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Penser-l'humain

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Marin LALANNE-FERRER

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The main ideas from this information are: - The ontological approach allows for the development of knowledge about the subjectivity of discovery and the discovery of new cultures and stories, leading to introspection and a deeper understanding of oneself. - Praxeology is a science that analyzes human action and poses questions about why and how we act, particularly in the professional world. - The role of the manager is central and must take into account the issues raised by praxeology. - The pursuit of happiness is often associated with the ultimate goal of human life, and our actions are influenced by our individual consciousness and desired outcomes. - The reality of work can sometimes differ from the pursuit of happiness, and there is a need for management focused on employee well-being and a holistic approach. - Redefining the role of the manager in a humanistic perspective can create a more rewarding work environment and reconcile economic efficiency with personal fulfillment in Alors comme dit précédemment, l'approche ontologique permet le développement de mes connaissances autour de la subjectivité de la découverte, alors la découverte subjective elle va permettre un approfondissement d'un moi, mais également d'un moi dont je n'avais pas conscience, et tout cela grâce à la découverte de nouvelles cultures et de récits, ce qui permet donc une introspection puisqu'on découvre une partie de notre moi qu'on ne soupçonnait pas. Donc la praxeologie c'est une science qui a comme objet d'analyse l'action humaine, alors on va se poser la question de pourquoi nous agissons, devons-nous agir de manière passive, devons-nous agir ou bien être passif, comment concentrons-nous à notre propre action. La praxeologie elle s'intéresse aux dimensions de l'agir humain, agir en société c'est une action fondamentale que nous faisons au quotidien, agir dans le monde professionnel est l'action par excellence de toute personne faisant un acte, car quand on fait, on agit in facto, les enjeux de la praxeologie sont ainsi de savoir si on consent à agir, si on effectue sa puissance d'agir, et quelle dimension philosophique réside dans ces actes-là, particulièrement dans le monde professionnel. Ainsi le manager a un rôle central et ce rôle ne peut être exécuté sans prendre en compte ces enjeux cités. Alors pour développer cette partie sur l'approche praxeologique, je vais faire cela en trois points, donc ma première partie traite du fondement de la réflexion praxeologique, alors en fait la praxeologie peut se comprendre comme le déploiement de la puissance d'agir, en fait l'action c'est l'objet de cette science, lorsque l'on agit on ressent l'action a priori, ainsi la subjectivité a une place centrale dans l'agir humain comme le situe le philosophe Henri avec le concept de dipthéité. En fait l'action c'est un acte pleinement conscient en ce qu'il est ressenti, agir apparaît donc en un sens comme semblable au fait adhérer à son désir de vivre. Lorsque l'individu agit, ce dernier perpétue le fait de s'éprouver, de se ressentir, c'est ce qu'affirme Henri à travers le mot praxis, assemblant le fait d'agir et de s'éprouver en agissant. L'une des questions centrales de l'existence humaine est de savoir dans quel but final nous agissons. Il n'est pas ici question de savoir l'objectif direct, c'est à dire que nous travaillons pour subvenir à nos besoins par exemple, mais la finalité suprême, le but par excellence. Pour les philosophes grecs, le bonheur est la fin ultime de tout être humain, l'idée que reprendra Platon. Ainsi nous pouvons imaginer que notre champ d'action est dicté par la quête du bonheur, ou plutôt par ce que nous pensons être le bonheur. Ensuite nous allons étudier la concrétisation de cette réflexion praxeologique dans le monde concret, alors la praxeologie comme science de l'action humaine, posant des questions fondamentales sur le pourquoi et le comment de nos actions, ce qui fait référence à la subjectivité de nos actions. Ainsi, Henri Bergson, dans l'énergie spirituelle, remarque que la conscience s'intensifie dans les moments difficiles et qu'elle est ainsi synonyme de choix. Chaque action, chaque choix est dicté par la conscience. La dimension praxeologique peut donc être reliée à une expérience que j'ai connue, l'importance de la conscience et la finalité voulue dans chaque acte. Lorsque j'ai eu 18 ans, j'ai dû faire le choix d'entrer en classe préparatoire ou de ne pas faire d'études aussi prenantes et de, on va dire, profiter un peu plus de la vie. Alors, qu'est-ce qui a dicté mon choix, mon action ? On peut se poser ces questions-là. Qu'est-ce qui a fait que j'ai fait ce choix et pas celui d'un camarade de classe qui avait un tout aussi bon niveau ? Ma conscience qui me dictait qu'aller en classe préparatoire me permettrait de consacrer plus tard un ressourcement régénérant provenant du fond de la vie, autrement dit que cela me permettrait d'atteindre le bonheur et d'agir en adéquation avec mon désir de vivre. Or, cela n'est que subjectif et donc propre à chacun, comme la conscience individuelle ne peut être que singulière. Enfin, pour ouvrir mon propos, je vais faire une proposition d'une révision de la fonction de maladie aux fruits. Alors, tout d'abord, on retrouve dans le monde professionnel la quête subjective du bonheur. Comme j'ai pu le développer précédemment, la finalité de la vie humaine est souvent associée à la recherche du bonheur. Et le bonheur, on sait que c'est une notion subjective et individuelle. Ainsi, on retrouve quand même des éléments communs propres à beaucoup de personnes dans le cadre professionnel, tel que l'amour du travail et évoluer dans un environnement qui est sain. Malgré cette aspiration au bonheur dans le monde professionnel, la réalité du travail peut être bien différente et diverge parfois de cette idée, notamment avec des connotations historiques de souffrance mais aussi d'émancipation qu'on peut retrouver dans un environnement de travail qui est malsain. Ensuite, je pense qu'il y a également la nécessité d'avoir un management axé sur le bien-être des employés. En effet, par ces saisons de jeu, il est crucial pour les managers de prendre en compte l'épanouissement de chacun des employés plutôt que de focaliser uniquement sur les objectifs économiques. C'est pourquoi un management centré sur le ressourcement et le désir de vivre des salariés est, à mon avis, une bonne chose à faire, à développer. Ainsi, ceci implique de favoriser une approche holistique où chaque individu est encouragé à progresser et à contribuer au sein d'une équipe épanouie. Je pense que si un management basé sur le bien-être des employés aura également une incidence sur les bonnes performances économiques, il incitera une démarche proactive et augmentera la motivation de chacun. Enfin, je pense que ça peut être une bonne chose de redéfinir le rôle du manager dans une perspective humaniste. En effet, on pourrait adopter une approche déoncique basée sur la coopération et la confiance. Les managers peuvent créer un environnement de travail plus gratifiant. Il est essentiel que le manager se positionne comme un membre de l'équipe à part entière, favorisant ainsi l'échange et la proximité pour une meilleure performance collective. Donc on prendrait plus un management dit horizontal plutôt que vertical. Enfin, cette vision humaniste du management permettra de concilier efficacité économique et épanouissement personnel au sein de l'entreprise.

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