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Mais ou est qu'on s'en va? (Comment Crois-tu)

Mais ou est qu'on s'en va? (Comment Crois-tu)

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Le retour de Jésus "Mais ou est qu'on va?" présentations audio de quatre séries par le Conférencier Paul Scalliet

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This is a presentation by speaker Paul Scalippe about the return of Jesus. He has been in ministry for 42 years, including 22 years in Quebec. He will be speaking for four nights on the topic of Jesus' return. Many people have been asking questions about the end times, especially since the pandemic. People are anxious about what the future holds and whether we are nearing the end. Throughout history, there have been predictions about the end of the world, but Jesus himself said that no one knows the day or the hour. We should always be ready for the end, as it could come at any time. Some respected individuals, like Jacques Cousteau, have also warned about the irreversible damage caused by humans. While some may dismiss the idea of the end times, it is important to consider the signs and be prepared. Bienvenue dans la présentation audio de 4 séries par le conférencier Paul Scalippe et comment ce soir. Il nous conduira dans ses études de la parole de Dieu concernant le retour de Jésus. Le titre de ses études est Où est-ce qu'on s'en va ? Je vous souhaite une bonne écoute. Alors, j'ai entendu une rumeur d'un corridor ce soir en arrivant. Déjà ? Oui, déjà. Parait-il que vous ne voulez pas qu'on vous appelle Pasteur Scalien ? Ah non, parce qu'on m'a demandé comment est-ce qu'on doit prononcer cette affaire-là. Pasteur Paul, ça va très bien. Bon, donc ça confirme la rumeur. Pasteur Paul, ça fait combien d'années que tu es dans l'œuvre ? 42. 42 ans. C'est merveilleux. C'est merveilleux. Et maintenant tu es dans l'œuvre au Québec. Au Québec. Depuis combien d'années là-bas à peu près ? 22. 22 ans. Et auparavant en Europe ? Une vingtaine. Une vingtaine. Ailleurs peut-être ? Oui, dans tout ça, je ne donne pas les détails, mais il y a l'Europe, il y a l'Afrique, il y a l'Amérique du Nord. Donc voilà, trois continents. Moi j'en apprends ce soir. Au Québec, tu es en charge d'église ? Alors plus maintenant. Plus maintenant. Plus maintenant. J'ai donné ça à mon stagiaire et on m'a donné toutes sortes de projets à réaliser qui dépasseront probablement ce que je vais arriver à faire. Bon, c'est très motivant tout ça. Oui. Et tu es ici ce soir pour quatre soirs ? Quatre soirs. Vous serez là aussi j'espère. On a bien hâte de t'entendre parler. Merci. Sur le sujet qui sera ? Le retour de Jésus. Le retour de Jésus. Est-ce qu'on l'espère ? Oui. Est-ce qu'on le veut ? Oui. Il faut qu'on regarde ça d'un peu plus près. Il faut qu'on regarde ça d'un peu plus près. Oui. Sans plus tarder, je te laisse la parole. Merci. C'est gentil. C'est gentil. Bonsoir à chacun d'entre vous. Bonsoir. Bienvenue. Comme on l'a dit tout à l'heure, on va se concentrer pendant ces jours-ci sur le retour de Jésus. Alors, on ne va pas regarder ça dans tous les détails parce que ça nous prendrait plus que quatre fois. Je ne vais pas trop insister parce qu'il y a des gens ici qui vont me dire, mais écoutez, restez plus longtemps. Mais je ne pourrais pas. Mais j'aimerais prendre ces quatre soirs pour regarder avec vous l'essentiel de ce qu'il y a après au retour de Jésus. On va ouvrir la parole de Dieu. On va essayer de comprendre le temps dans lequel on est. Et avant d'ouvrir la parole de Dieu, je vous invite, on va prier ensemble. Seigneur notre Dieu, nous voulons essayer de comprendre ce que tu as à nous dire dans ta parole. Nous voulons comprendre le temps dans lequel nous sommes. Nous voulons te comprendre. Ouvre nos cœurs à ta parole, nous te le demandons au nom de Jésus. Amen. J'aimerais donc prendre un moment pour regarder avec vous ce qu'il se passe. Et depuis la pandémie, beaucoup de gens se sont posé toutes sortes de questions. Qui ne se posaient pas avant. Parce que tout d'un coup, le monde entier a été bouleversé. Et les gens ont commencé à se poser des questions. Et à se dire, mais est-ce qu'on est arrivé au bout ? Est-ce qu'on n'est pas arrivé au bout ? Est-ce qu'on va se remettre de cette affaire-là ? Est-ce que c'est le début du commencement de la fin ? Toutes sortes de gens ont commencé à se poser des questions par rapport à la fin des temps. Alors qu'ils ne se posaient pas ces questions-là. Et ça amène à réouvrir la parole de Dieu. Ça a amené des gens à aller chercher des réponses ailleurs. Mais j'aimerais regarder avec vous dans quelle perspective nous pouvons trouver dans la parole de Dieu une espérance qui soit claire. Mais j'aimerais faire un petit peu le tour d'horizon quand même avec vous avant. Qu'est-ce qu'il faut attendre des années à venir ? L'anxiété a monté énormément dans le cœur de nos contemporains à cause de cette pandémie. Les suicides ont augmenté, le problème de santé mentale dans tous les sens. Et ce n'est pas étonnant parce qu'on a tout d'un coup vécu quelque chose qu'on n'avait jamais vécu de si près que ça. Alors les gens se demandent, qu'est-ce qu'on va attendre dans les années qui vont venir ? Et finalement, on se rend compte, qu'on soit croyant ou pas, la plupart des gens pensent qu'on va arriver à une échéance, ça va se terminer quelque part. Quand, comment, personne n'est d'accord sur la manière dont ça va arriver, mais la plupart du monde aujourd'hui se rend compte qu'on va vers un mur, une fin, quelque chose. Certains le voient bien, d'autres le voient mal, mais on avance vers une fin. Il faut qu'on sache comment gérer ça. La fin du monde, ce n'est pas nouveau. Vous avez là sur l'écran quelques images de gens qui ont prédit la fin du monde et vous voyez que ça commence. Tôt, on a l'évêque de Tours en 400 et puis toutes sortes de gens, peut-être que vous reconnaissez quelques noms de certaines dénominations qui ont prédit la fin du monde. Remarquez une chose, c'est que ça a commencé avant 400 parce que les disciples de Jésus eux-mêmes étaient convaincus que Jésus allait revenir de l'heure vivante. Donc très tôt, on espérait que ça soit déjà fini. Ce n'est que plus tard que les disciples ont compris que