Laurence Verrier is the creator of the Active la Magicienne retreat, which aims to help women connect with their inner magic and creativity. She believes that everyone has the innate ability to be a magician, which is a way of being in harmony with life and embracing its cycles. Laurence emphasizes the importance of listening to our bodies, being present, and engaging our senses as keys to unlocking our creativity. The retreat, held in Ardèche, offers a simple and immersive experience where women can explore their own creative power and connect with nature. The concept of the retreat is to provide a space for women to activate their inner magician and discover the joy of playing with life's possibilities.
Et bien bonjour à toutes, bonjour à toi Laurence, bienvenue pour ce temps autour de la retraite Active la Magicienne, je suis Marie-Cécile Poulikène, je suis une des intervenantes pour la retraite Active la Magicienne et aujourd'hui c'est moi qui interviewe Laurence Verrier, la créatrice de cette retraite. Donc bienvenue à toi. Merci Marie-Cécile, merci de m'interrompre. Ok, donc on est à trois quarts d'heure ensemble, j'espère que vous êtes toutes bien installées. Et donc Laurence, je vais te présenter rapidement et puis après on discutera du concept de cette retraite et de ce que ça va apporter aux femmes, aux participantes qui viendront avec nous.
Donc Laurence, toi que ce soit à travers l'art ou l'accompagnement, tu as le don de créer des espaces temps propices à l'émergence de l'être et à la révélation de la magie particulière de chacune. Tu accompagnes chaque femme qui vient vers toi à vivre en conscience les métamorphoses successives de la vie, à oser reconnaître et révéler sa beauté particulière, à devenir cette magicienne puissante et joyeuse. Tu as créé le rituel photographique, un processus unique pour accompagner les naissances de la vie, une invitation à célébrer notre beauté au-delà des clichés.
Et depuis toute petite, la créativité t'accompagne, elle est ta respiration, ta façon d'être au monde. Elle est aussi ce super pouvoir qui te permet de donner vie à ton monde intérieur, de concrétiser tes rêves et de guider chacune à devenir pleinement actrice et créatrice de sa vie. Ton lien simple et naturel au sacré t'aide à faire de ta vie une célébration chaque jour un petit peu plus. Tu es la co-créatrice de l'association Féminescence, tu es la co-créatrice de L'Arbre sous la Lune et tu as écrit avec Isabelle Almeras-Hérault le livre Rituel de Femme pour révéler sa puissance créative.
Tu es aussi engagée en tant qu'experte au sein de la formation des Éveilleuses du Féminin Sacré et puis donc tu es la créatrice de cette retraite Active la Magicienne dont il va y avoir une deuxième édition à l'automne prochain en 2023. Donc, Laurence, tu affirmes que nous sommes toutes des magiciennes, mais qu'est-ce que tu entends par cette magie ? Alors, cette magie, ce n'est pas la magie comme on peut la voir dans les contes de fées et encore quoique.
Finalement, cette magie, c'est une manière d'être au monde, une manière d'être en phase, en harmonie avec la vie, avec un grand V et avec sa vie. Pour moi, c'est finalement une fonction naturelle de l'être humain. Je pense que l'être humain, au départ, il naît avec cette faculté d'être connecté à lui-même, d'être connecté à tout son environnement. Quand on voit un petit enfant, il ne fait pas encore de séparation entre lui et son environnement. Il y a une espèce de symbiose totale.
Je me souviens de moi, petite fille, dans les champs, etc. Je faisais partie du champ de maïs. J'étais allongée dans le champ de maïs. Je me connectais à un oiseau. J'étais l'oiseau. Il y avait vraiment quelque chose qui était... On essaie plus tard de retrouver, souvent, dans certaines pratiques spirituelles ou autres, ou chamaniques, justement. Et ce tout petit enfant, il a une créativité, pour moi, qui est encore complètement ouverte. Dans la mesure où, justement, il n'a pas encore appris, on ne lui a pas encore dit quel objet servait à quelle chose, qu'il fallait se comporter comme ça, que ça, c'était bien de le faire et ça passe bien.
Et donc, il a encore un rapport au monde qui est complètement, je dirais, innocent, mais dans le sens vraiment premier du terme, c'est-à-dire complètement direct, en fait. Il n'y a pas de filtre. Il n'a pas encore mis ces filtres que l'éducation, l'école, etc., la société vont mettre au fur et à mesure entre lui et la vie. Et du coup, je dirais que c'est vraiment propice à ce que cette créativité soit complètement ouverte dans la mesure où il n'a pas d'a priori.
Donc, il va tout aborder, tout ce qui se présente à lui. Il va l'aborder avec, je dirais, toutes les possibilités ouvertes. Un objet qu'il ne connaît pas, il va chercher tout ce qu'il peut faire avec cet objet, toutes les manières d'entrer en relation. C'est même plus ça que faire avec cet objet. Et quand je dis objet, ça peut être personne, ça peut être animal, ça peut être une fleur, etc., jouer. Et quelque part, pour moi, c'est ce qu'on essaie de retrouver plus tard, par exemple, aussi en tant qu'artiste ou quand on essaie de retrouver justement cette créativité complètement ouverte et de sortir, je dirais, des sentiers battus.
