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In this information, we discuss the canonical dimension of the sacramental work of the Church. The sacramental work introduces us to the grace of God through the actions of the Church and supports believers on the path to salvation. Both clergy and laity participate in this sacramental life, with each individual being called to contribute to the work of Christ in the world. The term "kleros" is used to describe those chosen by the Church to serve, and there are distinctions between hierarchs and other clergy. The ordination of clergy is performed by bishops, who must themselves be ordained by other bishops. The ordination is a one-time event, and repetition is not allowed except in cases where someone was previously ordained by heretics. Pendant notre cours, nous allons parler de la dimension canonique de l'Åuvre sacramentale de l'Ćglise. L'Åuvre sacramentale, c'est une rĆ©alitĆ© ecclĆ©siale qui nous introduit dans l'Åuvre de la grĆ¢ce de Dieu par tout ce que l'Ćglise accomplit. Et cette Åuvre sacramentale soutient les fidĆØles sur le chemin de salut. Dans la vie de l'Ćglise, nous avons des diffĆ©rents actes de vie sacramentale qui sont rĆ©alisĆ©s Ć l'aide des personnes qui sont instituĆ©es dans la vie ecclĆ©siale, en tant que des servants du culte, mais en mĆŖme temps, chaque fidĆØle participe Ć cette vie sacramentale. Et cette symbiose entre l'Åuvre du prĆŖtre, du clergĆ© et l'Åuvre des fidĆØles est trĆØs importante. Nous allons commencer par un approche canonique de ce qui est le ministĆØre pastoral. Ća va nous aider Ć comprendre comment Dieu choisit parmi les fidĆØles des gens qui ont la capacitĆ© de se mettre au service de l'Åuvre de l'Ćglise. Chacun d'entre nous, nous sommes membres du corps du Christ et nous sommes appelĆ©s Ć prendre part Ć l'Åuvre du Christ dans le monde. Par notre participation, le Christ continue son Åuvre jusqu'Ć la fin du monde. Par le baptĆŖme, chacun d'entre nous est intĆ©grĆ© dans cette Åuvre et chacun d'entre nous a reƧu la grĆ¢ce d'une prĆŖtrise sainte qui est une rĆ©ponse Ć ce que l'Ćglise nous a adressĆ© Ć chacun d'entre nous. Comme le dit l'apĆ“tre Pierre dans son premier Ćpitre, chapitre 2, verset 5. Donc, on peut bien constater que le Christ ne se contentait de restaurer lui-mĆŖme la nature humaine. Il a donnĆ© Ć chacun d'entre nous la possibilitĆ© de faire de notre propre vie son Åuvre et il nous a demandĆ© de faire autour de nous des disciples afin que son Åuvre soit multipliĆ©e dans le monde. Ainsi, chaque fidĆØle reƧoit un appel et en mĆŖme temps, en fonction de sa vocation, de sa capacitĆ© et de son charisme personnel, il est intĆ©grĆ© dans l'Åuvre du Christ. C'est pour cela que nous pouvons dire que l'ĆŖtre humain est appelĆ© Ć Åuvrer dans le monde et assumer une multitude de services et que chacun des ĆŖtres humains peut participer Ć cette amplification de l'Åuvre du Christ dans le monde. Dans l'Ćvangile de Matthieu, chapitre 24, verset 14, nous est dit qu'il y a une multitude de personnes qui sont appelĆ©es Ć Åuvrer pour le Christ, mais qu'il y a seulement quelques-uns qui sont Ć©lus. Cette