ça allait prendre beaucoup plus de temps et qu'il y a un certain nombre de choses qui devaient se passer entre temps. J'aimerais simplement attirer votre attention sur deux noms qui sont là. Le premier c'est Joachim de Flore qui est ici. Non, pas là. Voyons. Ici. Qui est un étudiant de la Bible et qui pourrait véritablement être un pré-réformateur dans le sens où il a étudié les prophéties avec le désir de voir où on allait. Pas simplement d'entretenir une tradition mais d'aller beaucoup plus loin. Et il avait l'impression que ça finirait entre 1200 et 1260. L'autre sur lequel j'aimerais attirer votre attention c'est Isaac Newton qui était non seulement un scientifique mais aussi un théologien. Et je trouve extrêmement intéressant que l'étude des prophéties qu'il a faites dans son temps l'a amené à penser que la fin du monde serait pour l'année 2060. Pour lui c'était très loin depuis les années 1500. Très loin. Ne me demandez pas comment il est arrivé à ça, je ne sais pas. Mais il avait cette conviction que le monde se terminerait en 2060. Vous voyez, beaucoup de gens ont cherché à comprendre où serait l'échéance, où serait la fin, quand est-ce que ce sera. Evidemment, on a toujours cette question, comment ça se fait que tant de gens ont considéré, ont voulu trouver la date de la fin alors qu'il suffit d'ouvrir l'évangile de Matthieu au chapitre 24 pour trouver une parole de Jésus qui est extrêmement claire. Et qui dit, pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait. Ni les anges dans les cieux, ni le Fils, mais le Père Seul. Personne ne le sait. Alors pourquoi est-ce que vous amusez encore à faire toutes sortes d'élécubrations pour essayer de trouver quand c'est ? Personne sait. Et Jésus sur la terre disait, je ne sais pas quand ce sera. Et je peux comprendre ça parce que si je sais quand la fin va arriver, mon attitude va se changer en fonction de ça. Si c'est demain, je vais paniquer et je vais vivre d'une façon comme je n'ai jamais vécu jusque-là. Mais si c'est dans 40 ans ou 50 ans, je vais prendre sa couille, vous comprenez. Et ce n'est pas ce que le Seigneur veut. Le Seigneur voudrait qu'on soit prêt chaque jour pour la fin. Parce que notre fin à nous individuellement, ce sera la fin du monde pour cette personne-là. Quand est-ce qu'elle va venir cette fin ? J'en sais rien. Ça peut être aujourd'hui, ça peut être demain, ça peut être beaucoup plus tard. Mais j'ai besoin quand même de savoir que ma vie, en fait, peut s'arrêter n'importe quand. J'ai besoin d'être prêt pour ce jour-là. Alors on arrive dans une situation et dans une époque où on ne sait pas, on n'est pas sûr de savoir si notre fin individuelle va arriver avant la fin du monde. Et beaucoup se disent, ça pourrait fort bien arriver de mon vivant. Et c'est là qu'on commence à s'inquiéter, à se demander qu'est-ce que ça implique ? Qu'est-ce que ça veut dire pour moi aujourd'hui ? A quoi est-ce que ça m'engage ? Seulement ça fait longtemps qu'on crie au loup, au loup, retour de Jésus, fin du monde, ça fait depuis, toute l'ère chrétienne est remplie de gens qui ont crié au secours. Ce qui fait que maintenant quand on parle du retour de Jésus, les gens trouvent ça assez rigolo. On va reléguer ça dans l'arsenal des farfelus. Alors je vous ai pris ce clip de Tintin que vous connaissez, où le prophète Philillipus dit ceci, « Je vous annonce que des jours de terreur vont venir, la fin du monde est proche. Tout le monde va périr et les survivants mourront de faim et de froid. » Donc c'est caractéristique de cette complaisance qu'on a envers ces pauvres imbéciles qui croient que c'est la fin du monde. Il n'y a pas très longtemps j'étais dans une grande ville en Europe et sur un grand carrefour il y avait là quelqu'un qui annonçait la fin du monde. J'y ai regardé pour voir ce qu'il allait se passer. Les gens ne le regardaient même pas. Ils sont passés à côté de lui comme s'il n'existait pas. Un gars qui prêche la fin du monde, un de plus, qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ? Donc c'est symptomatique de cette attitude que l'on a. D'un côté on se pose ça même des questions, mais de l'autre, non, ça ce sont les farfelus qui parlent de la fin du monde. Cependant, depuis déjà pas mal de temps, des gens très respectables, de par leur expérience personnelle, ont tiré la sonnette d'alarme. J'en mentionne ici deux par exemple. Jacques Cousteau, qui s'est fait connaître dans les années 60 pour tous les travaux qu'il a fait par rapport au monde océanique. Et il avait déjà tiré la sonnette d'alarme à cette époque là en disant qu'on était arrivé à des dégâts irréversibles causés par l'homme dans les océans. A cette époque là, qui écoutait Cousteau ? C'était un scientifique intéressant qui est descendu avec son batiscafe au fond des océans. C'était intéressant, mais qui a commencé à regarder les choses de près par rapport à ces dégâts irréversibles dans les océans ? L'océan c'est grand, on est sur la Terre, après tout. Denis Meadow, dans les années 70, dans le cadre des réunions du club de Rome, avait fait un rapport qui porte son nom, le rapport Meadow dans lequel il dit « Je pense vraiment que l'humanité n'a plus de chance de s'en sortir ». 1972. Qui a écouté Meadow en 1972 ? Le monde, l'humanité n'a plus de chance de s'en sortir. Écoutez, les années 72, c'était la belle époque. Personne n'a écouté ce rapport Meadows. Aroun Tazieff, vulcanologue, directeur au centre de recherche du CNRS, en 1979, Aroun Tazieff alertait déjà des conséquences du réchauffement climatique à un moment où c'était totalement impensable. Donc ces gens avaient déjà une vision parce qu'ils avaient le nez sur les faits et ils avaient déjà tiré la sonnette d'alarme en 1979. Qui pensait au réchauffement de la planète ? Personne. Beaucoup plus proche de nous, Nicolas Hulot, qui a été ministre de l'environnement au gouvernement français, a démissionné en 2018 parce qu'il se trouvait dans une situation difficile et délicate. Il dit « Je ne veux plus mentir, je ne veux plus donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur cet enjeu-là ». Impuissant. Il a compris que sa position était là, une manœuvre politique, et il a dit « Moi je ne peux rien faire avec ça ». 