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Résidence-Saint-Martin-_1_

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The speaker discusses her childhood and upbringing in different places. She mentions living with her grandmother, attending school, and later living with her sister in different locations. She also talks about working as a housekeeper and helping her grandmother with laundry. She mentions her sister working in a shoe factory and her own job at a biscuit factory. The speaker briefly mentions her relationships and eventually settling down with her husband. Non, non, je suis née à Venue de la République, mais à ce moment là, ça s'appelait Chemin des écoles, parce qu'au bout de la rue, là où il y a la résidence des Manilovans, eh bien c'était l'école. – Et vous êtes restée là tout le temps ? – Ah non, ah non, alors après je suis partie, j'ai habité à Thalasse, mais après j'ai habité à Bègle, j'ai habité chez une soeur qui habitait à Bègle, et puis après je suis partie habiter à Thalasse, et puis après j'ai habité, quand j'ai divorcé, je suis allée habiter, voyons comment ça s'appelait, que je dise, parce que ça a changé depuis, c'était à la Réunion, c'était avant Baccalan, attendez que je vous donne le nom de la venue, ça allait jusqu'à presque, comment ça s'appelait ? – Non, il y avait les îles Morel de l'autre côté, c'est avant le pont, c'est avant le pont, alors j'habitais à la résidence de Saint-Martin, mais j'avais lu, ça s'appelait, comment ça s'appelait, ça a changé depuis, le Bordeaux a beaucoup changé. – Votre enfance, vous l'avez passée essentiellement dans une maison ? – Je viens des écoles, chez ma pauvre grand-mère. – Vous étiez chez votre grand-mère ? – C'était Mme Dufaut, c'est elle qui vous a élevée ? – C'est elle qui m'a élevée, mais c'était un truc, je ne vois plus personne, je ne sais plus personne, comme ça, on demande pour le vrai de vie des personnes. – Alors, je le vois, alors. – Vos souvenirs, vos souvenirs. – D'accord, mais pourquoi votre grand-mère ? – Non, moi je suis née là, je suis née, je viens de l'école, chez ma pauvre grand-mère, qui s'appelait Anna Dufaut, et le numéro, il n'y avait pas de numéro à ce moment-là, parce qu'il y avait l'école, il y avait la maison, après M. Trémontant, c'était l'instituteur, le directeur de l'école des garçons, et l'école des filles était à côté. – C'était ici, par là. – Voilà, mais ça donnait sur la route de Toulouse, et alors moi, c'était le chemin des écoles, là, au bord, c'était, alors ma pauvre grand-mère, il y avait un grand terrain, maintenant, ils ont construit trois maisons, un jour il faudra qu'on y passe, moi-même, j'avais la voiture, ça me fera sortir, je vous ferai voir où c'était que je suis née, et avant, il y avait un ruisseau qui traversait, vous avez vu là, il y a un ruisseau qui vient de Pimadère et qui va jusque là, mais avant, c'était un grand ruisseau, et puis il y avait une espèce de lac, et c'était les savonneuses qu'il y avait, là, en face de la rue où habitait ma pauvre grand-mère, le chemin des écoles, c'était un grand pré, et c'était les savonneuses qui venaient, parce qu'il y avait des basses, et puis elles venaient sur leur lit, – Comme les lavandières. – Comme les lavandières, et nous, on allait ramasser de l'herbe pour les lapins, on ramassait du pissenlit, et puis la dame qui habitait là s'appelait, juste en face de Mme Dufault qui était ma grand-mère, elle s'appelait Armandine Desjambes, elle était très sévère, mais moi, elle m'aimait beaucoup, et justement, elle était lavandière, et elle s'occupait de l'hôtel, elle faisait tous les bras, tout le linge de l'hôtel, et alors elle est amie, et moi, elle me demandait de venir la voir, elle me mettait un sac avec des épingles à linge, et puis à mesure qu'elle le détachait, moi, je lui mettais des épingles à linge, – Il était étendu comment le linge ? – Le linge sur les pieds, non, non, sur les pieds. – Sur les pieds, d'accord. – Il y avait la maison là, mais ça allait jusqu'au bout, les terrains, ça allait jusqu'au bout de l'autre côté, vous savez, à Madeira, quand on voit la rue qui est parallèle à celle-là, et bien là, jusque-là, c'était les prés. – Vous avez resté longtemps ? – Je suis restée jusqu'à l'âge de 6 ans, parce que ma pauvre maman est morte au mois de février, et j'avais mes 6 ans, et j'ai habité là jusqu'à 18, 19 ans. – Vous êtes restée dans cette maison ? – Je suis restée là, non peut-être pas, 17 ans, parce qu'après, ma pauvre maman