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#2- Faire coexister les voix à l'intérieur de nous o

#2- Faire coexister les voix à l'intérieur de nous o

The leap insideThe leap inside

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The speaker, Kali, is grateful for the feedback on her previous podcast episode. She discusses the importance of improving our relationship with ourselves and others. She shares her experience of participating in authentic relationship activities and discovering the power of self-love. She mentions a book called "The Power of Now" by Eckhart Tolle, which helped her observe her thoughts and detach from them. She identifies three voices within herself: the judgmental voice, the self-critical voice, and the voice of love and evolution. She emphasizes the need for self-compassion and understanding. Bonjour à toutes et à tous, moi c'est Kali, je suis la créatrice des accompagnements de Deep Inside et du podcast Fais-Mieux-Mieux-Communiquez-Mieux, bienvenue dans mon deuxième épisode. Oh my, j'avais envie de vous faire une petite introduction pour ce deuxième épisode que vous vous apprêtez à écouter pour vous dire merci, merci, merci, merci, merci pour vos retours, pour ceux qui ont écouté le premier épisode, j'ai reçu pas mal de retours qui m'ont nourri, qui ont fait chanter mon cœur, qui m'ont stimulé, qui m'ont allumé, qui m'ont donné du jus et l'énergie nécessaire d'avoir envie de continuer, donc c'est trop cool, merci, merci, je suis pleine de gratitude, je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, je suis ravie d'être là aujourd'hui pour vous parler de sujet qui est vraiment un gros sujet, je ne sais pas trop à quoi va ressembler cet épisode, mais je vais y aller avec le flot, c'est vraiment un sujet sur lequel j'essaie de sensibiliser depuis pas mal d'années, depuis que moi-même j'ai eu cette prise de conscience qui a quand même assez changé la relation que j'ai avec moi-même, donc mon objectif ici, mon intention ici, c'est toujours la même chose, c'est pouvoir finalement améliorer la relation qu'on a avec nous-mêmes et améliorer la relation qu'on a avec les autres, je fais le constat en fait il y a déjà quelque temps maintenant qu'on s'aime mal et on communique mal avec nous-mêmes, et ce qui est normal pourrait être perçu comme quelque chose de très jugeant et très quittuge pour pouvoir vous dire que c'est quelque chose de mal, mais c'est pas, mais je vais partir de moi une observation, en fait tout ce que je vous partage en général ça ne va vraiment être que de mon prisme, de la manière dont moi je vois les choses de mon expérience, donc mon invitation aujourd'hui c'est, est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait qu'il faudrait peut-être apprendre à communiquer mieux avec nous-mêmes, et donc ça passe par le fait de prendre conscience qu'on a plusieurs voix dans nos têtes et que ces voix peuvent être parfois assez violentes, donc en fait il y a quelques mois j'étais à Montréal et j'ai participé, j'ai découvert en fait à Montréal il y avait des cercles, enfin pas des cercles, ça serait bizarre de dire comme ça, on faisait une activité qui s'appelle des jeux de relations authentiques, je sais pas si vous connaissez, mais en fait c'est absolument extraordinaire, c'est des inconnus qui se retrouvent et qui apprennent à rentrer en relation d'une manière complètement authentique, spontanée, à dire les choses, c'est assez confrontant, c'est une grande sortie de zone de confort, personnellement vu que je suis une grande extrovertie, puis que j'adore rencontrer des gens et j'adore causer, ben moi j'adore ! J'aurais-t-il que je participe à l'une des activités, et le thème c'était l'amour de soi, je me retrouve face à quelqu'un que je ne connais du coup ni d'ailleurs ni d'avant, que je dois regarder dans les yeux, et je dois parler pendant une minute, c'est quoi pour moi l'amour de moi, et là je dis spontanément la première chose qui me vient par le cœur, qui est que pour moi l'amour de moi c'est la capacité de pouvoir avoir une petite voix qui est vraiment forte, et que c'est vraiment là que je reconnais à quel point j'ai un degré