2018. Il y a donc des gens qui réfléchissent, qui se posent des questions et qui tirent la sonnette d'alarme depuis longtemps par rapport à des faits qui sont en rapport avec ce qui nous préoccupe aujourd'hui énormément qui est l'environnement sous un aspect ou sous un autre. Et puis, évidemment, il y a encore cette fameuse prophétie de Nostradamus dans les années 1500. Nostradamus dans les années 1500 a écrit des prophéties sous le nom de Malachi d'Arma et il a annoncé les 111 derniers papes. Alors évidemment les prophéties de Nostradamus ce sont des paroles assez énigmatiques qu'on peut interpréter plus ou moins comme on veut. Mais beaucoup de gens se sont penchés là-dessus et se sont dit « Ah mais on est arrivé quand même pas mal au bout ». Nostradamus disait « Voilà, quand on va arriver au 111ème pape, le dernier, eh bien ce sera le moment où Rome va être détruit, le monde va se terminer, ce sera fini ». Alors beaucoup de gens se sont posé la question « Où est-ce qu'on en est dans ces 111 ? Comment est-ce qu'on va décoder les phrases très énigmatiques de Nostradamus ? » Éric Plantel qui est un spécialiste de Nostradamus écrit « Tout est sous nos yeux, nous ne voyons rien ». C'est parfois difficile à voir dans les prophéties de Nostradamus. Alors évidemment on se pose la question « Est-ce que François 1er sera le dernier pape avant le tout dernier qui selon Nostradamus devrait s'appeler Pierre le Romain ? Est-ce que le suivant sera Pierre le Romain ? Qui sait ? On n'en sait rien. Et évidemment Nostradamus avec le temps ça a développé une certaine popularité dans le monde. Les gens sont assez friands de mystères et on a essayé de décoder ces phrases énigmatiques pour y trouver des prophéties de notre temps. C'est simplement pour dire que depuis longtemps l'humanité essaie de comprendre ce qui va se passer à la fin et de décoder à sa manière les signes des temps. Est-ce que Nostradamus avait raison ? Est-ce que c'est la fin qui arrive ? Qui vivra verra. Cependant aujourd'hui une préoccupation importante dans l'humanité c'est l'écologie. Les scientifiques qu'on mentionnait tout à l'heure ont déjà tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises et vous connaissez maintenant Greta, le phénomène Greta est devenu connu dans le monde entier à cause de cette jeune fille de 16 ans qui finalement à cause de son esprit de revendication et de son audace a été invité par le secrétaire général des Nations Unies pour parler devant les Nations Unies, il a parlé devant des gouvernements européens à plusieurs reprises pour dire arrêtez de casser la maison que vous allez nous laisser en ruine. Elle a essayé de toucher le cœur de ses contemporains pour leur dire vous êtes en train de nous casser la maison. Vous nous démolissez la terre, vous vous allez partir et nous on va être sur un tas de ruines. Vous n'avez pas honte ? Donc Greta est un phénomène intéressant parce qu'une fille de 16 ans qui se retrouve à parler devant des gouvernements pour leur dire arrêtez de tout démolir. De toute façon l'économie, l'argent, la politique, tout ça, le jour où la terre est finie, qu'est-ce qui va arriver avec toutes ces préoccupations que vous avez ? Rien ! Donc mettez les choses dans le bon ordre, commencez par sauver la planète avant de commencer à faire de la politique et essayer d'avoir de l'argent. Réaction intéressante qui a quand même secoué le monde et interpellé pas mal de gens. Le phénomène Greta est un phénomène contemporain qui a sa signification dans le développement de notre civilisation. Alors celui-là je ne sais pas s'il y a besoin d'en parler beaucoup. Cependant le coronavirus a éveillé notre attention parce qu'on n'avait encore jamais jusqu'ici eu des épidémies mondiales, des pandémies. Il y avait des épidémies localisées par-ci par-là dans les pays pauvres mais pas chez nous, en tout cas pas depuis longtemps. C'est vrai que dans le Moyen-Âge la population européenne en particulier a été réduite énormément par les épidémies mais ça c'est il y a tellement longtemps. On ne s'en souvient même plus. Cependant on a découvert avec cette épidémie-là que le monde entier peut en être affecté en un rien temps. Et les gouvernements ont découvert sans nécessairement le chercher après ma mort qu'ils ont la capacité de bloquer le monde entier en un rien temps par des mesures qu'ils imposent en faisant peur aux gens. Si quelqu'un a peur il va faire tout ce que vous allez lui demander et c'est ce qui est arrivé. A tort ou à raison je ne rentre pas dans ce débat, je constate simplement que cette situation est pour nous quelque chose de nouveau qui a développé une nouvelle prise de conscience autant chez les gouvernements que chez les individus et qui maintenant est rentrée véritablement dans l'histoire et on s'est dit si c'est arrivé maintenant ça peut arriver encore. Est-ce qu'on sera davantage prêt pour la suivante que pour celle-là ? Pas sûr. D'ailleurs la confrontation à cette épidémie qui a traversé le monde a amené beaucoup de gens à perdre la tête parce qu'ils ont complètement paniqué faute d'avoir une ligne directrice pour se diriger. On a écouté toutes sortes de choses et beaucoup de gens ont perdu leur équilibre mental dans cette affaire-là. On en a encore les effets aujourd'hui et ceux qui travaillent dans le domaine de la santé peuvent vous en parler plus que moi. Il y a une société qui publie un bulletin et cette société de gens influents dans le monde a une horloge et chaque année ils vont dire à quel point on est de la fin du monde en fonction des situations économiques, politiques, etc. J'ai ici l'heure qu'ils ont donnée en 2020 c'est-à-dire avant la guerre qui est en Europe et ils avaient dit qu'en 2020 on était à 100 secondes avant minuit. 