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A l'animation de la matinale du 03 avril 2023

A l'animation de la matinale du 03 avril 2023

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A l'occasion de l'anniversaire de la première nuit des César, cette matinale du 3 avril 2023 est consacrée au cinéma français.

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Radio Campus Lille is a morning radio show hosted by students from the ESJ Academy. They discuss various topics, including French cinema. The show mentions the upcoming César Awards, the Convention citoyenne's support for euthanasia and assisted suicide, the French Interior Minister's anti-Z initiative, and the Tara schooner's mission to study pollution's impact on the ocean. The show also includes a review of the news headlines and a discussion about a young director's film. Radio Campus Lille, 7 heures. Tous les matins, retrouvez la matinale de Radio Campus, préparée et animée par les étudiants de l'académie ESJ. Silence, ça tourne, prise 1, action. Bonjour chers auditrices et auditeurs, nous sommes le 3 avril et vous êtes bien sur Radio Campus Lille. Pour rappel, vous pouvez nous écouter sur la fréquence 106,6 FM, en DAB+, ou sur le site internet campuslille.com. Je vous souhaite la bienvenue dans ce long métrage qui est cette matinale des étudiantes et étudiants de l'académie ESJ. Il s'agit d'une préparation au concours d'entrée dans les écoles de journalisme au sein de l'ESJ Lille. Je m'appelle Valentin et de 7h à 8h, je serai derrière un micro et non une caméra pour vous animer cette matinale consacrée au cinéma français. Contrairement à tout blockbuster, notre long métrage sera sans bonnes annonces, mais je peux vous assurer que notre scénario a été concocté aux petits oignons spécialement pour vous. 47 ans après la première nuit des Césars, une cérémonie prestigieuse qui récompense les meilleurs de l'industrie cinématographique française, c'est l'occasion pour nous d'avoir convoqué un casting exceptionnel composé d'acteurs en tous genres qui vont vous emmener découvrir les recoins du cinéma français sous différentes prises de vue. Après ce générique de mise en bouche, c'est maintenant l'heure de laisser la place à la première séquence, comme un certain McQueen, Myriam Mernissin, nous flash d'info ce matin. Bonjour à toutes et à tous pour ce flash info qui portera sur l'actualité nationale du moment. Bon, je dis flash info, mais si vous nous écoutez en direct, vous devez à peine être réveillés, alors on va prendre notre temps. Allez, c'est parti, on commence. Aujourd'hui, la politique est à l'honneur avec la Convention citoyenne qui s'est prononcée hier en faveur de l'euthanasie et du suicide assisté. Les 184 membres tirés au sort de la Convention citoyenne seront reçus à l'Elysée dès 9h pour rencontrer le Président et discuter de leur conclusion. Les membres de la Convention ont notamment appelé à une meilleure prise en compte de la volonté des patients en fin de vie et à une meilleure formation des professionnels de santé sur la question. La décision finale reviendra cependant, comme en 2019, au gouvernement. Politique toujours, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la création d'une cellule anti-Z pour lutter contre l'occupation illégale des terrains en France. L'initiative du ministre a été critiquée par certains groupes environnementaux qui la considèrent comme une attaque contre les libertés d'expression et le droit de manifester pacifiquement. En effet, elle intervient une semaine après la manifestation contre les mégabassines à Saint-Celine qui a été particulièrement violente, et quatre jours seulement après la dissolution des soulèvements de la terre par le ministre, des soulèvements de la terre qui est un des collectifs organisateurs de la mobilisation dans les Deux-Sèvres. Bref, ça commence sérieusement à chauffer pour les écologistes et cette fois-ci, il n'est pas seulement question de l'environnement. Enfin, on reste sur le thème de l'environnement, mais pour finir sur une note plus joyeuse avec la nouvelle mission de la goélette Tara. Hier à l'Orient, si les supporters de foot ont été attristés par leur défaite face à notre LOSC, les scientifiques de la goélette Tara, eux, quittaient le port pour une nouvelle mission. Pendant deux ans, ils vont longer les côtes européennes avec pour objectif d'étudier l'impact des pollutions humaines sur le monde de l'océan. Les chercheurs de Tara espèrent ainsi mieux comprendre les interactions complexes entre les micro-organismes et leur environnement. C'est tout pour ce premier Flash Info national. On se retrouve tout à l'heure pour un deuxième Flash Info, cette fois-ci international. Merci Myriam. On te retrouve effectivement dans une quarantaine de minutes pour un second Flash Info, mais cette fois-ci international. C'est maintenant au tour d'Anaëlle Goupil de nous présenter sa revue de presse. Oui, bonjour. Demandez François Paris-Presse le monde. Demandez le Figaro littéraire. Et maintenant, c'est l'heure de la revue de presse sur Radio Campus. Bonjour Anaëlle. Tu commences par nous parler d'une interview de notre chère ministre de l'Intérieur, Gérald Pourles Intimes, dans le journal du dimanche. Oui, bonjour. J'ai tourné trop tôt en effet. Désolée. Bonjour Valentin. Bonjour à toutes et à tous. Je reviens ce matin sur la une du JDD qui titre les paroles de Gérard Darmanin. Je refuse de céder au terrorisme intellectuel confié lors d'une interview exclusive dans l'hebdomadaire. Le ministre de l'Intérieur met en avant au travers du journal l'existence de 2200 fichiers S d'ultra-gauche et se présente comme défenseur des forces de police qui nous protègent et qui se font agresser. Il soutient également la politique d'Elisabeth Borne et la réforme des retraites. En réponse, l'Humanité titre ce matin, Gérard Darmanin veut faire de la gauche un ennemi de l'Intérieur. Il souligne le déni du ministre à l'égard des violences policières et le considère comme se voulant prétend incarner l'ordre pour mieux sortir de la séquence des retraites. Le Monde, dans ses analyses, écrit Gérard Darmanin et l'ultra-gauche un raccourci très politique, appuyant sur les insinuations du ministre sur les tentatives de la nupes et notamment de LFI de basculer dans l'illégalité. Le Monde met aussi en avant la question de la fin de vie avec comme titre à la une, Aide active à mourir, le temps du choix, et un article, la Convention citoyenne se prononce en faveur de l'aide active à mourir selon différents modèles. Il présente la volonté des 