Il y a tout un désapprentissage de notre éducation à faire pour retrouver finalement un peu à la fois ce rapport premier au monde. Et donc, cette magie, c'est en même temps le fait, quelque part, de considérer que la vie, c'est un grand terrain de jeu et qu'on est venu aussi. Moi, je suis persuadée qu'on est venu pour s'éprouver à travers la vie et jouer. Souvent, on se prend bien trop au sérieux, mais finalement, en ayant justement cette fraîcheur de l'enfant qui joue, pour lui, tout est un jeu au départ, qui joue avec la vie, qui joue avec ce qui se présente à lui, on retrouve justement ce rapport complètement absolu avec la vie.
Et je pense qu'au niveau des sensations, il y a quelque chose aussi de beaucoup plus fort. Au fur et à mesure qu'on enlève ces filtres entre nous et la vie, on retrouve justement ce lien tellement fort avec la nature, avec notre corps, avec aussi les autres êtres humains, avec les animaux, avec tout ce qui se présente à nous, en fait. Et je pense qu'effectivement, on est né avec quelque part, peut-être que ce qui nous a fait naître, ce qui nous a fait nous incarner, c'est, moi j'ai envie de dire, c'est un désir fou de notre âme, de refaire l'expérience d'être dans un corps et d'être incarné et d'être sur terre et de jouer avec tout ce qui se présente à elle.
Tu vois, j'aime bien cette idée-là et c'est ce que je ressens, moi, par rapport à la racine du désir de vivre aussi. Oui, tu vois, dans ce que tu dis, il y a vraiment, enfin, ce que je ressens, c'est vraiment ce jeu et cette exploration. Dans ce que tu proposes, c'est vraiment une exploration de notre capacité à jouer. Est-ce que c'est ça ? Oui, oui, je pense qu'il y a ça, à jouer, c'est-à-dire à être quelque part, à jouer avec ce qui se présente, avec la matière vie finalement.
Et je dirais qu'il y a des moments où c'est plus facile, quand la vie est douce, quand ce qui nous arrive est harmonieux, agréable, etc. Et des moments où ça l'est beaucoup moins, quand ce qui nous arrive, on ne l'a pas souhaité et que même quelquefois, on le ressent vraiment comme, ça peut être une tragédie ou ça peut être une tuile ou un événement vraiment pas heureux pour nous, en tout cas, dans la première manière dont on l'aborde.
Et là, ça devient beaucoup plus compliqué. Et je dirais que c'est l'entraînement qu'on a pu faire par ailleurs, quand tout va bien ou à peu près, quand la vie est calme, qui va faire aussi qu'on va pouvoir faire appel à cette capacité de jeu dans le sens, alors peut-être que ça sera un jeu plus sérieux dans ces moments-là, mais en tout cas, de rester en fait créative. Et pour moi, ça veut dire ne pas subir, ça veut dire ne pas se mettre en position de victime.
On peut être sur le moment, face à certains événements de la vie, un peu assommé, submergé, voilà, à terre, etc. Et en même temps, on peut à un moment donné décider qu'on va rester, je dirais, actrice de ce qui est en train de se passer, complètement partie prenante. Un peu comme dans un film, quoi, je dirais. On ne va pas sortir du jeu, en fait. On ne va pas sortir du jeu en attendant que ça passe, ou chercher à se battre contre ce qui, de toute façon, est là.
Mais on va plutôt chercher comment, finalement, rester dans notre puissance, dans notre créativité et dans nos choix. La créativité, ça veut dire aussi, ok, on me dit ça, mais est-ce que c'est juste pour moi ? Est-ce que je valide ou pas ? Et moi, qu'est-ce que je chante ? De quoi j'ai envie ou besoin ? Ou qu'est-ce que je chante qui serait bon pour moi dans cette situation-là ? Donc, quand je parle de créativité, c'est vraiment dans le sens de créativité de vie, c'est-à-dire de rester vraiment partie prenante et en action.
Ça ne veut pas dire forcément faire des choses, mais intérieurement, en tout cas, rester dans son âge, dans sa pleine puissance et dans son pouvoir de faire ses choix, en fait, son pouvoir de positionnement. D'accord. Et est-ce que créativité, pour la plupart des gens, c'est plutôt une créativité artistique, que ce soit de la musique, de la peinture ou toutes sortes de choses comme ça ? Toi, j'ai l'impression, comme tu en parles, c'est plus vaste que ça.
Quand tu parles de créativité de vie, est-ce que tu peux en dire un petit peu plus ? Justement, c'est une manière d'être au monde qui peut ressembler... On peut, quelque part, je dirais, renforcer sa créativité de vie en pratiquant aussi une créativité artistique, par exemple, parce que, quelque part, les deux processus sont pour moi très similaires. On peut vraiment s'inspirer des deux. Il y a des phases, en fait, dans la créativité artistique. Il y a une phase, par exemple, de réception, d'inspiration, où, pour recevoir l'inspiration, il y a une certaine attitude intérieure aussi à avoir, c'est-à-dire, justement, il y a quelque chose de l'ordre de l'alignement.
