dire que pour 8000, si pour 100 j'ai 5 kilos, donc pour 1000 j'ai 50 kilos, 50, donc 5 fois 8, ça fait 40, et en fait il me restait 400. D'accord, 400. Donc comme je sais que 100 donne 5 kilos, et que j'ai 400, j'ai 4 fois 5, donc ça fait 20, bien sûr. 4 fois 5, 20. Donc je me retrouve finalement avec 42 kilos. 42 kilos. Donc ça j'ai trouvé, 42 kilos de beurre.
Tous les jours, 42 kilos de beurre, c'est beaucoup. Maintenant on dit, ce beurre est vendu 500 francs le kilogramme. Donc vendu 500 francs le kilogramme. J'ai 42 kilos. Quelle est la recette brute quotidienne ? Donc j'ai 42 kilos, d'accord, j'ai 500 francs le kilogramme. Donc comme j'ai 500 francs le kilogramme, on me demande pour 42 kilos. Donc je fais 42 fois 1000, d'accord, donc ça fait 42 000. Et comme je suis à 500, je prends la moitié, donc ça me fait 21 000.
Donc je me retrouve avec 21 000. Donc 21 000 que je mets de côté, voilà. Donc ça, j'ai vérifié, c'est bon, 21 000. Alors pour une fête, une coopérative scolaire a vendu 240 billets à 75 francs et 120 billets à 150 francs. Quelle est la recette totale ? Donc là, j'ai 240 à 75. Donc si je fais, alors 200 fois, si je fais, si je fais, si je fais, c'est là où c'est compliqué parce que je dois décomposer mon calcul.
Je dois décomposer mon calcul, c'est un calcul mental, 240 fois 75 en calcul mental. Donc je vais faire, j'ai 75 là, qui est une proportion, qui est 75, ça fait 3 quarts, d'accord, 3 quarts. Donc 3 quarts, 3 quarts, 75 c'est une proportion de 3 quarts. Donc si je fais 240 et 240, ça fait 48, ça fait 480, d'accord, et si je rajoute à 480, 240. Donc je fais, qu'est-ce que je fais, 240, 240, fois 3 et j'enlève un tiers.
Donc fois 3, donc ça fait 480, si je rajoute à 480, donc 240, donc 480, 240, ça fait 680, donc 680 plus 40. Donc je passe de l'autre côté, 680, 6, 6, 8, 6, 8 et 40, donc je fais 2, donc ça fait 300, ça fait 6, ça fait 7 et ça fait 2, ça fait 7, 2. J'y arrive pas, c'est vraiment le problème, j'y arrive pas. 240 fois 75, j'y suis pas arrivé, calcul mental. J'aurais pu faire plus simple, 240 fois 100, donc ça fait 24 000 et en fait j'enlève, je divise par 4 et j'enlève un tiers.
Donc 240, ça fait 2, donc ça fait fois 100, donc 24 000, si je divise en 2 ça fait 12 000, donc 12 000, la moitié de 12 c'est 6, donc 6 000 plus 12 000, ça fait 18 000. Voilà, je l'aurais trouvé comme ça, donc 18 000, voilà, 18 000 francs. Ouf, alors 120 fois 150, donc là je vais faire 300, d'accord, donc 120 fois 3, ça fait 360, 360 divisé par 2, donc ça fait 150 plus 30.
Comme je suis à des 0, ça fait 18 000, voilà, donc ça fait 18 000. Donc la recette c'est 18 000 plus 18 000, donc 10 et 10 ça fait 20 plus 16, ça fait 36 000, 36 000, pouf, voilà, donc 36 000 la recette journalière. Maintenant pour cette fête on a dépensé 5 000 pour les costumes, 2 500 de taxes et 5 500, voilà, on a dépensé 5 000 francs pour les costumes, 2 500 de taxes et 5 500 de frais d'hiver.
Donc ça fait 5 000 plus 2 500 plus 5 500, donc ça fait 5 000 plus 5 000 ça fait 10 000, ça fait 13 000, voilà. Donc 13 000 c'est les dépenses et 18 et 18, donc on voit finalement qu'on fait pour cette fête là un bénéfice. Donc 18 et 18 ça fait 36, donc 36 et là je viens de faire 36 moins 13, donc 36 moins 13, donc si j'enlève 3 là ici, donc il reste 3, d'accord, et 36 moins 1, donc il reste 23.
Donc le bénéfice est de 23 000. Au bout de 14 minutes, alors donc j'ai refait le calcul cette fois-ci avec une calculatrice, c'est drôle, je me suis rendu compte que je ne passe pas au collège, c'est-à-dire que je reste en école primaire. On est dans les années 1954, c'est du calcul mental qui est demandé aux élèves pour passer donc au collège, donc 1954, calcul mental. La question est la suivante, une coopérative laitière rassemble le lait de 1 200 vaches sachant qu'une vache donne en moyenne 7 litres, ça j'ai trouvé, j'ai trouvé en calcul mental 8 400 litres.
Et à un moment donné on dit 100 litres de ce lait donne 5 kilos, donc en calcul mental et on me demande en calcul mental combien de kilos de beurre par jour et j'avais trouvé 42 kilos au lieu de 420 kilos, c'est ça. C'est très bête parce qu'au niveau des proportions j'ai 100 pour 5 et donc j'ai 8 400. Donc j'aurais pu très facilement faire 8 400 x 10, d'accord, donc 8 400 x 10, donc je rajoute, ça me fait combien, 8 400 x 10, donc ça fait 84 000, d'accord, que je divise en 2.
