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- PART 1 : LA CONSTRUCTION DANS LA SURVIE -

- PART 1 : LA CONSTRUCTION DANS LA SURVIE -

clarissegrrn

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In this conversation, the speaker discusses the topic of food and survival in nature. They mention that while food is important, it is not as crucial as water, air, and social interaction. They talk about different ways to obtain food, such as foraging, trapping, and hunting. They emphasize the importance of knowing which plants and animals are edible and how to trap them. The speaker also mentions the possibility of resorting to cannibalism in extreme situations but advises against it. They conclude by saying that after three weeks without food, one may not have enough energy to continue hunting or trapping and may need to rely on rescue. Bonjour Denis, aujourd'hui on va parler de la thématique de la nourriture, donc j'ai quelques questions pour vous, donc la première la plus évidente, quels sont les différents moyens de se nourrir lorsqu'on est en pleine nature ? Alors bon, là on s'éloigne de la survie parce que manger en fait ce n'est pas si important que ça en survie, on peut tenir plusieurs semaines, trois semaines sans manger. Alors après on pourrait parler de plein de milieux, alors on n'est pas chouette mais on est dans le même état, trois semaines sans manger que trois jours sans boire, donc la priorité, il y a la règle des trois, c'est trois secondes sans réfléchir, trois minutes sans respirer, trois jours sans boire, trois semaines sans manger et trois mois sans rapports sociaux, voilà en gros, on pourrait rajouter plein de trois, trois, trois, mais en gros c'est pour mettre les choses dans le bon ordre, donc manger ça vient quasiment en dernier et à un moment donné il faut bien manger. Mais à la fin des trois semaines on ne doit pas… Ah on est quasiment dans le commun, mais entre trois jours sans boire et trois semaines sans manger il n'y a pas photo, il faut d'abord trouver à boire. Et pour se nourrir comment on fait, pour chasser, payer ? Alors pour essayer de trouver à manger, il y a encore des choses à mettre dans le bon ordre, d'abord il vaut mieux se pencher pour cueillir ou ramasser, après il vaut mieux piéger parce que c'est plus facile, ça coûte moins en énergie que chasser, chasser c'est un peu utopique, hier j'ai vu encore quelqu'un au téléphone qui disait « ouais mais si on attrape un cerf, est-ce qu'on va le manger ? » j'ai dit attends, la réponse est non, on n'a pas le droit, mais c'est complètement utopique, moi la plupart du temps les gens quand ils viennent en stage la première chose qu'ils font c'est un pic, qu'est-ce que vous allez faire avec votre pic ? « ouais on va chasser le sanglier ! » moi je préfère me pencher et ramasser du cresson et des pissenlits, ça coûte moins en énergie, puis je suis sûr de manger quelque chose quoi, donc voilà dans nos régions on va dire on va se limiter à nos régions, il y a plein à manger, moi quand je regarde la nature, quand je regarde le paysage, imagine tu es sur une colline, tu regardes le paysage, il y a 90% des choses que je vois qui se mangent. Et comment vous savez que c'est comestible ? « parce que j'ai lu des livres, j'ai écouté des anciens, et puis j'ai testé aussi, et il y a 90% des trucs qui se mangent, des plantes, des arbres, des racines, après est-ce que ça m'apporte vraiment pour pouvoir tenir le coup ou pas, il y a des plantes qui sont beaucoup plus nutritives que d'autres, etc, etc, donc il faut faire son choix, il faut savoir les reconnaître, et puis à certaines périodes de l'année il y a une petite sauterelle qui se mange aussi, c'est bon, ça ne va pas vite, c'est un peu plus difficile d'attraper, et puis il y a la masse de viande la plus importante sur terre, qui est facile à attraper aussi, qui s'appelle le ver de terre, il y en a entre 200 et 400 kilos à l'hectare, et c'est de la protéine animale, tu me balayes ça, le ver de terre, ça ne fait ni chaud ni froid, manger le ver de terre c'est normal, mais pas tellement, en cas de survie je me dis qu'un ver de terre ça peut me sauver, je le mange, oui, mais vous parlez de piéger les animaux et pas de les chasser, comment on fait pour les piéger ? Alors il y a plein de techniques, il y a encore pas mal de choses à savoir pour piéger, il y a la technique propre, la fabrication du piège, à maîtriser, et surtout savoir quel animal on veut piéger, donc plus on connait l'animal, plus on a des chances, ça dépend des territoires aussi, des lieux. Oui, mais plus on connait la psychologie du lapin, plus on arrive à pouvoir le piéger assez facilement, et puis après il faut être en conformité avec la loi, c'est vraiment quelque chose qui est très réglementé en France, on n'a pas le droit de braconner, on n'a pas le droit de piéger, sauf les piégeurs agréés qui ont passé un diplôme, qui ont des pièges, proprement dit, normés, c'est des cages, etc., mais en vraie situation de survie il vaut mieux savoir faire ça. Si l'agent, on a dépassé les 3 semaines sans manger, on n'a vraiment rien comme nourriture, qu'est-ce qu'il faut faire maintenant ? Ah ben, prier. Ah d'accord, puis l'espoir. En gros, les premiers jours de sa survie, on a 3 jours, c'est encore la règle de 3, pour faire l'essentiel de la survie, c'est-à-dire faire son feu, son abri, et trouver de l'eau potable, et on a un champ d'action qui est assez grand, on peut aller assez loin de son camp et revenir parce qu'on a de l'énergie, et plus les jours avancent, plus notre cercle d'action, notre cercle de vie diminue, pour arriver au bout de 3 semaines à être assis au pied d'un arbre et attendre que ça passe, en gros. On n'a plus d'énergie, mais on a un abri du feu et de l'eau potable. Donc là, au bout de 3 semaines, à mon avis, on n'a plus assez de force pour aller chercher et chasser les piégés, donc là, on abandonne. Si on n'a plus de nourriture ? Ah non, mais on n'a plus assez de force pour faire quoi que ce soit au bout de 3 semaines sans manger. Donc là, c'est les secours qui vont venir nous sauver. Il y a aussi le mythe, enfin, il y a tout le monde qui parle souvent de ça, le cannibalisme en cas d'extrême urgence. Ben, ça a existé et c'est une solution. C'est possible ? Ben, tout est possible. Mais dans ces cas-là, quelle partie du corps, il faut la faire curer moins ? Alors, c'est les fesses. C'est le plus gros muscle du corps humain, c'est les fesses. D'accord. Donc, c'est ce que les rugbymans dans la cordillère des Andes ont fait, ils ont mangé plutôt les fesses des morts. Il faut les faire cuire ? Oui, oui, oui, ça sent le cochon. D'accord. Je n'ai jamais goûté, mais on m'a dit que ça sentait le cochon. Mais encore une fois, les gens qui disent ça, je ne sais pas si vraiment ils l'ont fait parce que c'est quand même un gros tabou. Oui, mais surtout, si on doit se le faire à nous-mêmes, c'est possible aussi ? Non, non, non, non, il vaut mieux bouffer des racines, des choses comme ça. Attends, il n'y a qu'à se baisser pour manger. N'importe quelle plante est quasiment comestible. Il y a très peu de plantes qui rendent malade et encore moins en France qui tuent. Enfin, en France, c'est très dur quand même. La civilisation n'est jamais très loin quand même. Mais les cas d'extrême nécessité, oui, il faut penser à ça si c'est la seule solution. D'accord. Écoutez, je vous remercie. On va passer à la thématique suivante qui est du coup « Les essentiels de la survie » présentée par Mathilde. Bonne journée. Merci, au revoir.

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