Je ne sais pas si ça parle à toutes, mais en tout cas, d'être avec soi, d'être vraiment connecté à soi, à l'intérieur de soi et, je dirais, de faire l'espace à l'intérieur de soi. On ne peut pas remplir quelque chose qui est déjà plein. Donc, rendre un espace disponible pour recevoir et puis laisser descendre cette inspiration et, quelque part, je dirais, comme l'enfant, essayer de mettre de côté nos filtres ou notre mental ou nos croyances ou nos idées reçues sur ce qui est une bonne idée, pas une bonne idée, etc., laisser vraiment tout descendre au départ.
Donc, un peu comme un sculpteur se retrouverait aussi avec une matière brute et puis, après seulement, il la façonnera, mais au départ, il va chercher cette matière brute. Elle est brute. Il va chercher ce qu'il lui faut. Il ne va pas se dire, ben non, il faut qu'elle soit déjà façonnée. Je vais prendre ce bout de terre et pas celui-là. Au départ, on reçoit. Et après, une fois que c'est descendu en nous, quelque part, effectivement, on va choisir, se dire, ben oui, tiens, cette idée-là ou cette vision-là, j'ai vraiment envie de la mettre dans la matière.
Et là, on va chercher un peu à préciser les choses et à chercher les moyens pour que ça puisse se concrétiser. Là, je te parle plutôt des pratiques artistiques qui sont dans la matière. Il y a d'autres pratiques, c'est peut-être pas tout à fait... Oui, encore. Donc, la danse ou les artisans, c'est un peu pareil. Et je dirais que tout ce processus d'inspiration, je laisse descendre, je laisse descendre tout. Je laisse se faire, en fait, des liens entre des choses peut-être improbables, parce que c'est là, souvent, où il y a des idées assez géniales.
C'est justement en laissant se relier des choses qui sont complètement peut-être à l'opposé. Et ensuite, je choisis. Et ensuite, je mets en place ce qu'il faut pour pouvoir descendre dans la matière, concrétiser quelque part cette vision ou cette idée, ce projet. Et après, je l'offre au monde. Je peux l'avoir. En général, même si c'est une créativité artistique pour nous, c'est rare qu'on ne le donne pas à voir ou moins à une personne. Et après, souvent, il y a une phase où il ne se passe plus rien.
C'est vraiment comme les vagues. Là, il faut une phase où il va falloir faire le vide à nouveau et après, il puisse y avoir une autre vague qui vient remplir. Et du coup… Dans ce que tu dis, là, sur ce processus créatif, ça m'évoque vraiment les cycles de vie et même les cycles menstruels, en fait. C'est vraiment dans ces phases, en fait, de cycles qui se répètent et qu'il y a besoin d'un temps de pause à la fin d'un cycle avant de relancer un suivant, en fait.
Et c'est cyclique. Et le processus créatif est cyclique comme les cycles des saisons, j'ai l'impression. Et si, quelque part, on comprend aussi que notre vie est cyclique et que la vie au sens large est cyclique, ça va justement nous aider à surfer sur les vagues, à accepter et même à accueillir et même, au bout d'un moment, peut-être même à souhaiter ses hauts et ses bas parce que ça fait du bien aussi, à un moment donné, de se retrouver un peu en hiver et de faire le vide.
Voilà. Et du coup, ça va nous aider aussi à accueillir tous ces mouvements de la vie, ces moments où il se passe plein de choses dans notre vie, ces moments où il ne se passe apparemment plus rien, mais on sent quand même qu'en souterrain, il se passe des choses, ces moments où c'est plus difficile, ces moments où c'est plus facile, ces moments où c'est plus triste, ces moments où c'est plus joyeux. Et si on comprend, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain, évidemment, c'est un apprentissage qui se fait toute sa vie, un peu à la fois, on se met en harmonie avec ces cycles, avec, quelque part, ces lois naturelles, ça va nous aider aussi à comprendre comment on va pouvoir utiliser notre créativité propre, en fait, à l'intérieur de ça parce que, quelque part, si on cherche à lutter, si on cherche absolument à ce que notre société nous pousse à faire, par exemple, être tout le temps, entre guillemets, « productif », tout le temps, tout le temps, H24, c'est un peu ça, notre société, elle est construite comme ça, effectivement, on s'épuise et, quelque part, on s'assèche même.
Au lieu de s'épuiser, il y a un assèchement qui se fait. Si, par contre, on est plus à l'écoute de nos rythmes, et notamment en tant que femme, tu connais bien ça, Marie-Cécile, aussi, on peut vraiment se dire s'il y a vraiment un travail à faire en tant que femme, de se mettre en harmonie avec ces cycles dans notre corps, et bien là, on va pouvoir utiliser, justement, ces phases pour, quelque part, construire aussi ce qu'on a envie de construire dans notre vie et transformer certaines choses, je dirais, au bon moment, entre guillemets, ou, en tout cas, en s'appuyant sur l'énergie qui est disponible à ce moment-là et pas en ramant un contre-courant ou en cherchant à toute force à porter le projet ou le rêve à bout de bras, quoi.