m'avait placée chez une personne qui habitait à la barrière de Toulouse, elle était sage-femme, puis j'allais un petit peu dévoyer, alors je faisais un peu de ménage, et puis je m'occupais un peu des bébés, j'avais mon certificat d'études, donc comme ça avait été l'occupation, j'avais passé mon certificat à 13 ans, d'habitude j'étais à 14 ans, et malgré que je tue pas, j'ai été reçue, c'est ma pauvre maman qui est toute contente. Alors je suis restée jusqu'à l'âge de 16 ans, et après, elle m'a envoyée chez cette personne, cette sage-femme, parce que bien sûr, elle avait ma soeur aussi, et puis elle avait pas de... donc les ressources du jardin, de la volaille, et puis elle faisait les levages, et puis elle allait vendre aux Capucines, les légumes, et alors moi j'avais eu travail, parce que je ramassais les légumes, et puis alors, le vendis de la volaille et tout ça, alors il y avait le château, j'ai eu du coq à l'âne, vous en mangez que des pâles. Le coq à l'âne c'est très bon. Il y avait un château, là où il y a le truc incroyable, là maintenant, le château, le chemin de l'Elysothe, on le voit depuis chez moi, c'était un château, c'était des châteleurs, et tout autour, c'était une grande propriété, et ma pauvre grand-père, il venait chercher, acheter la volaille chez ma pauvre grand-mère, et comme ces châteleurs, ils étaient nombreux, alors il fallait plumer la volaille et tout ça, alors ça faisait du travail. Et comme ma soeur, elle ne voulait pas le tirer toujours, c'était moi, ma pauvre grand-mère m'aimait beaucoup, parce que moi, on me disait que j'étais vaillante, et puis je m'étais la maman de ma pauvre grand-mère. Ça nous étonne d'entendre dire qu'elle était vaillante, ça ne se voit pas. Et votre soeur vivait aussi avec vous chez votre grand-mère ? Oui, ma soeur s'appelait Ginette. D'accord. Et puis, malheureusement, elle habitait, il y aura des noms méchants, juste en face de la mairie, et puis après, elle aussi, elle est partie habiter chez une copine, avec une copine, parce qu'elle était un peu têtue et fractère, alors elle avait fait une connaissance d'une copine, elle est partie chez une copine veille, et puis elle travaillait, ma soeur, dans une maison, une usine de chaussures, qui était à la barrière de Toulouse, mais ça n'existe plus maintenant. Et puis voilà, pour ma soeur, et puis, qu'est-ce que je peux vous raconter ? Alors, là, ici, juste en face de moi, de la cité, il n'y avait qu'une maison, et c'était les prix, c'était les prix. Il n'y avait que deux ou trois maisons, là, dans la rue, cette avenue de la République, il n'y avait que deux maisons, puisque c'était le chemin des écoles, c'était ma porte d'armée. Mais là, cette rue qui est juste en face, c'était un prix, la maison Colac, la première maison, il y avait la première maison, et tout le reste, c'était les prix. On allait ramasser de l'herbe, et tous les gens venaient, parce qu'il y avait des arbres, on aurait eu une forêt, et puis ils venaient chercher des châtaignes, et nous, ça nous faisait des réserves pour le poste. Au fil des ans, vous avez dû voir changer. Mais vous, dans l'école, vous savez que j'ai 94 ans. Vous avez dû avoir ce mois-ci ? Je l'ai eu hier. Oh ! Je crois que c'était le 15. Oh, bon anniversaire, Gisèle. Merci. Non, ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave. Moi, j'avais noté le 16. Voilà. Et vous êtes restée combien de temps chez la sage-femme ? Je ne sais pas. La... Comment ça s'appelle ? La sage-femme ? Oui, sage-femme. Elle s'appelait Madame Lourby. Elle est morte, on dirait. Et j'y suis restée jusqu'à l'âge de... On devait avoir 20 ans. 20 ans. Et après, j'ai fait une connaissance. Et voilà. J'ai vécu un petit peu avec ce garçon qui m'a amenée chez sa pauvre grand-mère et tout ça. Et après, j'ai travaillé. Entre-temps, je travaillais à la biscuiterie qui était en face de Bagatelle. En face de Bagatelle. C'était une grande biscuiterie et tout ça. Et alors là, j'étais là. Et j'allais habiter chez ce copain que j'avais comme ça. Chez sa pauvre grand-mère. Parce qu'il était orphelin. Et il était physique par contre. Mais il était orphelin. Mais il a été orphelin plus tard. Et alors sa pauvre grand-mère l'a bien recueillie. Et elle... Il ne faut pas dire... Elle m'aimait beaucoup. Mais elle me disait « Je ne veux pas que tu fasses... » « Gigi, je ne veux pas que tu fasses ta vie avec Christian. » « Parce que ce serait pas un bon mari et tout ça. » Et puis elle lui disait « Je t'interdis de la toucher. » Et je