100 secondes avant minuit. Je ne sais pas aujourd'hui où ils en sont mais j'imagine que les événements dans le monde les ont amenés à réduire encore ça considérablement. On a là affaire à des politiciens, des économistes, des scientifiques, toute une société de gens très sélects qui fixent un temps pour la fin du monde en fonction de la situation où on est. 100 secondes avant minuit. Vous êtes prêts ? J'aimerais dire deux mots sur Pablo Servigne qui est un biologiste, un ingénieur, un agronome qui a déclenché un mouvement à partir d'un mot anglais, la collapsologie. Parce qu'il est convaincu qu'on est arrivé à un moment où le monde va collapser, le monde va s'effondrer. Il a développé une popularité incroyable dans les milieux francophones parce qu'il arrive avec une certaine vision très claire de ce qu'il faut faire parce que le monde va s'effondrer. Ce n'est pas un farfelu, ce n'est pas un religieux, ce n'est pas un excentrique, c'est un scientifique qui vous dit le monde va s'effondrer, voilà ce qu'il faut faire. Et les gens accourent. Il a écrit ceci, l'effondrement est pour notre génération d'ici 2030. Trop de facteurs se combinent pour échapper à l'effondrement. Comme je disais, ce n'est pas un religieux, ce n'est pas un farfelu, ce n'est pas un excentrique, ce n'est pas un exalté d'un homme de science qui dit écoutez voilà, ça va s'arrêter là. Et pour ça, il faut se préparer. C'est ce mouvement de la collapsologie qu'il a déclenché et qui rassemble des grands nombres de gens dans ses conférences en leur disant voilà ce que vous devez faire pour vous préparer qui est en fait essentiellement vivre une vie entièrement à 100% autonome. J'ai trouvé en 2020 dans la revue l'actualité qui est écrite par Charles Grandmont qui est rédacteur en chef, un article très intéressant. Je ne vais pas vous lire tout l'article, j'ai ici juste un extrait. Vous allez voir dans quel sens il parle. Il parle de ces gens qui eux parlent de la décroissance. Il dit ceci. Nous fonçons droit vers le cul de sac et le pire c'est que nous le savons trop bien. Notre mode de vie repose sur une croissance économique perpétuelle pourtant impossible à maintenir sur une planète aux ressources illimitées. Si tous les habitants de la terre vivaient comme nous, nord-américains, il faudrait cinq planètes pour contenter tout le monde. Il est illusoire d'espérer éviter le pire sans une profonde transformation de notre société et de nos façons de vivre. Selon eux, donc les tenants de la décroissance, il faudrait rompre avec notre obsession de la croissance économique et se mettre en marche arrière pour passer en mode décroissance. Vous savez très bien que dans notre mentalité, on doit toujours avancer et faire plus et mieux. Si vous allez changer de voiture, vous allez prendre un modèle un peu plus puissant. Si vous changez de maison, vous allez en prendre un peu plus grande, un peu plus moderne. Et ainsi de suite. Vous avez un téléphone, vous n'allez pas aller chercher un vieux téléphone qui se recale. Vous allez chercher quelque chose d'un petit peu plus moderne. On est tous dans ce mode de progrès, d'aller plus, plus loin. Et par conséquent, d'utiliser plus d'énergie, de dépenser davantage. Un mode de développement. Dans une compagnie, on ne va pas dire, écoutez, je vous embauche parce qu'on va travailler de moins en moins. Je vous embauche parce que je veux qu'on avance. On n'avance pas encore, mais si vous êtes là et si vous faites votre travail, ça va avancer. Les politiciens se font élire parce qu'ils disent, avec moi, ça va marcher. On va avancer, ça va progresser. Votez pour moi. Il n'y a aucun politicien qui va se faire élire en disant, écoutez, on va couper de partout et puis vous allez avoir des salaires moindres et puis on va dépenser mieux. Il n'y a pas un politicien qui se fait élire avec ça. Ils se font tous élire avec du progrès, du développement, du mieux, du plus. Donc on est dans cette mentalité-là et ces gens sont en train de dire, il faut arrêter tout ça, il faut mettre la marche arrière et il faut aller dans la décroissance, diminuer, réduire. Alors vous avez à votre disposition une foule de solutions aux problèmes qu'on a aujourd'hui. Les survivalistes, la collapsologie, les problèmes d'écologie, la décroissance, les complotistes et vous en avez encore beaucoup d'autres qui s'ajoutent à cette liste-là, qui apportent la solution aux difficultés qu'on rencontre aujourd'hui depuis la montée du niveau de la mer jusqu'au problème économique en partant par l'écologie et tout le reste. Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Il y a une chose curieuse, c'est que dans toutes ces préoccupations et toutes ces solutions qui sont apportées, personne ou presque ne fait référence à la Bible ou à la foi en Dieu. Et j'ai été extrêmement intéressé pendant cette pandémie de voir que les non-croyants étaient beaucoup plus préoccupés de savoir ce qui arrive à la fin du monde que les croyants. On avait comme l'impression que les croyants disaient, de toute façon nous on est à l'abri, pas de problème et ce sont les non-croyants qui se posaient des questions. Et ça m'a interpellé parce que je me suis dit, mais quelle attitude est-ce qu'on a, nous les croyants, vis-à-vis de ce qui arrive dans les années prochaines ? Comment est-ce qu'on prend ça ? En tant que croyant je ne peux pas m'empêcher de dire, je crois que Dieu est intervenu au début de l'histoire de l'humanité et par conséquent je crois qu'il va intervenir à la fin de l'histoire de l'humanité. Si au départ je ne crois pas ou je ne veux pas croire que Dieu était là au début, dans ce cas-là je ne vois pas l'intérêt de le mettre à la fin non plus. Mais c'est quand même difficile, c'est quand même difficile de regarder la réalité et même la réalité scientifique et de dire Dieu n'était pas là. Certains vont définir sa présence de façon différente, mais on se rend compte que la théorie de l'évolution qui est devenue dans le monde occidental l'explication officielle de tout le monde, est une manière de présenter les choses qui a pour objectif principal, pour ne pas dire unique, de raconter l'histoire du début en faisant bien attention que Dieu n'y ait pas du tout sa place. C'est-à-dire qu'on peut à la limite raconter tout ce qu'on veut pour autant que Dieu n'a pas sa place là-dedans. Et beaucoup de gens sont prêts à accepter toutes sortes d'idées à condition que Dieu n'ait pas sa place là-dedans. On va mettre Dieu à l'extérieur de cette affaire et on va se débrouiller tout seul pour raconter l'histoire. Parfois on se retrouve devant des incohérences assez troublantes par rapport à ça. Ce que j'aimerais faire en tant que croyant c'est regarder ce que la Bible dit. Le problème c'est que beaucoup de gens dans le monde aujourd'hui vont dire, moi j'ai lu ça dans la Bible, moi j'ai lu ça dans la