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Morgan discusses the book "La Place d'Agnarno," an autobiographical text published in 1983. The book follows the life of Agnarno's father, from childhood to death, and explores themes of social class, shame, and grief. Morgan chose to read the book because of its title and recommendations from friends. While the writing lacked emotion and was sometimes confusing, it offered a unique perspective on social expectations and the search for one's place in the world. Overall, the book is a powerful exploration of family and societal relationships. Bonjour, je suis Morgan, aigle piquenard, et je vais vous parler du livre que j'ai décidé de lire qui est La Place d'Agnarno. C'est un texte autobiographique publié en 1983. Caractérisé par la neutralité de son style, il a remporté le prix Renambo. Le livre a la particularité de ne pas être découpé en chapitres. Il s'appuiera sur une division par partie suivant la chronologie du récit. Le mouvement de l'auteur est l'hypérréalisme littéraire. Le livre retrace l'histoire du père d'Agnarno, de son enfant jusqu'à sa mort. Elle décrit tout d'abord l'enfance puis l'adolescence de son père dans le pays de Caux, en Normandie, au sein d'une famille paysanne qui travaille pour un fermier de la région. Elle raconte la volonté d'ascension sociale de son père et sa décision, après son service militaire, de ne plus travailler à la ferme mais à l'usine. C'est le premier changement social de son père. Après son mariage, le père achète à crédit un café-épicerie et devient commerçant. C'est ce qui constitue un nouveau statut social. Agnarno raconte en détail ce qu'implique ce changement. Elle décrit la peur continuelle de son père de ne pas être à sa place et de ne pas se comporter conformément aux normes sociales de son nouveau milieu. Cette peur d'être déplacé, d'avoir honte, se manifeste dans plusieurs éléments, comme le rapport du père au langage et sa constante peur du regard des autres. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, naît Agnarno, dont certains éléments biographiques apparaissent dans la place. Elle va alors alterner les descriptions de la vie commerçante de son père et celles de leur relation persiste. Notamment la distance qui se crée progressivement entre elle et son père, tout d'abord sous le prisme de l'école, puis par son entrée dans le monde universitaire et académique. Cet éloignement se consolide avec le mariage de l'autrice, qui quitte définitivement son milieu d'origine, tant socialement que physiquement. En s'installant à Annecy avec son mari, qui est issu de la bourgeoisie, le livre se termine avec l'agonie et la mort de son père, puis sa rencontre avec l'une de ses anciennes élèves. Les principaux thèmes abordés ici sont les classes sociales, la honte et le deuil. Premièrement, les classes sociales sont un sujet récurrent dans la place, au lieu de l'ascension sociale du père, passant de charretier à ouvrier à commerçant, mais surtout de Agnarno, qui, elle, était partagée entre deux milieux, entre l'école, où elle côtoyait des enfants de la classe supérieure, et sa maison, avec ses parents de classe moyenne. Cette différence de classe sociale va aussi causer la distance entre Agnarno et son père, et cette distance va se creuser au fil du temps. Deuxièmement, un autre thème important est la honte, mot qui représente beaucoup le père, car celui-ci était particulièrement honteux de ses origines et de son manque de vocabulaire et de culture. Et pour finir, le deuil a une place importante dans ce récit, car même si n'est évoqué qu'au début et à la fin du livre, le lecteur garde en tête la mort du père tout le long de l'histoire. Mais maintenant, pourquoi ai-je choisi de lire La Place ? Dans un premier temps, le titre m'a interpellée. Il est normal pour tout être humain de chercher sa place et la trouver le but d'une vie. De plus, je me sens personnellement concernée car, en période d'adolescence, il est normal de chercher qui nous sommes réellement et quelle place nous occuperons dans la société. Et dans un second temps, on m'avait fait l'éloge de l'écriture d'Agnarno, et j'étais curieuse de découvrir ça par moi-même. Pour finir, ce livre m'a beaucoup été recommandée par des amis amoureux de la