PAD 2 DAMIEN 6EME

Damien Joly, a professional swimmer and multiple French champion, talks about his participation in the Olympics and his goal to represent his country. He discusses his preparation and objectives for the upcoming Paris Olympics. He also emphasizes the importance of representing his hometown of Aulioul in the Var region. In another segment, Camille and Brooklyn, 6th grade students, introduce the sport of Boccia and its inclusion in the 2024 Paris Olympics. They explain the rules and mention Nadiem Refouli, a Boccia player who dreams of participating in the Olympics. Lastly, Léo and Louis discuss Parapowerlifting, a strength sport involving lifting weights. They explain the different categories of disabilities and mention athlete Michael Yule, who won a bronze medal at the 2020 Tokyo Paralympic Games. Bonjour à toutes et à tous, sur Radio Côte d'Ivoire, on vous parle des Jeux Olympiques. Dans quelques instants, nous recevrons Damien Joly, nageur professionnel, multiple champion de France et originaire d'Aulioul. Ensuite, nous avons rendu visite à des élèves de 6e du Collège Gustavo de Hier, ils nous présenteront quelques épreuves des Jeux Paralympiques. Pour l'heure donc, nous sommes avec Damien Joly. Bonjour Damien, merci d'avoir accepté notre invitation. Bonjour, bonjour, ça fait plaisir. Toujours plaisir de parler de ma région et de l'endroit d'où je viens. C'est avec plaisir que je suis là pour un interview. Damien, vous avez déjà participé à deux Jeux Olympiques, ceux de Rio et ceux de Londres. Huit ans après, vous participez à ceux de Paris, à la maison. Ils ont une saveur particulière, non, ces Jeux ? Oui, voilà, en natation, pendant tous les sports sur fond de natation, les Jeux Olympiques, c'est un peu le rêve ultime, le but ultime de tout grand sportif. Et voilà, donc j'ai déjà participé à deux Jeux Olympiques, donc je connais un peu le déroulé, un peu comment ça se passait. Et puis oui, c'est une grande joie et un honneur de les avoir chez nous en France. Et mon objectif, c'est de faire au mieux pour représenter mon pays. Et ça me motive encore plus à l'idée de savoir que ce sera chez moi et que ce sera suivi par le public français en direct. Très bien. Et justement, on est dans la dernière ligne droite avant ces Jeux. Donc en termes de préparation, de motivation et de pression, vous en êtes où de tout ça ? Là, on est toujours en train de préparation. Ça arrive vite, mais il reste encore pas mal de travail. Donc déjà, dans deux semaines, il y a une petite compétition pour se juger. C'est les championnats du monde qui ont lieu au Qatar à Doha, je pars jeudi prochain. Donc ça sera encore l'occasion de se tester au niveau mondial pour voir comment je me situe. Et au niveau de la préparation, il nous reste six mois. Six mois encore pour travailler, pour finir tous les détails, pour être au top le jour J. Voilà, ça prend quand même quelques années. Nous, on marche en général des carrières de quatre ans, quatre ans. Donc c'est depuis après les Jeux de Tokyo, qui est en 2020 avec le Covid, mais en 2021, c'est encore dans l'effet Covid. Donc c'est quasiment trois ans de préparation pour Paris. Ça fait un moment que je suis allé dans la tête et plutôt excité à l'idée que ça se rapproche. Je suis plutôt confiant et toujours motivé tous les jours à m'entraîner pour performer à Paris. Et donc, en parlant de préparation, quels sont vos objectifs et vos attentes pour ces Jeux ? J'ai été finaliste à Rio sur le 1500 et mon objectif, c'est de faire mieux, de repasser en finale des Jeux Olympiques et bien sûr, décrocher une médaille. Et en termes de performance, j'ai eu le record de France sur la distance pendant quelques années, mais ce n'est plus moi qui l'ai actuellement, je l'ai juste en bassin de 25 mètres ou en bassin de 50 mètres. Et chronométriquement, j'aimerais reprendre mon record de France sur 1500 mètres. Et vous êtes originaire d'Olyole. Est-ce que pour vous, c'est important de représenter le Var devant tout le pays ? Oui, bien sûr, parce que c'est là où j'ai grandi, c'est là où je suis né, c'est là où ma