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Laurie Gonguet

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Laurie Gongo introduces her podcast on women's performance in trail running. She interviews high-level female athletes and experts to understand how women perform in endurance sports. Marie Doin, a trail and ultra-trail athlete, talks about her experience in the TDS race. She finished first in 2021 and decided to do it again in 2024. She shares her journey and the challenges she faced during the race. Marie discusses her strategy, the support she received, and her mindset throughout the race. She talks about the changes in the course and her determination to perform well. She successfully climbs up the rankings and ends up in second place. Marie enjoys the beautiful scenery and technical sections of the race. She shares her thoughts on pacing and staying focused. Hello, hello, j'espère que vous allez bien, bienvenue au micro de Tout L'Atlante Trail, mon tout premier podcast sur la performance sportive féminine dans la pratique du trail running. Je m'appelle Laurie Gongo, j'ai 34 ans, je suis passionnée par cette discipline qui est le trail et j'avais envie de créer ce podcast afin d'interviewer plein d'athlètes de haut niveau féminin, aussi des coachs, des experts, pour nous aider à comprendre comment la femme fonctionne dans ce sport fascinant qui est l'endurance, l'ultra-endurance, qui est le trail. Je vous invite à me suivre sur la page Instagram de Culottes & Trails, je vous souhaite une très bonne écoute et je vous dis à très vite. Bienvenue à tous et à toutes, je suis ravie aujourd'hui d'accueillir au micro de Culottes & Trails Marie Doin, athlète de trail et d'ultra-trail. Bonjour Marie ! Salut Laurie, bonjour à tous, bonjour à tous. Comment tu vas ? Eh bien ça va, ça va, ça va, j'atterris, j'atterris en fait dès que j'ai retrouvé mes enfants. Ça t'aide à sortir toute cette effervescence, toute cette dynamique post-chamoniard du CMB, mais ça va, en pleine forme, j'ai fait ma rentrée du boulot, les enfants ont fait la rentrée, tout va bien et puis on atterrit petit à petit après cette folle semaine. Je rappelle que Marie vient de terminer sa TDS, la trace des Ducs de Savoie, elle a bien sûr été victorieuse première, Marie, mais franchement c'était extraordinaire, 148 km, presque 10 000 de dépistes en 24h0601, si je ne me trompe ou pas. Tout à fait, exactement. C'était monstrueux, bravo, alors tu vas nous raconter cet avènement des planètes, comme tu dis, sur cette course de dunes, comment tu l'as vécu, comment ça s'est passé, tout ça. Eh bien écoute, c'est vrai que moi la TDS, je l'avais déjà courue en 2021, après l'arrivée de ma première fille qui était au mois de janvier 2020, donc un an et demi après. Donc moi c'était mon premier 100 miles, c'était mon premier ultra à l'époque, reprise post-partum et tout, etc. Donc sacré défi et en 2021, je fais une course comme j'aime les faire, une petite course à la remontada où je pars tranquille un peu derrière et puis je grignote. Alors tu grignotes beaucoup de gars, tu remontes, tu remontes et tu te dis, il n'y a jamais des nanas, il n'y a jamais des nanas à remonter. Et puis petit à petit, je remonte les filles et en fait, je termine main dans la main, avec Sophie Grande à l'époque, une Anglaise, et en fait, en franchissant la ligne, on apprend qu'on est cinquième hexagone. Et là du coup, extraordinaire parce qu'acclamée, parce que deux filles qui arrivent ensemble main dans la main, parce que TDS 2021, t'es sur un format où on est parti dans l'après-midi, donc pareil, une 24aine, deux heures, 25 heures de course. Donc t'arrives chez