d'amour de moi qui est vraiment pas trop mal, et qui s'est améliorée avec le temps, parce que cette voix elle a vraiment évolué avec le temps, et qu'elle est de plus en plus sympa, et qu'elle est vraiment cool, elle est hyper encourageante, elle me permet de me sentir bien la plupart du temps, et je la reconnais de plus en plus. Alors du coup, la personne en face de moi était quand même assez scotchée, elle me dit « waouh, t'as vraiment de la chance d'avoir cette voix cool avant de rêver, parce que la mienne est pas si cool que ça. » Et du coup ça m'a fait réfléchir, et je m'en étais déjà rendu compte, en fait ce qui m'a permis de faire évoluer cette voix à l'intérieur de moi c'est un livre, c'est une de mes bibles, je les appelle comme ça, il y a pas mal de livres qui ont changé ma vie, et celui-là en fait partie, c'est le pouvoir de l'instant présent de Eckhart Tolle, et en fait, Eckhart Tolle, donc moi je vous invite bien sûr à vous procurer le livre, même si c'est pas un livre qui est très digeste et facile à lire pour tout le monde, mais si ça vous intéresse, je vous le conseille fortement. Et en fait ce monsieur, dès l'introduction de son livre, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée, il dit qu'il a une prise de conscience quand il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus vivre avec lui-même, qu'il dit « je ne peux plus vivre avec moi-même », et donc il se rend compte que le « je » et le « moi-même » sont deux entités différentes, et ça c'est, ça a été la base de sa prise de conscience, et en fait de là on étudie une dissolution totale de son égo où il se retrouvait en fait vraiment dans la pleine présence qui est pour lui donc le moment présent, où il y a vraiment la magie qui opère on va dire. Bref, revenons-en à mon mouton, et Cartelet nous invite à observer le penseur, et c'est ça qui m'a particulièrement aidée, parce qu'en fait le choix que j'ai fait il y a quelques années d'être la personne que j'avais vraiment envie d'être, et de vivre bien, heureuse, positive, joyeuse, libre surtout, et bien quand j'ai fait ce choix du coup j'ai eu pas mal de choses qui sont arrivées dans ma vie, d'où ce livre, et observer le penseur ça a vraiment été l'une des clés, puisque j'ai commencé à observer et me détacher, parce que c'est ça qu'il dit, il dit « observez le penseur et détachez-vous de vos pensées, et n'y remettez pas vos pensées », ce qui était déjà une énorme découverte pour moi, puisque je m'étais déjà répondu à la question avant, pour moi il n'y a que moi qui pense, donc je suis une pensée, et puis quand j'ai eu cet invitation de commencer à être part d'un penseur humain dans une position un petit peu plus de recul, je me suis dit qu'en fait il y avait plusieurs voix dans ma tête, qu'il n'y avait pas juste une, qu'il y en avait une, qu'il y en avait une autre, qu'il y en avait une troisième, et je me suis dit « oh purée, on est quand même pas mal ici, il serait peut-être temps de s'asseoir, puis de causer entre moi et moi-même quoi », et quand j'ai commencé à observer, j'ai commencé à me marier, parce que j'ai commencé à mettre des noms sur ces voix, et un jour, il y a quelques années, je crois que c'était il y a trois ans, j'étais dans une période de grande souffrance, parce que j'étais en conflit interne, et pour moi la souffrance provient bien sûr de plein de raisons, mais pour moi ma plus grosse raison de souffrance c'est quand il y a deux parties à l'intérieur de moi qui ne sont pas d'accord, et deux parties à l'intérieur de moi, on pourrait les appeler deux, de toutes les voix qu'on a à l'intérieur de moi, et en fait il y avait une voix qui disait une chose, puis l'autre qui disait autre chose, et donc du coup, gros conflit interne, et je n'étais pas du tout en paix, je n'étais pas du tout sereine, et je me suis bloquée urgent pour faire quelque chose, parce que je n'arrivais pas à gérer ça, et dans un élan de je ne sais pas quoi, j'étais à Nice à ce moment-là avec une copine, et je suis partie sur un château gonflable, un matelas gonflable, et je suis partie dans la mer, je me suis dit à mon amie, écoute je vais passer un petit moment, parce que j'ai besoin