Bible, moi j'ai lu ça dans la Bible. Et vous vous retrouvez aujourd'hui avec plein de gens qui vous racontent des choses qui soi-disant viennent de la Bible mais qui ne concordent pas entre elles. Alors j'aimerais juste rappeler en commençant un certain nombre de points simples qui sont des bases si on veut comprendre ce que la parole de Dieu nous dit. Trois choses fondamentales. Premièrement la Bible s'explique par elle-même. Si je trouve une question, un problème en lisant l'évangile de Jean, et bien il va peut-être falloir que j'aille dans l'évangile de Matthieu ou dans les psaumes pour trouver la solution. Si je considère que la Bible a un seul auteur, alors cet auteur va me donner les réponses. Seulement aujourd'hui beaucoup de gens disent, ouais mais c'est des hommes qui ont écrit ça. Alors c'est vrai, ce sont des hommes qui ont écrit ça. Mais ces hommes-là n'étaient jamais que des secrétaires du même auteur qui est Dieu, qui leur a parlé. C'est poussé par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. Donc ces secrétaires-là effectivement ont écrit de la part de Dieu. Mais si c'est véritablement Dieu qui les a inspirés, alors il doit y avoir concordance dans tout ce que Dieu a révélé. Il va le révéler de façon différente suivant les temps. La manière de le faire va être peut-être différente avant Jésus ou après Jésus. Mais le Dieu révélateur ne va pas donner une chose et son contraire. La Bible s'explique par elle-même. Je vais donc chercher à l'intérieur même de la Bible la réponse aux questions que je peux avoir. Deuxième point, le contexte nous indique comment comprendre un texte. Il y a dans les Écritures plusieurs sortes de textes. Il y a des paraboles que vous connaissez bien, les paraboles de Jésus. Il y a des textes historiques qui nous racontent l'histoire du peuple hébreu par exemple. Il y a des textes prophétiques où les prophètes vont annoncer un certain nombre de choses par rapport à l'avenir du peuple d'Israël ou d'autres. Il y a aussi des textes symboliques. Daniel, l'Apocalypse. Quel est le genre de texte auquel j'ai affaire ? Parce que je ne vais pas pouvoir décoder une parabole de la même manière que je vais décoder un texte historique. Si c'est une histoire qui nous est racontée ou si c'est une parabole, ce n'est pas la même chose. Je ne peux pas les traiter de la même manière. Il va falloir que je comprenne à quoi j'ai affaire. Quel texte est-ce que j'ai devant les yeux ? Et puis finalement, les enseignements de la Bible doivent tous être cohérents entre eux. Et ça c'est important parce que, par exemple, si j'ai un certain nombre de croyances par rapport à la mort et que je mets à côté de ça ce que je découvre par rapport au retour de Jésus, puisque c'est ce dont on parle, et que les deux ne s'harmonisent pas, il va falloir que je revoie ma copie. Que je revoie si, dans l'un ou dans l'autre, je n'ai pas introduit des éléments qui ne sont pas bibliques. Parce que ce que la Bible dit sur la mort, ce que la Bible dit sur le retour de Jésus, sont deux enseignements différents mais qui doivent s'harmoniser. Et ainsi de suite. Est-ce que mes croyances en tant que chrétien s'harmonisent entre elles ? Ou bien est-ce que ce sont toutes des boîtes séparées qui ne communiquent pas et qui sont parfois pleines d'incohérences les unes avec les autres ? C'est donc très important de savoir si les différentes croyances que j'ai et que je pense basées sur les Écritures s'harmonisent entre elles, se marient entre elles, se complètent entre elles ou s'opposent. J'aimerais lire avec vous un certain nombre de passages bibliques qui nous aident à comprendre qu'il y a dans les Écritures une perspective. Et cette perspective finalement, quand on prend les morceaux un petit peu partout, et on va regarder des textes un petit peu partout, cette perspective est finalement très claire. Elle nous amène toujours dans la même direction. Le livre de Job, dont ce texte est issu, est un livre qui a été écrit avant le Pentateuch, c'est-à-dire avant Genèse, Exode, Lévitique, Nombre et Deutéronome, les cinq livres de Moïse. Il a été écrit avant, 1500 ans avant Jésus. Ce qui veut dire qu'avant même que notre Bible commence à être écrite par les cinq premiers livres de Moïse, les gens de cette époque-là, les croyants de cette époque-là étaient très au clair sur un certain nombre de choses pour lesquelles aujourd'hui on est dans le brouillard. Regardez ce que Job dit dans son livre. « Moi je le sais, mon défenseur est vivant et à la fin il se dressera sur la terre, après que ma peau sera détruite. Moi-même en personne, je verrai Dieu. Oui, je le verrai moi-même de mes yeux. C'est moi qui le verrai et non un autre. Que ce moment arrive vite, je brûle d'impatience. » Job, avant que Moïse n'écrive le livre de la Genèse, était très au clair qu'un jour il verrait Dieu de ses propres yeux. Et remarquez bien, il dit « moi-même en personne, je verrai Dieu ». C'est-à-dire que Job croit à la résurrection. Il ne croit pas à la réincarnation. Il croit à la résurrection. C'est moi qui vais voir Dieu. Et il se rend bien compte qu'il est à la veille de la mort, qu'il va mourir, et qu'un jour son défenseur va se lever sur la terre. Job était très au clair sur la résurrection à la fin. Et il a hâte que ça vienne. Dans le livre du prophète Esaïe, au 8e siècle avant Jésus, Esaïe écrit « Il engloutit la mort pour toujours, le Seigneur l'Éternel. Et suit les larmes de tous les visages. Il fait disparaître de toute la terre la honte de son peuple car l'Éternel a parlé. En ce jour on dira voici c'est notre Dieu en qui nous avons confiance et c'est Lui qui nous sauve. C'est l'Éternel en qui nous avons confiance. Soyons dans l'allégresse et réjouissons-nous de son salut. Une assurance ferme et solide. Il engloutit la mort pour toujours. Écoutez, dans le monde où on est aujourd'hui, on est loin de ça. Donc ce qu'il annonce c'est véritablement une fin de ce que nous connaissons pour le début de quelque chose de totalement différent. C'est le Dieu qui nous sauve et nous avons confiance. Alors la question se pose, si déjà au 8e siècle avant Jésus, les prophètes étaient au clair sur ce point, comment ça se fait qu'aujourd'hui on n'est pas plus que ça ? Le livre du prophète Daniel. Très intéressant