184 membres de la Convention tirée au sort d'être un nuancé d'opinion comme le prouvent les 146 propositions du rapport. Il insiste sur la nécessité d'une évolution en soulignant, je cite, 81 propositions relatives à l'aide à mourir. Les échos, quant à eux, se montrent plus nuancés en titrant, Macron attendu après le oui mais de la Convention à l'aide à mourir. Le journal appuie sur la rencontre entre le Président et les membres de la Convention ce lundi, tout en rappelant le rôle central et décisif du Président dans cette affaire. Libération, lui, tient pour acquis l'euthanasie par la Convention en exposant, je cite, la Convention citoyenne se prononce en faveur de l'euthanasie ou du suicide assisté. La première phrase de l'article est même, l'euthanasie doit être autorisée en France. Seule incertitude, d'après le journal, la décision que prendra le chef de l'État après les rencontres de ce lundi. Le Figaro se montre moins optimiste dans sa une fin de vie Macron face à une décision à haut risque, rappelant ainsi les doutes concernant la fin de vie qu'avait laissé échapper le Président lors d'un dîner le mois dernier rassemblant des philosophes, des religieux et des médecins. Il rapporte tout de même un possible acte II avancé par l'Élysée. Le journal cite également le philosophe Emmanuel Hirsch comme craint-il sur la législation de la fin de vie puisque, je cite, « aucune loi ne saurait répondre aux souffrances de notre confrontation à la mort », d'après le philosophe. Concernant les grèves et les manifestations, toujours le Figaro écrit dans une enquête, quand la gauche radicale veut faire son nid à Assas, Dauphine et Lyon III, soulignant les premiers blocages de ces universités dites conservatrices en raison de l'activisme de certains étudiants. Le Monde diplomatique, dans son édition du mois d'avril, porte tout un dossier intitulé « Retraite, l'onde de choc, un peuple debout », mettant en avant la colère du peuple sur les retraites et le passage en force de la politique. Il oriente la lecture vers des origines plus profondes, vers l'ordre social en général et la différence dans la manière de lutter. Libération préfère orienter son enquête sur, je cite, « l'origine de la grave blessure de Serge D. à Saint-Sauline le 25 mars dernier ». La blessure à la tête serait vraisemblablement provoquée par un tir de grenade lacrymogène des gendarmes, d'après le journal. Mais Libération met en image, et titre principal de son quotidien ce lundi, la mort du compositeur de musique de films japonais, Ueshiba Sakamoto, « L'Esprit son » à 71 ans. Il avait notamment composé la musique de films pour « Le Dernier empereur » en 1986, dans lequel il avait reçu un Oscar. Mais comme notre sujet du jour est le cinéma français, j'ai relevé sur Télérama tout un article en ligne sur Martin Jova, le réalisateur de « Grand Paris », avec comme titre une de ses paroles « Pour mon prochain film, je voudrais faire le Pulp Fiction du 77 ». L'article se concentre sur l'inspiration principale du jeune réalisateur de 27 ans, le pavillon de ses parents HL en banlieue parisienne, lieu qui permet, d'après le magazine, d'aborder mine de rien des thèmes sociétaux. Merci Annaëlle pour ce petit tour de la presse française. Avant de passer à la première séquence thématique du jour, notre escapade dans les salles de cinéma françaises fait une pause monstrueuse dans la capitale. Elle sort de son lit tellement sûre d'elle, la scène interprétée par Van et sa Paradis et Mathieu Chédide. Elle sort de son lit tellement sûre d'elle, la scène, la scène, la scène, tellement jolie, tellement torsade, la scène, la scène, la scène, et tu sois le fils de toute la nature, la scène, la scène, la scène, tu n'es pas tout, tu n'as rien de tout, la scène, la scène, la scène, je ne sais, je sais, je ne sais pas pourquoi, pourquoi, je ne sais, je sais, je ne sais pas pourquoi, je ne sais, je sais, je ne sais pas pourquoi, je ne sais, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi Bonjour Valentin, bonjour à toutes et à tous qui nous écoutez. Comme tu viens de le dire Valentin, aujourd'hui on fête les 47 ans de la cérémonie des Césars, mais au-delà du spectre hexagonal, pourtant déjà très important, il va s'en dire, le cinéma français s'exporte hors des frontières pour réunir une audience internationale de plus en plus présente. Commençons par notre diaspora d'acteurs français. Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Jean Dujardin, Omar Sy ou encore Marion Cotillard, tous ces noms remplissent une liste non exhaustive de célébrités bien françaises mais qui connaissent ou ont connu un carton fulgurant à l'étranger. Arrêtons-nous sur Jean Dujardin par exemple. Son rôle dans The Artist en 2011, réalisé par Michel Azanavisius, l'UEC français, l'a propulsé sur la scène internationale. Et par la suite de son rôle de banquier dans Le Loup de Wall Street à celui pour la pub d'une célèbre marque de café à côté de George Clooney en 2014, il a su se lier d'amitié avec les plus grandes d'Hollywood. Et évidemment, ce n'est pas le seul de nos Frenchies à s'imposer ultra-atlantique. On connait tous la saga de James Bond ? Et bien, sachez que ce ne sont pas moins de deux James Bond girls qui viennent tout droit de chez nous. Dès 2006, c'est Eva Green qui donnait la réplique à Daniel Craig dans Casino Royale. Puis à deux reprises, Léa Seydoux a incarné le personnage de Madeleine Swann, entrant ainsi dans l'histoire de la saga. Elle est en effet la seule femme à avoir joué ce rôle dans deux films de James Bond, Spectre en 2015 et Mourir peut-attendre en 2021. La French Touch n'est donc pas prête de s'effacer du cinéma américain. En dehors des acteurs, est-ce qu'il y a d'autres domaines dans lesquels le cinéma français arrive à s'imposer ? Bien sûr, je parlais tout à l'heure de Michel Hazanavicius pour The Artist. Et bien, il est le parfait exemple des nombreux réalisateurs français stars à l'étranger. Le cinéma a remporté des dizaines de prix à l'étranger. Meilleur réalisateur à Londres, meilleur acteur pour Jean Dujardin au Golden Globe de BAFTA et pas moins de 5 Oscars, dont celui de la meilleure réalisation. Et puis comment ne pas nommer Luc Besson avec Léon, Nikita ou le cinquième élément, nommé aux Oscars lui aussi et qui a également connu un franc succès en Asie, puisqu'il a reçu le prix du meilleur film étranger lors des Japanese Academy Awards en 1996. Et puis il y a aussi François Ozon, Florian Zeller et bien d'autres qu'on ne peut malheureusement pas tous citer ce matin. Mais au-delà des nominations, la