de faire quelque chose d'assez important, je vous raconte tout ça parce que j'aime bien raconter les histoires qui ont connu sur le jour, et les histoires que je n'ai pas, mais c'est l'un des personnes qui l'ont donné en fait, c'est quelque chose qui m'a énormément aidée, et je suis partie sur mon matelas gonflable au milieu de la mer, et j'ai dit bon les cocottes, il serait peut-être temps d'avoir une petite discussion, et donc en fait j'ai identifié trois voix principales, parce que les deux qui étaient en conflit, c'était l'une que j'ai appelée madame la juge, et l'autre que j'ai appelée la pauvre petite, et puis après il y avait une troisième voix qui est celle que j'appelle aujourd'hui la voix de l'évolution, la voix de l'amour, revenons-en un mouton, encore une fois ce que je vous dis, ce n'est pas une chance exacte, d'accord, c'est vraiment une observation que j'ai eue, et puis vous en faites ce que vous voulez. Donc la première voix, c'était madame la juge, donc madame la juge, c'est vraiment celle qui casse quoi, qui casse, qui dit que je ne suis pas assez bien, que je suis complètement parée, que c'est impossible, que ça n'a aucun sens, que je ne suis pas du tout raisonnable, imaginez-vous ce que les autres gens pensaient, c'est vraiment la voix de la juge, elle juge, elle fait que ça, elle juge, elle casse, elle frustre, et en fait quand cette voix s'exprime avant de moi, moi je le sens partout dans mon corps, j'ai les épaules super tendues, j'ai une tension au niveau de l'estomac, je ne me sens pas bien, et à la fin, très clairement, si je laisse cette voix s'exprimer plus que je l'écoute, je me sens comme une merde à la fin, en quelques mots c'est ça, c'est pas du tout une voix qui va m'élever, c'est une voix vraiment, à la fin on est tout peineux, on est tout, tout pas bien quoi, et puis il y a la voix de la pauvre petite, la voix de la pauvre petite franchement, c'est celle qui mérite le plus notre autocompassion parce qu'elle, c'est celle qui s'est jugée en fait, c'est celle qui s'est rabaissée constamment par madame la juge, la pauvre petite qui est en fait un peu comme un petit enfant qui est tout joyeux, qui a des idées tout peu, oh et si on faisait ça, et si on allait là, et si on prenait notre clic et notre clac et on partait vivre dans ce pays là, et suite à madame la juge qui était complètement en vain, c'est n'importe quoi, c'est la voix qui gagne, et donc c'est un petit peu cette voix de l'innocence, de la joie, de vraiment de l'insouciance, mais qui du coup peut se retrouver aussi comme étant la voix de la pauvre petite qui est, oh personne ne m'aime, je ne suis pas capable, qu'est-ce que je vais faire, c'est la voix de la victime, d'accord, c'est la voix de la juge, puis la voix de la victime, et bien sûr, en fait je ne sais pas si vous connaissez le triangle de Cartman, donc Cartman c'est un psychologue qui a inventé un procédé qui s'appelait le triangle de Cartman, c'est le triangle infernal, et en fait c'est un piège dans lequel on se retrouve enveloué dans des relations lorsque ça ne va pas, mais pour moi c'est pareil avec nous même, et donc il identifie qu'il y a vraiment trois postulats, il y a le bourreau, la victime et le sauveur, et donc des fois on peut être le bourreau, donc le bourreau c'est la juge, et puis des fois on est la victime, la pauvre petite, et puis des fois on devient le sauveur, le sauveur on va dire que c'est un peu la troisième voix, je ne sais pas si je peux vraiment les comparer en fait, mais moi j'aime bien faire des liens, et je trouve que ça fait du sens, et en gros on est capable d'être les trois, donc on a ces trois voix qui coexistent à l'intérieur de nous même, et dans les relations avec les autres on est également capable d'être les trois, on est capable d'être autant le bourreau de l'autre que de devenir le sauveur de l'autre, mais que de devenir la victime de ceux qui ne sont pas les intéressés, si ça vous parle, mais tu aurais t'il qu'on revienne à la concentration entre nous et les autres, c'est ça qui nous importe ici, c'est de comprendre que ce schéma se répète, et que quand on n'est pas bien, et bien il y a vraiment cette