Et pour, parce que c'est quand même très fin comme perception de la vie, comme approche de la vie, je trouve, avec une curiosité aussi, de garder une curiosité en éveil, mais je me demande, toi, personnellement, qu'est-ce qui te nourrit et qu'est-ce qui fait que tu as cette perception, enfin, qu'est-ce qui te nourrit, en fait, pour être réceptive à ces cycles et réceptive à cette écoute fine du corps ? Je crois que c'est justement le développement de ma réceptivité par l'écoute, l'écoute intérieure, et comme vraiment une pratique quotidienne, en fait.
Passer par plein d'outils, après, des outils. Je me fais mes méditations à ma manière, mais le yoga aussi. En fait, ça peut varier vraiment selon les périodes, selon les jours, en fonction de ce que je sens. Quelquefois, la porte d'entrée, elle est par le corps. D'autres fois, c'est juste être immobile et puis me connecter. Moi, je sais que la contemplation, c'est quelque chose d'important pour moi. C'est un accès, pour moi, assez facile, en fait, à mon infériorité et, en même temps, cette connexion au monde, à la nature autour de moi, à la vie, en fait.
Il y a les deux qui sont en même temps pour moi. Par exemple, il y a une pratique que j'aime beaucoup faire qui est juste, je dirais, agrandir mes oreilles, me mettre pour les yeux fermés dans mon jardin. Et puis, je dirais, absorber tous les sons qu'il y a autour de moi. Vraiment comme si je m'en nourrissais. Et en fait, ces sons, c'est comme si ça venait aussi nourrir ma connexion à moi-même. Finalement, cette connexion à l'extérieur, c'est comme une matière qui vient aussi un peu à la fois m'inviter à descendre un peu plus en moi.
C'est une pratique toute simple, qui n'est pas forcément évidente pour tout le monde, mais qui est très simple à mettre en œuvre. On peut la mettre en œuvre quasiment n'importe où parce qu'on peut le faire. Alors faire, c'est plus agréable de le faire avec des champs d'oiseaux autour de soi. Mais on peut aussi le pratiquer ailleurs, dans les transports en commun, en ville, pourquoi pas. Où ça peut être, pour moi, les sens, c'est vraiment aussi une clé.
Les cinq sens, c'est vraiment une clé d'accès. C'est pas pour rien que, quelque part, les organes qui correspondent aux cinq sens sont vraiment entre nous et le monde. Entre les limites de notre corps et les limites du monde autour. Pour moi, c'est vraiment une clé. Et d'ailleurs, il y a des pratiques, notamment dans le centrisme, qui sont vraiment basées là-dessus, sur le développement de la sensorialité. Et ça, c'est à la disposition de tout le monde. C'est pas sorcier.
Je veux dire, ça, c'est pas sorcier. Ça demande peut-être de la pratique pour développer cette finesse dont tu parlais. Mais fermez les yeux quand on mange une framboise. Essayez de se concentrer sur le goût de la framboise, dans la langue, etc., dans le palais, et comment ça reste après, et la texture de la framboise, et peut-être même le son qu'elle fait quand on la mâchouille ou quand on la laisse fondre dans notre bouche, l'odeur qu'elle a.
Je pense aux framboises, j'adore les framboises. Je viens de manger les premières framboises ce matin dans le potager. C'était un délice. Je veux dire, ça, c'est des choses… Il n'y a pas besoin d'être initié par un grand maître pour mettre ça en pratique. C'est ça que j'aime bien. Donc, il y a une part de simplicité dans ce que tu proposes. Tout à fait, parce que justement, comme je disais au début, pour moi, c'est une fonction naturelle qui a souvent été soit dont on s'est coupé en tout, en partie, soit qui a été masqué, soit qui a été atténué par le fait qu'on grandisse, qu'on doive apprendre des choses, qu'on soit formaté par l'école, les études, la société, les exigences, bref.
Le fait de courir aussi tout le temps, pour moi, une des clés, c'est aussi de ralentir. Vraiment, je pense que c'est une sacrée clé. Et que si on ralentissait ne serait-ce que quelques minutes par jour, tous les jours, il y a beaucoup de choses qui changeraient. J'aimerais bien avoir vraiment, là, pour le coup, le pouvoir, avec ma baguette magique, de dire, comme dans les films, tu sais, pendant trois minutes, le monde, ça nous ralentit. Hop, tu vois ? Et voir tout ce que ça pourrait changer dans le cours des choses, en fait, et dans le ressenti des gens.
Et donc, comme c'est une fonction naturelle, je pense que notre corps et notre être, il n'aspire qu'à ça, en fait, qu'on fasse ce choix de retrouver ce chemin. Parce que je pense que c'est un choix, à un moment donné. Un choix qui peut venir du fait qu'on y goûte aussi. On y goûte comme à un bon repas et qu'on se dit, ben oui, mais en fait, c'est vachement bon quand je suis là-dedans. C'est vachement mieux que quand je cours partout, quand je suis déconnecté de moi.