Amonis, 7-17 heures, tout le monde est à l'apéro, tout le monde est à la table, donc ça avait été canon. Et donc bref, 2021, pour faire une intro pas trop longue, mais 2021, première TDS, première ultra, super expérience et vraiment un des meilleurs souvenirs de course, parce que la course parfaite, tout s'était bien passé, je remonte progressivement, je trouve ça facile de faire un ultra. Et puis entre-temps, dans la foulée de cette ultra 2021, je suis tombée enceinte de mon deuxième enfant, et je m'étais dit, forcément, après la prise de mon deuxième, il faudra que je morphique un petit challenge à la hauteur de l'arrivée de la première. Et à la base, je voulais faire la Diagonale des Fous, parce que cette année 2024, c'est l'année de mes 40 ans aussi, et je m'étais dit, 40 ans, Diagonale des Fous, etc. Et puis pas évident à organiser d'un point de vue perso, pro, etc. Donc je me dis, ce n'est pas grave, j'avais surfifié la TDS en 2021, allez, on la refait, d'autant plus que 2021, moi, ça avait été un très heureux moment, mais malheureusement, ça avait été l'édition qui avait été entachée par le deuil du trailer sur le chasseur de Pralos. Donc en fait, ils avaient changé la configuration de la course, de façon à ce que tu passes tout le beau sortain de jour, et je me suis dit, allez, top, c'est trop bien, parce que dans tous les cas, ce ne sera pas la même aventure, puisque ce que j'ai fait de nuit, je le ferai de jour, ce que j'avais fait de nuit, etc. Donc je me suis dit, parfait. Mais bon, tu te rapproches de la course, tu fais ta prépa, ça se passe bien. Tu te dis, waouh, mais en fait, TDS, est-ce que je vais réussir à la refaire aussi bien qu'en 2021 ? Je ne sais pas. Donc ça, l'objectif va être de la faire. Et puis, comme tu l'as redit en intro, c'est vrai que ça a été ma journée, parce qu'en fait, j'ai pris le départ prudemment, comme je sais faire, et en fait, pas comme je veux faire, mais en fait, je pense que je n'ai pas trop le choix de faire autrement, parce que je suis en diesel, en fait, je ne sais pas si je suis un tracteur, si c'est la vieillerie ou quoi que ce soit. La sagesse parentale qui prend dessus, on en reparlera peut-être après. Oui. Mais je te répète que je pars prudemment avec ma collectifière de chez Kikron, Céline, que je trouve au taquet aussi, du coup, au petit cabri dans les descentes et tout. Et moi, je fais mon petit bonhomme de chemin jusqu'à Bourg-Saint-Maurice, avec en plus, pas de bol, ma trottale qui me lâche en cours de descente, et donc petit coup de stress à dire, oula, allez, on va vite changer ça. Et j'arrive à Bourg-Saint-Maurice, plutôt à regarder un peu la course des autres que la mienne. Donc je me dis, bon Marie, on va rentrer dans sa bulle. Donc là, tu vois, à Bourg-Saint-Maurice, le ravitaillement qui se passe bien avec Philippe Propal du KIN et puis mon conjoint qui me la rejoint. On était les deux coureuses à peu près en même temps. Et là, je me mets ma musique, et là, je sais que c'est une partie que j'aime bien, que je connaissais, qui est la montée de Bourg-Saint-Maurice au passeur de Pralognan. Donc là, c'est le côté j'aime bien, un cadeau d'Industrapaille, mais tu penses ni 2 mm de dénivelé positif, ni qu'il y a ça. Et je me suis dit, allez, moi j'aime bien, c'est des esports que j'aime bien. Et puis, progressivement, je suis rentrée dans ma bulle, rentrée dans ma course, et rentrée un peu dans ce mode de remontée. Et puis, Beaufort-Pins sur le début du jour, et puis arrivée au Cormier-de-Roseland, là, je rejoins ma politicière, et je crois que je rentre à ce moment-là, par la même occasion, dans les 5 premières files. Donc je me dis, waouh, trop bien, ça