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INTRODUCTION DIMENSION_CANONIQUE_DE_LOEUVRE_SACRAMENTELLE

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In this information, we discuss the canonical dimension of the sacramental work of the Church. The sacramental work introduces us to the grace of God through the actions of the Church and supports believers on the path to salvation. Both clergy and laity participate in this sacramental life, with each individual being called to contribute to the work of Christ in the world. The term "kleros" is used to describe those chosen by the Church to serve, and there are distinctions between hierarchs and other clergy. The ordination of clergy is performed by bishops, who must themselves be ordained by other bishops. The ordination is a one-time event, and repetition is not allowed except in cases where someone was previously ordained by heretics. Pendant notre cours, nous allons parler de la dimension canonique de l'œuvre sacramentale de l'Église. L'œuvre sacramentale, c'est une réalité ecclésiale qui nous introduit dans l'œuvre de la grâce de Dieu par tout ce que l'Église accomplit. Et cette œuvre sacramentale soutient les fidèles sur le chemin de salut. Dans la vie de l'Église, nous avons des différents actes de vie sacramentale qui sont réalisés à l'aide des personnes qui sont instituées dans la vie ecclésiale, en tant que des servants du culte, mais en même temps, chaque fidèle participe à cette vie sacramentale. Et cette symbiose entre l'œuvre du prêtre, du clergé et l'œuvre des fidèles est très importante. Nous allons commencer par un approche canonique de ce qui est le ministère pastoral. Ça va nous aider à comprendre comment Dieu choisit parmi les fidèles des gens qui ont la capacité de se mettre au service de l'œuvre de l'Église. Chacun d'entre nous, nous sommes membres du corps du Christ et nous sommes appelés à prendre part à l'œuvre du Christ dans le monde. Par notre participation, le Christ continue son œuvre jusqu'à la fin du monde. Par le baptême, chacun d'entre nous est intégré dans cette œuvre et chacun d'entre nous a reçu la grâce d'une prêtrise sainte qui est une réponse à ce que l'Église nous a adressé à chacun d'entre nous. Comme le dit l'apôtre Pierre dans son premier Épitre, chapitre 2, verset 5. Donc, on peut bien constater que le Christ ne se contentait de restaurer lui-même la nature humaine. Il a donné à chacun d'entre nous la possibilité de faire de notre propre vie son œuvre et il nous a demandé de faire autour de nous des disciples afin que son œuvre soit multipliée dans le monde. Ainsi, chaque fidèle reçoit un appel et en même temps, en fonction de sa vocation, de sa capacité et de son charisme personnel, il est intégré dans l'œuvre du Christ. C'est pour cela que nous pouvons dire que l'être humain est appelé à œuvrer dans le monde et assumer une multitude de services et que chacun des êtres humains peut participer à cette amplification de l'œuvre du Christ dans le monde. Dans l'Évangile de Matthieu, chapitre 24, verset 14, nous est dit qu'il y a une multitude de personnes qui sont appelées à œuvrer pour le Christ, mais qu'il y a seulement quelques-uns qui sont élus. Cette élection, c'est une élection qui confère à ce petit nombre de personnes une responsabilité toute particulière. Ceux qui sont élus, comme le dit l'apôtre Paul dans l'Épitre aux Colossiens, chapitre 3, verset 12, sont habillés par la grâce de Dieu et par la miséricorde, par la bonté, par l'humilité, par la patience, ils arrivent à œuvrer dans le monde l'œuvre du Christ. Dans son premier Épitre, l'apôtre Pierre, dans le chapitre 1er et le verset 2, il dit que ceux qui sont élus par Dieu sont élus dans l'obéissance et que, par cette élection, ils sont introduits dans la paix du Christ et ils ont comme mission, justement, cette œuvre de multiplication de cet état d'esprit. La paix et l'œuvre du Christ se multiplient dans le monde par l'œuvre de ceux qui sont choisis. En même temps, il ne faut pas oublier que cette élection parmi les chrétiens fait partie d'une œuvre