popularité du cinéma français à l'international peut se chiffrer concrètement. Unifrance, l'organisme chargé de la promotion et de l'exportation du cinéma français dans le monde, a publié un rapport en janvier 2023. Les chiffres montrent une forte popularité en Europe, en Allemagne notamment, avec plus de 2,8 millions d'entrées dans le pays pour des films français. Je laisse maintenant deviner lequel de nos chefs-d'oeuvre se trouve en tête des box-office à l'étranger. Et bien c'est Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu. Sorti en 2014 et réalisé par Philippe de Chauvron, le film a fait un total de 1,8 million d'entrées dans le monde, de près de 750 000 en Allemagne. Et c'est ce que pense le cinéma international du 7ème art français. Acteurs et réalisateurs français s'imposent à étranger, mais ça marche aussi dans l'autre sens en effet. De plus en plus, le monde cinématographique français attire un casting cosmopolite, et ce notamment grâce au Festival de Cannes. Si vous allez sur la croisette au mois de mai, vous y verrez sans aucun doute des stars du monde entier. Et ça s'explique par le prestige que représente le Lego logo de la Palme d'Or sur une affiche de film. Les réalisateurs français se l'arrachent pour décupler leur rayonnement dans le cinéma international, mais les cinéastes et étrangers aussi cherchent sa reconnaissance. Quentin Tarantino lui-même expliquait lors d'une interview que, je cite, « La Palme d'Or vous donne du prestige. Il y a une liste des réalisateurs qui ont obtenu la Palme d'Or et une liste des réalisateurs qui ne l'ont pas obtenue. » Merci Margot. Il est 7h15 sur Radio Campus Lille. Vous nous écoutez sur 106,6 FM, en DAB+, ou sur le site internet campuslille.com. Vous avez peut-être raté le début de notre scénario, alors je vous informe que cette matinale est consacrée au cinéma français. C'est ce que va nous expliquer Manon Laurent, qui a questionné Benjamin Flores, professeur à l'Université de Lille, en études de cinéma. Bonjour. Ce matin, pour l'inviter, j'ai décidé d'inviter Benjamin Flores, qui est professeur dans la filière de cinéma à l'Université de Lille 3, pour nous parler des différences, entre autres, entre le cinéma hollywoodien, le cinéma français, et donc les différences entre les deux types de cérémonies, les Oscars et les Césars. Bonne écoute. L'anniversaire de la cérémonie des Césars. La première diffusion, ça a été le 3 avril 1976, et ça a mis à l'honneur des célébrités comme Robbie Schneider ou Jean Rochefort, qui sont encore connus aujourd'hui. J'ai vu que vous étiez spécialiste du cinéma plutôt hollywoodien, alors je voudrais faire un comparatif entre le cinéma français et le cinéma hollywoodien. Quelles sont les principales différences entre les deux cinémas ? La différence entre les deux cinémas, elle est un peu compliquée. Déjà, c'est une différence budgétaire. La plupart des films américains dépassent de beaucoup économiquement le budget des films français. Par exemple, si vous regardez bien les grosses maisons comme Pate et Gaumont, s'ils mettent beaucoup d'argent, c'est à moindre risque. Aujourd'hui, on est vraiment sur une capitalisation du cinéma, c'est-à-dire, regardez ce qui s'est passé avec Astérix et Obélix. On annonce le budget et le régulateur s'en sert en disant « Si personne ne va le voir, plus personne ne mettra d'argent là-dedans ». Ce qui fait que si vous regardez bien toutes les productions françaises, notamment des grosses productions que je ne vous citais pas du cinéma indépendant, sont en fait sur un éternel retour de la fiction qu'on a déjà eue. Ça va être des comédies françaises familiales qui sont sur des thèmes très communs comme le racisme, comme un handicap, des sujets de société, mais qui ne vont pas avoir un second discours qui est beaucoup plus sain. Vous voyez que la différence, c'est très peu de prise de risque de ce point de vue-là. Il y a aussi un problème de mise en scène, d'esthétique, on pourrait dire. Si vous regardez bien, aux États-Unis, on met beaucoup sur le fond vert, les effets spéciaux, on met beaucoup d'argent là-dedans pour attirer. En France, la différence, c'est qu'on met beaucoup sur un cinéma de dialogue. Si vous regardez bien les films qui marchent aux États-Unis, que ce soit Avatar ou encore les Marvel, c'est parce qu'ils reposent, si vous regardez bien en termes de structure narrative, sur les grands mythes fondateurs. C'est-à-dire que quand vous analysez narrativement toutes ces fictions hollywoodiennes, c'est des histoires qui sont vues et revues quand vous connaissez vos mythes grecs, romains, mais aussi de la religion. Alors que nous, en France, on va plutôt travailler sur une comédie ou des sujets qui parlent plutôt au français et qui ne s'exportent que très peu à l'international. Donc, il y a forcément une différence entre les deux grandes cérémonies, c'est-à-dire les cérémonies des Oscars et les cérémonies des Césars. Oui, à la base, les Oscars étaient beaucoup plus appréciés que les Césars en termes d'humour, de spectacle et de récompense de films. Les stars américaines, puisqu'il existe encore une starification des acteurs hollywoodiens, jouent en fait un second degré de leur persona, de leur propre personnalité, ce qui en France ne se passe pas du tout. Est-ce que les cérémonies ont un impact sur la façon dont vont être produits les films ? Est-ce qu'il y a un esprit de course au prix qui est en train de s'opérer ? Il y a une course au prix parce que qui dit prix, dit que le film va avoir beaucoup plus de presse, donc de bouche à oreille. Puis, dans l'inconscient des spectateurs, le fait qu'un film ait eu un César, un Oscar ou une Palme d'or, pour en citer trois, va donner la qualité du film et va être le film à voir dans le mois, dans l'année, ou à acheter en DVD, ou qu'on y passera sur une plateforme ou à la télévision. Est-ce que vous pensez que les cérémonies, surtout les Césars, comme on essaie vraiment de réciter plutôt dans les cas français, est-ce que vous pensez qu'elles sont dépassées, dans le sens où elles récompensent toujours un peu les mêmes profils de personnes ? Depuis la création des Césars, il n'y a que deux femmes noires qui ont été nommées. Est-ce que vous pensez que c'est dépassé, et est-ce qu'elles devraient changer de fonctionnement pour essayer de peut-être diversifier le public et aussi les personnes qui seraient intéressées ? Alors, vous avez raison, le problème, c'est qu'en fait, le problème des Césars, un peu moins des Oscars, parce qu'ils sont beaucoup plus nombreux et ils changent très souvent, ils