ne se sent pas mauvais, cette affaire, mais ne nous enflammons pas, parce que la journée va être longue, il va être chaud. Moi, c'est vrai que la chaleur, je l'avais mal gérée au 90 du Mont-Blanc ou Madjouin, donc je m'étais dit, voilà, piano, même si de toute façon, on avait eu un super été ici en montagne, à Meribel, où j'avais pu bien m'entraîner avec la chaleur. Et puis, là, en fait, ça y est, l'alignement des planètes, on va dire, a commencé à se mettre en place et à opérer, parce que, petit à petit, je progresse, je crois que je remonte sur la 4, et j'ai une copine, Emeline, qui, du coup, est cotée par la même personne que moi, qui me dit, Marie, elles ne sont pas loin devant, etc. Alors je me dis, ouais, super, mais c'est tôt quand même dans la course pour qu'elles ne soient pas loin devant, parce que je vais être en capacité 2. Et puis, en fait, voilà, je continue mon effort, je remonte les gars, et en fait, arrivé à la giettade, je passe devant, en fait, 53, je crois, à ce moment-là. Et là, je commence à me dire, waouh, ça y est, je suis sur le podium virtuellement, effectivement, ça serait quand même super chouette de le tenir jusqu'au bout. Et ensuite, c'est vrai que la partie dans le Beaufortin, où je n'avais pas vu en 2021, là, je me régale à l'affaire de jour, parce qu'elle est super belle. Elle est technique, elle est sauvage. Alors par contre, elle est hyper frustrante, parce que tu as des lacs un peu de partout, tu te rêves de chaud, tu n'as qu'une envie, c'est de te baigner dedans. Filmer ça, mais pas en course. Faut quand même en filer, parce que tu es en course. Et puis, là, arrivé à Beaufort, à Beaufort, on me dit, ouais, les deux premières, elles ne sont pas loin devant, la deuxième, elle est vraiment molle, etc. Moi, je fais mon rallye taux avec Sylvie Tropage, tu vois, de Kip Run, qui est là. On temporise, on fait ce qu'on avait à faire. On n'est pas en mode McFly, nous, tu vois, on reste en mode… On reste en plan de course, ouais. Là, je ne m'affole pas non plus, parce que je sais qu'à Beaufort, la partie, elle est loin d'être jouée. D'autant plus qu'il y avait une nouvelle portion, en fait, qui avait été mise en place et qui était très intéressante, parce que là où avant, pour rejoindre la Vallée de Chamonix et les Ponts-Amis, on prenait une longue piste 4x4, plein de camières, etc. Là, on est allé sur du petit single en forêt. Alors, beaucoup plus raide, plus technique. Moi, ça me plaisait bien. Donc, c'était chouette. Et puis, en fait, sorti du ravitaillement de Beaufort, j'ai tout de suite passé la deuxième. Donc là, je me retrouve deux. Et puis, dans cette nouvelle montée, les gens te disent, elle est là, elle n'est pas là, elle n'est pas là, etc. Donc, je me dis, bon ben, on ne va pas s'en flammer, parce que la route, elle est un petit peu longue. Moi, j'aime bien, en fait, sur ces… Enfin, tu sais, j'ai eu la chance de gagner et de faire des courses en étant devant, mais jamais des courses de cette ampleur-là, et surtout sur un ultra, en plus. Donc, je me dis, bon, on reviendra quand on reviendra, mais pas trop tôt. Ça m'arrangerait bien. Puis, en fait, je reviens assez facilement et vite sur elle dans cette montée, vers le signal. Et là, du coup, c'est vrai que je pensais pouvoir faire un petit bout de course avec elle. Puis, en fait, elle me dit qu'elle n'est pas… Bon, elle est sur un mauvais moment, dans l'ultra, c'est ça. Il y a des ups, il y a des downs. Mais là, elle était un petit peu sur une petite fast down avec des crampes. Donc, je lui dis, allez, viens si tu veux, on essaye de crapahuter un peu ensemble. Et en fait, ça ne s'est pas fait. Donc, je fais ma petite descente jusqu'au compta. Et là, je me dis, putain, le podium, ça peut quand même le faire. Mais là, maintenant, je suis passée première. Donc, il va falloir… Oh là là ! … le tenir. Donc, plein de choses qui se passent dans ta tête. Tu essaies quand même de rester focus et de te dire qu'il ne faut pas t'emballer parce que tu sais que l'ultra, t'es sur une ligne de crêpes, quoi. Ça peut très vite basculer en ta faveur, en ta défaveur, etc. Donc, je me suis dit, essayons de rester au maximum. Là, il reste combien de kilomètres ? Là, je pensais que t'en restais quand même une quarantaine encore. Oui, une quarantaine. Une petite quarantaine. Donc là, du coup, au final, tu continues de faire ce que tu sais faire. Moi, je sais que dans les montées, c'est mes points forts. Donc, j'envoie dans les montées. Je gère les descentes pour ne pas me blesser. Et puis, arriver au ravitaillement des comptanines, là, tu reprises parce que mon conjoint, qui ne devait pas être là, est là. Donc, ça te… Oui, c'est clair. Ça te bouge ta mort. Et puis, point d'assistance aux comptanines. Donc là, du coup, pareil, je reprends bien mon temps. Je me change intégralement tout le haut, etc. pour pouvoir affronter la demi-nuit qui m'attendait. Et puis, je sors du ravitaillement des comptanines. Et là, je la croise. Donc, voilà, on a 5 minutes d'écart. Je suis en montée. J'ai fait un peu d'écart. Mais bon, 5 minutes sur une petite trentaine, vingtaine de bornes qui te restent avec pas mal de dénive. Et potentiellement, une grosse partie plate roulante pour raviver les louches. Tout est possible. Et du coup, je me dis, je continue de faire ce que je sais faire. Et c'est vrai que je la connaissais bien, cette partie qui suivait. Puisque le col du tricot, j'en avais... Alors, sur mon épisode de 2021, quasi parfait, je l'avais quand même un peu suivi. Parce qu'on était une terre exposée, plein soleil. Et j'ai le souvenir de me revoir le fer en zigzagant. Parce que l'accès est hyper visible, en fait, du bas de la pente. Et de voir des randonneurs qui étaient là. Et de me mettre des petits challenges. À me dire, allez Marie, t'arrêtes à cette personne-là. Et tu bois. Tellement c'était un peu rude. Et là, en fait, il faisait frais. C'était tombé de la nuit. En plus, au pied du col du tricot, il y a Sabine Erstrom qui est là, qui m'encourage. Et qui me boost aussi. Qui me dit, vas-y Marie, je t'aime bien toi. Je t'aime bien Ariane qui est derrière. Donc, je suis contente que ce soit vous deux devant. Donc, allez-y. Et ça booste et tout un peu. Et puis, je vois ce col du tricot, qui ne paraît pas non plus insurmisable. Et en fait, il se passe bien. On a un petit orage dessus. Mais ça rafraîchit et ça se gère bien. Ensuite, tu découvres et tu continues dans cette dynamique où dès qu'il y a des bénévoles, dès que tu bosses les points médicaux, tu es suracclamée, tu es encouragée. C'est assez fabuleux. Et puis, j'arrive. Je redescends du coup après vers les bouches. Et là, il y a toute la bande qui prenne qui est de nouveau là, surexcité, survoltée. Il y a Alexis, mon conjoint, qui est de nouveau là. Et là, je me dis, bon allez, vraiment, défaillance extraordinaire de ma part. Elle est pour moi. Du coup, c'est victoire. Et puis, arriver dans le Chamonix, c'est fou parce qu'il y a du monde. Je pensais que je n'arrivais à minimiser dans l'anonymat le plus complet parce que c'est quand même une heure un peu bancale. Mais il y a du monde qui a fait l'effort d'être là, qui a fait l'effort d'être survoltée, et tout encore. Et puis, voilà, c'est arrivé. Je ne savais pas quelles étaient les émotions que tu vois dans la course quand je commence à réaliser que je