J'ai une bêtise, donc j'aurais pu faire 8 400 x 10, c'est ça, donc ça me fait 84 000 que je divise en 2, donc ça me fait 42 000. Et j'enlève, j'enlève 2 zéros, donc 42 000, ça fait 4200, ça fait 420, donc j'aurais pu faire ça comme ça, c'est à dire que je multiplie par 10 et je divise par 2. En calcul mental, en proportion, mais en fait non, je suis resté à 42 kilos de beurre, ce qui fait que pour les 500 francs le kilo, donc 500 francs x 42 versus 500 francs x 420, moi j'étais à 21 000 alors que j'ai en réalité 420 kilos, donc c'est 210 000, la coopérative elle fait 210 000 euros de recettes avec ses vaches.
Après on fait une fête, 240 billets à 75 francs, j'ai trouvé les 18 000, ça c'est bon, ensuite 120 billets à 150 francs, 18 000 c'est bon, recette totale 36 000 j'ai trouvé. On a dépensé pour la fête 5000 francs de costumes, 2500 francs de taxes et 5500 francs de frais d'hiver, 13 000 j'ai trouvé et le bénéfice de la fête 23 000. Donc ce qui veut dire que cette coopérative avec son lait tous les jours plus cette fête ce jour là, on imagine qu'ils ont travaillé ce jour là, donc ça me fait au total pour une journée de travail et de fête 233 000 francs, 233 000 francs de recettes.
Ça c'était ce qui était demandé aux élèves qui passaient de l'école primaire au collège et là j'ai raté quoi, c'est à dire que je passe pas, je passe pas en calcul mental. Alors maintenant avec une calculette ça va vite, on trouve, on trouve très très vite donc avec la calculette et puis on peut avec les ordinateurs forcément et l'intelligence artificielle trouver des réponses à des problèmes. Maintenant qui a accès aux ordinateurs avec l'intelligence artificielle ? Ceux qui ont des connexions internet, pour avoir accès à la connexion internet il faut de l'argent, celui qui a déjà faim et qui n'a pas d'argent pour manger comment il va payer sa connexion internet ? Donc on se retrouve finalement avec des personnes qui vont être très très très très fortes en calcul mental parce qu'ils n'ont pas les outils, la calculette ou les ordinateurs pour aller très vite, ils seront très très forts mais ils seront lents, c'est à dire que les outils permettent d'aller vite.
Donc dans une entreprise ou dans une société moderne avec des moyens techniques, le temps est raccourci, on va très très vite et dans des sociétés où on n'a pas les moyens, on n'a pas les outils, on peut être très très très très intelligent, on peut être très intelligent mais au moment où on trouve la réponse, le problème est déjà terminé, celui qui a l'ordinateur même s'il est plus bête, il a gagné. Donc moi avec ma calculette je suis très rapide et je ne fais pas d'erreur mais avec mon cerveau de calcul mental, je ne passe pas au collège.
Voilà donc quand on se rend compte que le développement technologique permet de résoudre des problèmes en un temps record et que ces problèmes sont les mêmes partout sur la planète, comme vous voyez que les populations en Afrique vivent avec 1 euro par jour et que les médicaments coûtent 30 euros, c'est à dire que c'est un mois de salaire, qu'est-ce qui peut bien rester pour investir dans l'éducation ? Est-ce que l'Afrique est condamnée à migrer, à alimenter le flot de travailleurs, exclaves ailleurs et donc finalement contraints à l'exil et tous ceux qui seront sur place contraints par la maladie de se séparer de leur terre ? C'est un peu ça la question.
Ou est-ce qu'il ne faut pas, comme le dit Kako Nungbuko, inventer un nouveau système basé sur l'économie du commun ? Alors je reste persuadé qu'il a parfaitement raison, c'est à dire qu'on se retrouve à fabriquer ensemble à travers un système coopératif qui peut être un système coopératif de consommation, un système coopératif de production, voire des coopératifs d'intelligence humaine, non d'intelligence artificielle, permettant de faire face aux aléas de la vie. On comprend que les Etats-Unis qui aujourd'hui dominent le monde à travers le système des puces électroniques, un codage fait en ANSI, donc le Standard Américain International, veulent garder la main.
C'est à dire que les transactions financières se font par des calculateurs, on n'a même plus besoin de travailler, donc les Etats-Unis veulent garder la main. Et en face on a des pays qui sont tout aussi puissants, qui veulent sortir du lot, qui veulent avoir leur système autonomé dans tout ça, l'Afrique. Où est-ce qu'elle se place cette Afrique ? Où est-ce qu'elle va encore livrer ses populations pour alimenter les nouveaux champs de coton ? En attendant, il peut être très intéressant de découvrir la littérature russe, tout simplement parce que quand on lit Dostoïevski ou Tolstoy, c'est comme l'Afrique aujourd'hui.
La Russie de 1800, à travers la littérature, c'est exactement ce que l'on a en Afrique aujourd'hui. On peut déjà, en découvrant la littérature russe, prendre des raccourcis et rattraper son retard. Le retard par le travail, le travail en commun, le partage de force, le partage être ensemble. L'égoïsme n'a pas lieu d'être, il faut trouver une intelligence collective. Alors ici un petit morceau du groupe Sova qui chante Weger, Weger, il me semble que ça veut dire le vent.
Vanité des vanités, tout est vanité. Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent Le vent