espèce de balle de ping-pong entre la victime et la juge, et qu'il est intéressant de mettre un petit peu de raison et de coeur là-dedans, d'observer le dialogue pour pouvoir les faire évoluer, et les faire évoluer c'est via la voix de la conscience, la voix de l'évolution, la voix de l'amour, cette voix-là, c'est une voix qui quand elle s'exprime, elle provoque un relâchement dans notre coeur, dans notre corps, c'est le « ah qu'est-ce que ça fait du bien de ressentir ça, de penser ça, ah comme c'est tellement encourageant, ah ça donne des perspectives beaucoup plus positives », c'est vraiment la voix du bien-amour de soi en fait. Et donc je me suis retrouvée sur ce Mac là, à Nice, non je n'étais pas à Nice en fait, pas du tout, j'étais à Menton, très sympa l'heure, dans le sud de la France, j'étais à Menton, et puis j'ai dit « bon ben ça y est les nanas, on va se mettre à causer », et j'ai vraiment eu ce dialogue où j'ai laissé toutes les parties s'exprimer, et où je les ai écoutées, et où à la fin, j'ai essayé de comprendre ce qui se tramait derrière, parce qu'en fait c'est ça aussi que je me suis rendue compte, c'est que derrière chaque voix qu'on a à l'intérieur de nous, on a un système de besoin qui n'est pas complet, on a, en fait ça sert à rien de faire taire une voix, au début je pensais que c'était ce qu'il fallait faire, un peu minuer la voix de la juge, je lui dirais « toi, ta gueule », non, ça ne marche pas, vous pouvez essayer, vous vous rendrez compte à un moment donné que ça ne marche pas, parce qu'elle devient encore plus jugeante. Donc en fait ce qu'il faut faire c'est dire « ok j'entends, je comprends ton besoin derrière, c'est, imaginons, pour que je prenne un exemple, on va dire un exemple de ce qui est vivant en nous aujourd'hui, qui est le fait que j'ai décidé de lancer ce podcast et de me faire connaître et d'être vue, madame la juge pourrait être en train de me dire « mais pour qui tu te prends en fait ? Pour qui tu te prends pour commencer à parler de choses comme ça aussi perché, aussi inconcrète que les voix qu'on a dans notre tête, parce que tu crois franchement que t'es légitime, tu fermais de la fermer en fait et puis tu risques franchement de te faire lyncher par tout le monde, on va te prendre pour une vingt-vingt, genre arrête quoi ». Et puis en fait, si je me mets un peu à laisser cette voix s'exprimer de madame la juge, je vais lui dire « ok, donc toi madame la juge, là pour le moment t'as besoin de légitimité, t'as besoin de sécurité, t'as besoin de t'assurer en fait que ce que tu dis ça a du sens, que c'est pas complètement fou et que les gens vont pouvoir s'identifier et puis bah en fait je peux pas apporter cette sécurité là mais j'en ai besoin, ok je comprends, je comprends mais on va faire un test ». Et ça c'est la voix de l'évolution, la voix de l'amour qui parle et qui dit « je comprends ton besoin madame la juge, je comprends ta peur aussi, on va faire un test puis on verra ce que ça donnera et puis dans le pire des cas c'est un truc de folle et si on te dit que t'es complètement vainvain et que personne ne t'écoute et bah tu fous autre chose puis c'est ok, tu vas pas en mourir en fait ». Et donc là il y a une espèce de dialogue qui se crée où là on est capable de changer cette voix, de calmer un peu madame la juge qui dit « ok, bon bah tu pourras pas dire que je t'avais pas prévenu, dans le pire des cas voilà ce qu'elle dit ». Et puis la voix de l'évolution, la voix de l'amour prend risque, il dit « moi je prends risque parce que j'ai confiance, parce que peu importe ce qu'il se passera, bah il se passera bien ce qu'il va se passer en fait puis ça va aller ». Et en fait cette évolution du dialogue c'est là qu'on devient un livre en fait, c'est là que tout est possible, c'est là qu'on prend réellement le pouvoir et qu'on se laisse pas ratatiner par nos peurs, par notre souffrance. Et en fait ça demande beaucoup de pratique de pouvoir faire ça, ça demande la pratique, ça demande l'instant, ça demande d'avoir envie de s'observer, ça demande d'avoir le courage de se désidentifier, de pouvoir être seule un petit peu parce que si on est constamment en bas, en