peux gagner. Tu vois, tu sens un peu les petites larmouilles. Parce que moi, je suis un peu émotive. Du coup, sur un départ de trace, tu me mets à méno, j'ai des larmes. Donc, je me suis dit là, waouh, si ça se trouve. Et en fait, à l'arrivée de la course, pas de larmes, mais juste une joie et un côté, je n'y crois pas, en fait. Je n'ai aimé pas du tout. Donc... Et donc, ouais. T'as si tôt d'arriver. Et là, si tu veux, moi, je ne sais pas quoi est-ce qu'il faut faire à l'arrivée. Tu vois, moi, je... Voilà, comme je te disais, j'ai eu la chance, c'était sympa. Mais tu vois, une arrivée à Chamonix où tu gagnes... Mais c'est... Mais... Bah là, un peu surréaliste. Et puis, tu vois, tous les copains qui prennent, qui sont là et qui te disent bon, bah allez Marie, pas si tôt. J'ai dit, allez, on y va. Donc, c'était... Ouais, ça a été le petit moment en plus, tu vois, assez fou. Parce que t'es... Bah, tu sais, t'es dans des sphères un peu, un peu, tu vois. Un peu... Un peu dingue de tout ce qui se passe. Et c'était chouette. C'était chouette à vivre. C'était chouette à partager. Et on t'a vu arriver... Qu'est-ce que... Mais vraiment. Bah, écoute, ouais, je pense que... Je pense que tu vois, en fait, sur ça, tu sais, je l'ai un peu dit aux copains et tout avant la course, il y a une chambre, mais franchement, faire 24 heures en montagne quand il fait beau comme on a eu, quand tu t'es entraîné, que t'adores faire ça, que tu vois, tu fais des passages au centre, on te donne à manger, on te donne à boire, on te donne à te changer. Mais en fait, c'est facile en fait. Tu vois, potentiellement, voilà, moi, mon conjoint, il est coach de hockey sur glace et des fois, le week-end, je suis toute seule avec les enfants et pour toi, que t'as un week-end où les deux sont un peu malades, les deux sont un peu dans le dur, etc., il fait un temps exécrable où tu peux pas sortir de chez toi, eh ben, c'est vachement plus facile de faire 24 heures du soir. Oh, génial. Non, non, mais en vrai, c'est vrai que... C'est sûr. Je vais rebondir sur ça parce que... Alors, moi, tu fais partie des athlètes que j'admire beaucoup parce que tu es maman, déjà, de deux enfants. Moi, je suis athlète amateur, j'en ai un, mais il me... En 5 ans, t'es déjà très, très énergisante. Donc, bravo. Comment tu gères, toi, justement, tout ça parce qu'il faut quand même... Alors, tu vis à Méribel, donc tu vis en montagne. Oui. C'est ça. Donc, moi, c'est vrai que déjà, j'ai un atout et j'ai quand même un avantage assez extraordinaire, c'est que moi, je sors de chez moi, là, tu vois, je tourne la tête, tu vois, j'ai une balle de merveille. Ne me dis pas ça. Donc, voilà, on a un espèce de stade à ciel ouvert puisque j'ai le lac de Thuda où j'ai une boucle de trois bornes à plat à 1 800 m d'altitude. Donc, voilà, moi, je suis chanteuse parce qu'en fait... Alors, après, voilà, j'évolue quand même depuis que je suis maman. Je m'entraîne quand même majoritairement chez moi, à Méribel, mais j'ai un terrain de jeu, donc je suis très loin d'avoir fait le tour et puis, voilà, je bascule à Tralognan, à Courchevel, Valais-des-Belles-Villes. Je descends à Bric-les-Bords. J'ai une multitude d'itinéraires. J'ai le parc national de la Vanoise. Donc, en fait, j'ai un terrain de jeu accessible en deux minutes. Donc, c'est vrai que c'est assez dingue et puis, en fait, après, c'est de l'organisation. C'est vrai qu'en fait, moi, j'ai toujours été un peu à vouloir faire plein de choses à la fois et puis, j'ai un tempérament peut-être un peu speed à vouloir tout faire, etc. Donc, en fait, tes enfants, c'est un autre paramètre mais qui est un superbe et un plus beau paramètre à devoir gérer