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Onanisme et littérature russe sans oublier du ragamuffin (vas-nu-pieds)... version Russe...
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Onanisme et littérature russe sans oublier du ragamuffin (vas-nu-pieds)... version Russe...
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Onanisme et littérature russe sans oublier du ragamuffin (vas-nu-pieds)... version Russe...
After the theater, a girl named Nadia reflects on the opera she saw and the emotions it evoked. She writes a letter expressing her love to Tatiana, the heroine of the opera, and contemplates her own feelings for Gorny, an officer, and Grodev, a student. Nadia experiences a surge of joy and laughter, thinking about her future and the possibilities of love. The story highlights the power of Russian literature to convey messages and emotions in a subtle and nuanced way. Après le théâtre Une nouvelle d'Anton Pavlovitch Tchékov Après le théâtre Rentré avec sa maman du théâtre où l'on donnait Eugène Onéguine C'est un roman en vers de Pushkin qui a été repris en opéra par Tchékovsky Tatiana l'héroïne écrit une lettre à Eugène pour lui déclarer qu'elle est amoureuse de lui ce qui à l'époque passait pour inconvenant et qui depuis lors passa pour sublime Nadia Zelenina dès qu'elle fut dans sa chambre se débarrassa de sa robe dessit sa tresse et en jupe écorçage blanc courut à sa table pour écrire une lettre à Tatiana je vous aime mais vous vous ne m'aimez pas pas du tout ayant écrit cela elle est fatal de rire elle avait que 16 ans et elle n'avait encore jamais aimé personne elle se savait aimer de Gorny l'officier et de Grosdev l'étudiant mais maintenant après l'opéra ils voulaient douter de leur amour ne pas être aimé être malheureuse comme c'est séduisant lorsque l'un aime davantage et que l'autre se montre indifférent c'est beau, c'est touchant c'est poétique Onegin est séduisant parce qu'il n'aime point et Tatiana est charmante parce qu'elle aime très fort s'ils s'aimaient autant l'un l'autre et s'ils étaient heureux ce serait peut-être ennuyeux cessez donc de m'assurer que vous m'aimez écrivait toujours Nadia pensant à Gorny l'officier je ne saurais vous croire vous êtes intelligent cultivé, sérieux vous avez infiniment de talent et un avenir brillant vous attend peut-être alors que je suis une jeune fille désespérée, insignifiante et vous savez parfaitement vous-même que dans votre vie je ne serai jamais qu'une gêneuse oui, vous, vous êtes épris de moi et vous avez cru rencontrer en moi votre idéal mais ce fut là une erreur et vous vous interrogez déjà désespérée pourquoi ai-je rencontré cette jeune fille seule votre bonté vous empêche de l'avouer Nadia eut pitié d'elle-même elle pleura et poursuivit il m'est pénible de quitter maman et mon frère sinon j'aurais endossé la robe de la Monial et serais partie à l'aventure vous auriez rencontré la liberté et vous en auriez aimé une autre si je pouvais mourir impossible à travers les larmes de relire ce qui était écrit sur la table par terre et au plafond frissonnaient de brefs arc-en-ciel comme si Nadia regardait à travers un prisme ne pouvant écrire elle se rejeta au fond de son fauteuil et se mit à penser à Gorny Dieu que les hommes sont séduisants qu'ils ont de charme Nadia se rappela la merveilleuse expression séqueuse, coupable et tendre qu'avait l'officier quand on discutait musique avec lui et les efforts qu'il faisait sur lui-même pour que sa voix ne prie pas d'accent passionné dans le monde où la hauteur froide et l'indifférence passent pour un signe de bonne éducation et de noblesse de caractère, il faut cacher sa passion et il la cache mais sans succès et tout le monde sait parfaitement qu'il aime la musique à la passion les discussions infinies sur la musique les jugements à l'emporte-pièce portés par des ignorants le mettent dans