n'avais pas de relation avec lui. Et je couchais à... Il venait bien me frapper à la porte et tout ça. Je fermais. Elle me disait de fermer. Mais j'ai été hébergée. Mais... On va me dire que je ne racontais pas ça. C'est fabuleux ça. Mais vous avez eu une vie magnifique. Mais non. Alors j'ai travaillé à la biscuiterie. Et alors en plus on faisait les deux quarts. Alors c'était tantôt le matin. Il faisait à 6h jusqu'à 2h. Ou de 10h à... De 2h à 10h le soir. Et j'allais travailler à vélo. Voilà. Et puis je gagnais ma vie comme ça. Vous savez comment... Vous vous souvenez du nom de la biscuiterie ? Eh bien... Elle a eu un premier nom. Mais après elle s'appelait la Biscuite de l'Alsacienne. Et c'était sur la route de Toulouse. Et c'était juste en face de Bagatelle. Mais ça avait des grandes proportions. Je ne sais pas combien d'ouvriers. Parce que c'était dur comme travail. Ils faisaient la pâte, les gâteaux. Mais on faisait l'amoitage. Et tout ça. Et puis les expéditions. Alors c'était quand même très important. Et là j'ai travaillé pendant... Je devais avoir 17 ans quand je suis allée. J'avais 17 ans. Et puis jusqu'à mes 20 ans que je raconte très bon. Je suis de Christian. Le premier Christian. Et puis après... J'y suis restée. Mais après lui il est parti. Il est parti. Il avait trouvé une personne. Il est parti vivre avec cette personne. Très bien. Et je suis restée chez sa grand-mère. Et puis après moi j'ai rencontré mon mari. M. Barrière. Et puis voilà. On m'a vu. Et quand j'ai habité avec mon mari... C'était toujours à Villeneuve ? Alors là j'étais plus à Villeneuve. Là c'est que je suis partie. Alors bon... Habiter à la résidence. Ça c'est des mauvais souvenirs. Ah bon. Vous n'êtes pas obligée. Vous l'avez déjà refait combien de temps après ? Cinq ans. On dirait que c'est cinq ans. Mais j'ai enduré. J'en ai enduré depuis longtemps. Voilà. Puis après... Il m'a ennuyée. Vraiment désormais. Vraiment désormais. Et vous avez connu l'église Saint Delphin avant celle-là ? Oui. Ah oui. Vraiment c'était une église. Ah ouais. Une belle église. Moi j'ai pas pu m'y faire de cette église. C'était pas possible. J'ai rentré même à Contrecoeur. Vous avez été baptisée là ? J'ai été baptisée. Et j'ai fait quand même un souvenir. J'ai divorcé après. Je n'ai plus habité ici. J'habitais à Lens. Et ma coco, elle habitait à Embarès. Mais quand j'ai eu ma coco, je l'ai faite baptiser à Saint Delphin. Je l'ai baptisée à Saint Delphin. Et j'ai sa médaille de baptisme. Avant de mourir, elle a voulu que je prenne une de ses chaînes. Que je ne sors jamais. Et puis elle m'a dit, « Prends ta médaille. » La seule chose qu'elle a voulu garder, c'est son alliance. Mais elle m'a donné une petite vague de fantaisie et tout ça. Mais je ne la mets pas parce que j'ai beaucoup maigri. Vous voyez, j'avais un lien. Je ne l'ai pas porté pendant longtemps. Et puis je ne la mets plus. Voilà. Et alors l'église Saint Delphin, qu'est-ce qui lui est arrivé ? Elle a été démolie ou quoi ? Mais non, mais je ne sais pas pourquoi. C'est parce qu'ils ont pris la décision. Elle était en bon état. Même deux dames étaient encore en bon état. Et je ne sais pas quelle décision. Parce qu'à ce moment-là, moi je n'habitais plus là. Et alors voilà. C'est pour ça que quand je suis revenue, j'ai été très étonnée. Puis de voir, mon Dieu, de dehors, on n'aurait jamais vu une église. Ce n'est pas possible. C'est curieux. En plus, c'est que moi j'ai été baptisée à l'église Saint Delphin. Et j'ai fait ma communion à Coco. Elle a été baptisée et fait sa communion à Saint Delphin. C'était l'ancienne église. Je ne m'excite pas. C'est des souvenirs. C'est des souvenirs. C'est pour ça. Et vous savez à peu près à quelle date ils ont... Les dates, je ne me demande pas. Je ne sais plus comment je vis. Je ne sais pas. Hier, on m'a fait la surprise. Je savais même que vous étiez mon anniversaire. Regardez. C'est magnifique. Je vais vous faire une surprise. Une autre surprise. Mais ça, peut-être que tu ne voudrais pas l'enregistrer. J'espère que je vais. Bon, mais l'école, oui. L'école, je m'en rappelle. C'était à ce moment-là, le directeur des écoles des garçons. Il s'appelait monsieur. Et il a été prisonnier. Et il est mort à la guerre. Très longtemps. Le directeur de l'école des garçons, à ce moment-là. Mais je vous parle de... À ce moment-là, moi, j'allais à l'école. J'avais 12 ans. 12 ans. 12 ans. Ça remonte à quand? J'en étais en... Alors, il était directeur. Et puis, les écoles, elles ont été