Details
Nothing to say, yet
Big christmas sale
Premium Access 35% OFF
Details
Nothing to say, yet
Comment
Nothing to say, yet
Arthur introduces himself as a nature lover and talks about a little-known flower called the "éléborphétide" or "éléborphetidis." He describes himself as a perennial plant that blooms between March and April. He mentions some other names he is known by and his preferred habitat in deciduous forests with dry, calcareous soil. He explains that it takes him five years to bloom for the first time and then he blooms again the following year before dying. He talks about how he was believed to have healing properties for madness in the past and how he is also dangerous and toxic. He describes his greenish flowers and how they protect his reproductive organs from snowfall. He mentions that his petals turn red after fertilization to inform pollinators that there is no more nectar available. He talks about his fan-shaped leaves and their dark color. He mentions that his nectar contains yeast that produces energy and raises the temperature inside his flower, attracting pollinators with the scent Bonjour à tous, moi c'est Arthur, l'amoureux de la nature, cette vidéo d'aujourd'hui va se porter sur une fleur peu connue de tous, et cette fleur c'est l'éléborphétide ou éléborphetidis de la famille des relents culassés. Je suis une plante vivace de 30 à 60 cm qui persiste en hiver. Je fleuris entre mars et avril. On m'appelle aussi pied de griffon, rose de sapin, patte d'ours ou mort cheval. Vous me trouverez dans les bois feuillus au sol calcaire plutôt sec. Je suis une plante mystérieuse et étrange. Il me faut cinq ans pour fleurir la première fois, puis je refleuris l'année suivante et je meurs. Autrefois on me croyait capable de guérir la folie. L'expression « avoir d'élébor » signifie être fou. Je suis aussi dangereuse car très toxique. Jadis, les Athéniens m'utilisèrent pour polluer les eaux potables de leurs ennemis, leur provoquant de violentes diarrhées, faisant de moi la première arme chimique utilisée à grande échelle. Mes fleurs verdâtres participent à la photosynthèse et sont penchées pour protéger mes organes reproducteurs de chutes de neige. Je n'ai pas de pétales et mes pétales se bordent de rouge après fécondation pour informer les insectes pollinisateurs qu'il n'y a plus de nectar à disposition. Mes feuilles, découpées en éventail, sont au verre foncé, mais ne le brossez pas, au risque de dégager une odeur répugnante. Mon nectar enferme des levures qui, par fermentation, dégagent de l'énergie pouvant élever la température à l'intérieur de ma fleur de 5°C. Ce chauffage, doublé d'une odeur de cadavre, attire les insectes pollinisateurs, notamment dès la floraison d'hiver. Réchauffés et restaurés, les bourdons et autres butineurs repartent, chargés de pollen vers d'autres éléments, assurant la fécondation croisée de l'espèce. J'aime bien aussi laisser les pommiers disséminer mes graines. Vous n'aurez peut-être pas envie de m'accueillir si vous ne me trouvez pas sexy, mais n'en profitez pas pour me pétiner. Les pollinisateurs me trouvent utiles et à leur goût. Comme toutes les espèces de forêts, tout ce qui détruit mon habitat me menace. Les travaux forestiers, le débroussaillage, le piétinement intense, et puis l'augmentation de la température m'obligera à l'avenir à me déplacer sans doute vers le nord ou plus en altitude. Voilà, merci de m'avoir écouté pour une première approche de l'élément butine, j'espère que cette vidéo vous a plu, et à bientôt pour une prochaine découverte de plantes et de fleurs que connaissez tous. A bientôt