famille réside encore actuellement, j'ai mes parents qui sont là-bas, donc j'y retourne assez régulièrement, je suis attaché à ma région et c'est toujours un honneur de la représenter. Et je n'y manque pas à chaque fois que je peux avoir un résultat international ou quoi que ce soit, de mentionner là d'où je viens, parce que pour moi, c'est mes racines, j'y suis attaché, j'aime ma région, j'aime ma ville et c'est toujours un plaisir de pouvoir la représenter et j'espère pouvoir la représenter encore mieux dans les mois et les années qui arrivent. Et pour finir, est-ce que vous avez un conseil à donner à tous les jeunes nageurs Varois qui nous écoutent ? Pas forcément de conseil, l'orientation c'est un sport de passion, parce que c'est vraiment en compréhension, il y a beaucoup d'entraînement, surtout moi, sur la longue distance, donc faites-le par plaisir, par passion. Si vous aimez ça, foncez, n'écoutez pas les autres. Par contre, si au contraire, vous y allez un peu parce qu'on vous pousse et que ce n'est pas votre choix, mais plutôt le choix de quelqu'un d'autre, écoutez-vous, ça doit venir en compte de vous. Moi, je sais que j'adore ça et tout ce que je fais, c'est par passion et ça vient de moi et je pense que c'est grâce à ça que j'ai eu quand même quelques résultats. Le plus important, c'est toujours de se faire plaisir, d'aimer ce qu'on fait et c'est là qu'on performe le mieux. Si tu as un rêve et une passion, foncez. Voilà, passion, ça sera le mot de la fin. Merci beaucoup Damien de nous avoir écouté et on vous souhaite le meilleur pour ces jeunes. Merci, avec plaisir. Et on enchaîne directement avec Camille et Brooklyn, élèves de 6e, qui vont nous présenter le Boccia. Bonjour, moi c'est Brooklyn. Et moi Camille. On va vous présenter le Boccia, un sport que l'on retrouvera aux JO de Paris 2024. Mais dis-donc Brooklyn, comment on joue au Boccia ? C'est très facile, chaque équipe a ses balles au début de chaque manche. Chaque joueur lance ou fait rouler les balles le plus près possible du cochonnet. Mais donc le cochonnet, c'est comme la pétanque ? Oui, c'est comme la pétanque. Et ça se joue à plusieurs ou individuellement ? Les deux, on peut jouer par doublette, deux, triplette, trois ou tout seul. Au fait Camille, ça se déroule où ? Enfin Brooklyn, tu ne le savais pas ? Ben non, ça se passe où ? Ça se passe à Paris, à l'Arena Paris-Sud 1. Mais c'est un sport paralympique ? Oui, bien sûr. Quel handicap touche les joueurs du Boccia ? Les joueurs de Boccia sont atteints de paralysie célébrale. Et connais-tu quelqu'un qui pratique le Boccia ? Oui bien sûr, il s'appelle Nadiem Refouli, il a 25 ans, et c'est à 20 ans qu'il a commencé le Boccia. Depuis qu'il est tout petit, il rêve de participer aux jeux olympiques. Et on a hâte de le retrouver aux JO 2024. Voilà, c'était Camille et Brooklyn sur Radio Côte d'Aroise. Merci beaucoup les filles, c'est maintenant au tour de Léo et Louis qui vont nous parler de Parapowerlifting. Bonjour à tous, je suis en compagnie de mon camarade Louis, et moi je m'appelle Léo. Nous allons vous présenter les règles et le sport du Parapowerlifting. Je vais laisser la parole à mon camarade. Bonjour, qu'est-ce que le Parapowerlifting ? Le Parapowerlifting est un sport de force. On y soulève des poids. Au JO de Paris 2024, il y aura une compétition de développés couchés, appelée aussi Parapowerlifting. Les concurrents sont mélangés par catégorie de handicap, mais séparés par catégorie de poids. Mais alors, quels sont les handicaps concernés ? Handicap orthopédique, paralysie cérébrale, handicap neurologique, paraplégie et tétraplégie, et handicap neurologique évolutif. Dans cette discipline, on peut citer Michael Yule, plus connu sous le nom de Mike Newell, un athlète écossais. En 2021, il a remporté la médaille de bronze dans l'épreuve masculine des 72 kg, aux jeux paralympiques d'été de 2020 à Tokyo. Et voilà, nous avons terminé. C'était Léo et Louis. Au revoir. Au revoir. Voilà, c'est déjà la fin de cette instance sur les jeux olympiques. On se retrouve la semaine prochaine. Merci de nous avoir écouté.