sont élus par leur père, mais en fait, aux Césars, jusqu'à l'année dernière, c'était une équipe qui existait depuis des dizaines d'années. Donc, pour résumer, c'était des hommes d'un certain âge, plutôt blancs, il y avait très peu de femmes, et ce qui s'est passé avec le film de Roman Polanski, en fait, ils ont donné leur démission, parce que ça a fait un tollé, et donc il y a eu une nouvelle équipe. En fait, la nouvelle équipe, vous savez, c'est pour que tout change, il faut que rien ne change. C'est-à-dire qu'en fait, la nouvelle équipe, c'est plutôt des anciens de l'ancienne équipe. Et là où vous avez raison, c'est que c'est quand même étrange qu'à chaque fois, ça soit toujours les mêmes prix, voire, si vous regardez bien les mêmes films. En fait, il n'y a pas de prise de risque, ils donnent des prix toujours au milieu de la scène. Par exemple, vous avez Saint-Omer d'Alistiop, qui méritait amplement sa place aux Césars et aux Oscars, pour le meilleur Oscar étranger. Il y a une forme de non-prise de risque de ces gens-là. Si vous regardez bien ces séries d'homie, que ce soit les Oscars ou le César, c'est très surfait, en fait. Vous pouvez déjà savoir qui va gagner, si vous regardez à peu près. Je me suis intéressée au texte de Iris Bray, du coup, qui a développé notamment le film El Gaze, et avec du coup, l'idée du mouvement MeToo, qui a beaucoup ébranlé le monde du cinéma. Et du coup, c'était, est-ce que le cinéma, il entame une révolution, dans le sens où il y a une libération de la parole, peut-être une autre vision, aussi, de voir les choses, etc. Mais je dis toujours à ma fille qu'ils sont récompensés. Au final, il n'y a pas vraiment le bénéfice-coût-risque qui n'est pas vraiment intéressant. Alors, je ne vais pas revenir sur Iris Bray, parce qu'avant Iris Bray, il y a eu des grandes chercheuses anglo-saxonnes qui ont parlé du film El Gaze. En France, il y a aussi Sandra Logier, qui a lu son livre, aussi, d'Iris Bray. Mais bon, c'est un doute. En fait, quand vous regardez la majorité des films, c'est vrai qu'on voudrait que le cinéma se libère par le plus de son époque. Mais quand vous regardez les films que les gens vont voir, quand je dis les films que les gens vont voir, c'est les films qui fonctionnent, c'est les films qui restent longtemps à la vision. Ce ne sont pas les films indépendants. Les films indépendants parlent de leur époque. Il y en a bien des films qui n'ont pas changé de discours depuis mi-août. Peut-être un mois. Après, je peux me tromper. Je ne suis pas un grand spécialiste de ce genre de choses. Mais en tant que cinéphile, en tant que spectateur, j'ai l'impression que les films qu'on voit encore aujourd'hui sont des films qui restent sur une narratologie qui est très classique, et qui n'aborde pas des sujets d'époque. En fait, j'ai l'impression que la plupart des jeunes voudraient revenir à une forme de nouvelle vague. C'est ce qu'on voudrait. Mais finalement, quand vous regardez notamment l'industrie française, je veux dire, ce qui marche en ce moment, si vous regardez bien, c'est Astérix et Obélix. On ne sait pas plus patriarcal, masculin et machiste, en fait. D'accord. Merci beaucoup, en tout cas, du temps que vous m'avez accordé. J'étais à votre place, donc je comprends. D'accord. Merci beaucoup. Quelle interview éclairante de Benjamin Flores menée par Manon Laurent. Merci à vous deux. Après une pause musicale, on écoutera le reportage de Sarah Lautessier qui s'est rendue au Festival du cinéma européen à Lille. Avant de l'écouter, je vous fais une petite devinette. Si je vous dis groupe de rock australien, 2003, les 11 commandements et les petits mouchoirs, vous pensez à quelle musique ? Eh bien, il s'agit d'Are You Gonna Be My Girl, du groupe Jet, apparu dans ces deux classiques du cinéma français. C'est parti. One, two, three, take my hand and come with me Because you look so fine that I really wanna make you mine You look so fine that I really wanna make you mine Four, five, six, come on and get your kicks Now you don't need the money when you look like that, do you honey ? Big black boots, long brown hair She's so sweet with her, get back there I can see you holding me But you are with another man I know we ain't got much to say Before I let you get away I said, are you gonna be my girl ? One, two, three, take my hand and come with me Because you look so fine that I really wanna make you mine You look so fine that I really wanna make you mine Four, five, six, come on and get your kicks Now you don't need the money when you look like that, do you ? Big black boots, long brown hair She's so sweet with her, get back there I can see you holding me But you are with another man I know we ain't got much to say Before I let you get away I said, are you gonna be my girl ? I can see you holding me But you are with another man I know we ain't got much to say Before I let you get away Be my girl, be my girl Are you gonna be my girl ? Ce vendredi 31 mars a débuté la 39ème édition du Festival du Cinéma Européen de Lille. Créé en 1984 d'abord sous le nom de Festival National du Film Court de Lille, il s'est fait une place au fil des années et des éditions sur le podium des festivals nationaux de court-métrage. Comme un festival de cinéma se passe dans les salles obscures, j'ai décidé de me rendre au cinéma L'Univers dans le quartier Moulins au sud de Lille pour assister à une projection. Pour un tarif de 6,50 euros, ou 5 euros en tarif réduit pour les enfants, étudiants, chômeurs et plus de 65 ans, il est possible d'assister à une séance de projection des courts-métrages en compétition pendant ce festival dans l'un des trois cinémas lillois qui participent à l'événement, l'UGC Cinecité, le Majestic et le cinéma L'Univers. Pour ma part, j'ai assisté à la séance documentaire, une des quatre catégories de la compétition Autre Regard. Après un avertissement par les membres de l'organisation du festival de la présence de sang dans certains documentaires que nous allons voir, la séance commence. Les vidéos promotionnelles des différents partenaires du festival sont présentées. Puis une petite musique se lance avec à l'image une rapide présentation du premier film. Et voilà le moment pour moi d'éteindre mon enregistrement et de profiter d'une heure et demie de projection. La séance se termine avec les applaudissements de la petite vingtaine de personnes présentes dans la salle. Surprise, les réalisatrices de deux des six courts-métrages en compétition ici étaient présentes dans la salle pour assister à la projection. Les membres de l'organisation du festival se lèvent, se placent devant l'écran géant et les invitent à les rejoindre pour dire quelques mots sur leur projet. Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu du film d'Azalée que vous avez fait à l'Opage ? Donc mon film c'est le film d'Azalée, c'est Vache. En fait c'est une histoire vraie, il y avait vraiment un taureau qui se passait avec Peter. Et j'ai lu cette histoire dans un livre sur la frontière intérieure de l'Allemagne en 2009, quand j'étais déjà 30 ans de la chute de l'Université de Berlin. Et j'ai trouvé ce film fou, c'était un peu fou pour moi de ne pas l'en faire en film. J'ai l'impression que c'est une femme qui sait qu'elle aime les pratiques, elle aime le roller. Et elle a voulu en faire un film, il s'agit d'ici le film d'Azalée, en voyant toutes les femmes faire du roller dans cette même classe. Et c'est là que j'ai découvert le décret de la manche, et c'est la manche qui m'a donné l'air de continuer. Merci beaucoup d'être venu. La séance est terminée, il est l'heure pour moi de rentrer. Mais si je vous laisse sur votre faim, je ne peux que vous inviter à participer aux soirées hors concours du Festival, ou directement à aller assister à une projection. Plusieurs séances sont prévues chaque jour dans les différents cinémas lillois jusqu'à la cérémonie de clôture et de remise des prix, prévue mercredi soir à 20h à l'UGC Ciné-Cité de Lille, rue de Bétune. Merci Sarah, tu as su nous plonger au cœur du Festival Lille, qui s'est installé Place Richebaix à Lille. Si vous voulez y faire un tour, pas de souci, l'événement se poursuit jusqu'à mercredi. Qui dit cinéma, dit aussi film d'action. Et dans les films d'action justement, on trouve quasi systématiquement des voitures et des motos de course. Pourtant, quand on compare les films qui leur sont spécialement dédiés, on constate que les deux engins aux moteurs vrombissants ne sont pas représentés de la même manière dans le cinéma. C'est ce que nous explique le directeur de l'UGC Ciné-Cité de Lille. Ce dimanche 26 mars, comme dit juste avant par Laurent Régal, commentateur sur Canal+, c'était l'ouverture de la saison du Grand Prix de Moto au Portugal. Ce Grand Prix rassemble les meilleurs pilotes mondiaux pour des courses de vitesses. C'est ce qu'il s'agissait de l'ouverture de la saison du Grand Prix de Moto au Portugal. C'est ce qu'il s'agissait de l'ouverture de la saison du Grand Prix de Moto au Portugal. C'est ce qu'il s'agissait de l'ouverture de la saison du Grand Prix de Moto au Portugal. C'est ce qu'il s'agissait de l'ouverture de la saison du Grand Prix de Moto au Portugal. Ce Grand Prix rassemble les meilleurs pilotes mondiaux pour des courses de vitesses à moto. Vous le saviez ? Si vous ne vous intéressez pas au monde de la moto, il y a en réalité peu de choses. Les médias ne l'ont pas tous évoqué et souvent, quand ils le font, c'est au détour d'un article perdu parmi d'autres. Ce détachement médiatique sur le monde de la moto, on le retrouve aussi dans notre thème du jour, le cinéma. Pourtant, à contrario, les films sur la Formule 1 se sont multipliés. On peut notamment citer le "-66", sorti en 2019, mais aussi la même année, la série faite par Netflix, Formule 1, Drive to Survive. En Formule 1, il faut savoir s'adapter. Savoir attaquer quand il le faut. Et savoir quand lever le pied. Je ne baisse jamais les bras. Quoi qu'il arrive. Dans cette série, on assiste aux coulisses de la Formule 1, au cœur des plus grandes écuries et des plus grands pilotes. Et c'est indéniable. Depuis que cette série existe, la visibilité de la Formule 1 a considérablement augmenté. Pourquoi ? Tout simplement car le fait d'accéder directement aux coulisses d'un monde fermé joue à augmenter la popularité de ce sport. Les réseaux sociaux ont permis aussi aux fans de repartager des extraits de cette série, multipliant l'engouement initial et permettant de toucher un public différent, notamment un public plus jeune, mais également féminin. Et si je vous parle de tout ça, c'est parce que, perso, ça me concerne. Le monde de la moto, les feux d'échappement, l'ambiance des circuits, la beauté des courses, ça me plaît. Et en fait, ça m'attriste un peu de constater que la Formule 1 est beaucoup plus populaire que la moto. Alors du coup, je me suis posé une question. Mais pourquoi le grand prix de moto n'est-il pas plus présent dans les séries ou même dans les films ? Alors comme tout le monde en ces cas-là, je suis allée chercher des infos sur Internet. Et là, je suis découverte que si, en fait, on parlait de moto dans les séries, il y en a bien une de série récente sur la moto. Le titre, c'est MotoGP Unlimited et cette série est faite par Prime Video et diffusée depuis 2022. Le but, concurrencer la série Drive to Survive de Netflix en montrant là aussi les coulisses des pilotes et les défis auxquels ils sont confrontés. Sauf que, car oui, il y a bien une limite, le succès espéré n'a pas vraiment pris. Pourtant, sur le papier, tout semblait bien parti. Une série qui se veut fidèle au réel avec moins de sensations que la série de Netflix où justement, il m'était reproché une consumption un peu fantasmée de la F1, mais aussi une série plus proche de l'humain pour montrer qu'au fond, les pilotes, ce sont juste des humains normaux. Sauf que, évidemment, c'est bien connu, le réel est moins efficace que le sensationnalisme, surtout chez un public assez jeune qui cherche de l'action, des histoires, des conflits entre les pilotes, quitte à carrément s'éloigner de la réalité. Le renouvellement de la saison 2 de MotoGP Unlimited est donc suspendu à cause notamment du manque d'audience. On voit donc que ce n'est pas juste une question de manque de contenu proposé par le cinéma ou même par les plateformes de streaming, mais que ce sont en fait les modèles proposés qui ne prennent pas. Pourtant, il y aurait de quoi faire. Plus d'1,3 million de spectateurs regardent le Grand Prix Moto, par exemple, lorsqu'ils passent en France. Donc, autant de potentiels spectateurs pour un film ou une série. Surtout qu'en 2021, le champion du Grand Prix Moto était pour la première fois un Français. Eh oui, Fabio Quartararo a remporté le championnat à seulement 22 ans. Et un virage, encore un virage, encore une accélération, Fabio va le faire ! Fabio le fait ! Fabio l'a fait ! La moto française a enfin son roi ! Son nom est Quartararo, il est l'histoire, il est champion du monde MotoGP ! Fabio Quartararo mérite l'échange d'Élysée ! L'enthousiasme du commentateur David Dumas sur Canal+, est sans limite. La victoire