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In this transcription, it is stated that women are demanding to be recognized as equals and to have their rights declared. They believe that the ignorance, disregard, and contempt for women's rights are the cause of public misfortune and government corruption. They want to establish a declaration that constantly reminds everyone of their rights and duties. This declaration aims to ensure that women's actions and those of men in power align with the goals of any political institution, leading to respect and happiness for all. The rights of women and citizens are then outlined, emphasizing equality and the preservation of natural rights. The transcription concludes by stating that the exercise of women's rights should only be limited by the perpetual tyranny imposed by men, and these limits should be determined by the laws of nature and reason. Hollande de gauche, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation demandent d'être constituées en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements. Elles ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mœurs et au bonheur de tous. En conséquence, le sexe suprême, embotté comme un courage dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Estre suprême, les droits suivants de la femme et de la citoyenne. Article 1er. La femme n'est libre et demeure égale à l'homme en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et surtout la résistance à l'oppression. Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation qui n'est que la réunion de la femme et de l'homme. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. Article 4. La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui. Ainsi, l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose. Ces bornes doivent être reformées par les lois de la nature et de la raison.