balado

Qu'est-ce que votre métier a pour être lié à la science? La construction. On utilise beaucoup de mathématiques. On utilise de la chimie. On utilise de la physique. C'est pas mal ça, physique, chimie, mathématiques, oui. Est-ce que vous connaissez plusieurs autres compagnies de votre métier? Oui, on est tous des collègues. Il y a des compétiteurs aussi. Oui, je connais beaucoup de personnes qui sont entrepreneurs en général. Comme compétiteurs, vous dites que vous faites un peu concurrence? En fait, non, c'est des compétiteurs. C'est des personnes qui travaillent dans le même domaine que moi, dans le même champ d'activité. Donc, ça veut dire qu'ils bâtissent des bâtiments agricoles. OK. Le bois, est-il le matériau le plus utilisé? Oui. OK. Vous l'utilisez à peu près dans quel genre de circonstances, peut-être? Pour tout ce qui est au niveau du roche, au niveau de la finition, au niveau des planchers, au niveau structural, au niveau de la chartante de toit. Quel matériel de sécurité pourrait-on trouver chez des travailleurs? Les éléments de sécurité. Les bottes de travail, les casques, les lunettes, les harnais de sécurité pour anti-chute, les cordes, les points d'ancrage pour anti-chute. Les harnais, est-ce que c'est quand vous descendez du toit, maintenant, quand vous avez fini? Non. Les harnais, c'est pour mes travailleurs quand ils sont sur le toit. S'ils font une chute, c'est qu'ils ne se rendent pas jusqu'à terre. C'est pour éviter qu'ils chutent jusqu'au sol. Ce n'est pas un équipement d'escalade. Un harnais de sécurité, c'est une grande différence. Pourquoi vous avez choisi d'être dans la construction agricole? Parce qu'initialement, moi, c'était ma job d'été, en 1996, quand j'avais 16 ans. J'ai commencé par ça, puis moi, j'ai fait mes études à l'Institut de technologie agroalimentaire de Sainte-Sainte pour aller chercher mon cours pour être agriculteur. Puis vu que mon oncle était là-dedans, j'ai continué sa construction agricole. Et l'ITA, existe-t-il toujours? Bien oui. Il est environ où? Juste à côté du Cégep. Entre la médecine vétérinaire et le Cégep. Est-ce que vous pensez que vos enfants vont faire votre métier quand ils seront plus grands? Bien, peut-être. Je ne mets pas aucune pression. Les enfants feront ce qu'ils veulent. Si ça fonctionne, qu'ils veulent reprendre la compagnie, tant mieux. Sinon, ils font chacun ce qu'ils veulent, puis je rendrai la compagnie. Est-ce que vous savez s'il y a beaucoup de femmes qui font votre métier expression? Il y en a de plus en plus. De faire le métier de charpentier, menuisier, peut-être pas, mais il y en a de plus en plus qui sont dans le domaine de la construction, que ce soit peintre, plâtrier. Il y en a qui vont être au niveau de la finition intérieure, système intérieur, pour poser de l'isolant. Oui, le pourcentage de femmes augmente. L'isolant, c'est quoi que vous utilisez comme forme d'isolation? De l'ail minéral, cellulose, de l'ail soufflé, de la rétane. C'est pas mal ça. Est-ce que vous travaillez dans d'autres pays ou d'autres régions? Non, on se maintient 1h de route du port d'attache, ça veut dire qu'il y a de l'entrepôt. 1h, 1h15 de route, pas plus que ça. On reste dans Montérégie. Aujourd'hui, je suis avec Martin Bazinet, un ouvrier spécialisé dans la construction et nous allons parler de son métier qui est relié à la science. Et c'est ainsi que se termine cette entrevue avec Martin Bazinet, ouvrier spécialisé dans la construction agricole.