un état de tension permanent il est terrorisé, timide et silencieux il joue du piano admirablement, comme un vrai pianiste et s'il n'était officier il serait sûrement un musicien illustre les larmes avaient séché Nadia se rappela que Gorny lui avait déclaré son amour au cours d'une réunion musicale et puis en bas au vestiaire avec des courants d'air de tous les côtés je suis ravi continuait-elle que vous ayez enfin fait la connaissance de l'étudiant Grodev, c'est un homme très intelligent et vous aurez sûrement de l'affection pour lui, hier il était venu chez nous et il est resté jusqu'à deux heures nous étions tous enthousiasmés et j'ai regretté que vous ne fussiez pas venu nous voir il a dit bien des choses remarquables Nadia posa les bras sur la table et sa tête dessus et ses cheveux recouvrir la lettre il lui souvenait que Grodev, l'étudiant, lui aussi l'aimait et qu'il avait droit à sa lettre autant que Gorny au fait, ne valait-il pas mieux écrire à Grodev sans aucune raison la joie s'émut dans son sein ce fut d'abord une petite joie qui roulait de côté à l'autre comme une balle de caoutchouc puis elle s'élargit s'étendit et déferla comme une vague Nadia ne pensait plus ni à Gorny, ni à Grodev ses pensées s'embrouillaient tandis que sa joie croissait encore et encore, quittait la poitrine envahissait bras et jambes et qu'une brise légère et fraîche semblait souffler sur sa tête et agiter ses cheveux ses épaules tremblèrent d'un rire silencieux la table trembla aussi et le verre de la lampe et la lettre furent arrosées de larmes jaillissantes de ses yeux elle n'avait plus la force de s'arrêter de rire et pour se prouver qu'elle ne riait pas sans raison elle commençait de se rappeler quelque chose de drôle « Quel drôle de caniche ! » prononça-t-elle sentant qu'elle a étouffé de rire « Quel drôle de caniche ! » elle se rappelait qu'à veille après le thé, Grodev avait joué avec le caniche Maxime et ensuite avait raconté l'histoire d'un caniche très intelligent qui avait poursuivi un corbeau dans la cour le corbeau s'était retourné vers lui en lui disant « Coquin va ! » sur quoi le caniche qui ne savait pas qu'il avait affaire à un corbeau instruit s'était senti très gêné et avait battu en retraite complètement consterné avant de se mettre à boyer « Non, je vais plutôt tomber amoureuse de Grodev » décida Nadia et elle déchira sa lettre elle se mit à penser à l'étudiant à son amour à lui à son amour à elle mais ses idées se dissolvaient dans sa tête, résultat elle pensait à tout, à maman à la rue, au crayon au piano elle y pensait avec joie et elle trouvait que tout était bien, magnifique et sa joie lui disait que ce n'était pas tout, que dans peu de temps, il y aurait encore mieux bientôt le printemps l'été, on irait à Gorbiki avec maman Gorni viendrait en permission elle se promènerait avec lui dans le jardin il ferait sa cour, Grodev viendrait aussi, il jouerait avec elle au croquet, au quille il lui raconterait des histoires drôles ou surprenantes elle eut passionnément envie d'un parc, de l'obscurité du ciel pur, des étoiles de nouveau, ses épaules tremblèrent de rire et il lui sembla qu'une odeur d'absinthe s'était répandue dans la chambre et qu'une branche avait frappé à la fenêtre elle se dirigea vers son lit s'assit et ne sachant que faire de la grande joie qui la torturait elle regardait l'icône pendue au montant de son lit et répétait Seigneur Seigneur Seigneur Voilà, donc c'était après le théâtre, une nouvelle d'Antoine Pavlovitchekov où on voit qu'une jeune fille de 16 ans découvre en fait l'onalisme ou le pratique tout simplement et oui pour ceux qui n'ont pas compris c'est exactement ça la force de la littérature russe c'est de faire passer des messages, des émotions et le tout de façon très feutrée nous allons découvrir du ragamuffin russe Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique