Les cycles et la ménopause

Je suis ravie de t'accueillir dans cet espace dédié à la célébration de la féminité et à l'exploration de notre magie personnelle. Bienvenue chez Femmecine le Vodkast, je suis Émilie et maman comblée de 5 merveilleuses femmes brunes, praticienne de bien-être et chef d'entreprise. Mon désir est de t'inspirer à t'émerveiller face à ton potentiel infini, à te reconnecter avec ton essence féminine et à embrasser ta puissance intérieure. Alors prends un moment pour t'installer, ouvre ton cœur à de nouvelles perspectives et laisse-toi vider dans cette merveilleuse aventure de découverte de ta magie personnelle. Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir une invitée exceptionnelle au sein du podcast Femmecine, en la personne de Sandrine Farnetti. Bonjour Émilie. Bonjour Sandrine. Alors Sandrine, je vais te laisser te présenter. Ok, moi je suis donc Sandrine Farnetti, j'ai 51 ans, je suis maman de 3 enfants, des grands qui ont 25 ans, 20 ans et 17 ans. Voilà, et je suis donc naturopathe et thérapeute en psychocorporel depuis 10 ans, et oui 10 ans maintenant, et j'accompagne les femmes à vivre en harmonie en fait avec leur ventre, leur cycle et leurs émotions. Et ça sans frustration, pour retrouver la joie de vivre. Voilà. Magnifique programme, ça donne envie de se faire accompagner du coup. Super, merci à toi pour cette superbe présentation, aujourd'hui je t'ai invitée au sein du podcast que tu me parles des cycles féminins, mais aussi de la ménopause. Alors moi pour l'instant je ne suis pas concernée, mais j'aimerais avoir un peu plus d'informations parce que c'est un sujet dont on commence un peu à parler mais qui est quand même assez tabou, et j'avais envie aussi qu'on comprenne déjà nos cycles, ce qu'ils ont comme influence sur nous, et au quotidien, même au niveau du travail, même au niveau de la famille, et puis après la ménopause, qu'est-ce qu'il y a comme chamboulement, parce que c'est un réel chamboulement. Alors moi je vais te poser des questions si tu veux bien. Allons-y, j'ai envie de pouvoir discuter, libérer la parole sur ces sujets. Je suis ravie de te recevoir pour que justement on en parle et qu'on puisse propager la bonne parole, comme on le dit. Alors déjà, donc tu disais que tu es naturopathe, alors qu'est-ce que c'est la naturopathie ? Ah, qu'est-ce que c'est que la naturopathie ? Vaste programme alors. Oui, alors, c'est quand même très codifié entre guillemets, disons qu'on a, voilà, c'est une médecine, selon l'OMS, c'est une médecine naturelle, une médecine traditionnelle, un peu comme les Asiatiques ont la médecine chinoise, nous on a oublié qu'on avait une médecine traditionnelle et qui est en fait la naturopathie. Donc cette naturopathie, elle va, ben voilà, cette médecine, c'est une médecine en fait qui va nous permettre de, on va dire, optimiser notre capital santé. Alors l'idéal c'est évidemment d'être en prévention de toutes les pathologies qui peuvent éventuellement arriver au cours d'une vie, mais sinon on peut aussi accompagner, accompagner aussi des personnes qui vont avoir certaines maladies. Donc accompagner, ça veut dire vraiment être complémentaire. Et puis on va aussi aller regarder la cause de la cause. Qu'est-ce qui à un moment donné a créé un déséquilibre et a fait qu'aujourd'hui on n'est pas forcément, on ne se sent pas très bien. Voilà, donc c'est ça, et puis on a à notre disposition un certain nombre de techniques naturelles comme par exemple l'alimentation, mais ça va être aussi évidemment les plantes. Donc voilà, toutes ces approches-là, et puis ça va être les techniques manuelles, donc massage ou autre, libération émotionnelle. Donc il y en a dix. Et en fonction des sensibilités qu'on va avoir en naturopathie, eh bien on va, plus ou moins on va dire, mettre en avant certains outils. Et moi, en ce qui me concerne par exemple, pour accompagner les femmes sur tout ce qui est digestif, émotionnel et cycle, je me suis vraiment beaucoup formée sur tout ce qui va être gestion émotionnelle, sur l'alimentation, sur la micronutrition aussi, et puis les plantes, sur ce qui va être la phytothérapie. D'accord. Alors oui, effectivement, tu as énormément de connaissances pour pouvoir accompagner les femmes dans leur mieux-être. Voilà, ça fait dix ans que je chemine auprès des femmes. C'est super, merci à toi justement de nous offrir ton expertise, et puis justement de pouvoir trouver des techniques beaucoup plus naturelles. On revient beaucoup au naturel depuis quelques temps, et c'est vrai qu'on a oublié après toutes les découvertes de la science qu'on avait aussi la nature qui était notre plus grande source de bien-être en fait. Donc c'est super que de plus en plus de personnes comme toi proposent des soins au plus grand nombre, et en plus aux femmes en particulier, donc ça me plaît bien. Alors du coup, je voudrais que tu me parles un peu des cycles justement, des cycles féminins. Qu'est-ce qu'ils ont comme incidence sur notre vie au quotidien, comment ils peuvent se traduire, donc voilà, est-ce que tu peux nous faire une petite description de ce qu'on pense des cycles féminins ? Alors, vaste sujet également, on pourrait y rester des jours et des jours. Alors, moi ce que j'aime bien expliquer déjà quand on parle cycle, je me suis rendu compte que les femmes peuvent faire une confusion à moi. Dans la première consultation en naturopathie, quand je leur demande comment se passe leur cycle, elles me disent « ça va, voilà, ça dure une semaine ». Un cycle en fait, elles apparentent ça à leurs règles. Oui, c'est leur menstruation quoi. Voilà, c'est ça. Or, un cycle, c'est vraiment, ça va du premier jour des règles au premier jour des règles suivantes. Voilà, donc c'est vraiment, ça dure en moyenne 28 jours, en moyenne c'est 28 jours, c'est pas la période des règles. Déjà, juste de remettre ça, un cycle, un cycle menstruel en tout cas, c'est à peu près 28 jours. Ensuite, si on parle d'un point de vue physiologique, c'est-à-dire « normal », c'est-à-dire on n'a pas de contraception hormonale, en tout cas que ce soit implant ou même inférile hormonale, voilà, s'il n'y a pas tout ça, parce que sinon on ne voit pas, on est bien d'accord, on ne voit pas ce qui se passe. Si on a un cycle « naturel », on va avoir plusieurs phases, globalement on va avoir trois phases, on a la première phase qui commence par justement la phase de menstruation, là on a nos règles qui durent, on est bien d'accord, en fonction de certaines personnes, voilà, ça dure à peu près 6 ou 7 jours. Ensuite, on a une phase qu'on va appeler la phase folliculaire, là on va avoir donc vraiment, pour faire très simple, une poussée d'oestrogène qui va arriver tranquillement, c'est-à-dire comme une courbe, voilà, qui monte jusqu'à la phase d'ovulation à peu près au quatorzième jour, là on va avoir vraiment un pic d'oestrogène. Et puis ensuite on va redescendre, donc les oestrogènes vont redescendre et puis la progestérone à ce moment-là, elle prend le relais pour être sur la phase luthéale et la phase luthéale on est sur le côté vraiment très progestérone pour arriver finalement à la fin du cycle. Ce qui est hyper important en fait à retenir, c'est vraiment de, ce qui est très important c'est d'avoir une bonne ovulation, donc vraiment une bonne ovulation avec vraiment un pic d'oestrogène et puis une progestérone qui prend le relais, d'avoir vraiment en fait tout ce qui va permettre d'avoir une bonne ovulation qui permet, c'est vraiment ce qui nous montre qu'on a une bonne santé en fait. D'accord. Voilà, globalement c'est ça. Donc en fait les cycles qui sont plutôt anarchiques peuvent montrer aussi un problème de santé Voilà, c'est ça. À partir du moment où on va avoir une ovulation qui est soit trop tardive ou trop tôt, qui n'est pas forcément, où on ne sent pas qu'il y a vraiment d'ovulation avec la glaire cervicale, avec tout un tas en effet de signes en fait, eh bien oui ça peut nous mettre sur la piste d'aller regarder ce qui se passe en effet au niveau du cycle dans sa globalité. D'accord. Quelles incidences des cycles ont sur notre vie quotidienne ? Forcément, on peut comprendre qu'avec ces fluctuations hormonales, il y a forcément des incidences. En effet, en fait, nos hormones, bien sûr, elles ont pour mission en fait qu'il y ait ovulation et qu'il y ait fécondation en fait. Et donc forcément, il y a des fluctuations au niveau physiologique et ça va en effet avoir un impact sur notre, comment dire, en tout cas sur notre état émotionnel et puis sur tout simplement notre énergie. Donc en fait, oui bien sûr, ça a une incidence sur notre quotidien. Par exemple, avec nos fluctuations hormonales et avec en fait la mission que peuvent avoir nos hormones. Par exemple, les oestrogènes, quand on va être en phase vraiment de montée d'oestrogènes, on va se sentir vraiment dynamique, confiante, motivée, ça c'est normal, c'est aussi physiologique. C'est vraiment l'oestrogène qui va pouvoir nous mettre dans cet état-là et en effet, on va trouver certainement que là on a une belle peau, qu'on a des beaux cheveux, on est vraiment dans la période, on est au top, on a le moral, on a une bonne libido. Tout le monde en a le temps que les hormones. C'est ça, exactement. Et avec la progestérone, là on va être, quand on va être sur la phase ascendante de progestérone, on va mieux s'organiser, on va mieux dormir. C'est un effet, la progestérone a un effet anxiolytique. C'est vraiment la deuxième partie. Après l'observation, c'est quelque chose qui nous permet vraiment de se sentir plus apaisée. Et puis, avec un côté, on va faire le ménage, c'est-à-dire qu'on a eu toute la folie au moment de l'ovulation et qu'après on redescend. Mais ce n'est pas pour autant désagréable, c'est vraiment le fait de pouvoir prendre du recul et d'être plus dans l'introspection. Toutes ces énergies, bien évidemment, elles sont intéressantes, elles sont vraiment utiles. L'idée, c'est aussi de regarder ça avec un nouveau regard et de pouvoir, finalement, capitaliser sur ça. Oui, on peut même s'en servir. On peut s'en servir, exactement. Donc, tu disais tout à l'heure l'impact au niveau quotidien, en effet, sur notre travail par exemple, mais pas que. Mais de pouvoir, voilà, se dire qu'il y a des moments où c'est normal, on aurait l'impression qu'on est plus introverti, qu'on n'a pas forcément envie d'aller vers les autres. On est là pour faire peut-être un travail de fond sur un projet qu'on aurait à mener, un travail de réflexion. C'est plus capitaliser sur ces aspects des énergies. D'accord, donc c'est vrai qu'il est quand même nécessaire de poser ces cycles pour mieux pouvoir travailler avec, autour d'eux et ne pas, justement, aller à l'encontre et se ralentir ou même se faire du mal bêtement, parce qu'il y a des moments où on n'est pas en phase avec l'action qu'on aurait voulu mener, quoi. Oui, c'est ça, exactement. Oui, il y a vraiment un... On a tout à gagner, en fait, à aller observer ce qui se passe pour nous. Après, là, ce que je vous raconte, c'est d'une façon générale. Après, ça peut être différent d'une femme à une autre. Mais c'est vrai que, déjà, d'aller regarder, peut-être de commencer à faire ce qu'on appelle le diagramme lunaire. Le diagramme lunaire, il y a plusieurs appellations, mais en tout cas, c'est hyper simple. Vous pouvez vraiment faire ça très simplement chez vous. En fait, vous faites un rond que vous divisez en quatre parties et vous commencez, je ne sais pas, au niveau du sommet, là, au moment où vous avez... La prochaine fois que vous avez vos règles, en fait, vous allez, le premier jour, dire tout simplement comment vous vous sentez, dans quelle énergie je me trouve, comment je me sens aujourd'hui, au niveau de ma santé, comment c'est... Enfin, voilà. Et chaque jour, de prendre trois minutes juste pour noter ce qui se passe et de vraiment faire comme ça tout le cycle, ça permet... C'est un vrai outil de connaissance de soi et c'est hyper intéressant de voir que, finalement, il y a des choses qui se répètent. Et c'est bien de le faire pendant deux, trois cycles pour voir. C'est vraiment pouvoir se reconnecter à ça. Oui, parce que, du coup, ça laisse une trace, en fait, de ce qui se passe à l'instant T. Et c'est vrai que, sur le coup, on se dit, je ne suis pas très bien ou je suis fatiguée ou je suis énervée. Et on ne va pas forcément se rendre compte du pourquoi. Effectivement, le fait de l'écrire et de s'en rendre compte par A plus B, en ce moment, je ne sais pas bien, et de se rendre compte la fois d'après, en fait, c'est toujours plus... Tu es plus ou moins au même moment que ça arrive. Du coup, on est beaucoup plus maître de soi, en fait. Et très maître de soi. Et puis, voilà, le fait d'accepter aussi que ce soit comme ça, d'accepter, en effet, et puis, ensuite, de pouvoir s'appuyer dessus. Et même, éventuellement, quand on peut caler sa vie pro, à peu près, et sa vie familiale et puis, tout simplement, savoir le dire aussi au sein de l'affaire familiale que, ouais, c'est la période où j'ai besoin peut-être d'un peu plus de calme. Je vais prendre un peu plus le temps d'être juste avec moi. Ça, ça peut être aussi quelque chose de, finalement, apaisant pour soi et puis d'être beaucoup plus disponible ensuite pour les autres. Ça peut vraiment être un outil vraiment très utile. J'essaierai, donc, de faire ce diagramme la prochaine fois, au premier jour, donc, tu disais, des règles. Ah, du coup ? D'accord. Exactement. Donc, je testerai ça, je ne sais pas pourquoi. De toute façon, c'est vrai, je remarque sans même le faire que c'est toujours les mêmes périodes où je vais être fatiguée, déjà, et aussi beaucoup plus à fleur de peau. Ça fait partie de notre vie de femme. On a beaucoup d'émotions, beaucoup de choses qui remontent et c'est aussi la vie, de toute façon. C'est la vie et c'est d'accepter cette cyclicité, en fait. Oui, c'est surtout ça. Je pense que l'acceptation, déjà, ça fait beaucoup. Quand on se rend compte que c'est normal et que, des fois, on ne peut pas... Parce que c'est ça qui est difficile, le fait d'accepter, de ne pas pouvoir avoir d'emprise sur certaines choses. Et le fait de l'accepter, du coup, finalement, ça nous permet d'être beaucoup plus apaisés derrière. On ne peut pas le vivre comme un combat permanent, un stress aussi, permanent. Tout ça, c'est aussi ce que j'aime bien souligner, c'est que ce n'est pas pathologique. On sait aussi qu'il y a des syndromes prémenstruels. Déjà, le syndrome prémenstruel, ce n'est pas normal. Un syndrome prémenstruel, ça ne doit pas être un inconfort, voire une maladie. Mais il y a aussi des syndromes prémenstruels qui sont extrêmement handicapants. Et là, c'est un vrai sujet. Aujourd'hui, je ne suis pas en train de dire d'accepter d'avoir mal et toutes ces choses-là, puisqu'on est d'accord sur le fait que ce n'est pas normal et qu'il y a des choses à faire. C'est juste de remettre les choses dans leur contexte. Et en même temps, j'ai aussi des personnes, des femmes qui viennent me voir en me disant « je ne veux pas prendre de traitement ou de médicament, mais je veux prendre des plantes, mais je veux que tout ça s'arrête. Je n'ai plus envie d'avoir mal au ventre le matin, ce que je peux comprendre, le premier jour des règles, par exemple, ou je n'ai plus envie d'être comme ça, irritable ou autre. » Mais elle me demande un peu de gommer ce qui se passe. Même avec des façons naturelles. Et ce n'est pas le sujet. S'il y a des pathologies beaucoup plus importantes avec les syndromes prémenstruels, là, on en voit vers le médecin et on voit comment on peut travailler ensemble sur les aspects de confort de vie. Oui, il y a une synergie avec le traitement médical. De toute façon, comme je le dis à chaque fois, toutes les médecines douces, les médecines plus naturelles, c'est complémentaire à la médecine traditionnelle. Surtout par la distance de traitement. Et c'est même normal d'avoir les deux aspects, c'est le mieux. En plus, ça permet d'avoir une meilleure prise en charge, globalement, je pense. Alors, une autre question que j'avais envie de te poser. Alors, on va parler d'une chose que tu maîtrises de plus en plus, et c'est la période de la ménopause. Alors, la ménopause, c'est une période charnière dans notre vie de femme. Et donc, j'aimerais que tu me m'expliques au moins les mécanismes. Alors, pas tout à fait dans le détail, mais au moins qu'on puisse avoir une compréhension globale de ce que c'est la ménopause, s'il te plaît. Ok, oui. Alors, en effet, j'ai créé un accompagnement, justement, autour de la ménopause aussi, juste pour expliquer un peu. Parce que les femmes qui viennent me voir, globalement, elles sont à peu près dans cette période. Pas à la ménopause déjà installée, mais plutôt en pré-ménopause. Donc, la ménopause, définition clairement, c'est l'arrêt de la fonction ovarienne. Voilà. Donc, en gros, on ne fera plus de bébés. Tout ça, ça prend du temps, en fait. On ne se rend pas compte, mais aux alentours à peu près d'une... peut-être 40 ans, voire pour certaines personnes, ça peut être avant. On commence à avoir des signes. Et là, on enclenche, on va dire, la période de la pré-ménopause ou de la péri-ménopause. Pareil. Et ça peut durer 10 ans. Oui, quand même. Voilà. Donc, on peut avoir des premiers signes. Et c'est ça qui est bien. Et souvent, on n'écoute pas. Ah, c'est ça. Ça, c'est... On se voit de la face. Ce n'est pas néanmoins plus facile. Donc, on peut avoir... Ça peut prendre la forme de... Je commence à mal dormir, mais ce n'est pas grave. C'est ponctuel. Voilà. Ou je commençais à avoir quelques boussées de chaleur, mais c'est léger. Et puis, ce n'est pas tout le temps. Voilà. Ou alors, tout simplement, on a déjà des changements au niveau de nos cycles. Soit plus long, soit plus court, soit plus abondant. Enfin, en tout cas, il y a un truc qui se modifie dans... Le corps nous envoie quelques signaux qu'on n'a pas... qu'on n'a peut-être pas envie d'écouter. Voilà. On n'a peut-être pas envie d'écouter. Mais en tout cas, il nous envoie quelques signaux. Et puis, l'âge moyen, on va dire, d'une façon générale et de façon physiologique qui est admis, c'est aux alentours de 51 ans. D'accord. En France, que, en effet, on est... On commence là où on a vraiment la fonction ovarienne qui s'arrête. Qui s'arrête. D'accord. Donc voilà, c'est finalement pendant toute cette période, ça va être une baisse progressive des oestrogènes et de la progestérone. Mais avec une baisse des oestrogènes de façon très irrégulière par moment. Quand on regarde les courbes, en fait, ça fait vraiment des pics de... Ça monte, ça baisse, ça monte, ça baisse. Ça, c'est intéressant d'avoir cette vision-là parce que c'est ce qui, en partie, explique aussi pourquoi on a les bouffées de chaleur. C'est aussi cette baisse qui est très irrégulière et très sporadique qui donne aussi les bouffées de chaleur. D'accord. Voilà. D'accord. Encore une fois, ce sont les hormones qui sont... Voilà, ce sont les hormones. Mais il est de plus en plus admis également que si on s'occupe de notre système nerveux... Ah ! Ouais. Vas-y, je suis tout de suite. Je suis tout de suite, ouais. Notre système nerveux autonome qui gère le parasympathique et le sympathique, c'est-à-dire celui qui nous booste, on va dire pour faire simple, et celui qui nous calme. Si on s'en occupe, on se rend compte qu'il y a beaucoup moins de bouffées de chaleur. D'accord. Donc pour s'en occuper, ça va être la gestion du stress, ça va être toutes les techniques corporelles ou de libération émotionnelle, de respiration grâce aux nerfs vagues. Enfin voilà, il y a tout un tas de... On a tout un panel d'outils à notre disposition avec lesquels on peut travailler pour pouvoir améliorer le quotidien. Alors, je voulais te... C'est peut-être question de celui qui est déjà, mais t'es venu au moment où tu parlais. Alors du coup, la ménopause, donc souvent, ce qui revient, c'est les désagréments. Oui. Souvent, les femmes disent qu'ils ont du mal à dormir, que leur peau est beaucoup plus sèche, beaucoup plus fine. Comment les personnes que tu côtoies vivent cette période-là et est-ce qu'il y a des méthodes naturelles pour justement contrer tous ces petits désagréments qu'on peut rencontrer ? Oui, en effet. Il y a quand même 70% de femmes qui vont avoir des bouffées de chaleur et il y en a pour qui il n'y aura pas du tout. C'est vraiment lié, ça, à la période de périménopause et ça peut être encore le cas quand la ménopause est installée. Et oui, c'est connu aussi qu'avec la baisse de l'oestrogène, on va avoir une peau, la texture de la peau qui va être différente avec une sécheresse qui va s'installer, une sécheresse des bleupeuses. Et puis après, une fois que la ménopause est installée, on a quand même des facteurs de risque cardiovasculaires, il y a besoin de faire attention aussi d'être accompagné nutritionnellement aussi pour préserver tout ce qui va être santé des os. Pour éviter le sirop d'oro et puis des fractures très faciles, des choses comme ça. Donc oui, il y a véritablement, heureusement, on a aussi notre rôle à jouer dans le mode de vie. Donc bouffer de chaleur, comme je le disais tout à l'heure, oui, il y a possibilité grâce à certaines pratiques de respiration, de méditation, de relaxation, véritablement de pouvoir améliorer. Et puis avec les plantes en fait, c'est hyper intéressant de voir que de plus en plus, il y a des études qui montrent que par exemple, de prendre une valériane, une plante qui s'appelle la valériane, qui va agir sur notre système nerveux, qui va pouvoir aussi bien améliorer par exemple le sommeil et pouvoir aussi calmer éventuellement les bouffées de chaleur. Et ça, on n'a pas de contre-indication sur tout ce qui va être problème hormonal, c'est-à-dire des antécédents de cancers hormonaux dépendants par exemple, puisque c'est une plante qui n'est pas hormonale. Quand on agit en fait sur le système nerveux, on est plutôt assez libre de pouvoir utiliser de la valériane par exemple. D'accord, ok, donc encore on revient au naturel, aux plantes. C'est possible, oui, c'est possible vraiment pour pouvoir accompagner, pour pouvoir améliorer le quotidien et c'est vraiment ce que j'ai pu... Moi, je m'appuie quand même pas mal parce qu'il y a de plus en plus d'études qui sont faites quand même sur les plantes, mais aussi sur ce qu'on appelle les interventions non médicamenteuses. D'accord. C'est de plus en plus documenté, c'est-à-dire tout ce qu'on va pouvoir utiliser pour pouvoir améliorer notre confinement. Moi, je m'appuie sur ces études-là et sur ce que j'ai pu depuis dix ans aussi expérimenter et observer comme effet positif. Tout à l'heure, tu parlais d'un accompagnement. Oui. Alors en quoi cela consiste, comment ça se passe, est-ce que c'est à distance, est-ce que c'est un présentiel, c'est une formation ? Je te laisse nous expliquer ce que tu proposes. Alors, moi, je propose différents accompagnements, mais précisément là sur la ménopause et sur la période de périménopause, je propose un accompagnement qui s'appelle Nouveau cycle. Parce que pour moi, c'est un nouveau cycle, une nouvelle période pleine d'opportunités. C'est un accompagnement qui va permettre de vivre une ménopause douce et harmonieuse, pouvoir avoir des outils à mettre en place de façon simple pour pouvoir améliorer le quotidien comme on le disait. Donc, c'est un accompagnement. Pour l'instant, il est en distance. D'accord. D'accord. Donc, il dure deux mois. Et puis, on se voit en direct. Ce sont quatre sessions de deux heures où je dispense des connaissances. Il y a vraiment une transmission au niveau connaissances, des mécanismes en jeu. Et puis ensuite, qu'est-ce qu'on peut faire ? Je donne aussi des outils pour pouvoir mettre en place des choses pour améliorer le quotidien. Et puis, il y a aussi des audios et du contenu vidéo pour pouvoir vraiment comprendre et puis mettre en place des choses. Donc, c'est vraiment un accompagnement global où tu donnes vraiment le maximum de pistes et de clés pour vivre justement ce nouveau cycle avec sérénité et pour se l'approprier, se l'apprivoiser. Oui. Et puis, porter un nouveau regard sur soi. Et finalement, ne pas considérer ça comme une fin, mais plutôt le renouveau, en tout cas nouveau, une nouvelle période comme on dit en médecine chinoise. C'est le second printemps. Sachant que le premier était la puberté. Et le second printemps, c'est la ménopole. En effet, on n'aura plus de bébé, mais on pourra encore créer. Oui, bien sûr. Voilà la preuve. Je suis là aujourd'hui. Je suis en pays ménopole. Et en effet, je crée, je continue de créer des projets et des accompagnements pour les femmes. En plus, clairement, il faut arrêter de stigmatiser la femme en n'étant que créatrice de vie. On est aussi accompagnatrice de vie après, même sans avoir créé la vie, enfin donné la vie en tout cas. Et c'est vrai que ça permet aussi d'avoir un autre regard sur notre rôle. En tout cas, le rôle qu'on veut bien se donner, parce que chacune choisit le rôle qu'elle veut bien endosser. Et ça permet vraiment de dire que toutes les femmes ont leur place et qu'on n'est pas cantonné à un rôle bien précis. Et puis, on choisit celui qu'on veut endosser. Et tant mieux, d'ailleurs. C'est très bien. Voilà. Alors, du coup, on est déjà à la fin. Oui. Alors, dernière question, ma question chouchou du moment, qu'on demande à tout le monde, parce que je trouve que ça me permet de savoir déjà, de me connaître un peu mieux. Parce que du coup, je me rends compte que toutes les personnes que j'ai interviewées sur cette question ont toujours un livre que je ne connais pas forcément. Et quand je le connais, qui se rapproche de ma sensibilité. Donc, je trouve ça juste génial pour me connaître mieux. Donc, ma question. Peux-tu me donner un livre fondateur pour toi ? Alors, précisément. Il y en a plusieurs, évidemment. Mais précisément sur ces aspects cycles et notamment ménopause. Et d'ailleurs, je m'en sers beaucoup de ce livre pour en lire quelques extraits lors de mes accompagnements. C'est le livre de Miranda Gray, « Lune rouge ». C'est vraiment la Bible. Oui, c'est parfait. Je l'ai pas encore lu. « Les forces du cycle féminin ». « Les forces du cycle féminin », je me le procure celui-ci. Il est extraordinaire. Donc, vraiment, pour moi, c'est ma Bible. Tu vois, il y a tout plein de petites... Oui, je vois. T'as tous les fausses titres dedans. Oui, oui. Et vraiment, si j'avais pu avoir ce livre en main quand j'avais 20 ans, vraiment, je pense que j'aurais vécu des choses différemment, véritablement. C'est vraiment de reprendre conscience, comme je disais tout à l'heure, de notre cyclicité, de notre vraie nature, finalement. De notre nature profonde connectée à la nature. Nature... On fait partie de la nature. Les arbres, la terre... Eh bien, nous, on fait partie de ce tout, quoi. Et ça, je trouve que c'est vraiment puissant. J'ai vraiment pris conscience que les cycles, c'est comme quatre saisons, en fait, comme les quatre saisons de la nature. Le cycle, c'est aussi ça. On parlait des oestrogènes, tout ça, mais d'une façon, on va dire, un peu plus poétique. C'est vrai que si vous remarquez, si vous notez comment vous vous sentez pendant toute la période de votre cycle, de 28 jours à peu près, et si vous notez sur votre diagramme linéaire comment vous êtes, eh bien, vous verrez qu'en effet, vous allez voir, avoir la partie de l'hiver, pendant les règles, vous vous sentez dans l'introspection, vous plongez à l'intérieur de l'obscurité. Et puis, par exemple, la modulation, c'est... Waouh ! On se sent vraiment... C'est la première, voilà. Donc, je trouve ça incroyable. Et c'est tellement plus positif, tellement plus confortable de voir ça comme ça. Et voilà, ça m'a vraiment ouvert un champ des possibles. Super. Bon, je pense que ça fait un moment que... Il est chouette, hein ? Ce livre fait voyage. Je pense que ça sera un beau petit cas de noël. C'est une bonne idée. Super. Et maintenant, je voulais donc te demander ta citation inspirante. Eh bien, je vais lire, en fait, au-delà d'une citation. C'est vraiment un petit passage que j'aime beaucoup, hein ? Voilà, je vais lire tout simplement. Ça va résumer tout ce qu'on vient de se dire. « Une femme qui a eu conscience de ses différentes phases tout au long de sa vie menstruelle est plus à même d'accepter les symptômes et la signification de la ménopause qu'une femme n'ayant eu aucune connaissance de sa vraie nature. Pour la femme consciente, les cycles irréguliers sont d'ultime don à utiliser avant que ne cessent ses rythmes et que ne prennent fin sa perception et ses énergies psychiques. » Magnifique. Voilà, Myranda Gray. Donc, un livre à mettre entre toutes les mains. « Lune rouge » que je connais effectivement très bien, mais que je n'ai jamais eu l'occasion de lire en intégralité. J'ai eu plusieurs petites lectures, mais je n'ai jamais compris. Donc ça, ça me fait de l'œil, ça. Je pense que c'est ma prochaine lecture. Merci. Super. Merci pour toutes ces informations, Sandrine. C'est super. Avec grand plaisir. C'était un plaisir de parler de ces sujets avec toi. J'espère que toi aussi, c'était un plaisir également d'intervenir sur le podcast. Une autre question que je te demande aussi, c'est où est-ce qu'on peut te retrouver ? Oui. Alors, sur mon site, il y a beaucoup d'informations. Vous trouverez sur le site, donc sandrinefarnettinaturo.fr. D'accord. J'ai un compte Instagram qui est les secrets naturaux de Sandrine. Voilà. Et voilà, c'est déjà pas mal. C'est déjà bien. C'est déjà bien. Je mettrai, comme d'habitude, dans le rondel créatif toutes tes informations. Du coup, Sandrine, je voulais te remercier encore une fois chaleureusement d'être venue jusqu'à moi pour effectuer ce magnifique podcast qui, je l'espère, va permettre à plein de femmes de mieux apprécier ces cycles naturels que nous avons et de mieux appréhender la ménopause qui est le nouveau printemps, comme tu le disais, et qui fait tout simplement partie de la vie. Exactement. Merci beaucoup. Merci, Mimi, vraiment pour cette invitation. C'était un plaisir. Merci à toi, Sandrine. Je te dis encore merci pour tout. Merci pour ta gentillesse, ton partage. Et du coup, je mettrai toutes tes informations à la fin du podcast. Merci. Merci. À bientôt. J'espère que ce dernier épisode de l'année t'aura plu. Il t'aura apporté des informations et il aura répondu à certaines de tes interrogations. Je voulais encore remercier Sandrine chaleureusement pour son partage inspirant. J'espère que Femmes Médecines, le podcast, peut t'apporter le maximum de positivité et d'informations. Pour faire continuer et perdurer ce podcast pour 2024, je t'invite à le noter 5 étoiles sur la plateforme de ton choix, à en parler et même à le partager sur Instagram. Merci à toi de ton écoute, de ta présence depuis le début. C'est avec grand plaisir que je te retrouve en 2024 avec de nouveaux épisodes, de nouveaux avis et de nouveaux sujets. Je te souhaite de vivre une vie pleine de magie. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Abonne-toi pour d'autres vidéos !