dissoutes. Je ne sais pas. Je sais, mais longtemps après. Mais je n'étais plus à Villeneuve-Dordogne, moi, à ce moment-là. D'accord. Alors, le directeur, là, c'était là. Il m'a mis nos voix. C'était les écoles. La première école, c'était l'école des garçons. Et la tenante, c'était l'école des filles. Et alors, le directeur, il s'appelait monsieur Trémontin. Et il est parti à la guerre. Et puis, il est mort. Et la directrice de l'école des filles, elle s'appelait Jésus. Mais elle aimait beaucoup ma pauvre grand-mère. C'était Françoise qui parlait. Et puis, qu'elle savait qu'elle nous élevait. Qu'elle venait chercher des légumes et des fruits. Et puis, de la volaille. Et voilà. De l'école, j'ai été jusqu'à l'âge de... Bon, mais de 13 ans, mon certificat d'études. De la maternelle. De la maternelle jusqu'à mon certificat d'études. Et à l'époque, est-ce qu'il y avait des classes bien distinctes où vous étiez plusieurs classes dans le même... Ah non, que j'ai dit... Non, non, non, il n'y avait pas plus... Tout le... Il y avait la maternelle. Le primaire. Après, il y avait le... Le CP. Et ça n'allait que jusqu'au certificat d'études. Oui, bien sûr. Et après, on voulait continuer les études. Comme on m'a fait, on m'a serré un peu. On nous a envoyé à Berthelon. Avec le bateau. Et ça existe encore. Voilà. Mais on a... Il n'y avait pas de classe mélangée. Il n'y avait qu'une classe pour chaque âge. Voilà. Et je n'ai jamais redoublé. C'est bien. Ça résiste. Ça résiste. Regardez mon écriture. Pourquoi vous me le reprochez ? Mais alors là, maintenant, une écriture... J'écris comme 12 ans. J'écrivais en lettres d'imprimerie. Vous voyez ? Pour arriver à coudre, je ne tiens pas le bouton ni l'aiguille. Moi, vous voyez, je faisais du tricot, des petits nappes ronds, des gros cheveux. Et à quoi vous jouiez à l'époque ? Vous aviez des jeux ? On jouait au carré. À la marrelle. À la marrelle, d'accord. Et comme dans la cour de l'école, parce que c'était grand, il y avait beaucoup d'arbres, on jouait à cache-cache. Parce qu'il y avait des grands oiseaux belles, des arbres... Les platanes. Des grands platanes, qui nous faisaient beaucoup d'envois l'été. Alors on jouait ça à la marrelle, à la cache-cache, à la corde. Et on se cachait. Mais surtout à la marrelle. Et vous aviez des poupées ? Oui, moi j'ai eu... J'avais surtout des poupées que des amis qui venaient chercher des légumes. Et puis la volaille, chez ma grand-grand-mère, c'était des personnes riches et aisées. Alors qu'ils me portaient des poupées anciennes et tout ça. J'ai jamais eu une poupée neuve. Non, jamais rien. Et vous avez gardé aucun jouet de votre enfance ? Oh, si. J'en ai gardé. J'ai surtout des petits bricoles, des petits bibelots et tout ça. Même j'ai retrouvé des cahiers. J'ai alors là, ils sont entassés dans une... Et quand je vois que j'avais une écriture mieux, bien mieux, et puis que c'était bien tenu, puis que maintenant, quand je l'écris, je ne peux plus remplir un formulaire ni rien. C'est malheureux d'en arriver là, quand même. C'est malheureux. Et... Je ne sais pas, je ne pourrais pas vous dire quand elle a été dissoute, mais bien après mon départ, ça ne vient pas. Mais je ne peux pas vous dire les années. Ça remonte à trop loin. Je ne me rappelle plus. Je ne me rappelle plus. Ça fait presque 5 ans. Vous aviez des repas de famille le dimanche, par exemple ? Par rapport aux grands-mères, elle invitait aussi les voisins, mais surtout la marraine de ma soeur. La marraine de ma soeur. Et puis ma marraine, parce qu'elle cuisinait bien, elle aimait ça. Elle cuisinait très bien. Puis il y avait une grande cuisine qu'on avait de l'espace. C'était pas bon, mais il y avait une grande cuisine. Une belle salle à manger, par contre. Avec deux chambres à coucher, on avait toutes les lits parce que j'avais une tante qui vivait aussi là et un oncle qui était un peu amicapé. Et alors, c'était les repas de ma grand-grand-mère. Et voilà. Et vous dormiez avec votre soeur ? Non, moi je dormais avec ma grand-grand-mère. Ah ! Privilégiée. Et toujours privilégiée. Je me levais. « Minette, reste au lit. Reste au lit, je vais préparer. » Parce qu'on éteignait le chauffage, on n'avait pas le central, mais l'hiver on éteignait. Que la cuisinière qui brûlait toute la nuit. Elle me disait « Minette, tu restes au lit, je vais préparer le déjeuner. Et puis après tu te lèves pour faire ta toilette. » Mais il n'y avait pas de douche. Alors on se nettoyait au lavabo. Et on faisait chauffer