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Une traduction de Marie COSNAY publié dans la collection Le Livre de poche. Achetez ce livre…
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The transcription discusses the creation of the world, as described in Ovid's Metamorphoses. It explores the idea that everything undergoes a transformation and eventually becomes a kind of divinity. The Metamorphoses tell stories from Greek mythology, emphasizing that life is a constant battle against passions and a process of transformation. The question raised is whether society should remain stagnant or embrace change. During the time of Ovid, there was no Christianity or Islam, but the Jewish culture influenced Christianity, which later influenced Islamic culture. Metamorphoses represent changes in thought, being, and identity, leading to new ideas and individuals. The discussion raises the question of how to approach conservatism and resistance to change. La création Les Métamorphoses d'Ovide, un texte traduit du latin en français par Marie Conné, publié dans la collection classique Le Livre de Poche. La création Je veux dire les formes changées en nouveau corps. Dieu, vous qui faites les changements, inspirez mon projet du début du début du monde jusqu'à mon temps, faites courir un poème sans fin. Avant, la mer et les terres et le ciel qui couvrent tout, le visage de la nature, était un sur le globe entier, on le disait chaos, matière brute et confuse, rien qu'en poids inertes, des semences amoncelées sans lien, discordantes. Aucun titan, alors, n'offrait sa lumière au monde, ni Feubé ne réparait. En croissant ses cornes à nouvelle, ni dans l'air tout autour, la terre n'était suspendue, balancée sous son poids, ni vers les lointains bords des terres amphitrites ne tendait les bras. Quand il y avait terre, il y avait mer et il y avait air, mais c'était terre instable, onde inavigable, air sans lumière, rien ne gardait sa forme, une chose empêchait l'autre, car dans un même corps, le froid battait le chaud, l'humide le sec, le mou, le dur, le sans poids le poids. Un dieu et une bonne nature ont mis fin à cette lutte, ils ont retranché du ciel les terres et dessert les eaux d'un air compact, ont séparé le ciel limpide, ils ont déroulé les choses éparses, les ont tirées des tases aveuglées, les ont attachées en des lieux où elles s'accordent en paix. La force du feu impondérable du ciel incliné a éclaté, elle s'est fait place au plus haut sommet, proche du feu et l'air, en légèreté, est lieu plus lourd que la terre traînait de grands éléments pressés sous son propre poids. L'humeur qui lui coule autour habite les dernières régions, en serre le globe solide. Un dieu, quel qu'il soit, a disposé la main, puis l'a coupée, coupée, il lui a donné des membres, d'abord la terre, et pour qu'elle ne soit pas en ses parties inégales, il l'a arrondie en forme de grand globe, après il a versé les flots, a ordonné qu'ils gonflent sous les vents rapides qui entourent les rives d'une bande de terre, il a ajouté des fontaines, d'immenses nappes d'eau, des étangs, il a ceinturé de rives pentues les fleuves descendants. Divers selon les lieux, parfois ils sont absorbés par la terre, ils parviennent à la mer parfois. Reçu dans une plaine d'eau plus libre, il cogne, au lieu des rives, les rivages, il a ordonné aux plaines de s'allonger, aux vallées de s'asseoir, aux forêts de se couvrir de feuilles, aux montagnes pierreuses de surgir. À droite, deux zones, autant qu'à gauche, coupe le ciel, et une cinquième au milieu est plus chaude. Le lourd fardeau qu'enferme le ciel est divisé en parts égales, le Dieu en a eu soin. Autant de régions marquent la terre, celle du milieu n'est pas habitable à cause de la chaleur. La neige haute en couvre deux, aux deux autres intermédiaires, le Dieu a donné avec le feu et le froid l'équilibre, l'air s'étend au-dessus, il est plus léger que la terre et plus léger que l'eau et plus lourd que le feu, qu'ici s'installent les brouillards, ici les nuages, dit-il, ici les tonnerres qui émergent les esprits d'hommes et ici les vents qui font les foudres et les éclairs. Le Créateur du monde ne leur donne pas sans frais l'air à posséder, à peine peut-on les empêcher maintenant que chacun mène les souffles dans son côté de déchirer le monde, tenter grande la discorde des frères. Eurus recule vers l'aurore et le règne des Nabatéens vers la Perse et les crêtes soumises au rayon du matin, Vespère et les rivages que tiédit le soleil couchant sont proches de Zéphyr. L'horrible forêt envahit la Citi et le septembre y ont la terre en face mouille sous les nuages qui vivaient sous l'austère pugieux. Au-dessus des vents, le Dieu a posé, fluide, sans pesanteur, les terres. Il n'y a rien en lui de la lit terrestre, à peine le Dieu a-t-il tout clôturé dans de sûres limites que, cachées sous la masse qui les écrasait depuis longtemps, les étoiles ont commencé à mettre le feu au ciel. Pour qu'aucune région ne soit privée d'être vivante, des astres et les formes de Dieu occupent le sol du ciel. Les eaux habitées font place aux poissons brillants. La terre prend les bêtes et l'air agité et ceux qui volent. Noble, capable de haute pensée, un animal manquait encore pour dominer les autres. L'homme est né. Où il est fait de semences divines par l'artisan des choses, l'origine du monde meilleur où la terre nouvelle, à peine séparée de l'éther et le zé, retient encore les semences de son parent le ciel et l'enfant de la pétus mélange la terre aux eaux de pluie. Le modèle à l'effigie des dieux qui règle tout. Alors que les autres animaux, courbés, regardent la terre, ils donnent à l'homme une tête qui se lève et lui ordonne de voir le ciel et de dresser haut son visage vers les étoiles. Ainsi, jadis brutes et sans images, la terre transformée se couvre de figures d'hommes inconnus. C'était donc le chapitre La Création dans le livre premier des Métamorphoses Ovides. Concrètement, quand on lit les Métamorphoses Ovides, on se rend compte que tout passe par un état primordial, une métamorphose et finalement une espèce de divinité. On a des êtres humains qui, dans leur combat face à leur passion, sont métamorphosés ici en constellation, ici en lieu, en lieu dit sacré, ou en animal, ou en autre chose mais qui a une certaine valeur symbolique. Les Métamorphoses Ovides sont des contes de la mythologie grecque, repris en latin pour homme et qui rappellent que la vie est avant tout une espèce de combat, combat face aux passions, où on quitte un état pour un autre, la vie c'est la transformation. La question qui se pose aujourd'hui, est-ce que notre société doit être figée dans certaines valeurs, telles ou telles, sans du tout bouger, sans perspective nouvelle, avec une espèce d'éternité où on répète dix mille fois les mêmes choses ou est-ce qu'on se métamorphose ? Est-ce que la métamorphose est individuelle ou est-ce que la métamorphose est perpétuelle, sociétale ? A l'époque des Métamorphoses Ovides, il n'y avait pas encore de chrétienté, la culture juive existait déjà, la culture musulmane n'existait pas du tout, donc la culture juive a donné la chrétienté et ensuite l'esprit, la culture musulmane. Donc, les métamorphoses, c'est des changements de pensée, c'est des changements d'être, de façon d'être, avec au final une nouvelle forme, une nouvelle idée, une nouvelle personne. Donc, le conservatisme ou la momification face aux métamorphoses, qu'est-ce qu'il faut en penser ?