en organisation et en fait, c'est vrai que je me rends compte que depuis que j'ai les enfants avec Christophe Marlade de Parclex, qui est notre coach, en fait, tu sais, quand on fait du sport, quand on fait du Frey, quand on fait du sport d'endurance comme ça, on a toujours tendance à en vouloir faire plus, à en vouloir faire beaucoup et puis, tu vois, nous, avec le terrain de jeu, tout est propice en fait à aller écrapahuter et en fait, depuis que je suis maman, tu sais que ton temps, il est précieux, que les temps où tu décides d'aller t'entraîner, c'est tout le temps que tu ne passes pas en famille, c'est tout le temps que tu ne passes pas à bosser, etc. Donc, en fait, il faut réussir à tout bien calibrer, tout bien agencer et tu vois, quand je pars faire mes sorties d'entraînement, quand je pars faire les compètes, tu sais pourquoi je suis là et plutôt que, tu vois, de me rajouter un stress complémentaire, tu vois, par exemple, le week-end de la TDS, tu t'organises avec ton mari, tu sais que c'est ta fenêtre, c'est ton moment à toi et plutôt que de me mettre un stress et de me dire il faut que j'assure parce que sinon ça va être compliqué, en fait, moi, ça me galvanise un peu plus et je dis, oui, c'est mon moment, il est là, je le prends, j'en profite, comme ça, tu vois, après, tu vois, je sais que je vais avoir une phase un peu plus intense avec le boulot, je sais que, ben voilà, les enfants, ils vont être un petit peu en train de s'entraîner avec les enfants, le schéma avec ton partenaire de vie, c'est la base, tu vois, nous, c'est un projet qu'on construit à dos, tu vois, autour du sport et de l'outdoor, mon conjoint, c'est un amoureux de sport aussi, il fait beaucoup de trails, on fait beaucoup de sorties ensemble, alors, donc ça, c'est chouette et puis, voilà, les enfants, ben les enfants, ils savent que, voilà, dans le week-end, normalement, ils sont à l'école quand ils sont à la crèche, de façon à ce que tu vois les quelques grosses sorties de bloc que tu fais dans une prépa ultra, elles ne viennent pas trop inquiéter sur le perso, sur le temps avec eux, parce qu'en plus, tu vois, c'est, enfin, c'est comme, ouais, je suis responsable communication à l'office de tourniquets ici à Meribel, donc, tu vois, tu as un boulot, tu as des familles, ton entraînement, et ouais, tu t'entraînes combien de fois, c'est ça, c'est vrai que c'est ça qui est chouette avec l'ultra, c'est qu'en fait, ça te demande, tu vois, toi, d'anticiper de caler un peu ton planning en amont, tu vois, enfin, en tout cas, nous, tu vois, dans l'organisation projet global, ben, tu sais que tu cales aussi un peu tes ultras en fonction des vacances scolaires des enfants, en fonction de tes projets de vacances, tu sais, tu vas te faire 100-140 dorms par semaine, mais ces semaines-là, t'en es pas non plus 10 000 dans l'été ou dans l'année, tu vois, franchement, elle te compte sur les doigts d'une main pour ma part, sur la planification, ben, tu les cales intelligemment pour que t'arrives à tout concilier et c'est vrai que c'est ça, un petit peu, tu vois, pour moi, la clé, c'est de vouloir se dire, en fait, c'est ça qui est chouette avec l'ultra, c'est-à-dire que, voilà, moi, je retourne vite, j'y vais sur terre, tu vois, moi, je pars tard à ma sortie de 7-8 heures en montagne, mais si je pars tard à ma sortie de 7-8 heures en montagne, il faut que j'aille chercher les enfants après, à la fin de l'école, à faire de riz, donc j'ai pas 2-3 heures peinard, tu vois, de récup et tout à faire, c'est une douche express, et puis après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, après, 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