beaucoup plus grande. Toute l'Église, tous les membres du Christ sont élus et cette Église devient le nouveau peuple élu, justement, pour que, par sa présence dans le monde, elle accomplit une œuvre de restauration du monde tout entier. Quand nous parlons du Serviteur du Christ, nous parlons du clergé et de l'état clérical. Le terme « kleros », en grec, désigne un morceau de bois qui est utilisé pour tirer au sort, donc pour donner la possibilité de choisir et, par ce terme, ce qui est choisi, œuvré dans l'Église, sont en effet les moyens choisis par l'Église pour mettre au travail le monde tout entier. Par ce morceau de bois, chacun qui est présent peut choisir et il se trouve marqué par le résultat de son choix. Chacun a la chance d'être choisi au service de Dieu. Ce terme « kleros » est utilisé pour désigner ce qui œuvre dans la vie de l'Église à partir du IVe siècle. C'est dans les canons dits des apôtres et dans les canons du premier concile œcuménique qu'on entend la première fois cette allusion et ce renvoi à une liste de membres du clergé. Et dans les canons de l'Odyssée, canons 24 et 27, on voit une distinction parmi les membres du clergé. Donc, ces canons 24 et 27 parlent de hiératiques. Donc, le diarque et le prêtre autour de l'évêque sont les hiératiques. Et les autres sont des desservants. Donc, au concile de l'Odyssée, on voit bien cette distinction parmi les membres du clergé. Mais seulement dans le concile intrûlo, par les canons 77, il est opéré la distinction entre hiératiques, ceux qui ont la responsabilité de l'œuvre sacramentale, évêque, prêtre et diacre, et clériqui, le clergé, en général, qui est constitué de sous-diacres, lecteurs et ceux qui s'occupent du champ ecclésial. Plus tard, dans la vie de l'Église, on a utilisé deux termes, « chyrotonia » et « chyrotesia ». Par ces deux termes, on désigne l'acte d'élection et d'ordination de celui qui est appelé au service de l'Église. Jusqu'au VIIe siècle, ces deux termes étaient synonymes. Dans tous les cas et pour toutes les étapes de l'appel sacramental du sacerdoce, on utilisait le mot « chyrotonia » et le mot « chyrotesia ». Même si le contenu de ce mot n'était pas très précis, dans les canons VI du Calcédoine, les termes « chyrotonia » et « chyrotesia » sont des synonymes. Dans les canons XV du Conseil des Calcédoines, on parle de « chyrotonia » et de « chyrotesia » en parlant de l'acte d'élection de Diaconesse. Donc, même si l'œuvre du Diaconesse n'était pas similaire à l'œuvre sacramentale d'un diacre, on parle aussi dans ce cas de cette élection, de cette ordination, « chyrotonia » et « chyrotesia ». La différence entre les deux termes intervient seulement dans le VIIIe siècle et, un peu plus tard, au XIIe siècle, Zonara et Bassamone, les deux canonistes byzantins très connus et très influents dans la vie de l'Église, soulignent le fait que « chyrotonia » désigne le fait d'être investi, du point de vue sacramental, au niveau supérieur, et le « chyrotesia » concerne l'élection du clergé au niveau inférieur. Donc, on voit bien qu'au XIIe siècle, il y a cette distinction et, depuis, on parle de « chyrotonia » seulement quand nous parlons de la chyrotonia d'un évêque, d'un prêtre et d'un diacre et, pour les autres, nous parlons de la « chyrotesia ». Au XIVe siècle, Saint-Simeon de Thessalonique opère une autre distinction. Il parle du fait que la « chyrotonia » est réalisée dans l'autel, la « chyrotesia » à l'extérieur de l'autel. Donc, la « chyrotonia » est réservée à ceux qui sont investis du niveau sacramental, diacre, prêtre et évêque et la « chyrotesia » est réservée pour les autres membres du clergé. Donc, cette œuvre du sacrament de l'ordination est réalisée par l'évêque au nom de l'Église toute entière. Les canons II du désapôtre montrent le fait qu'un prêtre est ordonné par un évêque, pareil un diacre. Les autres membres du clergé sont ordonnés eux aussi par l'évêque. Mais les canons Ier du désapôtre montrent qu'un évêque doit être ordonné par deux ou trois évêques. Le fait de donner le pouvoir d'ordonner les membres du clergé à l'évêque