parce qu'il apporte de la part de Dieu des prophéties qui touchent jusqu'à la fin des temps. On touchera superficiellement quelques unes d'entre elles. Au chapitre 12 il est dit, en ce temps là se lèvera Michael le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple et ce sera une époque de détresse telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. Le prophète Daniel voit ici une échéance très claire pour tout le monde. Une période de détresse, de grande calamité comme il n'y a jamais eu. Ça c'est pas difficile à imaginer. Parce qu'on voit déjà ces choses se profiler dans l'avenir. Mais il dit voilà, il va y avoir de la résurrection dans deux directions différentes. Les uns pour la vie éternelle, les autres pour la destruction éternelle. Et remarquez, il n'y a pas d'autre solution. Il n'y a pas un espace gris au milieu où il va y avoir ceux qui seront moitié-moitié. C'est sauvés ou perdus, vifs ou morts. Et aujourd'hui on n'aime pas ces situations qui sont si réduites. On aime les situations style cafétéria où on peut prendre ce qui nous arrange et se faire son petit menu. C'est la solution de tous les théoriciens dont on a parlé pour commencer. Qui vont faire leur petite soupe à eux et vous l'offrir. Dans la parole de Dieu, c'est ou la vie ou la mort. C'est inconfortable pour certains d'entre nous. Le prophète Joël est un prophète intéressant parce que c'est un prophète qu'on appelle eschatologique. C'est-à-dire que son texte se concentre sur ce qui se passe à la fin des temps. Et il dit ceci. De la part de Dieu, je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant l'arrivée du jour de l'éternel, ce jour grand et terrible. Alors quiconque invoquera le nom de l'éternel sera sauvé. Une échéance ou un choix doit être fait. Situation difficile, mais celui qui invoquera le nom de l'éternel sera sauvé. C'est cette même idée qu'on a dans les autres textes. Oui ou non, vie ou mort. Et on peut comprendre ça facilement parce qu'on se rend compte en se référant à tous les théoriciens dont on parlait tout à l'heure que dans leur esprit c'est aussi vers une fin qu'on va. Ils vont simplement trouver une autre solution pour survivre à cette fin là. Parce qu'ils pensent que la roue va continuer à tourner. Dans le livre de Malachi, il nous est parlé ici de la fin. Et il est dit, moi le seigneur de l'univers, je le dis, mon jour arrive. Il est brûlant comme le feu. Ce jour là, tous les orgueilleux et tous ceux qui font le mal seront comme de la paille. Ils seront complètement brûlés. Je ne leur laisserai ni racines ni branches. Mais pour vous qui respectez mon pouvoir, le soleil de justice se lèvera. Il apportera la guérison dans ses rayons. Vous sortirez et vous bondirez de joie comme des veaux bien nourris. Même chose, deux catégories de gens. Mon jour arrive. C'est difficile d'imaginer, si on croit que Dieu existe, qu'il ne fasse rien face à la situation du monde. Qu'il s'asseye dans son fauteuil et qu'il regarde la terre qui se démolit et qui se détruit. C'est difficile à imaginer. D'autant plus que si on est simplement croyant, sans aller beaucoup plus loin, on est obligé d'avoir dans l'image, quelque part, dans cette image là, Jésus. Jésus serait venu pour rien. Difficile à penser. Difficile à imaginer que Jésus soit venu et que Dieu regarde cette affaire qui se dissout toute seule et qui dit, bon, pouf, voilà, c'est fait. Difficile à imaginer. Mon jour arrive. Et le jour de Dieu n'est pas une échéance pour tout le monde la même. Il y a deux solutions. Dans l'évangile de Jean, chapitre 14, se trouve ce texte que vous connaissez bien. Il est dit, il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père, si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place et lorsque je m'en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi. Vous avez remarqué, Jésus dit, je reviens. Et il dit, je ne vais pas venir m'installer sur la terre pendant un temps indéfini. Il dit, je viens pour vous prendre avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi. Si on regarde la situation du monde qui est décrite par les prophètes, on en a vu quelques-uns, qui disent que ce sera une situation invivable, on comprend que le Seigneur vient chercher et sortir de là ceux qui y vivent et qui sont sauvés. Autrement dit, le retour de Jésus, c'est l'évacuation de la planète. C'est pas Jésus qui vient s'installer pour régner et puis donner une seconde chance à ceux qui ont hésité à l'accepter. Non, non, non, c'est fait. La seconde chance c'est maintenant. Jésus revient et je vous prendrai avec moi. Évacuation de la planète. Est-ce qu'on est prêt à ça? Dans l'évangile de Matthieu, Jésus présente les signes des temps et les présente de façon très graphique. Alors le signe du Fils de l'Homme paraîtra dans le ciel. Toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront le Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante et ils rassembleront ses élus des quatre vents d'une extrémité des cieux à l'autre. Il y a dans ce passage quelque chose qui me touche énormément. C'est lorsque Jésus dit, toutes les tribus de la terre se lamenteront en voyant venir Jésus. Ça veut dire tout simplement que quoi que les gens disent, le retour de Jésus dans le monde ne sera bonne nouvelle pour presque personne. Vous comprenez, c'est une catastrophe Jésus qui revient parce qu'on a cru ceci, on a affirmé cela, on a couru après la popularité, après l'argent, après ceci, après cela et voilà maintenant Jésus qui met tout ça par terre. Ça n'intéresse pas grand monde. Ça donne un coup de pied dans les plans et les projets que tous les êtres humains ont sur la terre. Toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront le Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel. Lorsque Jésus revient, le monde ne sera pas content. Pas plus quand il vient la deuxième fois que quand il est venu la première. Parce que la première, on en a tellement assez qu'on la met sur une croix. La deuxième ce sera un petit peu différent. Mais le fait de penser que le monde ne veut pas voir revenir Jésus me préoccupe. Je préfère avoir sa solution à lui. Soyez donc patient frères et sœurs jusqu'à l'avènement du Seigneur. Vous aussi soyez patient, affermissez vos cœurs car l'avènement du Seigneur