française a bien contribué à donner une visibilité au Grand Prix Moto pendant une courte période en France. Mais aujourd'hui, en 2023, il semble que cette visibilité s'est un peu essoufflée. Et en fait, la forme même du Grand Prix Moto ne semble pas encore permettre de créer un succès mondial comme Drive to Survive. Parce que la série Netflix repose beaucoup sur la diffusion des communications radio entre les pilotes et leurs stands, qui permettent aux spectateurs de bénéficier encore plus d'une expérience immersée. Au Grand Prix Moto, ces conversations radio n'existent pas. Et c'est peut-être aussi l'une des raisons qui rend compliqué d'attirer un nouveau public vers un sport qui, pourtant, ne manque pas de suspense et est même, le plus souvent, plus spectaculaire que la Formule 1. Oui, j'ose le dire, tant la bagarre entre les motos sur les circuits est spérosse et habile. Alors, en attendant des films récents et des séries avec un vrai engouement sur les courses de moto, je ne peux que vous conseiller de vous intéresser aux combats qui font rage entre les deux roues sur les circuits. Rendez-vous le week-end du 16 avril pour le prochain MotoGP. Merci Julie, ton format libre était très intéressant. En tant que fan de F1, je ne manquerais bien entendu aucun Grand Prix tellement j'adore ça. Et avec une course comme hier en Australie, ce n'est pas ça qui me fera changer d'avis. Mais il faut se l'avouer, la MotoGP, c'est aussi très plaisant à regarder et bien trop peu médiatisé par rapport à la Discipline Rennes. Je donne la réplique maintenant à Camille Dugro pour son biais d'humeur. Bonjour Camille. Bonjour Valentin, bonjour à toutes et à tous. Alors aujourd'hui, tu nous parles de la culture asiatique et de comment les politiques considèrent les mangas et les animés. En effet, aujourd'hui je vais vous parler Asie, mais surtout de la relation des politiques avec les animés et les mangas. Vous l'avez peut-être remarqué, mais la culture asiatique est très présente en France. Cela se traduit par la musique, les séries, les films, la nourriture, les animés et les mangas. C'est super ça, plus de diversité, ouverture à d'autres cultures. En principe, oui, mais une popularité au sein du territoire n'empêche pas les discriminations. En mars 2023 était publié le compte-rendu de l'expérience du racisme et des discriminations des personnes originaires d'Asie de l'Est et du Sud-Est en France. Pour réaliser cette enquête, des entretiens ont été menés, entre 2020 et 2022, auprès de 32 jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, tous âgés de 20 à 40 ans et originaires de 9 pays d'Asie, tels que la Chine continentale, le Japon, la Corée, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, les Philippines, Hong Kong et Taïwan. Je vous invite à la lire, mais je peux d'ores et déjà vous annoncer que le constat est révoltant. Ce rapport dénonce notamment le fait qu'en France, les discriminations qui se manifestent le plus fréquemment se font sous couvert d'humour et sont largement banalisées. Chintok, Qingyang, cours d'eau de printemps, ces plaisanteries douteuses que vous avez certainement déjà entendues, interviennent surtout entre collègues, amis ou encore camarades de classe. La banalisation de cette discrimination est telle qu'il a fallu attendre l'épidémie du coronavirus avant d'en mesurer l'ampleur avec le hashtag je-ne-suis-pas-un-virus. Autant de temps pour s'en rendre compte, comment ça se fait ? Eh bien, la relation France-culture-asiatique, c'est compliqué, on ne va pas se mentir. Cette étude le montre bien avec la mise en évidence du racisme subi, mais bien que celle-ci soit récente, le problème, lui, remonte à beaucoup plus loin. Pour faire ce constat, il faut remonter aux années 90, au temps du Club Dorothée. Alors certes, autour de cet âge, nous n'étions pas nés, mais il faut savoir que c'est le Club Dorothée qui a popularisé les mangas et notamment les animés en France. Étaient ainsi diffusés les animés aujourd'hui cultes tels que Candy, Captain Flame, Goldorak ou encore Dragon Ball. Mais à la fin des années 90 et au début des années 2000, les politiques et la presse étaient mécontents de cette abondance de productions japonaises considérées selon eux comme violentes et abrutissantes. Pour répondre à cela, on a donc petit à petit limité leurs diffusions et privilégié les séries américaines tels que Scooby-Doo, Bienvenue chez l'âge ou encore Avatar, le dernier maître de l'ère. Parce que oui, pour ceux qui ne savaient pas, Avatar est certes inspiré de la culture chinoise, mais c'est une production américaine. Donc ces diffusions ne posaient aucun problème. Les années 90, c'est loin. Maintenant, tout va bien, non ? Hélas non. La stigmatisation de la culture asiatique, notamment japonaise, ne s'est pas arrêtée à ces années-là. Le 20 mars 2010, lors de l'émission On n'est pas couché, on assistait à la démonstration même de cette stigmatisation par Eric Zemmour, qui rappelait que selon son point de vue, les mangas c'est quand même, je cite, une violence incroyable et trois mots de vocabulaire. Alors oui, il existe des mangas qui parlent de guerre et où il y a des combats et du sang. Mais il en va de même pour les livres et les bandes dessinées européennes et américaines. De plus, ce n'est pas que ça, le manga. Dans ma mémoire, je ne pense pas que Your Lie in April, un animé sur la musique, contienne de scènes violentes. Et ok, Naruto, Dragon Ball, One Piece, Fairy Tail, il y a de la castagne. Mais encore une fois, ce n'est pas que ça. Il transmet des valeurs telles que l'amitié, le combat contre la discrimination, toujours se battre pour ce qui est juste et croire en ses rêves. Pour ce qui est des trois mots de vocabulaire, là aussi c'est faux. Pour ceux qui en doutent, je vous mets au challenge de regarder Dr. Stone, où les héros doivent allier leurs compétences scientifiques, ce qui nécessite un certain level d'attention pour bien comprendre les formules et appellations des produits et molécules. De plus, de nombreux classiques, tels que Le Comte de Monte-Cristo et Les Misérables, sont adaptés en bande dessinée et en manga. Donc niveau vocabulaire, on s'en sort, ne vous en faites pas. Zemmour et les mangas, c'était en 2010. Maintenant, les lecteurs et fans de manga sont tranquilles, non ? Eh bien non. On pourrait croire que maintenant, les politiques nous lâchent la grappe et s'occupent de lutter contre le racisme anti-asiatique, par exemple. Mais non, pas du tout. Il y a encore quelques temps, et peut-être encore aujourd'hui, la plupart d'entre nous