l'eau. Voilà, mais il n'y avait pas de douche. Sur un fourneau ? Sur la cuisinière. Et la cuisinière, il y avait du charbon. Un charbon. Et par contre, dans la cuisinière, il y avait une bouillotte sur le côté, un petit réseau chaud. Il y avait un robinet, un cuivre, parce que je me rappelle, quand je faisais les cuivres, il fallait faire le robinet de la cuisinière. Je me rappelle de ça. C'est des souvenirs, c'est vieux. Mais vous vous souvenez, par exemple à l'école, est-ce que vous vous souvenez d'un instituteur ou d'une institutrice que vous aimiez particulièrement ? J'en ai une qui m'avait pris en affection quand elle l'avait su. Elle l'avait su parce que j'avais ma soeur qui avait parlé. Et puis après, il y avait une des voisines qu'on connaissait bien qui avait parlé aussi de ma grand-grand-mère qui était tombée malade. Et puis parce que sa maman et son papa disaient que Gigi, elle travaillait beaucoup. Alors la maîtresse, elle m'avait, un jour à la récréation, elle m'avait dit, Gisèle, tu restes, j'ai à te parler. Je disais, mon Dieu, pourtant, j'ai pas plus grand, j'avais pas les 10, mais j'avais pas quand même des 0 ni rien. Alors elle m'avait demandé un petit peu sur ma vie privée, sur ma maman, mais que je l'ai connue comme mon chien maman. Oui, vous étiez toute jeune. Elle était malade. Il n'aurait pas fallu que je vienne au monde. Elle était toujours au lit, mais elle me parlait et tout ça. Je ne me suis jamais promenée avec ma maman, que je me promène avec ma maman, avec mon père, parce qu'à ce moment là, mon père, il était là. Il est parti un an après, il s'est remarié parce que, bien sûr, ce n'était pas une vie. Maman était malade. Ça, ma grand-mère, elle le comprenait. Il avait beaucoup de succès. Il était très beau. Il avait beaucoup de succès. Alors, il courait. On le disait comme ça, il court les femmes. Mais même ma grand-mère, elle disait, mais c'est normal. Pauvre Jojo, ma pauvre mère s'appelait Georgette, on l'appelait Jojo. Et que Jojo était toujours malade. Oui, après, quand vous avez divorcé, vous avez changé de métier aussi ? Non. J'ai travaillé à l'association des foyers des jeunes. Jusqu'à ce que je prenne ma retraite. J'en faisais partie de la mairie de Bordeaux. Ah, d'accord. C'est l'association des foyers des jeunes. Et ça fait auberge de jeunesse. C'est Courbarbé. Et j'y suis rentrée à travailler. Après que j'ai été partie de la chocolaterie qui était à l'hôpital de la tienne. Et je suis rentrée là par la mairie. C'était la mairie de Bordeaux. Et on s'occupait de l'accueil parce que ça faisait auberge de jeunesse. Alors, l'accueil, il fallait les accueillir. Et puis enregistrer les passeports. Là où je m'embêtais beaucoup, je n'étais pas du français. Et c'est pour vous dire que j'avais une belle écriture encore. Et puis alors il fallait s'occuper pour leur donner le numéro des chams et tout ça. Et puis on leur donnait à chacun de les superposer. Ce n'étaient pas des chams individuels. Et puis alors on leur donnait une paire de draps. Il fallait marquer et tout ça. Et puis on leur prenait leur papier d'identité. Parce qu'il y en a souvent qui partaient la nuit et qui ne payaient pas et tout ça. Alors après il y avait un contrôleur et il y avait quelqu'un qui contrôlait. Et alors là, j'ai travaillé là depuis l'âge de... Là je suis rentrée à la mairie. Je devais avoir 26 ou 27 ans. Et là j'ai travaillé jusqu'à 65 ans. J'ai fini ma carrière là. Et vous avez vu défiler quelques mères alors à Bordeaux. J'ai connu Chabane Elmas. Mademoiselle Noaille qui a pris sa discussion. L'autre était partie dernièrement. Et celui-là par contre je ne le connais pas. Parce que je ne vais pas à Bordeaux. Je ne le connais plus. Mais avant Chabane il devait y avoir quelqu'un. Moi j'ai connu que Chabane. Ah oui c'est vrai. Il est âgé. Il est resté longtemps. Il avait plusieurs mandats. Oui, il a été renommé plusieurs fois. Moi j'ai connu que Chabane Elmas. Et puis j'ai payé après donc. Et sur ma bras c'était Mademoiselle Noaille. Mademoiselle Noaille qui faisait du... C'est préférable. Elle faisait du bénévolat et tout ça. Elle avait la manche longue. Elle avait une grosse influence sur le maire. Et d'être au contact avec des gens de toutes les nationalités. Vous avez dû avoir des surprises. Des bonnes et des mauvaises surprises. Parce qu'ils se brûlaient entre eux. Et puis même à ce moment-là il y en avait qui se droguaient. Ah déjà ? Oui à ce moment-là. Mais enfin il y avait du personnel. Il y avait quand même ceux