Ć©lection, c'est une Ć©lection qui confĆØre Ć ce petit nombre de personnes une responsabilitĆ© toute particuliĆØre. Ceux qui sont Ć©lus, comme le dit l'apĆ“tre Paul dans l'Ćpitre aux Colossiens, chapitre 3, verset 12, sont habillĆ©s par la grĆ¢ce de Dieu et par la misĆ©ricorde, par la bontĆ©, par l'humilitĆ©, par la patience, ils arrivent Ć Åuvrer dans le monde l'Åuvre du Christ. Dans son premier Ćpitre, l'apĆ“tre Pierre, dans le chapitre 1er et le verset 2, il dit que ceux qui sont Ć©lus par Dieu sont Ć©lus dans l'obĆ©issance et que, par cette Ć©lection, ils sont introduits dans la paix du Christ et ils ont comme mission, justement, cette Åuvre de multiplication de cet Ć©tat d'esprit. La paix et l'Åuvre du Christ se multiplient dans le monde par l'Åuvre de ceux qui sont choisis. En mĆŖme temps, il ne faut pas oublier que cette Ć©lection parmi les chrĆ©tiens fait partie d'une Åuvre beaucoup plus grande. Toute l'Ćglise, tous les membres du Christ sont Ć©lus et cette Ćglise devient le nouveau peuple Ć©lu, justement, pour que, par sa prĆ©sence dans le monde, elle accomplit une Åuvre de restauration du monde tout entier. Quand nous parlons du Serviteur du Christ, nous parlons du clergĆ© et de l'Ć©tat clĆ©rical. Le terme Ā« kleros Ā», en grec, dĆ©signe un morceau de bois qui est utilisĆ© pour tirer au sort, donc pour donner la possibilitĆ© de choisir et, par ce terme, ce qui est choisi, ÅuvrĆ© dans l'Ćglise, sont en effet les moyens choisis par l'Ćglise pour mettre au travail le monde tout entier. Par ce morceau de bois, chacun qui est prĆ©sent peut choisir et il se trouve marquĆ© par le rĆ©sultat de son choix. Chacun a la chance d'ĆŖtre choisi au service de Dieu. Ce terme Ā« kleros Ā» est utilisĆ© pour dĆ©signer ce qui Åuvre dans la vie de l'Ćglise Ć partir du IVe siĆØcle. C'est dans les canons dits des apĆ“tres et dans les canons du premier concile ÅcumĆ©nique qu'on entend la premiĆØre fois cette allusion et ce renvoi Ć une liste de membres du clergĆ©. Et dans les canons de l'OdyssĆ©e, canons 24 et 27, on voit une distinction parmi les membres du clergĆ©. Donc, ces canons 24 et 27 parlent de hiĆ©ratiques. Donc, le diarque et le prĆŖtre autour de l'Ć©vĆŖque sont les hiĆ©ratiques. Et les autres sont des desservants. Donc, au concile de l'OdyssĆ©e, on voit bien cette distinction parmi les membres du clergĆ©. Mais seulement dans le concile intrĆ»lo, par les canons 77, il est opĆ©rĆ© la distinction entre hiĆ©ratiques, ceux qui ont la responsabilitĆ© de l'Åuvre sacramentale, Ć©vĆŖque, prĆŖtre et diacre, et clĆ©riqui, le clergĆ©, en gĆ©nĆ©ral, qui est constituĆ© de sous-diacres, lecteurs et ceux qui s'occupent du champ ecclĆ©sial. Plus tard, dans la vie de l'Ćglise, on a utilisĆ© deux termes, Ā« chyrotonia Ā» et Ā« chyrotesia Ā». Par ces deux termes, on dĆ©signe l'acte d'Ć©lection et d'ordination de celui qui est appelĆ© au service de l'Ćglise. Jusqu'au VIIe siĆØcle, ces deux termes Ć©taient synonymes. Dans tous les cas et pour toutes les Ć©tapes de l'appel sacramental du sacerdoce, on utilisait le mot Ā« chyrotonia Ā» et le mot Ā« chyrotesia Ā». MĆŖme si le contenu de ce mot n'Ć©tait pas trĆØs prĆ©cis, dans les