du lieu est le signe de l'autorité de l'évêque du lieu sous l'Église dont il est pasteur. Mais quand il s'agit de l'ordination d'un évêque, par l'exigence que l'évêque soit ordonné par deux ou trois évêques, et souligner le fait que l'évêque n'est plus et n'est pas seulement pour son Église locale, mais pour l'Église toute entière. Le fait d'inviter à l'ordination d'un évêque les évêques du voisinage montre bien la communion ecclésiale et la communion des Églises. Le canon d'Égypte de Sardique dit que l'ordination peut être réalisée seulement par un évêque validement ordonné, investi d'autorité ecclésiale, comme le montrent les canons 35 des Apôtres et 2 du Deuxième Concile Écuménique. Et pour qu'une ordination soit valide, celui qui ordonne doit être dans la communion de la foi, il doit confesser la vraie foi, comme le montrent les canons 60 dits des Apôtres. Donc, comme je l'ai dit déjà, les évêques du diocèse sont compétents pour l'ordination des membres du clergé dans leur diocèse. Même s'ils sont des évêques de l'Église toute entière, ils n'ont pas la compétence d'ordonner au-delà de leur territoire. Le canon 35 des Apôtres dit que l'évêque ne doit pas oser ordonner au-delà des frontières de son église locale. Et s'il fait des ordinations au-delà de ses frontières, l'ordination est nulle et lui-même doit être rangé parmi les laïcs. L'ordination est unique. Une fois que le prêtre est ordonné, il est le prêtre de l'Église toute entière. Donc, ceux qui sont ordonnés ne peuvent pas accepter une autre ordination, qu'elle soit ordonnée une deuxième fois. Le canon 68 des Apôtres montre que celui qui accepte d'être ordonné pour la deuxième fois, il doit être rangé parmi les laïcs. Et celui qui est ordonné la deuxième fois, pareil. On ne doit pas chercher l'ordination de quelqu'un, d'un évêque réputé comme étant pieux et avec une œuvre pastorale particulière. Si on est ordonné par un évêque de l'Église, nous devenons de prêtres de l'Église toute entière. C'est pour cela que l'Église a interdit la répétition de l'ordination. Le canon 68 des Apôtres introduit une exception. Au cas où quelqu'un est ordonné par les hérétiques, à ce moment-là, il est permis que celui qui était dans cette situation soit ordonné réellement par l'Église. L'ordination des hérétiques n'est donc pas une ordination valide. N'oublions pas que nous sommes dans le IVe siècle, moment où le mot « hérésie » couvrait les hérésies qui étaient étrangères, à la fois dans la Divine Trinité. Saint Basile le Grand, dans son premier canon, parle du fait que ceux qui sont dans l'hérésie, ils nombrent les hérésies, d'un point de vue canonique, donc tout étant des enseignements, des doctrines qui n'accueillaient pas correctement la doctrine concernant la Trinité. Donc ici, dans le canon 68 des Apôtres, les textes parlent du fait que la deuxième ordination est interdite et qu'on peut donner l'ordination à celui qui est ordonné par les hérétiques. Il y a d'autres conditions pour que l'ordination soit valide. Celui qui est ordonné doit être libre dans l'acceptation de l'ordination. Il doit l'assumer avec toute responsabilité. Le canon 10 de Saint Basile de Césarée montre qu'on ne peut pas donner l'ordination à celui qui a juré de ne pas accepter l'ordination, parce que personne ne peut pas être obligé à accepter l'ordination. C'est une action libre et les fruits de la liberté doivent se montrer efficaces et présentes dans l'œuvre de celui qui est ordonné. Donc, c'est très important que celui qui est ordonné accepte cette ordination avec toute la responsabilité et en même temps en liberté. En même temps, les textes du canon nous parlent du fait que si quelqu'un achète son ordination, si quelqu'un met pression pour qu'il soit ordonné, cette ordination n'est pas valide. Le canon 29 des Apôtres dit que si un évêque ou un prêtre ou un diacre achète son ordination, donc paie pour qu'il soit ordonné, qu'il soit considéré comme un laïc, que son ordination soit nulle, et celui qui a opéré de telles actions soit exclu de la communion comme était exclu Simon Magwood, le mague. Le canon 2 du IVe Concile Ecuménique réitère cette interdiction et montre bien qu'on ne peut pas devenir membre du clergé d'une manière illatérale, par notre propre désir, on ne peut pas acheter la dignité cléricale. Le canon 22 du VIe Concile Ecuménique, donc de celui qu'on appelle Concilium Trullo, montre que celui qui est ordonné doit être ordonné après une évaluation de ses compétences, et qu'on ne peut pas accepter des ordinations qui sont le fruit des malhonnêtetés. En même temps, l'Église parle du fait que ceux qui sont choisis parmi les membres du clergé doivent être à un niveau intellectuel et des cultures théologiques qui puissent nourrir les fidèles, donc ceux qui sont membres du clergé participent à l'éducation du peuple. Les canons 89 du Saint-Basile de Césarée montrent bien que même dans son époque il y avait des abus. Un membre a été choisi dans le clergé sans qu'il soit éprouvé, et c'est pour cela que l'apôtre du Saint-Basile de Césarée s'attriste en voyant la manière dans laquelle certains arrivent d'être intégrés dans le clergé, et il essaye de régler ce problème en imposant une discipline assez claire pour les évêques de la campagne, pour les corps évêques qui ont la possibilité d'ordonner des prêtres, mais seulement avec l'accord de l'évêque du lieu. Et cet accord de l'évêque du lieu est justement donné pour garantir l'éducation et les niveaux de vie morale et le témoignage de celui qui est ordonné. Celui qui est ordonné doit aussi avoir la capacité physique pour le service. On choisit pour être ordonné des personnes qui sont valides. Mais le canon 77 du livre des apôtres montre que ce n'est pas l'invalidité qui est un empêchement par lui-même pour l'ordination. Mais celui qui est invalide ne doit pas être ordonné pour qu'il ne mette pas en péril l'œuvre de l'Église. Donc il n'est pas ordonné parce qu'il ne peut pas faire face aux exigences de son ministère pastoral. En même temps, l'Église montre le fait que ceux qui sont choisis pour être membres du clergé doivent avoir une vie exemplaire. Et ceux qui ont un passé marqué par des faiblesses ne doivent pas être ordonnés, même s'ils sont des victimes des abus. Ils ne doivent pas être ordonnés en tant que membres du clergé pour ne pas affecter l'œuvre de celui qui est ordonné. Celui qui n'a pas une vie de témoignage avant l'ordination, une vie compatible avec la vie en Christ, il ne peut pas être ordonné prêtre. En même temps, on peut observer que les canons font la distinction entre la licéité, la chirurtonie, donc la légalité de la chirurtonie, et la validité de la chirurtonie. Donc, il y en a des actes d'ordination qui peuvent être couverts par la licéité, par la légalité. Donc des personnes qui sont ordonnées dans le respect du rituel d'ordination, par quelqu'un qui a été lui-même ordonné, validement. Mais si les conditions canoniques n'ont pas été respectées, même si la forme était observée, l'ordination est invalide, nulle. Donc, c'est comme ça que la tradition canonique prévoit dans les canons 9 et 10 du 1er concile écuménique, et dans les canons 6 du 4e concile écuménique. Ainsi est marqué le fait que par l'ordination, ne pas transférer la grâce indélible, mais le charisme qui fait d'un être humain serviteur de l'Église. C'est la grâce présente dans l'Église qui est offerte à celui qui est ordonné. En même temps, est ordonné celui qui a une maturité spirituelle, celui qui a bien choisi son état de vie. Donc, les hypodiarques, les soudiarques, les diarques, les prêtres, les évêques, peuvent être ordonnés après qu'ils ont choisi un état de vie, soit vie de famille, soit vie en célibat. C'est comme ça qu'établissent les canons 26 des apôtres, 3, 6 et 13 du concile introulo. Le 3e canon du concile introulo montre que celui qui est ordonné doit honorer son ordination par une vie qui soit témoignante, en continuité avec sa vie d'avant l'ordination. C'est pour cette raison que ce canon 3 du concile introulo montre que celui qui est ordonné ne peut pas être marié à une veuve, un divorcé ou une femme qui n'a pas une bonne réputation. Le 6e canon du concile introulo montre le fait que seulement le lecteur et ceux qui chantent dans l'église peuvent se marier après leur entrée dans les ordres. Donc les hypodiarches, les diarches, les prêtres et les évêques ne peuvent pas être, ne peuvent pas se marier après leur ordination. Les canons de l'église parlent des conditions qui concernent l'âge. Donc pendant l'histoire, il y a plusieurs réglementations concernant l'âge de ceux qui entrent dans les ordres. Dans les Constitutions apostoliques, on parle de l'âge des cinquante ans pour ceux qui sont appelés à l'épiscopat. Mais après, par la législation de Justin, par la nouvelle 122, 1 et 137.1, l'âge est réduit à 40, après à 35 et après nous parlons de 30 ans comme limite d'âge. Ces 30 ans sont précisés par deux canons importants, les canons 4 de Néo-Césarée et les canons 14 du concile introulo, sixième concile écuménique du point de vue canonique. L'évêque est considéré ainsi pasteur de l'église et il y a une unité à ce niveau entre l'ordination du prêtre et l'ordination de l'évêque. Les canons 11 de Néo-Césarée et 14 du sixième concile écuménique, concile introulo, montrent que la limite d'âge est 30 ans pour un prêtre et pour un évêque. On parle du fait que les diacres peuvent être obtenus à partir de 25 ans, donc les canons 16, 14 et 14 du concile introulo. Et pour les niveaux de sous-diacres, les canons 15 du concile introulo parlent de l'âge de 20 ans comme étant la limite d'ordination. Cet établissement des limites d'âge est important parce qu'en le mettant ensemble avec l'exigence d'avoir un témoignage de vie de famille, un témoignage responsable, on peut dire que l'église considère qu'il est important qu'avant d'être ordonné, celui qui est capable d'assumer le service ecclésial, le ministère ecclésial, puisse avoir un temps de vie de famille qui mette à l'épreuve cette vocation de service. Celui qui est ordonné évêque, prêtre ou diacre doit être d'abord sûr concernant son état de vie. En même temps, plusieurs canons parlent du fait que cette ordination doit se faire dans plusieurs étapes et que chacun qui est ordonné doit rester un certain temps dans ces plusieurs étapes. Donc, être membre du clergé, sacristain, chanteur, fait partie de cette catégorie de gens qui servent l'église. Après, il y a l'ordination en lecteur, après l'ordination en sous-diacre, après diacre, prêtre, éventuellement évêque. Mais dans cette hiérarchie de l'ordination, chacun doit rester un certain temps, justement pour prouver, pour mettre à l'épreuve la vocation des serviteurs. Ceux qui sont ordonnés, comme je l'ai dit déjà, doivent participer en préparation pour le ministère pastoral. Et pendant ce temps de préparation, l'église doit s'assurer que pour chacun de ceux qui se présentent pour l'ordination, il y a un bon témoignage. Les canons 21 du Conseil d'introuleau montrent le fait que ceux qui sont coupables des actions incompatibles avec la vie chrétienne, même s'ils étaient ordonnés d'une manière palide, au moment où ils assument des attitudes contraires au principe de vie chrétienne, ils doivent être rangés parmi les fidèles, les laïcs. Et cette attitude est justement pour montrer que l'église appelle à la prêtrise des gens qui peuvent assumer d'une manière irréprochable l'œuvre sacramentale. Donc, si quelqu'un est présenté comme ayant une vie qui n'est pas un bon témoignage pour la vie en Christ, il doit retourner à l'état laïque. Si il est vraiment conscient de sa faiblesse et se convertit par la pénitence et le mot pardon, même s'il ne peut plus officier les offices, il ne peut plus célébrer, il doit être censuré comme les clergés, comme les prêtres, justement pour apprécier, pour mettre en valeur son humilité et sa capacité de reconnaître, d'assumer sa responsabilité. Théophile d'Alexandrie, dans son canon 7, parle du fait que pendant le processus de l'ordination, le peuple a une grande responsabilité. Les prêtres, les membres du clergé sont élus par la communauté et après les évêques partent examiner ses compétences et en consultation avec les autres prêtres, ils leur donnent. L'ordination ne peut pas être faite de manière clandestine parce que le peuple doit participer à cette ordination et il doit témoigner pour lui. Ce canon 7 du théophile d'Alexandrie est très important. Il nous montre que celui qui est élu en tant que membre du clergé, avant qu'il soit élu en tant que membre du clergé, il doit avoir une bonne réputation. Et le peuple tout entier doit porter un bon témoignage pour sa vie. Dans les Constitutions apostoliques, dans la lettre 8.4, on a le témoignage de l'approbation de l'ordination. La dignité d'un candidat est prouvée par le peuple au milieu duquel il est ordonné. Même aujourd'hui nous avons, pendant l'office de l'ordination, cette affirmation de la dignité, mais malheureusement dans nos jours il s'agit d'un geste purement formel. Celui qui est ordonné dans les services de l'église, diacre, prêtre, il ne peut pas rénoncer à son état de clérica. Il peut être en situation de reconnaître ses faiblesses et s'il a commis des actions qui sont incompatibles avec la prêtrise, il peut lui-même demander d'être exclu de la célébration et d'être rangé à nouveau parmi les laïcs. On ne peut pas parler d'une démission des prêtres et des évêques justement sans raison, mais il y a cette possibilité de se retirer de la charge pastorale si l'avis du prêtre respectif n'est plus un témoignage. Dans l'Hôpitalion, la collection des canons de l'église orthodoxe, réalisée par Nicodème de Montatos, on a même une lettre de démission de l'office pastoral. Qui est en effet un acte de retour, on peut dire, dans l'état laïque de quelqu'un qui était ordonné. En analysant cet acte, on voit bien que l'église a essayé de ne pas aggraver la situation dans l'église et par un geste de démission, celui qui est en cause, il retourne à l'état laïque. Les canons 8 du premier concile écuménique parlent du fait que ceux qui sont ordonnés à l'extérieur de l'église peuvent être accueillis dans la responsabilité pastorale dans l'église, si ils sont respectés quelques conditions. Dans ces canons 8, on voit bien que la prêtrise est la prêtrise de l'église et si pour la paix de l'église il est nécessaire d'accueillir dans la communion des gens ordonnés hors l'église, l'église dans sa manifestation synodale a la possibilité de les accepter, de les intégrer. Au septième concile écuménique, dans la première session, les pères synodaux ont essayé de comprendre le sens de ce passage. Certains parlent du fait qu'il s'agissait d'une attitude concernant l'hiérotécie, donc ce qui était, donc qu'on acquit hiérotécie à l'extérieur de l'église pouvait être reçue dans l'église dans leurs états. Taras, Nicodémontatos et Milash parlent de ces aspects, mais Zonara, Bassamon et Pierre-Louis Lillet parlent du fait qu'il s'agissait de la hiérotonie carrément. L'accueil de ceux qui étaient ordonnés hors l'église n'était pas fait par une simple proclamation, mais il y avait une action de l'église, la position des mains sur celui qui retournait dans la vie de l'église, et cet acte était accompagné d'une lettre de témoignage de la foi, de la vraie foi. Les canons 57 du Conseil en Carthage soulignent cet aspect aussi, mais ils soulignent aussi le fait qu'il s'agit d'un acte de l'église toute entière, et qu'on ne peut pas faire cet accueil de celui qui était ordonné hors l'église d'une manière arbitraire. Donc, en voyant tous ces éléments canoniques concernant l'ordination et les sacrements de la hiérotonie, on comprend bien qu'il s'agit d'un sacrement de l'église. Par la hiérotonie, quelqu'un est élu pour servir l'église, au nom de l'église. C'est pour cela que la responsabilité pour l'ordination du clergé dans une diocèse appartient à l'évêque diocésain, mais lui, il ordonne pour l'église toute entière. Lui, il est l'image de la présence de l'église toute entière dans un lieu. C'est pour cela qu'on le premier canon dit des apôtres le montre, son ordination doit être réalisée par plusieurs évêques du voisinage, soulignant ainsi la communion de l'église toute entière pour l'ordination d'un évêque.

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