qui gardaient l'accueil. C'était un couple. On l'appelle les pauvres de la famille Jarus. Ils habitaient dans le Pas-de-Calais. Ils ne s'habituaient pas bien à Bruneau. C'était pas la même entreprise. Et moi il m'aimait beaucoup. Alors j'y allais. Il me recevait. Et puis quand il y avait des difficultés ou comme ça, qu'il y avait des fortes têtes ou qu'il y en avait qui voulaient reprendre leur pacotage mais qui ne voulaient pas payer, ils étaient obligés d'intervenir. Et puis voilà c'est tout ce que je rappelle. Vous avez eu des animaux de compagnie ? J'ai eu des chats. Mais j'étais allergique. Alors ma grand-mère je l'ai dit parce que je suis allergique. Pas au poil de chien ? Non. Pas au chien, au poil de chien. Parce que c'est tout. Je lui ai gardé de 19 ans un chien que j'avais. Je vous l'ai dit. Je chercherai des photos pour que vous les verriez. J'étais célèbre. Et justement, quand on l'a eu bien sûr, au début, c'était en période de vacances. On l'a retrouvée dans la forêt avec mon mari. On l'a ramenée. Bon j'ai fini mes vacances et tout ça. Mais quand il a fallu reprendre le travail, il y avait un grand jardin et tout ça. Mais quand on a repris le travail, il pleurait sa journée et les voisins se sont plaints. Et j'ai dit, il hurlait la mort et les voisins qui avaient se sont plaints gentiment. Mais ils m'ont dit c'est pas possible. Les gens avaient sûrement mes caprices. Même le pétérinaire tellement qu'il était capricieux. Mais bon, il était beau et fouté. Il avait comme une étoile blanche. Il était tout marron. Il avait des grandes oreilles et des yeux qui m'ont exprimé un poil. Tellement que j'ai le coeur un peu hybride. Et alors en plus, ce que mon mari n'avait pas été trop content, c'est qu'il cougeait au début dans son machin. Mais quand il partait en déplacement souvent, je l'acceptais au pied de mon lit. Alors après, on se discutait pour ça. J'ai obtenu une cause. Jusqu'au bout, il a couché avec son couteau sur le lit. Pas au pied du lit, sur le lit. Ça c'était à la maison. Mais quand vous étiez au travail, vous l'amenez avec vous. Je l'avais demandé au directeur. C'était à ce moment-là. Il était très intime avec le maire. Je lui ai demandé la permission. Il m'a dit, parce qu'avec moi, il était sale, il m'obéissait, il restait à mes pieds. Si je pouvais l'amener, je l'amènais au travail. J'avais pas de voiture, je l'amenais en bus. En plus, dans les bus, c'était pas trop autorisé. Je me demandais quelle réaction. Les chauffeurs de car, ils me connaissaient. Même des fois, je courais parce que j'arrivais à le chemin, le boulevard. J'étais là et je courais. Titou, qui courait plus vite que moi, il m'attendait. Il y avait souvent la première place. Là-devant, vous avez derrière le chauffeur, il y a une vitre d'un côté et le chauffeur d'un autre. J'avais cette place réservée. Titou, il se mettait, il bougeait pas. Normalement, on devait payer pour les chiens, les chauffeurs. Il me disait, tiens, contrôleur, vous débrouillez. J'avais eu des histoires. C'est pas bête, ce que je vous raconte. Mais pour moi, ça me tient à coeur. Il m'en dit tout, mon Dieu. Je l'emmenais partout. Vous voyez, quand on a commencé avec ma plus grande amie qui est décédée, justement, j'ai les photos de Titou, qui était tout ça, qui est décédée. Quand on allait quelque part, je lui disais, de toute façon, il faut aller dans un hôtel où on louait des fois, mais qu'on accepte le chien. Autrement, je partais pas. Oui, alors justement, qu'est-ce que vous avez fait comme voyage en dehors de Villeneuve ? En dehors de Villeneuve, j'allais tous les ans. De mon bon mari, je préfère pas en parler. On allait en Belgique, surtout au carnaval de Belge, parce qu'on avait de la famille. Tous les ans, on allait au carnaval de Belge, mais j'étais contente, vous savez, c'était un des grands chapeaux. Et puis, on allait beaucoup à la plage. Voilà. En voiture ? Il avait deux chevaux. Mais moi, je l'ai jamais appris à conduire. Il n'a jamais voulu me laisser le... Mais par contre, Titou, il ne voulait pas rester derrière. Il était assis devant. Alors déjà, il me disait, mais Michel, te couche pas, j'ai pas de place. Il voulait rien en faire. Alors après, j'avais donc, la rue, je me mettais sur le siège, bon, on n'a pas de passagers, mais je le mettais du côté de la portière. Et puis alors après, on décapotait tout ça. Et puis des fois, une fois, je me rappelle, il y avait beaucoup de soleil. Moi, j'avais le soleil, les lunettes noires, j'avais baissé le