fait si on s'écoute pas penser on peut pas se révoluer nos pensées, donc on peut pas se révoluer nos voiles, donc on peut pas trouver cette espèce de juste milieu entre toutes ces voix. Dans les accompagnements je dis, donc pour vous expliquer un petit peu, je donne des informations pour aider les jeunes adultes à trouver un petit peu leur voix et puis surtout leur joie aussi. Et ça passe par l'entreprenariat et par la connaissance de soi, le développement personnel, etc. Et on utilise un outil, donc j'aurais sans doute sauté avant de vous parler dans ce partage, c'est un outil qui est un outil absolument extraordinaire qui s'appelle Le Métier. Et en fait, donc il y a toute une série d'activités, de jeux, de questions qu'on se pose et je leur dis souvent, vous allez avoir à un moment donné un éclair de génie. Un éclair de génie c'est une pensée ultra lumineuse, une pensée d'espoir, une pensée comme assez précise, une idée en fait. Mais elle vient en un quart de seconde, c'est vraiment une idée qui fait « waouh, j'suis en purée ». Et en fait, là il y a tout, comme le cœur, le cache thoracique, tout qui s'ouvre, on se dit c'est trop une méga bonne idée, on touche un petit peu l'univers du bout des doigts. Et puis rapidement, mais très rapidement, il y a une deuxième voix qui arrive et qui pète cette idée, qui la rationalise et qui dit « mais t'es complètement folle, mais c'est pas possible, mais ça ne va pas, mais non, les autres le font mieux que toi, et patati, et patata ». Et là, on arrive dans la voix de Mme la juge qui monte le bout de son nez et qui commence à péter cette idée de génie. L'idée de génie, c'est la voix de l'évolution, c'est la voix de l'amour, c'est la voix du cœur, c'est la voix du chant des possibles, c'est la voix de la connexion avec l'envie d'être notre potentiel, avec tout ce qu'on peut créer, avec notre essence, avec notre moi profond, avec notre âme, avec peu importe, notre esprit, appelez-le comme vous voulez, juste moi je l'appelle, c'est la voix de l'évolution et de l'amour, comme je vous l'ai dit. Et elle se fait défoncer par Mme la juge, et si on n'est pas conscient que Mme la juge est Mme la juge, et si on n'est pas capable de se capter aux voies, et si on n'est pas présent qu'on reste éclair de génie, et bien on passe à côté de notre évolution. Et donc c'est là où c'est hyper important de créer des moments de silence, des moments de conscience, des moments où on s'écoute penser, où il n'y a pas de musique, où il n'y a pas de podcast qu'on écoute, bref on est juste entre nous, nous-mêmes, c'est des moments de présence, c'est des moments de conscience, des moments de silence, de blanc. Et je ne sais pas à quel point vous êtes à l'aise vous avec le silence, à quel point vous prenez le temps de vous écouter penser, et de vous cacher aux voeux, autant quand c'est Mme ou M. le juge qui s'exprime, ou quand c'est la pauvre petite qui fait la petite victime de personne même, et c'est la faute de tout le monde, et moi pourtant, après tout ce que je fais pour tout le monde, je fais que tout fasse bien, et encore à ce moment-là, et franchement je dis ça d'une manière très jugeante de l'heure en réalité, mais c'est une voix dont il faut aussi prendre hyper soin, c'est enfin un dehors de nous qui s'exprime et qui veut juste se traîner, c'est la voix du mal-aimé en fait, c'est la petite voix du manque d'estime, du manque de confiance, cette voix-là aussi elle mérite d'être nourrie, elle mérite d'être rassurée par la voix de l'évolution, la voix de l'amour, et dire t'inquiète pas, ce que tu ressens là, je te comprends, ça va aller, t'es capable, tu peux y arriver, on va y arriver, tu vas voir, si les gens t'aiment, c'est juste que pour le moment tu ressens ça, mais tu vas y aller, moi c'était vraiment, en fait c'est vraiment ce vieux-là qui se passe en dehors de moi, puis ça me, en t'être en train d'en parler, ça m'éloigne beaucoup parce que la voix de la pauvre petite, c'est aussi la voix de la bouddeuse, ou celle qui a décidé de faire un petit canarien, qui a décidé de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, 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