Voilà, ce que je vis est tellement plus agréable. Donc, comme c'est une fonction naturelle, pour moi, les choses les plus simples, la simplicité, c'est ce qui va, pour moi, conduire le plus naturellement à se reconnecter à cette fonction. Puisqu'elle est là et qu'elle n'attend que ça, en fait. Écoute, là, pour moi, ça fait un pont direct avec cette retraite qui va se passer en Ardèche. Est-ce que tu peux parler un peu de cette structure qui est quand même très particulière dans la simplicité ? Dans l'organisation, je pense que c'est quand même assez complexe, mais dans le vécu et dans l'expérience qui va être offerte aux femmes, je pense qu'il y a vraiment cette idée de simplicité et de présence.
Est-ce que tu peux expliquer un petit peu le concept de cette activation de la magicienne ? Oui, tout à fait. Alors, l'activation de la magicienne, c'est vraiment venu comme, pour le coup, une inspiration assez fulgurante il y a deux ans. Mais ça faisait un moment que je cherchais, en fait. Tu sais, c'est un peu comme quand on a une idée, là, on sent qu'il y a un mot sur le bout de la langue. On sent qu'il y a quelque chose qui veut émerger et en même temps, on sait qu'il faudrait attendre que ce soit le moment.
Ça faisait longtemps que je cherchais, en fait, quelque part, à arriver à ce concept-là, à cette idée-là, parce qu'en tant qu'accompagnante, déjà dans mes accompagnements, notamment individuels, je constate toujours à quel point, finalement, le plus important, c'est le contexte que je vais poser. C'est-à-dire le cadre, mais aussi l'ambiance. Dans le cadre, il y aura aussi l'ambiance, il y aura la structure, il y aura la solidité de ce que je vais poser comme cadre, la bienfillance, l'énergie que je vais mettre dans ce cadre avant que la femme arrive.
Et finalement, ça, je dirais que ça fait 80% du travail. Et ça, j'ai pu le constater aussi quand j'organisais des salons et des festivals avec l'association Féminescence. J'ai fait pendant presque 10 ans. Et en fait, justement, en étant organisatrice, je voyais ce qu'il se passait, en fait, un peu de l'extérieur. Et je constatais à quel point le cadre qu'on avait posé, la structure qu'on avait posée et, quelque part, la qualité, justement, de présence et de bienveillance et de, voilà, la chaleur qu'on avait pu y mettre faisait tout, finalement.
Alors évidemment, il y avait tout ce qui s'y passait. Mais finalement, l'essentiel, c'était vraiment l'énergie qui était installée. Et je dirais que c'était un peu comme une matrice, en fait, qu'on créait, une bulle qu'on créait, qui faisait que, déjà, quand les femmes rentraient dans cette bulle, ah, il y a quelque chose qui se relâchait, elles se sentaient bien. Là, tu dis ça et je respire différemment, tu vois. J'ai senti juste, ah oui, j'ai envie de me poser.
Et ça, quelque part, il y a une partie, justement, assez magique. Il y a une partie très concrète. Il y a des choses très concrètes à mettre en place pour que ça se passe bien, que ce soit fluide. Des choses très triviales, genre, il faut du papier toilette dans les toilettes. Non, mais ça fait partie aussi du processus, dans le sens où, quelque part, amener le maximum de fluidité, en fait. Pour que ça puisse être vraiment harmonieux et qu'il n'y ait pas de ruptures, en fait, dans cette énergie-là.
Et à l'époque, je me souviens que je me disais, oh là là, mais qu'est-ce que ça... Quand je voyais les miracles qui se passaient, les ouvertures qui se passaient pour les participants, je me disais, mais qu'est-ce que ça serait incroyable si je pouvais créer ça sur un temps plus long et pour aller plus loin, quelque part, en soi. Elles venaient quelque part pour goûter, mais moi, j'aurais eu envie de leur offrir tout le repas, en fait, tu vois, tout le voyage.
Et je ne voyais pas trop comment, à l'époque, parce que c'était complexe, en même temps, d'avoir des temps collectifs, des temps individuels, des temps où elles sont vraiment prises en compte toutes seules, d'autres où elles sont en groupe et elles goûtent à cette énergie du groupe, d'autres où elles peuvent juste se poser, se reposer, rencontrer les femmes, d'autres où c'était des temps plus festifs. Bon, je ne voyais pas trop comment mettre en place tout ça toute seule.
Et puis, il y a deux ans, il y a eu une espèce de... Comme si tout s'était aligné, je me suis dit, bon sang, mais c'est bien sûr, en fait. Déjà, je vais créer une équipe autour de moi. Et toute la structure m'est apparue, en fait. Je me suis dit, tiens, le matin, il y aura les enseignements collectifs avec chacune des intervenantes. Bon, je sens qu'il faut une semaine, une petite semaine pour que vraiment le processus puisse, je dirais, assez être avancé pour qu'après, elles puissent dans leur vie vraiment l'incarner.
Et l'après-midi, je tenais vraiment à cette idée d'avoir des temps libres et des temps plus informels parce que vraiment, je crois que ça, c'est... J'ai vu à quel point, finalement, c'était presque les temps les plus importants dans les festivals et les salons. À quel point aussi, déjà, de les inviter à se respecter dans ce qu'elles sentent. Tu sais, tiens, là, j'ai envie de me reposer cet après-midi et de m'isoler. Là, j'ai plutôt envie de rencontrer... Tiens, j'ai envie d'aller vers telle femme parce que je sens qu'il y a quelque chose, une connexion.
Tiens, si je partageais ma pratique des plantes sauvages, je vais emmener celles qui veulent et puis hop, je vais les emmener, je vais transmettre. Enfin, que ça puisse venir d'elles, en fait, parce que quelque part, l'invitation, c'est aussi qu'après, elles soient autonomes dans leur magie, dans leur manière d'exercer leur magie. Et pas vibronner notre magie à nous, mais vraiment de développer une autonomie chez elles. Et aussi qu'il puisse y avoir des temps qui soient plus organisés autour de nos outils artistiques, des outils artistiques des intervenants, pour pouvoir aussi offrir une autre bande d'accès à soi et à la magie de la vie, à sa propre magie.
Parce que moi, étant aussi artiste, je sais à quel point l'univers artistique peut permettre de... Enfin, à quel point l'être humain a besoin de beauté, vraiment au sens large de tout ce que l'univers artistique peut apporter et à quel point ça le connecte aussi à lui-même. Donc c'est une autre manière aussi, tu vois, de les inviter à aller un peu plus loin dans la découverte de cette magie personnelle et de cette magie de la vie. Et tu vois, dans ce que tu dis là, j'ai l'impression que ce qui ressort, c'est beaucoup cette co-création, en fait.
C'est pas quelque chose de... Enfin, il y a un cadre qui est là, parce que c'est nécessaire avec un groupe important d'avoir un cadre bien établi. Mais en même temps, il y a de la place pour... Ouais, de création mutuelle. Est-ce que ça fait partie du concept ? Ah oui, complètement. Ouais, ouais. Moi, je suis fan des... Je sais pas comment dire, mais je suis... Enfin, la co-création, je trouve que c'est tellement magique, on va tellement plus loin.
Et quelque part, je ne sais pas, moi, jusqu'où vous pouvez aller. Donc en faisant le chant, en ayant une structure solide, effectivement. Moi, je me positionne plus comme la chef d'orchestre. C'est ce que je disais l'an dernier. Je me sens vraiment bien à cette place-là de méthode d'enseigne, de chef d'orchestre, qui m'ira sur la mesure, qui sent un peu, justement, avec cette place en même temps dedans et légèrement extérieure, voir l'ensemble. Et en même temps, à l'intérieur de cette structure, si je verrouille, ça va limiter ce qui va se passer.
Et justement, la magie, elle a besoin d'ouverture, cette ouverture de l'enfant dont on parlait au départ, pour que la magie puisse opérer durant cette semaine. Il faut aussi, quelque part, qu'il y ait le maximum d'ouverture à l'intérieur de cette structure solide. C'est ça qui peut sembler contradictoire, mais en fait, ça ne l'est pas. Et c'est ce que je fais dans tout ce que je mets en œuvre. Quand j'accompagne une femme, par exemple, dans un mutuel photo, le cadre est béton, dans le sens où ce que je pose avant qu'elle arrive et pendant qu'elle est là, ma présence, en fait, c'est surtout ma présence, va faire qu'elle va se sentir en sécurité et en même temps vraiment invitée à tout ouvrir.
Et après, ce qui se passe dedans, alors là, pour le coup, c'est vraiment la rencontre avec le moment, la rencontre avec elle, la rencontre avec elle, avec elle-même aussi, qui va faire ce qui va se passer. Mais moi, j'en sais rien, finalement, justement. Je ne sais pas jusqu'où ça peut aller. Et avec vous, c'est pareil. Je sens parce que je vous connais. Il y en a certains, je connais leur pratique, etc. Donc je sens intuitivement. Mais après, je sais que si je vous invite à vraiment laisser libre cours à votre créativité, ça va aller beaucoup plus loin que ce que moi, j'aurais pu imaginer tout seul.
Et pareil pour les participants. Je pense qu'il y a des choses qu'on a réajustées par rapport à ce qui se passait avec les participants. Et pareil, voilà, il y a des choses assez magiques qui se sont passées, qu'elles se sont permises, parce que quelque part, elles y étaient aussi invitées. Alors là, moi, j'ai l'image de la statuette qu'elles ont ramenée à la rivière à la fin de... La Baba Yagouche. La Baba Yagouche, bah oui, bien sûr.
Et alors, j'ai une autre question sur le choix des intervenantes. Alors moi, je suis ravie d'en faire partie. Mais comment t'es arrivé à cette constitution d'équipe, en fait ? Bah écoute, très intuitivement. Quand je me suis justement, tu vois, dans cette phase de réception dont je parlais, là, le moment où ce projet m'est apparu et où ça a commencé à s'éclatir, à un moment, j'ai posé un peu la question en me disant, bah tiens, de qui j'ai envie et de qui je sens très, très bien que je m'entoure ? Quand je suis posé la question, c'est pas à mon mental, en fait.
C'est dans cet état de receptivité qui, en fait, me connecte à... Après, chacune y met ses mots, intuition, à mon âme, à mon être profond, enfin, ce que tu veux. Après, en tout cas, c'est pas très important le mot qu'on y met. Mais ce qui est important, c'est que c'est une qualité de connexion à soi bien particulière qui a rien à voir avec ce qu'on peut se dire quand on réfléchit avec sa tête, en fait. Et voilà.
J'ai invité, quelque part, les connexions à se faire et les personnes à m'apparaître. Et c'est apparu assez facilement. Quelque part, c'est comme si j'avais installé autour de moi toutes les femmes intervenantes que je connaissais. Et tout d'un coup, vous êtes apparues dans la lumière. Et après coup, seulement, je me suis dit, en fait, elles sont super complémentaires, dans leur énergie, dans le démaine de vous, dans vos pratiques. Mais ça, c'est plus dans un second temps. Après, voilà, il y a des...
Imaian, ça faisait longtemps que je la connaissais. Bon, on avait beaucoup échangé autour de notre parcours un peu commun ces deux dernières années. Voilà, tu vois, il y a des histoires différentes avec chacune. Mais en tout cas, le choix s'est fait au départ de manière intuitive. Et j'ai décidé de faire confiance en ça dans ce mouvement-là de manière, je dirais, assez absolue, en fait. Oui, oui. Donc dans la créativité, il y a cette part de confiance à l'intuition aussi dans ce que tu dis.
Et je pense que dans le... Justement, là, c'est un projet bien particulier. Mais dans tout ce qui peut nous arriver dans la vie, au fur et à mesure qu'on développe cette connexion à soi, justement, il y a cette intuition... Oui, voilà, cette petite voix, ça va s'exprimer différemment selon les personnes. Il y en a qui entendent, il y en a qui voient, il y en a qui ont des perceptions plus sensorielles. Il va se développer. Et au départ, on peut l'éprouver dans des choses un peu anodines.
On va s'amuser. « Tiens, qu'est-ce qu'il appelle ? Hop, tiens, j'ai deviné. Enfin voilà, c'est une petite chose. » Des choix qui prennent pas trop à conséquence. Et au fur et à mesure qu'on prend confiance là-dedans, eh bien après, à un moment donné, ça va être de sauter le pas aussi de faire confiance pour des choses qui nous engagent plus, qui sont plus « importantes », mais qui, en tout cas, nous engagent plus. C'est des choix plus cruciaux, je dirais.
Et ça, ça demande quand même de s'être entraîné sur des pas. Et aussi d'avoir fait ce travail, quelque part, de redescendre, c'est-à-dire de redescendre de la tête pour se connecter à quelque chose de plus profond, à son cœur, à ses tripes, à son âme. Enfin après, on y met les mots qu'on veut. Mais en tout cas, savoir que le mental, quelque part, eh bien on va l'utiliser au moment où il est plus efficace. C'est-à-dire effectivement pour planifier, organiser, être dans des choses très concrètes.
« Là, comment je casse trois heures dans cette journée ? Ok, si je fais ça, oui, non. » Des choses très rationnelles, quelque part, très concrètes. Là, il a sa place, complètement. À mon avis, pas pour des choses... Comment je pourrais dire ? Si, on peut l'utiliser pour des grands choix de vie, justement, quand c'est tellement peut-être important qu'on a du mal à laisser la part à notre intuition. Mais c'est pas lui qui va forcément nous faire faire les choix les plus, je dirais, les plus profonds et ceux qui vont nous faire, en tout cas, le plus évoluer, le plus grandir.
En général, le mental cherche plutôt à nous rassurer et à pas nous faire prendre de risques. Ce qui peut être très bien dans certains cas, à certains moments de vie, et beaucoup moins bien dans plein d'autres moments. Donc, c'est vrai que, quelque part, la magie, ça va être aussi de faire confiance. J'ai eu la magicienne qui va dire « abracadabra », elle a complètement confiance que son abracadabra, il va marcher. Je vais voir si on prend une image plus enfantine.
Donc, ça va être ça. Ok, là, si je sens ça, bon, quelque part, je ferme les yeux et je suis ce que je chante. Enfin, je ferme les yeux dans le sens que, ok, j'écoute pas tout ce qui monte dans ma tête et qui me dit « oulala, qu'est-ce que tu fais ? », etc. Écoute, intègre, écoute, c'est mieux que toi. Et quelque part, je reviens dans le fait que, bah non, en fait, pour moi, c'est moi qui sais mieux.