tête. Mais lui, mon Titou, je voyais qu'il y avait le soleil, qu'il y avait des grands poils et tout ça. Et alors quand j'allais à la plage, je mettais une casquette, je lui avais mis la casquette. Tous les gens qui nous croisaient, ils regardaient, il a fallu avoir des accidents de ça. Il a laissé. Il a laissé. Et je n'invente pas. Mais moi, c'est des souvenirs, vous voyez, c'est les seuls bons souvenirs qui me restent. Le reste, je ne veux pas en parler. Je crois que vous êtes allé plusieurs fois à Lourdes. Ah oui, j'y allais tous les ans. Tous les ans, j'allais à Lourdes. Tous les ans, j'allais à Lourdes. Oui, du temps de ma pauvre grand-mère, on y allait malheureusement. Mais après, je lui ai donné la préférence parce que moi, je préférais y aller de toute façon en été. Il fallait après l'école, il n'y avait que l'été. Mais après, j'ai continué à y aller, même avec ma meilleure amie, puisque moi, je n'avais pas de voiture. On y allait tous les ans. Et alors, on louait, pas loué de Lourdes, toujours chez la même personne, on louait pour trois semaines. Et alors, on parlait, on partait pour faire le ramon de Pâques jusqu'après la Panne de Côte. Et l'hiver, on y allait l'hiver si on pouvait. Même, il y avait une année qu'il y avait beaucoup de neige, j'avais pas de bottes, il y avait de la neige et ça me passait par-dessus les chaussures, j'avais les pieds tout froids et tout ça, elle m'a compris. Il n'y avait personne et c'est nous qu'on avait marqué, on était les seuls de Noël à la grotte. Là aussi, vous avez dû y avoir un changement parce que dans les années 30, 40, 50, il y avait beaucoup plus de neige que maintenant il y a presque plus de neige. Il y avait beaucoup de neige, on s'enfonçait et alors on n'avait pas pensé à prendre les bottes. Alors après, les dernières années que j'y suis allée, on avait les bottes. Alors même s'il y avait de la neige, il n'y avait personne à ce moment-là. Il n'y avait personne, on priait et après on allait à la cathédrale, bien sûr. Voilà. Tous les ans, et l'été, je vous dis, on passait trois semaines une Pâque, alors les rameaux jusqu'à Pâques et voilà, et puis on allait tous les jours, tous les jours à l'église. Elle est belle la cathédrale là-bas. D'ailleurs, je l'ai en photo là, regardez-la. Elle est là en photo. Oui, mais là-haut, il y a la Vierge. A l'église. Parce que maintenant, il y a une église, une très très grande église, mais souterraine. Souterraine. Ah, je ne l'ai pas connue. Je ne l'ai pas connue. Elle est immense, mais Ah, mais il y a les messes de son. Ah oui, tu connais ? Ah oui, j'ai connu. C'est immense, hein ? Mais on y allait justement à ce moment-là. Ah oui, elle existait. Elle existait déjà. Elle existait, j'allais j'allais là. Est-ce que vous vous souvenez, Gisèle, des chansons qui circulaient à l'époque ? Vous aviez la radio, vous écoutiez la radio ? Oui, chez ma pauvre grand-mère, parce que pour les informations, puisque c'était occupation. Il y avait des chansons aussi ? Il y avait des chansons, mais surtout ma pauvre grand-mère, elle chantait bien. Mais elle avait des chansons, des refrains. Mais par contre, elle avait des chansons que je ne connaissais pas. Et puis il y avait des trucs parce qu'elle était des Pyrénées, limite l'Espagne les Pyrénées, et elle avait été élevée là-bas, et elle parlait beaucoup le patois. Et elle chantait des... Mais par contre, il y a quelques chansons un peu grivoises, mais elle ne les chantait pas devant nous. Il y avait ses copines. Vous l'écoutiez pour ma grand-mère ? Mais voilà, l'entendait quand même. Mais bon, j'avais pas une belle voix. Ma soeur chantait très bien, et ma pauvre grand-mère, elle chantait très bien. Mais en plus, elle aimait l'opéra. Alors par contre, on avait la radio, mais nous, on ne la mettait pas que pour les informations. Des fois, un petit peu, je nous laissais, mais il fallait travailler le travail scolaire, et puis il y avait le travail dehors, et vous avez affaire. Mais par contre, le soir, il y avait un tourne-disque. Et la dame qui faisait le linge, de toute façon, de temps en temps, qu'est-ce que j'allais vous dire ? On parlait du tourne-disque. Oui, elle m'offrait un disque nouveau, avec chansons. Alors vous savez, c'est un pick-up, il fallait mettre une aiguille. Alors elle entendait, et elle apprenait les chansons. Et vous vous souvenez de chanteurs ou de chanteuses de l'époque ? Eh bien, il y avait il y avait Thino Rossi, il y avait, qui c'est qu'il y avait ? Louis Mariano, non ? Mariano, oui, mais c'est après Mariano. Ah oui, mais Thino Rossi, Mariano, Berthe Silva, Berthe Silva, et puis un autre qui chantait de l'opéra, aussi. Je vous prie de m'excuser. Je vous en prie. Et encore, il faut que je cherchais. Vous êtes allée de temps en temps au cinéma quand vous étiez jeune ? Oui, après qu'on avait eu passé le certificat, elle nous amenait tous les samedis après-midi, le Majestic, là où il y a maintenant le dancing, c'est après, ça s'appelait le cinéma Majestic. Elle nous amenait tous les dimanches après-midi voir un film, quand c'était possible, quand c'était un film qu'on pouvait voir. C'était Routes de Toulouse ? C'était Routes de Toulouse. Vous savez maintenant, c'est le dancing, ça fait un dancing, il paraît, c'est en sous-sol. Je ne sais pas qu'est-ce qu'il y a à la place. Ils sont à tous côtés, il y a un bureau de tabac, parce que ce n'était pas peuplé à ce point. Il y avait des espaces beaucoup. Sur la Routes de Toulouse, il y avait des maisons, puis il y avait un chemin, vous arriviez jusqu'à la place de l'église, de la poste et tout ça. On n'avait pas besoin d'aller dans le détroit, toutes les maisons étaient près de la Routes de Toulouse et derrière, c'était des parcs ou des jardins ou un peu de forêt. Mais pour ça, je ne reconnais plus. Vous vous souvenez d'un acteur ou d'une actrice de l'époque que vous aimiez particulièrement ? On aimait bien Fernandez parce qu'il voulait rigoler. Si on allait voir des films, il y avait d'autres acteurs aussi que j'aimais bien. Comment s'appelait ? Yvonne Yvonne Printemps. Yvonne Printemps. Yvonne Printemps. Jean Gabin. Jean Gabin, je l'aimais beaucoup. Et puis celle qui avait des beaux yeux bleus. Michel Morgan. Michel Morgan. Ma mémoire s'en va. J'ai l'impression qu'elle n'est pas décédée, Michel Morgan. Je ne sais pas. Elle est décédée il n'y a pas longtemps. Elle avait vécu pendant longtemps avec Bernard Roury et Gérard Roury. Mais ils étaient mariés. Ils vivaient chacun de leur côté. Ils se sont mariés trois ans avant le décès de lui. À ce moment-là, ils vivaient chacun de leur côté. Ils s'étaient mariés. J'étais toute contente de savoir qu'ils étaient mariés avec Roury. Oui, Gérard Roury. Ça, je me rappelle. Et puis il y en avait d'autres. Les noms, je ne me souviens plus. Il y avait les Italiennes. Il y avait tout ça. Sylva. Sylva, elle chantait. Ah, la chanteuse aussi. Mais ça, c'est parce qu'on l'avait sur les disques que l'on m'offrait la voisine et que j'allais aider à travailler. Mais le rêve, c'est que j'oublie. Je ne sais plus. Et quand vous avez pris votre retraite, ça s'est bien passé ? Ça n'a pas été trop dur ? Non, parce que j'aimais bien le travail. À part qu'on commençait à avoir des problèmes parce qu'elle s'était mariée et qu'elle a eu de grosses difficultés. Je ne voudrais pas en parler. Ne parlez pas. On n'entend pas très bien les autres. Voilà. On va écouter. Après, elle a eu Laurent, mon petit-fils. Après, elle a eu de grosses difficultés. Après, quand je suis venue habiter ici, parce que j'ai habité d'abord à Talens, mais après, c'était trop coûteux pour moi, j'ai demandé, et je suis venue ici. Et quand Laurent était petit, que Coco, elle a divorcé de son papa à Laurent, il avait voulu le prendre parce que Coco ne travaillait pas. Elle avait été malade, elle ne travaillait pas. Elle n'avait pas de ressources. Alors moi, mon genre, je suis quand même toujours restée en bonne ferme avec Bernard, Thomas, Isabelle, Thomas et Laurent. C'est son nom de famille. Après, j'ai pris Laurent en charge et je l'ai amené, je ne l'avais pas fini de travailler, je l'ai amené au foyer. Il connait le foyer, il en parle aussi. Je l'ai gardé assez longtemps. Et là, à ce moment-là, parce qu'il était en secondaire, il allait à l'école à Berthelot. Vous voyez que j'étais tout petite. Il dormait dans la chambre, moi je dormais là. Mais le soir, on ouvrait le canapé et on regardait la télévision, ce n'était pas en hauteur. Depuis que j'ai ces problèmes, je ne marche jamais cette télé. Je suis privée des fois le soir. Ils n'arrivent pas à trouver la panne. Dans le phénomène parlons-pas, c'est comme ça. Vous diriez que c'est quoi vos meilleurs souvenirs ? Mes meilleurs souvenirs, je vais vous dire, c'est mon enfance. Chez votre grand-mère ? Chez ma grand-grand-mère. Jusqu'à l'âge de 16 ans, 17 ans. C'est ça. Vous avez 6 ans ? Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans. Jusqu'à l'âge de 17 ans.

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