canons VI du CalcĆ©doine, les termes Ā« chyrotonia Ā» et Ā« chyrotesia Ā» sont des synonymes. Dans les canons XV du Conseil des CalcĆ©doines, on parle de Ā« chyrotonia Ā» et de Ā« chyrotesia Ā» en parlant de l'acte d'Ć©lection de Diaconesse. Donc, mĆŖme si l'Åuvre du Diaconesse n'Ć©tait pas similaire Ć l'Åuvre sacramentale d'un diacre, on parle aussi dans ce cas de cette Ć©lection, de cette ordination, Ā« chyrotonia Ā» et Ā« chyrotesia Ā». La diffĆ©rence entre les deux termes intervient seulement dans le VIIIe siĆØcle et, un peu plus tard, au XIIe siĆØcle, Zonara et Bassamone, les deux canonistes byzantins trĆØs connus et trĆØs influents dans la vie de l'Ćglise, soulignent le fait que Ā« chyrotonia Ā» dĆ©signe le fait d'ĆŖtre investi, du point de vue sacramental, au niveau supĆ©rieur, et le Ā« chyrotesia Ā» concerne l'Ć©lection du clergĆ© au niveau infĆ©rieur. Donc, on voit bien qu'au XIIe siĆØcle, il y a cette distinction et, depuis, on parle de Ā« chyrotonia Ā» seulement quand nous parlons de la chyrotonia d'un Ć©vĆŖque, d'un prĆŖtre et d'un diacre et, pour les autres, nous parlons de la Ā« chyrotesia Ā». Au XIVe siĆØcle, Saint-Simeon de Thessalonique opĆØre une autre distinction. Il parle du fait que la Ā« chyrotonia Ā» est rĆ©alisĆ©e dans l'autel, la Ā« chyrotesia Ā» Ć l'extĆ©rieur de l'autel. Donc, la Ā« chyrotonia Ā» est rĆ©servĆ©e Ć ceux qui sont investis du niveau sacramental, diacre, prĆŖtre et Ć©vĆŖque et la Ā« chyrotesia Ā» est rĆ©servĆ©e pour les autres membres du clergĆ©. Donc, cette Åuvre du sacrament de l'ordination est rĆ©alisĆ©e par l'Ć©vĆŖque au nom de l'Ćglise toute entiĆØre. Les canons II du dĆ©sapĆ“tre montrent le fait qu'un prĆŖtre est ordonnĆ© par un Ć©vĆŖque, pareil un diacre. Les autres membres du clergĆ© sont ordonnĆ©s eux aussi par l'Ć©vĆŖque. Mais les canons Ier du dĆ©sapĆ“tre montrent qu'un Ć©vĆŖque doit ĆŖtre ordonnĆ© par deux ou trois Ć©vĆŖques. Le fait de donner le pouvoir d'ordonner les membres du clergĆ© Ć l'Ć©vĆŖque du lieu est le signe de l'autoritĆ© de l'Ć©vĆŖque du lieu sous l'Ćglise dont il est pasteur. Mais quand il s'agit de l'ordination d'un Ć©vĆŖque, par l'exigence que l'Ć©vĆŖque soit ordonnĆ© par deux ou trois Ć©vĆŖques, et souligner le fait que l'Ć©vĆŖque n'est plus et n'est pas seulement pour son Ćglise locale, mais pour l'Ćglise toute entiĆØre. Le fait d'inviter Ć l'ordination d'un Ć©vĆŖque les Ć©vĆŖques du voisinage montre bien la communion ecclĆ©siale et la communion des Ćglises. Le canon d'Ćgypte de Sardique dit que l'ordination peut ĆŖtre rĆ©alisĆ©e seulement par un Ć©vĆŖque validement ordonnĆ©, investi d'autoritĆ© ecclĆ©siale, comme le montrent les canons 35 des ApĆ“tres et 2 du DeuxiĆØme Concile ĆcumĆ©nique. Et pour qu'une ordination soit valide, celui qui ordonne doit ĆŖtre dans la communion de la foi, il doit confesser la vraie foi, comme le montrent les canons 60 dits des ApĆ“tres. Donc, comme je l'ai dit dĆ©jĆ , les Ć©vĆŖques du diocĆØse sont compĆ©tents pour l'ordination des membres du clergĆ© dans leur diocĆØse. MĆŖme s'ils sont des Ć©vĆŖques de l'Ćglise toute entiĆØre, ils n'ont pas la compĆ©tence d'ordonner au-delĆ de leur territoire. Le