Pour tous les domaines qui me concernent, pour tous les domaines de ma vie, quelque part, au fond de moi, il y a une part qui sait. Donc, il y a quand même, dans ce que tu dis, c'est un retour à une souveraineté intérieure, quoi, d'être souveraine de qui on est, en fait. Ouais, voilà, exactement. Je pense que, oui, voilà, pour moi, c'est vraiment le contraire de la victime. C'est vraiment celle qui, la magicienne, c'est vraiment celle qui décide de sortir de ce cercle vicieux un peu de « j'ai pas le choix », « c'est pas moi qui sais ce qui est bon pour moi », « je subis, de toute façon, la vie, c'est comme ça », etc.
Et qui, à un moment donné, va dire stop à ça et dire « attends ». Et si, en fait, c'était pas vrai, tout ça. C'est ce qu'on m'a appris. C'est quand même ce qu'on nous apprend aussi. La vie, c'est comme ça. Il faut bosser, etc., pour bien rentrer dans les clous. Et si, finalement, est-ce que vraiment, moi, je valide ça ? Est-ce que c'est ce que je ressens profondément dans mes tribus ? Et sinon, si c'est pas ça que je ressens, comment je pourrais un peu à la fois, ce n'est pas forcément dire tout balayer, quoi, que c'est comme ça que ça se passe, mais comment je pourrais un peu à la fois commencer à instiller autre chose dans ma vie et à écouter une autre voix que la voix extérieure, en fait ? Comment, c'est quoi le chemin ? Et oui, ça va pas être forcément facile de retrouver ce chemin-là, surtout si ça fait longtemps qu'on l'a perdu.
Et en même temps, comme je le disais tout à l'heure, on est faits pour ça, en fait. Donc, je suis vraiment persuadée qu'il y a quelqu'un en nous qui, quand on a perdu ce chemin, est là en train de durer, de dire « Hé, oh, c'est pas réussi », et puis tu vois, tu vois. Mais que bon, comme on est loin du chemin, la voix nous apparaît pas forcément. Mais plus on va se rapprocher, plus on va l'entendre, cette voix.
Parce que c'est... Ouais, c'est dans nos cellules, c'est dans... On est faits pour ça, quoi. On est faits pour retrouver ce chemin-là de souveraineté et de co-création avec la vie, en fait. Ouais. Ah, il y aurait encore beaucoup de choses à discuter, à discuter. Je me dis heureusement qu'on a cette semaine entière, tu vois, qui viendra au mois d'octobre. Mais là, on arrive à la fin des 45 minutes qu'on a ensemble. Et pour finir, je me demandais si tu avais une sorte de formule magique ou alors une phrase qui t'accompagne et qui active la magicienne qui est en toi.
Alors, il y a une citation de Christiane Saint-Gé que j'aime beaucoup. Quelqu'un qui ne laisse pas la réalité déranger ses rêves est un sage. Voilà. J'aime beaucoup cette citation. Et il y a ce matin aussi une autre... Le titre d'un de ses livres, qui m'est revenu, que je trouve tellement... En fait, qu'il faudrait aussi se répéter comme un mantra, notamment dans les moments où on sent qu'on est en train de courir, de courir partout, d'essayer de faire plein de choses, de correspondre, justement, peut-être à ce qu'on attend de nous.
C'est « Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? » Ah, ça, je trouve ça... Je pense que ça ne dure pas dans ces moments-là pour... Voilà, je trouve ça tellement juste. Ah oui. Ah, vraiment. Et bien, merci. Merci beaucoup, Laurence. Et puis... Merci beaucoup, Marie-Josée. Et donc, activez la magicienne. C'est du 23 à 29 octobre... Ah bah oui ! ... en Ardèche, dans un super lieu qui s'appelle Aux Fils de Soie.
Et c'est dès maintenant possible de s'inscrire. Parce que les places sont limitées. Et vous pouvez aussi m'appeler pour avoir un entretien individuel et qu'on puisse en discuter, voir si ça vous correspond, voir si c'est adapté à ce que peut-être votre période de vie, etc. Voilà, n'hésitez pas à me contacter aussi pour pouvoir... Si vous sentez l'élan, justement, de retrouver ce chemin et de vous offrir un temps conséquent. Pour vous, rien que pour vous. Ça, c'est un sacré cadeau aussi.
Oui, c'est vraiment assez exceptionnel dans ce lieu et avec nous. Et dans les jours qui viennent, là, il va y avoir des interviews. Tu vas nous interviewer et les quatre intervenantes pour que vous en sachiez un petit peu plus sur nous et sur ce qu'on va vous proposer sur cette semaine en Ardèche. Toutes les interviews seront ensuite regroupées sur mon site, donc laurence-verrier.com, Verrier avec deux R. Dans quelques jours, laissez-nous le temps de les faire. Il y aura le lien en dessous, enfin, il y aura tout ce qu'il faut pour aller au bon endroit.
Voilà, je vous recommande de nous contacter sans problème. Merci beaucoup, Marie-Thérèse. Merci à toi, Laurence, et puis bonne journée à tous.