lecture. J'ai donc aussi suivi leurs conseils. Mon passage préféré est « Un jour, une fille en classe de CM2 a fait s'envoler son cahier par un splendide hachon. La maîtresse au tableau s'est retournée. « Distinguer, vraiment ! » c'est un extrait, page 52 du livre. Il m'a été amusant d'imaginer un éternuement splendide et distingué. Néanmoins, ce même éternuement appuie sur la différence des classes sociales entre cet enfant et Agnarno. Car en effet, un geste spontané comme celui-ci témoigne d'une éducation poussée et d'un contrôle de soi constant que ceux d'un moins bon milieu n'ont pas. J'ai donc aimé me faire ces deux remarques. Aussi, le passage qui m'a fait ressentir l'émotion la plus forte est « Honte d'ignorer ce qu'on aurait forcément su si nous n'avions pas été ce que nous étions, c'est-à-dire inférieurs » à la page 46. J'ai trouvé ce passage d'une grande violence et d'une réalité très dure à accepter pour un homme qui devrait être accepté et apprécié à sa juste valeur et non jugé pour l'image qu'il renvoie et ce qu'il sait ou ce qu'il ignore. Être considéré comme inférieur est extrêmement blessant, mais se considérer soi-même comme inférieur est encore plus. Par ailleurs, le titre a été très bien choisi et il correspond bien à l'histoire. C'est d'ailleurs celui-ci qui m'a inspiré et m'a poussé à choisir ce livre. Malgré tout, il reste assez vague. C'est pourquoi un autre titre pour La place d'Agnarno pourrait être Les silences du père. Ce titre évoque un des thèmes centraux du livre qui est la relation entre l'auteur et son père, ainsi que les non-dits et les silences qui marquent leur vie. D'autre part, le personnage que j'ai préféré est la mère. L'auteur ne parle pas beaucoup d'elle, mais j'ai aimé son indépendance et la relation qu'elle avait avec sa fille, Agnarno. J'ai trouvé dans la description qu'en faisait celle-ci, une femme juste, qui avait la capacité de trouver les mots adaptés et qui n'avait pas honte de ce qu'elle était, contrairement au père. Voici, si j'avais été professeur, je pense que j'aurais donné ce livre à lire à mes élèves, car on en apprend beaucoup sur la vie au temps de l'après-guerre et sur l'importance du statut social à cette époque. De plus, chercher sa place est quelque chose que tout un chacun connaît. Nous sommes tous confrontés à cette étape et ce livre en témoigne. L'écriture d'Agnarno diffère également de ce que l'on a déjà vu et revu, donc le livre permet d'explorer de nouveaux horizons. Une autre œuvre qui traite de la recherche de sa place est « Comment vivre cette vie sans avoir mal aux pieds ? » de Ewing, Briggs ou Pélène. C'est un livre pour enfants qui est sorti en 1997. Le livre raconte l'histoire d'un homme qui cherche sa place dans la société, mais qui meurt à chaque fois avant de l'avoir trouvé, d'un problème avec ses pieds. Sinon, une musique qui traite de la honte de soi, comme celle qu'éprouve le père envers lui-même, est « Crypt » de Radiohead. Les paroles de la chanson expriment des sentiments de honte et de désir de se fondre dans la masse, reflétant une profonde lutte avec l'estime de soi et l'identité personnelle. Pour finir, j'ai aimé lire la place d'Agnarno, même si je n'ai pas vraiment aimé l'écriture, qui manquait cruellement de sentiments. J'ai aussi été perdue plusieurs fois, car elle utilise beaucoup de pronoms, on ne savait donc pas tout le temps de quelle personne elle parlait. Pour conclure, la place d'Agnarno est un récit autobiographique puissant qui explore des thèmes variés, intéressants et enrichissants. On en apprend sur le quotidien du père, de l'auteur, son parcours, ses expériences et comment celles-ci ont affecté leur relation. Bien que le style d'écriture soit simple et direct, parfois au détriment des émotions, il permet de mettre en avant la duréalité de la vie. Cette approche offre un regard différent sur les luttes des personnes face aux attentes sociales et sur la quête de trouver sa place. Enfin, ce livre est une lecture enrichissante, invitant à réfléchir sur notre propre place dans le monde. C'est une œuvre qui touche par sa sincérité et son exploration des liens familiaux et sociaux. En fin de compte, ce livre nous rappelle que la quête de notre place dans le monde est universelle et intemporelle. Merci de votre écoute.