Le Mag 13

Olivier Giroud, the forward for Milan football club and the French national team, auctioned his championship jersey and donated the money to Armenians in Arsar. Achote Adamian, a sports master, won the European championship in weightlifting in Chisinau, Moldova. Edouard Valdamian, a Russian MMA fighter, dedicated his victory at the Absolute Championship Azmat to Armenians in Arsar. The Golden Apricot Film Festival in Yerevan will honor Jean-Pierre and Luc Dardenne. Armen Achotian, vice-president of the Republican Party of Armenia, has been arrested for violating the terms of a restraining order related to a criminal case involving the Erevan-Miktar-Eratri State Medical University Foundation. The Arsaces Shahinyan Special School of Physics and Mathematics at Yerevan State University has been recognized as one of the top ten schools in the world. Ten Armenian tech startups are participating in the Ivatex 2023 Bonjour à tous et bienvenue sur Belga High, je m'appelle Nairi et vous écoutez actuellement le Mag. Olivier Giroud, l'attaquant du club de football italien Milan et de l'équipe de France, a présenté son maillot de champion aux enchères et a transféré l'argent aux Arméniens d'Arsar. Double vainqueur de la Coupe du Monde, le maître international des sports Achote Adamian a remporté le championnat d'Europe de brasse-fer dans la capitale de la Moldavie, Chisinau. Il a battu le rival turc et a été déclaré champion d'Europe pour la neuvième fois. Le combattant russe d'art martiaux mixte Edouard Valdamian a dédié sa victoire au Grand Prix Absolute Championship Azmat aux Arméniens d'Arsar à Siége. Les invités d'honneur du 20ème festival du film Golden Apricot d'Erevan seront Européennes les légendes vivantes du jeune cinéma, les frères Jean-Pierre et Luc Dardin. Ils recevront le prix d'honneur Golden Apricot pour la plus grande contribution au cinéma. Armen Achotian, vice-président du parti républicain d'Arménie a été arrêté. Son avocat Tigran Atamesian en a informé. Il est noté qu'il a violé les termes de l'ordonnance d'éloignement dans le cadre de la procédure pénale liée aux abus apparents commis à la Fondation Erevan-Miktar-Eratri State Medical University. L'école spéciale de physique et de mathématiques Arsaces Shahinyan de l'Université d'Etat d'Erevan a été reconnue comme l'une des dix meilleures écoles au monde en 2023 selon le plus prestigieux concours World's Best School Prizes. Le nom des cinq écoles gagnantes seront annoncées en octobre. Chacun d'eux recevra un prix en argent de 50 000 dollars. Dix start-up technologiques arméniennes participent à l'un des plus grands événements technologiques d'Europe, l'Ivatex 2023 qui se tient à Paris. Les principaux grands maîtres arméniens ne participeront pas à la coupe du monde d'échecs qui se tiendra à Bakou. Cela a été annoncé par le vice-président de la Fédération arménienne des échecs, le grand maître Simba Chikoutian. Il a également été noté que la décision avait été prise sur base de la sécurité des joueurs d'échecs arméniens. La Commission européenne et Europa Nostra ont annoncé le 13 juin les lauréats des prix du patrimoine européen, prix Europa Nostra 2023. Ce prix annuel de l'Union européenne pour le patrimoine culturel récompense 30 meilleures initiatives et personnalités de 20 pays européens représentant les derniers développements et priorités liés à la politique et à la pratique du patrimoine en Europe. Le projet franco-arménien « Études scientifiques et archéologiques pour la préservation d'Erejouik » figure parmi les lauréats de la catégorie recherche. Erejouik est un complexe paléo-chrétien et médiéval situé dans la province de Chirac en Arménie. Il se compose des vestiges d'une basilique du VIe siècle d'un ancien mausolée et d'un cimetière, d'un ancien village et d'un barrage. Les chercheurs ont réussi à dater la basilique et à effectuer une analyse détaillée de sa décoration sculptée. Grâce à des recherches comparatives, le projet a également mis en lumière les particularités du christianisme arménien et des coutumes funéraires. Misak Manouchian, résistant d'origine arménienne, entrera au Panthéon. Le président français Emmanuel Macron l'a confirmé ce dimanche. Il a décidé de faire entrer au Panthéon le résistant communiste d'origine arménienne Misak Manouchian, fusillé par les nazis en 1944. Le jour pour cette annonce n'a pas été choisi au hasard. C'est le 83e anniversaire de l'appel du 18 juin général de Gaulle. Le lieu où Emmanuel Macron s'est exprimé n'était pas un hasard non plus. C'était au Mont Valérien, dans les Hauts-de-Seine, là où Misak Manouchian et une vingtaine de ses compagnons de résistance ont été exécutés par les Allemands en février 1944. A cette occasion, Belgarai Radio a été interprétée par Diana Tovmachian. Partagez la biographie de Misak Manouchian avec nous. Portrait de Misak Manouchian rescapé du genocide arménien et résistant. Pour l'historien Denis Pechanski, il incarne une convergence mémorielle en tant que résistant communiste, survivant du genocide arménien, homme de culture et amoureux de la France et des droits de l'Homme. L'entrée de Misak Manouchian au Panthéon, c'est aussi celle de tous ces étrangers anonymes qui sont morts pour la France, estime Gatayi Lagossian, petite nièce du résistant arménien et de son épouse Méline, qui lui a survécu après qu'il a été fusillé par les Allemands le 21 février 1944 au mont Valérien. Pour l'historien Denis Pechanski, auteur du livre « Des étrangers dans la résistance » et responsable scientifique du comité Misak Manouchian au Panthéon, ce dernier incarne une convergence mémorielle en tant que résistant communiste, survivant du genocide arménien, homme de culture et amoureux de la France et des droits de l'Homme. Et en 1906, à Adiaman, dans l'actuelle Turquie, Misak Manouchian se retrouve orphelin dès son plus jeune âge après la mort de son père, tué lors du genocide arménien de 1915, puis de sa mère remportée par la famine. Caché par une famille kurde, il est recueilli avec son frère aîné dans un orphelinat de Joubier, en actuel vivant, où il se découvre un goût pour l'écriture et apprend le métier de menuisier. En 1925, à bord du bateau qui emmène les frères Manouchian à Marseille, Misak s'épanche dans un long poème sur les espoirs et les rêves que lui inspire sa future terre d'accueil. Beaucoup d'Arméniens qui ont débarqué en France à cette époque avaient une image extrêmement positive du pays. Il lui vouait une véritable admiration, rappelle Astrig Atamian, historienne du mouvement arménien communiste en France. Si Misak Manouchian exerce un temps comme menuisier à Marseille, il n'apprécie guère ce travail et monte avec son frère à Paris, où il est embauché comme tourneur à l'usine de Citroën. De crise personnelle avec la mort de son frère de maladie, en crise économique avec la perte de son travail lors de la Grande Dépression, Misak Manouchian exerce mille métiers tout en continuant d'explorer sa fibre artistique. Il s'intéressait aussi à la musique, à l'histoire et suivait des cours à la bibliothèque ouvrière. Quand à la bibliothèque de Sainte-Geneviève, il écrivait des poèmes. Il avait même suivi des cours d'écriture de scénarios à Conte-Cathèque et la Gaussienne. En 1934, le jeune homme rejoint le parti communiste français et le comité de secours pour l'Arménie, où il rencontre Méliné. Elle est aussi orpheline survivante du génocide arménien. Liée par leur amour des mots, le fils de paysan et la fille de fonctionnaire partagent les mêmes convictions politiques sur le point d'être mise à l'épreuve. Après le début de la guerre en 1939, Misak Manouchian est internée comme communiste étranger dans un camp puis incorporée dans l'armée. A son retour dans Paris occupée en 1940, il poursuit son activité militante clandestinement, distribuant des tracts anti-nucléariens avec son amie Arsène Chakarian. Début 1943, Misak Manouchian rejoint le groupe armé de la résistance communiste, les francs tireurs et partisans, main d'œuvre immigrée. Pratiquement les seuls à l'époque à mener la lutte armée en région parisienne parce que tous les groupes étaient fondés, les uns après les autres, précisent Denis Pechanski. Opérant sous des matricules et faux noms, la soixantaine de STPMOI, des polonais, italiens ou arméniens, dirigés à compter de l'été 1943 par Misak Manouchian, mènent une centaine d'actions contre l'occupant. Sabotage, déraillement, attaque de soldats. Jusqu'à leur plus grand fait d'armes, le 28 septembre 1943, l'exécution Rui Petrarca à Paris du général SS Julius Ritter, responsable du service du travail obligatoire. Mais le filet des brigades spéciales de la préfecture de police sur les STPMOI se resserre. Matin du 16 novembre 1943, Misak Manouchian doit retrouver le chef des STPMOI dans la région parisienne, Joseph Epstein, à la gare d'Evry-Petibourg. Si les deux hommes ont pour habitude de se retrouver chaque mardi pour discuter de leurs actions, ce rendez-vous est singulier. Ils avaient appris que les brigades spéciales étaient sur leur trace et ils devaient établir la procédure permettant de faire évacuer tout le groupe en province, raconte le fils de Joseph Epstein, Georges Dufault Epstein. Arrêtés et puis torturés, les deux hommes sont emprisonnés séparément pendant plusieurs mois avant leur exécution. Au terme d'un simulacre de procès relaté dans la presse collaborationniste, Misak Manouchian est fusillé le 21 février 1944 à 37 ans, avec une vingtaine de ses camarades. Dix d'entre eux figuraient sur l'affiche rouge, placardée dans les rues par l'occupant allemand, qui les présentait comme l'armée du crime menée par le chef de bande Manouchian et leur imputait 56 attentats, 150 morts et 600 blessés. L'affiche rouge voulait en faire des assassins, mais en a fait des héros, souligne Denis Pechanski, qui à Ragone rendra hommage en 1955 à ses voisins. Si l'affiche rouge a fait entraîner Misak et ses camarades dans la légende, elle ne résume néanmoins pas tout son parcours, juge sa petite nièce Ketagila Ghosian. Elle estime que Manouch, comme le surnomme affectueusement sa famille, incarne par son combat et sa personnalité un trait d'union. Sa panthéonisation concrétise sa propre prédiction. Le peuple de Manouch est un peu comme le peuple allemand. Le peuple de Manouch est un peu comme le peuple allemand. Le peuple de Manouch est un peu comme le peuple allemand. Sa panthéonisation concrétise sa propre prédiction. Le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement, avait écrit Misak Manouchian dans sa dernière lettre à son épouse Mélanie. Tout avait la couleur uniforme du givre Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir Adieu l'héroïne Adieu le plaisir, adieu les roses Adieu la vie, adieu la lumière et le vent Marie-toi, sois heureuse Et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en érivant Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le cœur me fend La justice viendra sur nos patrions fonds Ma Mélinéo, mon amour, mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant Ils étaient vingt-et-trois dont les fusils fleurirent Vingt-et-trois qui donnaient leur cœur avant le temps Vingt-et-trois étrangers et nos frères pourtant Vingt-et-trois amoureux de vivre à en mourir Vingt-et-trois qui criaient la France en s'abattant C'est tout pour aujourd'hui, merci d'avoir écouté le MAG Rendez-vous chaque semaine à 20h30 pour de nouvelles infos et surtout n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux belgarhaï.be C'était Nahiri, à bientôt !