est proche. Lorsque Jésus remontait au ciel, il a donné une clé à ses disciples. Et comme ils avaient le regard fixé vers le ciel, les disciples, pendant qu'il s'en allait, Jésus, voici deux hommes vêtus de blanc leur apparure et dire, « Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. Alors vous avez vu dans les dates tout à l'heure de tous ceux qui fixaient la fin du monde, il y a toutes sortes de gens qui ont dit, « Ah mais Jésus est revenu, mais il est revenu spirituellement, il est revenu mystiquement, il est revenu dans vos cœurs. » Ce n'est pas ce que Jésus dit. Jésus dit, il va revenir de la même manière qu'il est parti, le même Jésus, le même qui était avec les disciples sur la terre et qui remontait au ciel et qui maintenant travaille pour nous, le même va revenir, le même. Pas un personnage sans nombre ou sans sosie, non, non, non, le même. De la même manière, c'est-à-dire tout aussi en chair et en os, j'allais dire, tout aussi réellement qu'il est parti. On ne peut donc pas s'amuser à tirer sur ce que Jésus raconte en disant, « Ah ben, ce sera comme ceci, ce sera comme cela. » Jésus a dit, « Je pars et je reviens. » Le même. « Voici, il vient avec les nuées et tout œil le verra. Même ceux qui l'ont percé et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. » Tout œil le verra. Alors, je sais que la technologie aujourd'hui nous permet de voir ce qui se passe à tous les coins de la terre en même temps. Il y a ce soir des gens qui nous regardent, qui sont chez eux en pantoufles, en pyjama et qui regardent ce qu'on fait. La technologie nous permet de faire des choses extraordinaires, de voir ce qui se passe à l'autre bout du monde. Mais Jésus dit, « Non, non, non, tout œil le verra. S'il revient en personne et que tout œil le voit, c'est quand même quelque chose qui nous dépasse et la technologie à ce moment-là n'aura plus grand-chose à faire. » Jésus revient pour l'humanité entière. Et par conséquent, je ne peux pas me retrancher derrière les théories de l'un et de l'autre en disant, « Ça m'arrange d'aller dans ce sens-là. » Il y a un jour où il faudra regarder les choses en face. Et j'aimerais ce soir essayer d'orienter vos réflexions d'une façon un petit peu différente. On parle de la fin du monde. Et les gens sont préoccupés par la fin du monde. Qu'est-ce que ça va être la fin du monde ? Comment est-ce qu'on va réagir à la fin du monde ? Mais j'aimerais vous proposer ceci, c'est qu'il y a quelque chose de beaucoup plus important que la fin du monde, c'est le retour de la personne de Jésus. Parce que la fin du monde, c'est un événement. Le retour de Jésus, c'est une personne qui vient. Ça change tout dans la perspective de la fin des temps. Et cette manière de voir les choses nous permet aussi d'aborder l'avenir d'une façon très différente. Parce que si l'on parle de la fin du monde, ou si l'on parle du retour de Jésus, je ne vais pas me préparer à la même chose, vous comprenez ? Je ne me prépare pas à un événement de la même manière que je me prépare à la rencontre avec quelqu'un. Et je sais par conséquent que la Terre ne sera pas détruite par une guerre nucléaire. Je sais que la Terre ne sera pas pulvérisée par une pierre qui va tomber du ciel et casser la boule. Je sais aussi qu'elle ne sera pas vidé par les épidémies. Je sais aussi qu'elle ne va pas dessécher parce qu'il n'y aura plus une seule goutte d'eau sur la planète. Et inversement, je sais que les mers ne vont pas monter tellement qu'on va être tous noyés, y compris la statue de la liberté. On ne va pas mourir non plus, tous morts de famine. Par conséquent, ce que le Christ a annoncé par rapport à sa venue, qu'on le veuille ou non, qu'on y croit ou pas, que ça fasse notre affaire ou non, ça se réalisera sans qu'il nous demande notre avis. Alors, j'ai quand même meilleur temps de savoir qui est celui qui va revenir pour me préparer à une rencontre, pas comme le monde se prépare en disant, moi je fais mes affaires, Christ est Dieu, il fait son affaire, moi je dois me débrouiller tout seul. Non, non, parce que le jour où le Seigneur va mettre son pied dans la fourmilière pour remettre de l'ordre, il faudra que je sache quelle relation j'ai entretenue avec ce Jésus-là. Est-ce que c'en est un pour qui je vais dire, aïe, aïe, catastrophe, le Christ revient, tous mes projets tombent à l'eau ? Ou bien est-ce que, comme le disait le prophète Ézeuil, celui qui nous sauve, nous l'avons attendu ? C'est pas la même chose. Mais quand le Fils de l'Homme reviendra, t'aura-t-il la foi sur la terre ? Écoutez, il y a aujourd'hui dans le monde un développement particulier, qui est le développement de la spiritualité. Vous entendez parler de ça de partout. Chacun a développé sa spiritualité, mais la spiritualité et la foi sont deux choses bien distinctes. La spiritualité, ce sont ces croyances qui permettent à chacun de choisir ce qu'il trouvera le plus épanouissant pour lui-même. Par conséquent, je vais choisir ce qui me convient. Et je vais dire, ce qui convient à l'un ne conviendra pas à l'autre. Ce qui convient à toi ne convient pas à moi, puis c'est correct. Chacun fait sa soupe à soi. Et on arrive sur cette philosophie du relativisme, où tout est relatif. Ce qui est bon pour moi n'est pas nécessairement bon pour toi, et puis c'est parfait. Tu fais ta spiritualité, moi je fais la mienne. Et on va prendre un ingrédient ici, un ingrédient là, dans toutes les philosophies qui peuvent exister dans le monde, on va faire une soupe personnelle avec ça, et ça nous convient parfaitement. Et la spiritualité a bonne presse. Écoutez, vous allez dans un magasin, vous voyez des petits Bouddhas à vendre, vous voyez tout un tas de choses ésotériques à vendre, et si vous parlez de Jésus, bon, ça ne commence pas à arriver avec ça. Alors, je suis conscient, je suis vraiment conscient que dans beaucoup de pays occidentaux, les gens qui disent « je ne crois plus en Dieu », en fait, ne se rendent pas compte que ce n'est pas en Dieu qu'ils ne croient plus, mais c'est dans l'Église. Ils ont rejeté le cléricalisme, ils sont anti-cléricaux, ils ne sont pas anti-Dieu. Parce qu'ils ont remplacé le Dieu qu'on leur a fait avaler par un autre. Le problème, c'est que le Dieu qu'on leur a fait avaler n'est pas celui qui est