canon 35 des ApĆ“tres dit que l'Ć©vĆŖque ne doit pas oser ordonner au-delĆ des frontiĆØres de son Ć©glise locale. Et s'il fait des ordinations au-delĆ de ses frontiĆØres, l'ordination est nulle et lui-mĆŖme doit ĆŖtre rangĆ© parmi les laĆÆcs. L'ordination est unique. Une fois que le prĆŖtre est ordonnĆ©, il est le prĆŖtre de l'Ćglise toute entiĆØre. Donc, ceux qui sont ordonnĆ©s ne peuvent pas accepter une autre ordination, qu'elle soit ordonnĆ©e une deuxiĆØme fois. Le canon 68 des ApĆ“tres montre que celui qui accepte d'ĆŖtre ordonnĆ© pour la deuxiĆØme fois, il doit ĆŖtre rangĆ© parmi les laĆÆcs. Et celui qui est ordonnĆ© la deuxiĆØme fois, pareil. On ne doit pas chercher l'ordination de quelqu'un, d'un Ć©vĆŖque rĆ©putĆ© comme Ć©tant pieux et avec une Åuvre pastorale particuliĆØre. Si on est ordonnĆ© par un Ć©vĆŖque de l'Ćglise, nous devenons de prĆŖtres de l'Ćglise toute entiĆØre. C'est pour cela que l'Ćglise a interdit la rĆ©pĆ©tition de l'ordination. Le canon 68 des ApĆ“tres introduit une exception. Au cas où quelqu'un est ordonnĆ© par les hĆ©rĆ©tiques, Ć ce moment-lĆ , il est permis que celui qui Ć©tait dans cette situation soit ordonnĆ© rĆ©ellement par l'Ćglise. L'ordination des hĆ©rĆ©tiques n'est donc pas une ordination valide. N'oublions pas que nous sommes dans le IVe siĆØcle, moment où le mot Ā« hĆ©rĆ©sie Ā» couvrait les hĆ©rĆ©sies qui Ć©taient Ć©trangĆØres, Ć la fois dans la Divine TrinitĆ©. Saint Basile le Grand, dans son premier canon, parle du fait que ceux qui sont dans l'hĆ©rĆ©sie, ils nombrent les hĆ©rĆ©sies, d'un point de vue canonique, donc tout Ć©tant des enseignements, des doctrines qui n'accueillaient pas correctement la doctrine concernant la TrinitĆ©. Donc ici, dans le canon 68 des ApĆ“tres, les textes parlent du fait que la deuxiĆØme ordination est interdite et qu'on peut donner l'ordination Ć celui qui est ordonnĆ© par les hĆ©rĆ©tiques. Il y a d'autres conditions pour que l'ordination soit valide. Celui qui est ordonnĆ© doit ĆŖtre libre dans l'acceptation de l'ordination. Il doit l'assumer avec toute responsabilitĆ©. Le canon 10 de Saint Basile de CĆ©sarĆ©e montre qu'on ne peut pas donner l'ordination Ć celui qui a jurĆ© de ne pas accepter l'ordination, parce que personne ne peut pas ĆŖtre obligĆ© Ć accepter l'ordination. C'est une action libre et les fruits de la libertĆ© doivent se montrer efficaces et prĆ©sentes dans l'Åuvre de celui qui est ordonnĆ©. Donc, c'est trĆØs important que celui qui est ordonnĆ© accepte cette ordination avec toute la responsabilitĆ© et en mĆŖme temps en libertĆ©. En mĆŖme temps, les textes du canon nous parlent du fait que si quelqu'un achĆØte son ordination, si quelqu'un met pression pour qu'il soit ordonnĆ©, cette ordination n'est pas valide. Le canon 29 des ApĆ“tres dit que si un Ć©vĆŖque ou un prĆŖtre ou un diacre achĆØte son ordination, donc paie pour qu'il soit ordonnĆ©, qu'il soit considĆ©rĆ© comme un laĆÆc, que son ordination soit nulle, et celui qui a opĆ©rĆ© de telles actions soit exclu de la communion comme Ć©tait exclu Simon Magwood, le mague. Le canon 2 du IVe Concile EcumĆ©nique rĆ©itĆØre cette interdiction et montre bien qu'on