y s'y réunit à cette bénéficiation du pass culture. En principe, on peut l'utiliser pour tout. Des romans, des bandes dessinées, des concerts, des spectacles ou encore des mangas, justement. Je le rappelle au cas où, le terme manga signifie simplement « bande dessinée » en japonais, et il est ainsi employé pour désigner toute bande dessinée issue du Japon. Il en existe plusieurs types, pour différents âges, tels que le kodomo pour les jeunes enfants, le seinen pour les adultes ou encore le shonen ou le shoujo pour les adolescents. La France en est d'ailleurs le deuxième pays plus gros consommateur. Pourtant, ça n'a pas empêché les politiques de proposer le bannissement des mangas du pass culture pour empêcher leurs achats. Mais quel est le problème ? Les gens achètent ce qu'ils veulent, non ? Le problème, c'était la notion de « culture » dans « pass culture ». Pourquoi ? Eh bien, c'est simple. Pour eux, ce ne sont pas des vrais livres. Alors, j'ai fait ma petite recherche, et un livre, c'est bien un document écrit formant unité et conçu comme tel, composé de pages reliées les unes aux autres, et qui a pour fonction d'être un support de l'écriture, permettant la diffusion et la conservation de textes de nature variée. Jusque là, je ne suis pas débile. Un manga, c'est un livre. Mais c'est quoi un vrai livre ? Ça n'existe pas, en fait. Donc, désolé, théoriquement, un manga, c'est un livre. Mais le problème ne s'arrête pas là. En effet, l'objet du bannissement, par la suite refusé, portait donc sur les mangas. Je vous le rappelle encore une fois, ce sont des bandes dessinées. Si on bannit les mangas, on devrait donc faire de même avec les autres bandes dessinées, non ? Eh bien non. La loi ne s'attaquait qu'aux livres venant d'Asie. Ce traitement spécifique réservé à ce type d'œuvres, que sont les mangas et les animés, qualifiés généralement de sous-culture, reflète un plus gros problème, une hiérarchisation de la culture. Alors certes, aujourd'hui, de nombreux mangas et énormément de films d'animation japonais sont célèbres, tels que le Château ambulant, Chihiro, ou encore Princesse Mononoke. Mais ça n'a pas toujours été le cas, et c'est encore compliqué aujourd'hui. Je terminerai juste en disant qu'au lieu de vouloir imposer la lecture au nom des livres et mangas à tous, on devrait laisser les lecteurs tranquilles, et s'occuper peut-être de problèmes plus graves comme, je ne sais pas, le racisme anti-asiatique. Merci, Kaby, pour nous avoir fait part de ta colère. Après une nouvelle pause musicale, on vous propose un flash-affo international et les infos pratiques. C'est une musique qui traverse les décennies et les continents. Elle a été reprise dans la bande originale de 21 films. De Marvel à l'animation, en passant par les séries télévisées, cette chanson d'amour, enregistrée en 1946, est apparue pour la première fois dans le film Neuf garçons, un chœur. Puis en 2007, c'est dans Le Lamome, un film autobiographique de sa chanteuse Edith Piaf, que La vie en rose nous dit des mots d'amour. De l'homme auquel j'appartiens Quand il me prend dans ses doigts Il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour Des mots de tous les jours Nous sommes ceux qu'elle se trouve Il est entré dans mon cœur Une femme de bonheur Dont je connais la forme Mais lui pour moi, moi pour lui dans la vie Il me l'a dit, pas juré, pour la vie Mais dès que je l'aperçois Alors je sens dans moi Mon cœur qui bat Des nuits d'amour à plus vite Un grand bonheur qui prend sa place Des ennuis, des chagrins s'effacent Heureux, heureux Tant mourir Quand il me prend dans ses doigts Il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour Des mots de tous les jours Cette femme fait quelque chose Il est entré dans mon cœur Une femme de bonheur Dont je connais la forme C'est toi pour moi, moi pour toi dans la vie Il me l'a dit, pas juré, pour la vie Mais dès que je l'aperçois Alors je sens dans moi Mon cœur qui bat C'était « La vie en rose » interprétée par Eddie Piaf Il est 7h46 sur Radio Campus Lille Vous pouvez nous écouter sur la fréquence 106,6 FM en DB+, ou sur le site internet campuslille.com Vous avez peut-être raté le début de notre matinale, alors je vous rappelle qu'elle est consacrée au cinéma français Décidément, aujourd'hui, Myriam, tu nous informes à toute allure avec ton flash affo international À 15h15, cet après-midi, Nelson Mandela Un terrible accident d'avion en plein cœur de New York Deux explosions se sont produites ce matin dans la centrale de Fukushima Vous avez peur du noir ? Ce 8 janvier 2015, la France était officiellement en deuil Entrez dans la lumière Avec le Flash Info Merci, rebonjour Myriam, alors que se passe-t-il dans le monde ? Rebonjour, on se retrouve pour ce nouveau Flash Info Cette fois, on va parler de ce qui se passe ailleurs qu'en France en ce moment Le premier Flash Info était en douceur, mais maintenant j'estime que vous êtes réveillé Alors on va faire plus dynamique, c'est parti Hier avaient lieu les élections législatives en Finlande C'est le parti du centre-droit qui a remporté la victoire avec 44 sièges sur les 200 sièges du parlement finlandais Le parti social-démocrate de Sanamarin a lui obtenu 40 sièges La première ministre sortante, Sanamarin, donc, a reconnu sa défaite et a félicité le leader du parti du centre-droit, Petteri Orpo, pour sa victoire Les élections ont également vu une augmentation de la représentation des Verts qui ont remporté 20 sièges Et plus inquiétant, le parti d'extrême-droite des vrais Finlandais fait lui aussi un bon en avant En obtenant 39 sièges, il devient la troisième force politique du pays Ailleurs, l'extrême-droite connaît des jours moins heureux Eh oui, aux Etats-Unis, l'ancien président américain Donald Trump a été inculpé pour la première fois par un tribunal fédéral, ce qui en fait le premier ancien président américain à être inculpé au pénal par un grand jury Les charges portent sur des accusations de corruption et d'abus de pouvoir pendant son mandat Après l'assaut de ses partisans contre le Capitole en janvier 2021 l'ancien président tente à présent d'entraîner le Grand Old Party dans une campagne contre l'institution judiciaire Mais quand l'extrême-droite est attaquée, l'extrême-droite contre-attaque En Israël, le gouvernement ultraconservateur a approuvé la formation d'une garde nationale composée de citoyens volontaires L'objectif, eh bien officiellement, c'est d'aider les forces de sécurité à maintenir l'ordre intérieur en cas d'urgence Mais ce nouvel organe intervient dans le contexte de manifestations