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During the University Disability Week, an workshop called Handy Game was held to raise awareness and inform about disabilities. Participants played mini-games that simulated different disabilities and were given clues to find the hidden mystery person. The goal was to make learning about disabilities enjoyable and create a friendly environment for discussing an important topic. The University of Poitiers offers support and accommodations for students with disabilities, and the Handisub Centre Ouest association helps with daily life. The workshop taught participants about various types of disabilities, including invisible ones, and highlighted the importance of understanding and supporting those with disabilities. Only 3% of disabilities require a wheelchair. À l'occasion de la semaine handicap universitaire du 8 au 12 avril, j'ai pu assister et participer à l'atelier Handy Game qui se tenait de 10h à 15h devant la bibliothèque universitaire Laruche à Poitiers. Cet atelier consistait à participer à différents mini-jeux durant lesquels nous étions mis en situation de handicap. Après chaque épreuve, un indice nous était donné pour retrouver l'homomystère et gagner des goodies en récompense. J'ai pu interroger deux des différents organisateurs qui m'ont expliqué le but de cet atelier et le fonctionnement du service handicap à l'université de Poitiers. Jessica Guillier, responsable du service handicap à l'université de Poitiers, m'a expliqué les objectifs de cette semaine. La semaine handicap, c'est de sensibiliser, d'informer autour de la question du handicap et de l'inclusion. On a voulu cette semaine handicap comme une semaine forte de mobilisation des composantes, des étudiants, des personnels de l'université pour informer autour de la question du handicap. Elle m'a également expliqué le fonctionnement de l'atelier et des mini-jeux. On essaye du coup de proposer des actions et des événements ludiques qui vont plaire aux étudiants. Donc là par exemple, ça va être des jeux, des questions, on a un jeu de société également qui est proposé. L'idée c'est que ça plaise, d'être aussi convivial et que les gens puissent s'amuser tout en parlant d'un sujet qui est intéressant et important et qui est le handicap. Ensuite, j'ai pu interroger Fabrice Avey, chargée d'accompagnement des étudiants en situation de handicap à l'université de Poitiers. Je lui ai demandé quelles sont les ressources et soutiens disponibles pour les étudiants en situation de handicap. Alors surtout du coup, notre mission première c'est celle du service handicap étudiant qui accompagne les étudiants en situation de handicap. Et si n'importe quel étudiant a une problématique de santé permanente ou temporaire, il ne faut pas qu'il hésite à nous contacter pour qu'on puisse mettre en place des aménagements d'études et d'examens. Il y a aussi l'association Handisub Centre Ouest qui va accompagner les étudiants pour tout ce qui va être vie quotidienne. J'ai par la suite interviewé une participante de l'atelier. C'est un moyen très unique de pouvoir enseigner à l'ensemble des étudiants le handicap, les différentes sortes de handicap et les handicaps invisibles. Surtout qu'on a cette vision stéréotypée de handicap en fauteuil roulant, alors que là, on s'est vraiment rendu compte que beaucoup plus d'étudiants étaient touchés par le handicap. Même si on n'est pas directement touché, c'est important de connaître tous ces handicaps et de savoir les accompagnements qui existent pour eux. Qu'est-ce qu'on a appris ? Par exemple, il y a un atelier sur les troubles autistiques et on a pu apprendre qu'ils n'ont pas forcément cette distinction du premier et second degré. Par exemple, tu vas dire « pousser mémé dans les orties », il va vraiment penser que tu as poussé mémé dans les orties. Donc, c'était très intéressant de voir comment à partir de paroles qui peuvent être totalement ordinaires pour nous, il peut avoir une perception totalement différente des choses. Pour finir, l'homme au mystère était invisible car cet atelier cherchait à nous sensibiliser et à nous faire comprendre que la plupart des handicaps ne sont pas visibles au quotidien. Et petite stat intéressante, seuls 3% des handicaps nécessitent un fauteuil roulant.