ne peut pas devenir membre du clergĆ© d'une maniĆØre illatĆ©rale, par notre propre dĆ©sir, on ne peut pas acheter la dignitĆ© clĆ©ricale. Le canon 22 du VIe Concile EcumĆ©nique, donc de celui qu'on appelle Concilium Trullo, montre que celui qui est ordonnĆ© doit ĆŖtre ordonnĆ© aprĆØs une Ć©valuation de ses compĆ©tences, et qu'on ne peut pas accepter des ordinations qui sont le fruit des malhonnĆŖtetĆ©s. En mĆŖme temps, l'Ćglise parle du fait que ceux qui sont choisis parmi les membres du clergĆ© doivent ĆŖtre Ć un niveau intellectuel et des cultures thĆ©ologiques qui puissent nourrir les fidĆØles, donc ceux qui sont membres du clergĆ© participent Ć l'Ć©ducation du peuple. Les canons 89 du Saint-Basile de CĆ©sarĆ©e montrent bien que mĆŖme dans son Ć©poque il y avait des abus. Un membre a Ć©tĆ© choisi dans le clergĆ© sans qu'il soit Ć©prouvĆ©, et c'est pour cela que l'apĆ“tre du Saint-Basile de CĆ©sarĆ©e s'attriste en voyant la maniĆØre dans laquelle certains arrivent d'ĆŖtre intĆ©grĆ©s dans le clergĆ©, et il essaye de rĆ©gler ce problĆØme en imposant une discipline assez claire pour les Ć©vĆŖques de la campagne, pour les corps Ć©vĆŖques qui ont la possibilitĆ© d'ordonner des prĆŖtres, mais seulement avec l'accord de l'Ć©vĆŖque du lieu. Et cet accord de l'Ć©vĆŖque du lieu est justement donnĆ© pour garantir l'Ć©ducation et les niveaux de vie morale et le tĆ©moignage de celui qui est ordonnĆ©. Celui qui est ordonnĆ© doit aussi avoir la capacitĆ© physique pour le service. On choisit pour ĆŖtre ordonnĆ© des personnes qui sont valides. Mais le canon 77 du livre des apĆ“tres montre que ce n'est pas l'invaliditĆ© qui est un empĆŖchement par lui-mĆŖme pour l'ordination. Mais celui qui est invalide ne doit pas ĆŖtre ordonnĆ© pour qu'il ne mette pas en pĆ©ril l'Åuvre de l'Ćglise. Donc il n'est pas ordonnĆ© parce qu'il ne peut pas faire face aux exigences de son ministĆØre pastoral. En mĆŖme temps, l'Ćglise montre le fait que ceux qui sont choisis pour ĆŖtre membres du clergĆ© doivent avoir une vie exemplaire. Et ceux qui ont un passĆ© marquĆ© par des faiblesses ne doivent pas ĆŖtre ordonnĆ©s, mĆŖme s'ils sont des victimes des abus. Ils ne doivent pas ĆŖtre ordonnĆ©s en tant que membres du clergĆ© pour ne pas affecter l'Åuvre de celui qui est ordonnĆ©. Celui qui n'a pas une vie de tĆ©moignage avant l'ordination, une vie compatible avec la vie en Christ, il ne peut pas ĆŖtre ordonnĆ© prĆŖtre. En mĆŖme temps, on peut observer que les canons font la distinction entre la licĆ©itĆ©, la chirurtonie, donc la lĆ©galitĆ© de la chirurtonie, et la validitĆ© de la chirurtonie. Donc, il y en a des actes d'ordination qui peuvent ĆŖtre couverts par la licĆ©itĆ©, par la lĆ©galitĆ©. Donc des personnes qui sont ordonnĆ©es dans le respect du rituel d'ordination, par quelqu'un qui a Ć©tĆ© lui-mĆŖme ordonnĆ©, validement. Mais si les conditions canoniques n'ont pas Ć©tĆ© respectĆ©es, mĆŖme si la forme Ć©tait observĆ©e, l'ordination est invalide, nulle. Donc, c'est comme Ƨa que la tradition canonique prĆ©voit dans les canons 9 et 10 du 1er concile Ć©cumĆ©nique, et dans les canons 6 du 4e concile Ć©cumĆ©nique. Ainsi est marquĆ© le fait que par l'ordination, ne pas transfĆ©rer la grĆ¢ce indĆ©lible, mais le charisme qui fait d'un ĆŖtre humain serviteur de l'Ćglise. C'est la grĆ¢ce prĆ©sente dans l'Ćglise qui est offerte Ć celui qui est ordonnĆ©. En mĆŖme temps, est ordonnĆ© celui qui a une maturitĆ© spirituelle, celui qui a bien choisi son Ć©tat de vie. Donc, les hypodiarques, les soudiarques, les diarques, les prĆŖtres, les Ć©vĆŖques, peuvent ĆŖtre ordonnĆ©s aprĆØs qu'ils ont choisi un Ć©tat de vie, soit vie de famille, soit vie en cĆ©libat. C'est comme Ƨa qu'Ć©tablissent les canons 26 des apĆ“tres, 3, 6 et 13 du concile introulo. Le 3e canon du concile introulo montre que celui qui est ordonnĆ© doit honorer son ordination par une vie qui soit tĆ©moignante, en continuitĆ© avec sa vie d'avant l'ordination. C'est pour cette raison que ce canon 3 du concile introulo montre que celui qui est ordonnĆ© ne peut pas ĆŖtre mariĆ© Ć une veuve, un divorcĆ© ou une femme qui n'a pas une bonne rĆ©putation. Le 6e canon du concile introulo montre le fait que seulement le lecteur et ceux qui chantent dans l'Ć©glise peuvent se marier aprĆØs leur entrĆ©e dans les ordres. Donc les hypodiarches, les diarches, les prĆŖtres et les Ć©vĆŖques ne peuvent pas ĆŖtre, ne peuvent pas se marier aprĆØs leur ordination. Les canons de l'Ć©glise parlent des conditions qui concernent l'Ć¢ge. Donc pendant l'histoire, il y a plusieurs rĆ©glementations concernant l'Ć¢ge de ceux qui entrent dans les ordres. Dans les Constitutions apostoliques, on parle de l'Ć¢ge des cinquante ans pour ceux qui sont appelĆ©s Ć l'Ć©piscopat. Mais aprĆØs, par la lĆ©gislation de Justin, par la nouvelle 122, 1 et 137.1, l'Ć¢ge est rĆ©duit Ć 40, aprĆØs Ć 35 et aprĆØs nous parlons de 30 ans comme limite d'Ć¢ge. Ces 30 ans sont prĆ©cisĆ©s par deux canons importants, les canons 4 de NĆ©o-CĆ©sarĆ©e et les canons 14 du concile introulo, sixiĆØme concile Ć©cumĆ©nique du point de vue canonique. L'Ć©vĆŖque est considĆ©rĆ© ainsi pasteur de l'Ć©glise et il y a une unitĆ© Ć ce niveau entre l'ordination du prĆŖtre et l'ordination de l'Ć©vĆŖque. Les canons 11 de NĆ©o-CĆ©sarĆ©e et 14 du sixiĆØme concile Ć©cumĆ©nique, concile introulo, montrent que la limite d'Ć¢ge est 30 ans pour un prĆŖtre et pour un Ć©vĆŖque. On parle du fait que les diacres peuvent ĆŖtre obtenus Ć partir de 25 ans, donc les canons 16, 14 et 14 du concile introulo. Et pour les niveaux de sous-diacres, les canons 15 du concile introulo parlent de l'Ć¢ge de 20 ans comme Ć©tant la limite d'ordination. Cet Ć©tablissement des limites d'Ć¢ge est important parce qu'en le mettant ensemble avec l'exigence d'avoir un tĆ©moignage de vie de famille, un tĆ©moignage responsable, on peut dire que l'Ć©glise considĆØre qu'il est important qu'avant d'ĆŖtre ordonnĆ©, celui qui est capable d'assumer le service ecclĆ©sial, le ministĆØre ecclĆ©sial, puisse avoir un temps de vie de famille qui mette Ć l'Ć©preuve cette vocation de service. Celui qui est ordonnĆ© Ć©vĆŖque, prĆŖtre ou diacre doit ĆŖtre d'abord sĆ»r concernant son Ć©tat de vie. En mĆŖme temps, plusieurs canons parlent du fait que cette ordination doit se faire dans plusieurs Ć©tapes et que chacun qui est ordonnĆ© doit rester un certain temps dans ces plusieurs Ć©tapes. Donc, ĆŖtre membre du clergĆ©, sacristain, chanteur, fait partie de cette catĆ©gorie de gens qui servent l'Ć©glise. AprĆØs, il y a l'ordination en lecteur, aprĆØs l'ordination en sous-diacre, aprĆØs diacre, prĆŖtre, Ć©ventuellement Ć©vĆŖque. Mais dans cette hiĆ©rarchie de l'ordination, chacun doit rester un certain temps, justement pour prouver, pour mettre Ć l'Ć©preuve la vocation des serviteurs. Ceux qui sont ordonnĆ©s, comme je l'ai dit dĆ©jĆ , doivent participer en prĆ©paration pour le ministĆØre pastoral. Et pendant ce temps de prĆ©paration, l'Ć©glise doit s'assurer que pour chacun de ceux qui se prĆ©sentent pour l'ordination, il y a un bon tĆ©moignage. Les canons 21 du Conseil d'introuleau montrent le fait que ceux qui sont coupables des actions incompatibles avec la vie chrĆ©tienne, mĆŖme s'ils Ć©taient ordonnĆ©s d'une maniĆØre palide, au moment où ils assument des attitudes contraires au principe de vie chrĆ©tienne, ils doivent ĆŖtre rangĆ©s parmi les fidĆØles, les laĆÆcs. Et cette attitude est justement pour montrer que l'Ć©glise appelle Ć la prĆŖtrise des gens qui peuvent assumer d'une maniĆØre irrĆ©prochable l'Åuvre sacramentale. Donc, si quelqu'un est prĆ©sentĆ© comme ayant une vie qui n'est pas un bon tĆ©moignage pour la vie en Christ, il doit retourner Ć l'Ć©tat laĆÆque. Si il est vraiment conscient de sa faiblesse et se convertit par la pĆ©nitence et le mot pardon, mĆŖme s'il ne peut plus officier les offices, il ne peut plus cĆ©lĆ©brer, il doit ĆŖtre censurĆ© comme les clergĆ©s, comme les prĆŖtres, justement pour apprĆ©cier, pour mettre en valeur son humilitĆ© et sa capacitĆ© de reconnaĆ®tre, d'assumer sa responsabilitĆ©. ThĆ©ophile d'Alexandrie, dans son canon 7, parle du fait que pendant le processus de l'ordination, le peuple a une grande responsabilitĆ©. Les prĆŖtres, les membres du clergĆ© sont Ć©lus par la communautĆ© et aprĆØs les Ć©vĆŖques partent examiner ses compĆ©tences et en consultation avec les autres prĆŖtres, ils leur donnent. L'ordination ne peut pas ĆŖtre faite de maniĆØre clandestine parce que le peuple doit participer Ć cette ordination et il doit tĆ©moigner pour lui. Ce canon 7 du thĆ©ophile d'Alexandrie est trĆØs important. Il nous montre que celui qui est Ć©lu en tant que membre du clergĆ©, avant qu'il soit Ć©lu en tant que membre du clergĆ©, il doit avoir une bonne rĆ©putation. Et le peuple tout entier doit porter un bon tĆ©moignage pour sa vie. Dans les Constitutions apostoliques, dans la lettre 8.4, on a le tĆ©moignage de l'approbation de l'ordination. La dignitĆ© d'un candidat est prouvĆ©e par le peuple au milieu duquel il est ordonnĆ©. MĆŖme aujourd'hui nous avons, pendant l'office de l'ordination, cette affirmation de la dignitĆ©, mais malheureusement dans nos jours il s'agit d'un geste purement formel. Celui qui est ordonnĆ© dans les services de l'Ć©glise, diacre, prĆŖtre, il ne peut pas rĆ©noncer Ć son Ć©tat de clĆ©rica. Il peut ĆŖtre en situation de reconnaĆ®tre ses faiblesses et s'il a commis des actions qui sont incompatibles avec la prĆŖtrise, il peut lui-mĆŖme demander