révélé dans les Écritures. Et par conséquent, ça n'a pas développé chez eux de la foi. Autrement dit, la foi, c'est une relation avec Dieu en s'accueillant sur les promesses bibliques révélées. La foi, c'est une relation entre deux personnes. Dans les spiritualités, je suis celui qui va capter les puissances pour les utiliser pour moi. Dans la foi, Dieu met sa puissance à ma portée pour me sauver. C'est une personne qui vient, c'est une personne qui me sauve, c'est une personne qui revient. Et c'est un monde de différence. Ce qui veut dire que je ne vais pas avoir cette panique et cette peur dramatique de la fin du monde qui va arriver. Qu'est-ce qu'on va devenir ? Que vont devenir nos enfants ? Que va devenir tout ce que je possède ? Parce qu'avant ça, il y a Jésus qui va revenir. Et c'est à cet événement-là que je suis invité à me préparer à la rencontre d'une personne. Evidemment, si je ne la connais pas cette personne, ça va être un petit peu différent. Le christianisme biblique est d'abord une personne. Jésus est l'entretien d'une relation personnelle avec lui. Se préparer à la fin du monde, ce n'est pas d'abord faire des provisions alimentaires, ce n'est pas construire un bunker, ce n'est pas préparer des jardins suspendus partout au fin fond de nulle part pour être sûr de survivre. Non. Se préparer à la fin du monde, c'est se préparer à la rencontre avec une personne qui a promis de revenir pour me sauver. Pas pour me perdre. Comment est-ce que je le sais ? Je le sais parce qu'il est déjà venu pour s'assurer que j'ai tout ce qu'il faut pour être sauvé quand il va venir la deuxième fois. Alors je ne peux pas imaginer que s'il est venu la première fois pour assurer qu'il me sauve, il ne va pas revenir la deuxième fois. Ecoutez, je vais prendre une illustration simple. Jésus qui vient la première fois me donne le moyen d'être sauvé. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas. Mais qu'il est la vie éternelle. Autrement dit, la mort de Jésus sur la croix et son ministère sur la terre donne à celui qui croit le moyen d'avoir la vie éternelle. C'est comme s'il nous donnait un chèque. Vous avez un chèque. Mais vous ne pouvez même pas vous acheter un kilo de patates avec ça. Faux cash. Quand j'accepte Jésus comme mon sauveur, j'accepte le chèque avec un montant incroyable où il y a marqué vie éternelle. Mais ce n'est pas fini. Je veux le cash moi. Et le cash, Jésus vient nous le donner lorsqu'il revient la deuxième fois. Donc si vous avez accepté le chèque, c'est bien. Mais le cash alors, ça ne vous intéresse pas ? Tant que je n'ai pas le cash, je vis dans une espérance. Mais si je ne crois pas que cette espérance va se traduire d'une façon concrète par la venue de Jésus, c'est une espérance qui n'a pas de fondation. J'attends que le Seigneur vienne me donner le cash de ce qu'il est venu faire la première fois. Se préparer à cette rencontre est une perspective bien plus réjouissante que d'attendre la catastrophe finale. Si je veux me réjouir de la venue de Jésus, et je ne parle plus de la fin du monde, vous comprenez. Si je veux me réjouir de la venue de Jésus, il va falloir que j'apprenne à connaître ce Jésus qui va revenir. Ce ne soit pas un étranger, ce soit celui que j'attends. Et si je veux l'attendre dans la joie, aujourd'hui je peux dans une certaine mesure le rencontrer au travers de sa parole, par la prière, par un contact personnel avec lui. De sorte que quand il reviendra, on se connaisse déjà, on sait parler déjà, et on le voit nous conduire dans la vie, nous protéger, nous garder. Certains d'entre vous ont fait cette expérience déjà, de voir Dieu qui dirige, qui répond aux prières. Oh, je ne sais pas toujours comme on voudrait, je suis bien placé pour le savoir, mais Dieu répond, il a des plans. Il a des plans pour chacun d'entre nous. Et bien entendu, le plan suprême que Jésus a, c'est de pouvoir nous sauver les jours où il revient. Alors, il va falloir qu'on regarde cette dimension là, parce qu'on a besoin de se préparer à ça, et la prochaine fois, on va regarder quelle heure est-il à l'horloge de Dieu. Est-ce qu'il y a dans les écritures, des indications qui nous disent, dans ce grand panorama de Jésus, est-ce qu'on a une idée où on en est ? Même si on ne peut savoir ni le jour, ni l'heure, est-ce que le Seigneur nous dit, voilà où vous en êtes dans la perspective du temps ? Et je crois que le Seigneur répond à cette question là. Alors, ce soir, j'ai simplement voulu essayer de changer la perspective que nous pouvons avoir, de changer de cette notion de fin du monde vers le retour de Jésus. Un événement catastrophique vers une rencontre extraordinaire. Ça changera notre perspective, ça changera notre préparation, ça changera notre vie ici-bas, ça changera notre cœur. On prie ensemble. Notre Dieu, notre Père, nous venons au nom de Jésus pour te remercier de ce que tu nous as fait la promesse, de le revoir et de ce qu'il revienne pour nous sauver, pour nous prendre avec lui. Nous sommes tous préoccupés par toutes ces préoccupations de la vie quotidienne, tous ces soucis, que ce soit à l'école, que ce soit au travail, que ce soit dans la famille, que ce soit pour l'argent, que ce soit pour mille et une choses qui nous préoccupent. Et Seigneur, nous rendons compte que nous ne te donnons pas dans notre vie d'aujourd'hui la place qui te revient, surtout alors que nous attendons ce retour glorieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus. Seigneur, nous te demandons d'éveiller nos cœurs, non pas à un événement qui fait peur, qui nous inquiète, qui nous préoccupe, mais au contraire à une rencontre extraordinaire à laquelle tu nous invites de nous préparer. Et tu nous as donné dans ta parole tout ce dont nous avons besoin pour être prêts à cette rencontre. Seigneur, donne-nous de saisir ces indications que tu nous as données, ce programme pour nous préparer, de le saisir de tout notre cœur, de sorte que notre vie déjà aujourd'hui soit une vie de paix et d'assurance dans le retour de Jésus qui vient bientôt. Accorde-nous ces grâces. Au nom de Jésus, nous t'en prions. Amen. Rendez-vous demain pour savoir à quelle heure il est. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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