très importantes pro-démocratiques et opposées au projet de réforme judiciaire que le gouvernement israélien souhaite mener Les forces d'opposition et les associations humanitaires s'inquiètent donc de la création de ce que certains qualifient déjà de milices Voilà pour ce tour d'horizon de l'actualité internationale On se retrouve demain pour de nouvelles informations avec peut-être un peu plus de légèreté et d'humour si les événements le permettent Merci Myriam, c'est maintenant l'heure de savoir ce qu'on va faire aujourd'hui avec les infopratiques Notre reporter a gravi des montagnes est allé au plus près du soleil a sillonné les routes a vaincu les vents est passé entre les gouttes Allez, circulez C'est l'heure des infopratiques Mathilde, le nouvel pour les infopratiques et l'agenda culturel Bonjour Mathilde Bonjour Valentin, bonjour à toutes et à tous Après cette matinale qui vous a plongé dans l'univers cinématographique Permettez-moi de vous ramener en douceur à la réalité avec les infopratiques Mais ne vous inquiétez pas, je viens aussi vous parler culture et notamment du 7ème art en fin de chronique Mais avant ça, tu nous fais le petit point météo quotidien Oui, je ne sais pas pour vous, mais quand j'ai dit à mes proches que je partais étudier à Lille il y a deux ans Beaucoup m'ont dit, ah bah tu vas pas avoir du beau temps Mon père m'a même offert un KOS pour vous dire Et en effet, la capitale des Flandres et la région du Nord en général sont souvent moquées Pour leur climat pluvieux et pourtant, il ne faut pas se fier aux idées reçues qui circulent sur le climat nordiste Et la journée d'aujourd'hui vient encore nous le prouver avec un ciel ensoleillé et relativement peu couvert Mais ne vous laissez pas berner par ce beau temps apparent Les températures restent fraîches, environ 4 degrés ce matin dans la métropole guilloise 10 degrés dans l'après-midi Cette semaine, ce sera pareil avec des températures toujours inférieures à 5 degrés le matin cependant Alors pour ne pas finir enrhumé comme moi toute la semaine Comme vous pouvez peut-être l'entendre à ma voix Ne rangez pas trop vite vos manteaux De toute manière, vous connaissez l'adage En avril, ne vous découvrez pas d'un fil Côté culture maintenant, j'ai cru comprendre que tu avais une recommandation théâtre Oui, dans le cadre du festival universitaire du spectacle vivant L'université de Lille vous propose un spectacle de la comédie française, rien que ça Imaginé et interprété par Christian Gonon, sociétaire de la comédie française donc Ce seul en scène présente un dialogue imaginaire entre le comédien et Jacques Ralit Ministre, député, sénateur, maire d'Aubervilliers, communiste singulier et ami de la culture Un personnage haut en couleur, ça s'appelle Singulif, la pensée, la poésie et le politique Et ça se passe ce jeudi 6 avril à 18h30 au kino ciné à Villeneuve d'Ascq Tu veux aussi nous parler d'un festival assez particulier qui met à l'honneur les jeunes Oui, effectivement, j'ai voulu vous parler du festival Youth is Great Un festival qui comme son nom l'indique, met à l'honneur les jeunes Mais aussi les enjeux qui les intéressent Je cite la présentation du festival C'est un festival avec et pour une jeunesse qui vivre, qui danse, qui réfléchit, qui s'engage, qui lutte Et ça continue comme ça pendant tout un paragraphe Même ça, c'était déjà assez poétique C'est organisé par Le Grand Bleu et c'est jusqu'au 21 avril Cette semaine, vous pourrez choisir entre deux événements Over the Top, un cours de fitness assez particulier qui muscle l'égalité entre les genres Puisqu'il alterne temps actif et lecture d'extraits de romans pour adolescents pour lutter contre les inégalités de genre Donc, si vous n'avez pas envie de bouger mais que la thématique féministe vous intéresse Le même soir, le festival vous propose du cirque Du cirque décrit comme un outil pour ouvrir un débat avec l'adolescence sur la domination masculine dans la sexualité Un spectacle qui promet de bousculer les côtes tout en faisant du trapèze Ce n'est pas tous les jours Tu as aussi une recommandation à Destination des Familles Et oui, je ne pouvais pas faire une rubrique agenda culturel dans une émission sur le thème du cinéma Sans parler de cinéma Et ce dont je vous parle, ça se passe au cinéma L'Univers à Lille dans le cadre du Petit Ciné-Citoyen C'est une sélection de courts métrages sur le thème des migrations Pour permettre aux plus jeunes d'en comprendre les enjeux Et d'en déconstruire les stéréotypes Suivis d'une discussion et d'un atelier C'est à Destination des Enfants Donc, le site du cinéma indique de 7 à 11 ans Mais c'est évidemment ouvert à tous et à toutes Et c'est ce mercredi 5 avril de 14h30 à 16h30 Et tu voulais finir avec ton coup de coeur perso Oui, ça j'avoue, c'était pour finir avec une personne que je suis sur les réseaux depuis longtemps L'historienne Mathilde Larrère sera à la médiathèque Jean Lévy à Lille ce samedi 8 avril à partir de 15h Pour une rencontre autour des objets des luttes féministes Sujet qu'elle aborde dans son dernier ouvrage Guns and Roses, les objets des luttes féministes Paru aux éditions du Détour en 2022 Très à gauche, très féministe, très gratuit aussi Pour regarder l'aspect matériel de l'événement Que demander plus ? Ça promet un échange passionnant Mais vous l'avez compris, je ne suis pas vraiment objective Merci Mathilde C'est déjà l'heure du clap de fin pour cette matinale Et comme tout bon film, je me dois de remercier l'équipe de production Sans qui rien n'aurait été possible Je remercie d'abord Félix Lebel à la réalisation Qui a assemblé les bobines comme personne Et enfin Justine Le Gall à la régie Qui vous a permis d'écouter cette matinale sans faux raccords Je salue également tout le casting de cette matinale Avec Myriam, Annaëlle, Margot, Manon, Sarah, Julie, Camille et Mathilde Si vous n'avez pas eu le temps d'écouter les fabuleuses productions de nos chroniqueurs Aucun problème, vous pouvez les écouter en replay sur le site internet campuslil.com Vous allez dans la rubrique des programmes et vous trouverez votre bonheur En attendant notre prochain tournage Je vous laisse sur Boogie Wonderland Du groupe de jazz funk Earth, Wind & Fire Associé au groupe de R'n'B féminin The Emotions Sorti en 1979, cette chanson est depuis apparue dans plusieurs films notables Madagascar, Intouchables, Kadichak, Happy Feet et The Nice Guys Bon lundi sur Radio Campus Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Abonnez-vous ! 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