d'ĆŖtre exclu de la cĆ©lĆ©bration et d'ĆŖtre rangĆ© Ć nouveau parmi les laĆÆcs. On ne peut pas parler d'une dĆ©mission des prĆŖtres et des Ć©vĆŖques justement sans raison, mais il y a cette possibilitĆ© de se retirer de la charge pastorale si l'avis du prĆŖtre respectif n'est plus un tĆ©moignage. Dans l'HĆ“pitalion, la collection des canons de l'Ć©glise orthodoxe, rĆ©alisĆ©e par NicodĆØme de Montatos, on a mĆŖme une lettre de dĆ©mission de l'office pastoral. Qui est en effet un acte de retour, on peut dire, dans l'Ć©tat laĆÆque de quelqu'un qui Ć©tait ordonnĆ©. En analysant cet acte, on voit bien que l'Ć©glise a essayĆ© de ne pas aggraver la situation dans l'Ć©glise et par un geste de dĆ©mission, celui qui est en cause, il retourne Ć l'Ć©tat laĆÆque. Les canons 8 du premier concile Ć©cumĆ©nique parlent du fait que ceux qui sont ordonnĆ©s Ć l'extĆ©rieur de l'Ć©glise peuvent ĆŖtre accueillis dans la responsabilitĆ© pastorale dans l'Ć©glise, si ils sont respectĆ©s quelques conditions. Dans ces canons 8, on voit bien que la prĆŖtrise est la prĆŖtrise de l'Ć©glise et si pour la paix de l'Ć©glise il est nĆ©cessaire d'accueillir dans la communion des gens ordonnĆ©s hors l'Ć©glise, l'Ć©glise dans sa manifestation synodale a la possibilitĆ© de les accepter, de les intĆ©grer. Au septiĆØme concile Ć©cumĆ©nique, dans la premiĆØre session, les pĆØres synodaux ont essayĆ© de comprendre le sens de ce passage. Certains parlent du fait qu'il s'agissait d'une attitude concernant l'hiĆ©rotĆ©cie, donc ce qui Ć©tait, donc qu'on acquit hiĆ©rotĆ©cie Ć l'extĆ©rieur de l'Ć©glise pouvait ĆŖtre reƧue dans l'Ć©glise dans leurs Ć©tats. Taras, NicodĆ©montatos et Milash parlent de ces aspects, mais Zonara, Bassamon et Pierre-Louis Lillet parlent du fait qu'il s'agissait de la hiĆ©rotonie carrĆ©ment. L'accueil de ceux qui Ć©taient ordonnĆ©s hors l'Ć©glise n'Ć©tait pas fait par une simple proclamation, mais il y avait une action de l'Ć©glise, la position des mains sur celui qui retournait dans la vie de l'Ć©glise, et cet acte Ć©tait accompagnĆ© d'une lettre de tĆ©moignage de la foi, de la vraie foi. Les canons 57 du Conseil en Carthage soulignent cet aspect aussi, mais ils soulignent aussi le fait qu'il s'agit d'un acte de l'Ć©glise toute entiĆØre, et qu'on ne peut pas faire cet accueil de celui qui Ć©tait ordonnĆ© hors l'Ć©glise d'une maniĆØre arbitraire. Donc, en voyant tous ces Ć©lĆ©ments canoniques concernant l'ordination et les sacrements de la hiĆ©rotonie, on comprend bien qu'il s'agit d'un sacrement de l'Ć©glise. Par la hiĆ©rotonie, quelqu'un est Ć©lu pour servir l'Ć©glise, au nom de l'Ć©glise. C'est pour cela que la responsabilitĆ© pour l'ordination du clergĆ© dans une diocĆØse appartient Ć l'Ć©vĆŖque diocĆ©sain, mais lui, il ordonne pour l'Ć©glise toute entiĆØre. Lui, il est l'image de la prĆ©sence de l'Ć©glise toute entiĆØre dans un lieu. C'est pour cela qu'on le premier canon dit des apĆ“tres le montre, son ordination doit ĆŖtre rĆ©alisĆ©e par plusieurs Ć©vĆŖques du voisinage, soulignant ainsi la communion de l'Ć©glise toute entiĆØre pour l'ordination d'un Ć©vĆŖque.
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